ALIMENTATION DU SPORTIF
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ALIMENTATION DU SPORTIF
Pensez vous que notre alimentation varie sur notre performance,que faut il manger chaque jour pour améliorer notre performance?Faut t_il bannir certains aliments inutiles?
prefleuri- Messages : 19
Date d'inscription : 24/10/2010
Re: ALIMENTATION DU SPORTIF
coucou,
perso je fais attention à mon alimentation ; j 'ai d ' ailleurs consulter plusieurs fois benoit naves pour acquérir les bases d' une alimentation saine .
en ce moment je cherche à grossir mon taux de masse grasse étant trop faible ( 7 pour cent ) , et là aussi les conseils diététiques d ' une amie diététicienne qui habite près de chez moi , me sont très utiles .
bref oui je pense que l ' alimentation agit sur les perfs ; un conseil : consulter benoit naves , exellent nutritionniste du sport
perso je fais attention à mon alimentation ; j 'ai d ' ailleurs consulter plusieurs fois benoit naves pour acquérir les bases d' une alimentation saine .
en ce moment je cherche à grossir mon taux de masse grasse étant trop faible ( 7 pour cent ) , et là aussi les conseils diététiques d ' une amie diététicienne qui habite près de chez moi , me sont très utiles .
bref oui je pense que l ' alimentation agit sur les perfs ; un conseil : consulter benoit naves , exellent nutritionniste du sport
schtroumphette- Messages : 7111
Date d'inscription : 09/11/2008
Localisation : haute savoie
prefleuri
Ok,Merci pour les infos Apparemment les sportifs de haut niveau possède un taux de MG<7% ...
prefleuri- Messages : 19
Date d'inscription : 24/10/2010
Re: ALIMENTATION DU SPORTIF
Oulala.. bon ça va nécessité une petite intervention... :-)
Les sportifs d'endurance de haut niveau n'ont pas nécessairement une masse grasse inférieure à 7%, d'ailleurs chez les femmes, la limite inférieur devrait même être autour des 12%, sauf période très transitoire..
Il faut quand même réaliser que les graisses (lipides) sont loin d'être inutiles à notre fonctionnement. De nombreuses fonctions (métabolismes) en dépendent. Pour n'en citer que quelques unes , le système hormonal (testostérone, hormones féminines, cortisol) , le système immunitaire (régulation des réactions pro et anti inflammatoires), les fonctions cérébrales (notre cerveau c'est en gros beau coup de lipides, un peu de glucides et très peu de protéines), les cellules (toutes les membranes, donc les enveloppes, des cellules sont faites de lipides...
Donc les taux de masse grasse très faibles peuvent perturber de nombreuses fontions
Je suis un peu à court de temps, j'y reviens plus tard...
Les sportifs d'endurance de haut niveau n'ont pas nécessairement une masse grasse inférieure à 7%, d'ailleurs chez les femmes, la limite inférieur devrait même être autour des 12%, sauf période très transitoire..
Il faut quand même réaliser que les graisses (lipides) sont loin d'être inutiles à notre fonctionnement. De nombreuses fonctions (métabolismes) en dépendent. Pour n'en citer que quelques unes , le système hormonal (testostérone, hormones féminines, cortisol) , le système immunitaire (régulation des réactions pro et anti inflammatoires), les fonctions cérébrales (notre cerveau c'est en gros beau coup de lipides, un peu de glucides et très peu de protéines), les cellules (toutes les membranes, donc les enveloppes, des cellules sont faites de lipides...
Donc les taux de masse grasse très faibles peuvent perturber de nombreuses fontions
Je suis un peu à court de temps, j'y reviens plus tard...
Benoit- Messages : 1038
Date d'inscription : 15/04/2009
prefleuri
Ok C'est complexe , il est difficille de connaitre l'organisation des menus chaque jour ?un sportif de compétition doit t-il se nourrir avec les memes aliments ou privilégier des plats bien spécifiques ,certains mangent équilibrés mais toujours les memes aliments....
Voila ce que je connais d'un collègue de 35ans qui s'entrainent chaque jour et qui court encore le 10kms en 32' ,marathon en - 2h30 et d'autres perf à son actif...
Après chaque competition pendant 2 jours Ils mangent beaucoup de légumes pour enlever les toxines et boit beaucoup ,pas de laitages(acide lactique)ni viande ,ni sucre surtout les rapides,pas de fromages.
Le 3ème jour
,
Pates,Riz,Patates à l'eau avec poisson maigre,viande blanche et fruits,compotes
JAMAIS DE SUCRES RAPIDES EN DEHORS DE L'EFFORT
Faut t-il supprimer les laitages,les fromages,les sucres rapides(hors effort élevés),la viande rouge(toxines)
Que pensez vous de cette alimentation?
Pour moi;
Petit dejeuner sans sucres rapides c'est dur ....tartines,biscottes miel ,confiture,beurre
Pas de fromages tres dur MIDI ET SOIR Trop bon avec un verre de rouge
Peu de pain trop difficille j'adore....
pas de sucres rapides chocolat tous les jours,glaces hum!!!!
pas de laitages...impossible à chaque repas un bon yaourt aux fruits
pas de glucides les 2er jours apres compet les féculents à chaque repas c'est sacré
Et si il fallait changer son alimentation,je pense que ce serait plus dur que de faire du sport.............
Voila ce que je connais d'un collègue de 35ans qui s'entrainent chaque jour et qui court encore le 10kms en 32' ,marathon en - 2h30 et d'autres perf à son actif...
Après chaque competition pendant 2 jours Ils mangent beaucoup de légumes pour enlever les toxines et boit beaucoup ,pas de laitages(acide lactique)ni viande ,ni sucre surtout les rapides,pas de fromages.
Le 3ème jour
,
Pates,Riz,Patates à l'eau avec poisson maigre,viande blanche et fruits,compotes
JAMAIS DE SUCRES RAPIDES EN DEHORS DE L'EFFORT
Faut t-il supprimer les laitages,les fromages,les sucres rapides(hors effort élevés),la viande rouge(toxines)
Que pensez vous de cette alimentation?
Pour moi;
Petit dejeuner sans sucres rapides c'est dur ....tartines,biscottes miel ,confiture,beurre
Pas de fromages tres dur MIDI ET SOIR Trop bon avec un verre de rouge
Peu de pain trop difficille j'adore....
pas de sucres rapides chocolat tous les jours,glaces hum!!!!
pas de laitages...impossible à chaque repas un bon yaourt aux fruits
pas de glucides les 2er jours apres compet les féculents à chaque repas c'est sacré
Et si il fallait changer son alimentation,je pense que ce serait plus dur que de faire du sport.............
prefleuri- Messages : 19
Date d'inscription : 24/10/2010
Re: ALIMENTATION DU SPORTIF
Bonsoir Prefleuri,
Je ne suis pas certain que cette chronologie concernant l'alimentation post-effort soit idéale pour optimiser la récupération:
Charger en glucides 2 jours après la course n'apportera rien de plus , c'est plutot juste après l'effort ,dans les 1ères heures qui suivent ,que le corps sera le plus receptif à un apport adapté et raisonnable de glucides.
La consommation de glucides à IG élevé sera au contraire pertinente à ce moment là...
De la meme manière, les protéines ,apportées en complément des glucides et dans les proportions adéquates et digestes ,aideront aussi à la récup.
Concernant les laitages ,je te remets un lien très complet que Aroche avait déjà proposé:
http://www.diet-sport-coach.com/pages/content/info-sante-dieteitqu/le-lait-les-produits-laitiers.html
On pourrait aussi parler de l'équilibre acido-basique ,de la réhydratation...
Les spécialistes de la nutrition ici pourront t'en dire beaucoup plus, et te donner des ex concrets...
Je ne suis pas certain que cette chronologie concernant l'alimentation post-effort soit idéale pour optimiser la récupération:
Charger en glucides 2 jours après la course n'apportera rien de plus , c'est plutot juste après l'effort ,dans les 1ères heures qui suivent ,que le corps sera le plus receptif à un apport adapté et raisonnable de glucides.
La consommation de glucides à IG élevé sera au contraire pertinente à ce moment là...
De la meme manière, les protéines ,apportées en complément des glucides et dans les proportions adéquates et digestes ,aideront aussi à la récup.
Concernant les laitages ,je te remets un lien très complet que Aroche avait déjà proposé:
http://www.diet-sport-coach.com/pages/content/info-sante-dieteitqu/le-lait-les-produits-laitiers.html
On pourrait aussi parler de l'équilibre acido-basique ,de la réhydratation...
Les spécialistes de la nutrition ici pourront t'en dire beaucoup plus, et te donner des ex concrets...
Hervé- Messages : 145
Date d'inscription : 01/06/2013
Re: ALIMENTATION DU SPORTIF
Préfleuri tu écris :
pas de glucides les 2er jours apres compet les féculents à chaque repas c'est sacré
Là j'avoue ne pas comprendre .... si féculents à chaque repas c'est donc glucides à chaque repas
Tu parles de "sucre rapide"
c'est quoi un sucre rapide ???
....attention quand mêmes aux idées reçues :
La notion de "sucre rapides" et "sucres lents" doit être comme celle des diligences …mise au rayon de l’histoire de la diététique !!!
Eh oui les connaissances évoluent ...mais voilà les idées reçues ont souvent la dent dure !!
Aujourd'hui plus personne sérieusement renseignée n'aborde la réflexion sur le choix des apports en glucide par ce problématique de vite ou lent !!
des infos plus détaillées sur l'index glycémique et la charge glycémique avec le rôle crucial de l'insuline dans notre glycémie
http://www.diet-sport-coach.com/pages/content/info-sante-dieteitqu/index-glycemique-et-charge-glycemique.html
Avec les apports en glucides pour recharger le stock de glycogène perdu pendant l'effort il est aussi important de pas oublier un détail qui a son importance : Le glycogène est toujours lié à l'eau:
( 1 g de glycogène est rattaché à 2,5 g d'eau environ )
Donc sans apport en eau pas de stockage de glycogène !!
Par delà les apports en glucide, en terme de récupération se poser la réflexion sur les apports en protéines peut avoir du sens !!
Un effort d'endurance se traduit par une inévitable destruction des protéines dites contractiles indispensables pourtant aux qualités fonctionnelles du muscle.
Voila pourquoi il est essentiel de renforcer dès les premières heures par un apport en acides aminés avec une alimentation naturelle riche en BCAA, et en particulier en Leucine , acide aminé qui joue un rôle essentiel dans le métabolisme musculaire
Pendant tout effort physique, ce que l’on appelle le flux de synthèse protéique est en position « stand-by» et il augmentera de nouveau dès la fin de l’effort et sur une durée de deux à quatre heures…. d'où la nécessité d'un apport protéique lors de la phase de récupération…
L'apport protéique doit donc se concentrer dans les deux à quatre heures, dès la fin de l'exercice, et à une dose maximale de 20 à 25 grammes de protéines.
Ne pas oublier que, comme pour les glucides, toutes les protéines n’ont pas la même vitesse d’absorption …Cela va être dépendant de la plus ou moins grande coagulation sous l'action des enzymes de l'estomac... Plus cette coagulation est faible plus elles sont rapidement libérées par l'estomac.
La meilleure répartition est un équilibre entre protéine de soja, protéine de petit lait et protéine animale (viande , oeuf , poisson)
une idée simple d'apport en protéine :
4 à 5 cueillère de fromage blanc à 0% de MG enrichie avec une cueillère à soupe d'huile de colza bio ( rapport optimisé oméga6 / oméga 3)
Le lactosérum du fromage blanc de digestion rapide, apportera les acides aminés nécessaires à la récupération, et les caséines, de digestion plus lente seront un plus pour favoriser la synthèse des protéines musculaires et de ce fait réduire leur dégradation.
>> Quid du lien direct entre l'acide lactique et du lait ?????
Sur le lait on raconte à peu près tout et n'importe quoi, chacun y va de sa vérité , entendue dans les allées de la Vie Claire pour les "anti-lait" ou par les pubs de Nestlé pour les pro-lait ......
Pour ceux et celles qui voudraient connaître l'avis d'une nutritionniste experte sur les produits laitiers :
lire l'excellent résumé de l'intervention de Véronique Rousseau, diététicienne-nutritionniste à l' INSEP au cours du colloque "protéine et activité physique" de 2010 :
http://www.cerin.org/fileadmin/user_upload/PDF/Agenda_actualites/aliment-proteique-recuperation-lait-veronique-rousseau.pdf
Cerveau et lipide
Je me permets juste d'apporter un complément d'infos pour ne pas créer de confusions :
Lorsque l'on parle de "lipides" (ou "gras) du cerveau ce n'est pas sur le plan de sa consommation de carburant mais sur le plan de l'entretien des structures du cerveau .
Ce sont les structures cérébrales qui nécessitent des lipides...
Eh oui une bonne cervelle d'agneau est un must de lipide !
En revanche le cerveau utilise comme carburant du glucose !
La meilleure preuve est de voir à quel point vous débranchez lorsque vous êtes en hypoglycémie et que votre cher cerveau commence à battre de l'aile faute de carburant !!
pas de glucides les 2er jours apres compet les féculents à chaque repas c'est sacré
Là j'avoue ne pas comprendre .... si féculents à chaque repas c'est donc glucides à chaque repas
Tu parles de "sucre rapide"
c'est quoi un sucre rapide ???
....attention quand mêmes aux idées reçues :
La notion de "sucre rapides" et "sucres lents" doit être comme celle des diligences …mise au rayon de l’histoire de la diététique !!!
Eh oui les connaissances évoluent ...mais voilà les idées reçues ont souvent la dent dure !!
Aujourd'hui plus personne sérieusement renseignée n'aborde la réflexion sur le choix des apports en glucide par ce problématique de vite ou lent !!
des infos plus détaillées sur l'index glycémique et la charge glycémique avec le rôle crucial de l'insuline dans notre glycémie
http://www.diet-sport-coach.com/pages/content/info-sante-dieteitqu/index-glycemique-et-charge-glycemique.html
Avec les apports en glucides pour recharger le stock de glycogène perdu pendant l'effort il est aussi important de pas oublier un détail qui a son importance : Le glycogène est toujours lié à l'eau:
( 1 g de glycogène est rattaché à 2,5 g d'eau environ )
Donc sans apport en eau pas de stockage de glycogène !!
Par delà les apports en glucide, en terme de récupération se poser la réflexion sur les apports en protéines peut avoir du sens !!
Un effort d'endurance se traduit par une inévitable destruction des protéines dites contractiles indispensables pourtant aux qualités fonctionnelles du muscle.
Voila pourquoi il est essentiel de renforcer dès les premières heures par un apport en acides aminés avec une alimentation naturelle riche en BCAA, et en particulier en Leucine , acide aminé qui joue un rôle essentiel dans le métabolisme musculaire
Pendant tout effort physique, ce que l’on appelle le flux de synthèse protéique est en position « stand-by» et il augmentera de nouveau dès la fin de l’effort et sur une durée de deux à quatre heures…. d'où la nécessité d'un apport protéique lors de la phase de récupération…
L'apport protéique doit donc se concentrer dans les deux à quatre heures, dès la fin de l'exercice, et à une dose maximale de 20 à 25 grammes de protéines.
Ne pas oublier que, comme pour les glucides, toutes les protéines n’ont pas la même vitesse d’absorption …Cela va être dépendant de la plus ou moins grande coagulation sous l'action des enzymes de l'estomac... Plus cette coagulation est faible plus elles sont rapidement libérées par l'estomac.
La meilleure répartition est un équilibre entre protéine de soja, protéine de petit lait et protéine animale (viande , oeuf , poisson)
une idée simple d'apport en protéine :
4 à 5 cueillère de fromage blanc à 0% de MG enrichie avec une cueillère à soupe d'huile de colza bio ( rapport optimisé oméga6 / oméga 3)
Le lactosérum du fromage blanc de digestion rapide, apportera les acides aminés nécessaires à la récupération, et les caséines, de digestion plus lente seront un plus pour favoriser la synthèse des protéines musculaires et de ce fait réduire leur dégradation.
>> Quid du lien direct entre l'acide lactique et du lait ?????
Sur le lait on raconte à peu près tout et n'importe quoi, chacun y va de sa vérité , entendue dans les allées de la Vie Claire pour les "anti-lait" ou par les pubs de Nestlé pour les pro-lait ......
Pour ceux et celles qui voudraient connaître l'avis d'une nutritionniste experte sur les produits laitiers :
lire l'excellent résumé de l'intervention de Véronique Rousseau, diététicienne-nutritionniste à l' INSEP au cours du colloque "protéine et activité physique" de 2010 :
http://www.cerin.org/fileadmin/user_upload/PDF/Agenda_actualites/aliment-proteique-recuperation-lait-veronique-rousseau.pdf
Cerveau et lipide
Je me permets juste d'apporter un complément d'infos pour ne pas créer de confusions :
Lorsque l'on parle de "lipides" (ou "gras) du cerveau ce n'est pas sur le plan de sa consommation de carburant mais sur le plan de l'entretien des structures du cerveau .
Ce sont les structures cérébrales qui nécessitent des lipides...
Eh oui une bonne cervelle d'agneau est un must de lipide !
En revanche le cerveau utilise comme carburant du glucose !
La meilleure preuve est de voir à quel point vous débranchez lorsque vous êtes en hypoglycémie et que votre cher cerveau commence à battre de l'aile faute de carburant !!
Dernière édition par aroche le Mer 26 Juin 2013 - 13:32, édité 2 fois
aroche- Messages : 194
Date d'inscription : 22/07/2010
Re: ALIMENTATION DU SPORTIF
OK Aroche quand je dis pas de glucides les 2er jours....les feculents a chaque repas c'est sacre c'est mon alimentation perso....donc pas bon pour enlever les toxines de la compét...
Sur les produits laitiers Hervé a joint un lien intéressant
Sans rentrer sur les détails et les modes de cuisson qui peuvent modifier l'indice glycémique les sucres rapides à éviter sont les bonbons,sucre,confitures..... et toutes patisseries industrielles bourrées de graisses insaturées,sucre ou autres colorants...
Après ton lien est super cultivant.merci
Sur les produits laitiers Hervé a joint un lien intéressant
Sans rentrer sur les détails et les modes de cuisson qui peuvent modifier l'indice glycémique les sucres rapides à éviter sont les bonbons,sucre,confitures..... et toutes patisseries industrielles bourrées de graisses insaturées,sucre ou autres colorants...
Après ton lien est super cultivant.merci
prefleuri- Messages : 19
Date d'inscription : 24/10/2010
Re: ALIMENTATION DU SPORTIF
"toutes patisseries industrielles bourrées de graisses insaturées,sucre ou autres colorants..."
Es-tu sûre de toi ?
la patisserie industrielle est plutôt riche en acide gras saturé.... et non poly ou mono insaturés !!
Sur quoi te bases-tu pour dire que les apports en glucides complexes vont bloquer les toxines de l'effort ?
juste pour info je connais assez bien le lien donné par Hervé ....puisque j'en suis l'auteur
Es-tu sûre de toi ?
la patisserie industrielle est plutôt riche en acide gras saturé.... et non poly ou mono insaturés !!
Sur quoi te bases-tu pour dire que les apports en glucides complexes vont bloquer les toxines de l'effort ?
juste pour info je connais assez bien le lien donné par Hervé ....puisque j'en suis l'auteur
aroche- Messages : 194
Date d'inscription : 22/07/2010
Re: ALIMENTATION DU SPORTIF
Patisserie industrielle il suffit de lire l'étiquette d'une tarte Combien d'ingrédients? on a tout compris........
Tarte aux fraises maison avec seulement 4 ingrédients farine bio,oeufs bio,fraises du jardin,beurre bio
Pour le reste je ne suis pas un spécialiste ......comment bien recuperer apres une course en mangeant sainement tout au long de l'année,erreurs à éviter....avant,pendant et après l'effort....voila ce qui est intéressant sans entrer dans des complications trop scientifiques...........
Tarte aux fraises maison avec seulement 4 ingrédients farine bio,oeufs bio,fraises du jardin,beurre bio
Pour le reste je ne suis pas un spécialiste ......comment bien recuperer apres une course en mangeant sainement tout au long de l'année,erreurs à éviter....avant,pendant et après l'effort....voila ce qui est intéressant sans entrer dans des complications trop scientifiques...........
prefleuri- Messages : 19
Date d'inscription : 24/10/2010
Re: ALIMENTATION DU SPORTIF
Prefleuri, pour que les explications soient comprises, et non juste "avalées" (pas mal le jeu de mots.. bon ok, c'est bof...) il faut quand même aller un peu dans le détail.. Et peut-être que ça peut te sembler indigeste comme explications mais peut-être aussi que certains y trouvent leur compte.. non?
Benoit- Messages : 1038
Date d'inscription : 15/04/2009
Re: ALIMENTATION DU SPORTIF
Tout a fait d'accord Benoit,il en faut pour tout le monde.....L'alimentation c'est compliquée pour trouver notre propre équilibre ....
Je cherche un livre sur l'alimentation du sportif ,que me conseilles:@: tu?
Je cherche un livre sur l'alimentation du sportif ,que me conseilles:@: tu?
prefleuri- Messages : 19
Date d'inscription : 24/10/2010
Re: ALIMENTATION DU SPORTIF
Prefleuri, non pas un ouvrage mais un blog, alimenté par Anthony Berthou, qui est probablement le nutritionniste qui appréhende les phénomènes dans leur plus grande globalité, très proche du terrain et des athlètes, lui ancien triathlète de très bon niveau (et pratiquant toujours) , pas borné par les influences de l'industrie agro-alimentaire classique, et confrontant systématiquement la réalité du terrain à la théorie (et non pas, comme ce qui se fait bien trop souvent, en cherchant à appliquer sur le terrain une théorie issue d'une lecture qui ne peut que toujours être QUE partielle de ce qu'on étudie en laboratoire....)
www.sante-et-nutrition.com
je n'ai pas d'actions dans la gamme qu'il a créé, simplement je pense que c'est complètement adapté aux réalités physiologiques de la pratique des sports d'endurance... et non théorique..
l'avis de personnes qui l'ont rencontré...
http://www.toutrail.com/modules/simplecontent/article.php?article_id=58
http://www.tambouille.fr/tag/anthony-berthou/
www.sante-et-nutrition.com
je n'ai pas d'actions dans la gamme qu'il a créé, simplement je pense que c'est complètement adapté aux réalités physiologiques de la pratique des sports d'endurance... et non théorique..
l'avis de personnes qui l'ont rencontré...
http://www.toutrail.com/modules/simplecontent/article.php?article_id=58
http://www.tambouille.fr/tag/anthony-berthou/
Benoit- Messages : 1038
Date d'inscription : 15/04/2009
Re: ALIMENTATION DU SPORTIF
Pour autant bannir la théorie et penser que la dite théorie est juste réservée à des illuminés incapable de prendre indicateurs sur le terrain, me semble un brin réducteur....Benoit a écrit: complètement adapté aux réalités physiologiques de la pratique des sports d'endurance... et non théorique..
Toute recette de produits énergétiques, validées comme performantes et apportant satisfaction aux athlètes par des tests et des retours positifs ( que cela soit des gammes du commerce ou des "recettes maison" à faire soi même) fonde sa ligne directrice sur des apports théoriques
Je ne crois pas qu'il soit très constructif d'opposer les apports théoriques et les apports du terrain.
C'est l'harmonie et la cohérence entre les deux qui fait le bon compromis.
Pour ma part c'est ainsi que je travaille avec les recettes que je propose ...
Une crème sport déjeuner maison (plébiscitée semble-t-il par de très nombreux compétiteurs) , une barre énergétique ou un gel maison (supportant la concurrence de produits équivalents vendus à prix d'or dans le commerce) s'appuient tous sur des éléments théoriques validés ensuite par les retours des tests terrains des compétiteurs.
Les réalités physiologiques de la pratique d'un sport ( d'endurance ou autre) sont bien en lien direct avec des données somme toute théorique de physiologie .
Savoir ce que sont des acides gras saturés, poly ou mono insaturé , savoir ce que c'est que des BCAA et à quoi servent ces bestioles permet ensuite de proposer des pistes en terme de diététique sportive ...
Sans ces connaissances on va rester dans le raisonnement empirique .... qui a lui aussi ses limites
aroche- Messages : 194
Date d'inscription : 22/07/2010
Re: ALIMENTATION DU SPORTIF
Benoit a écrit:confrontant systématiquement la réalité du terrain à la théorie (et non pas, comme ce qui se fait bien trop souvent, en cherchant à appliquer sur le terrain une théorie issue d'une lecture qui ne peut que toujours être QUE partielle de ce qu'on étudie en laboratoire....)
Aroche c'est pas très cool de ne citer qu'une partie de mes propos.. car la suite va exactement dans le sens des tiens... comme on peut le lire au-dessus.. Et je ne vois pas le lien entre ce que je dis au-dessus et tes recettes.. Préfleuri demande des informations sur des écrits, pertinents, il existe un blog bien fichu, qui contient une quantité non négligeable d'informations très pratiques, et il est bien plus facile d'en tirer les informations souhaitées que dans n'importe quel bouquin quand on ne veut pas se plonger dans quoi que soit de trop complexe... Peut-être as-tu pris ombrage que je n'ai pas cité tes références, mais il est indéniable que celles-ci sont quand même très bonnes...et SURTOUT ce blog n'est pas commercial !!
Benoit- Messages : 1038
Date d'inscription : 15/04/2009
Re: ALIMENTATION DU SPORTIF
oups malentendu !
Aucun ombrage ....d'autant que sur ce forum ( dans ce post par exemple) comme ailleurs, avant même que je sois au courant du post des forumeurs, que je ne connais pas, renvoient régulièrement des liens vers les recettes de mon site ...
C'est d'ailleurs comme cela que très souvent j'arrive sur un post ...car je vois par une consultation sur google les origines des redirections vers mon site ....
************
Je reprends donc ma pensée en la reformulant :
Mon propos était juste de dire que les les réalités physiologiques du moment pour n'importe quel pratique sportive sont directement en lien à des données théoriques du moment elles aussi ...
Prenant le cas des tests de variabilités de la FC , il y a encore 5 ans nous utilisions tous majoritairement les marqueurs fréquentiels d'ondes ....
aujourd'hui suite à des études récentes en lien aux perturbations dues à la fréquence respiratoire le RMSSD est devenu l'indicateur de référence...
la réalité physiologique du moment est donc bien en lien aux données théoriques du moment ....
Car demain rien ne nous dit que le RMSSD sera lui même mis au rang de pièces de musée !!
L'allusion aux recettes maison était juste une illustration de cet aller retour permanent théorie/terrain avec en point de départ la théorie et non l'inverse.
pour faire court si certains sont interessés pour eux même se lancer dans la démarche , voilà la mienne
étape 1 : quels sont les contraintes de l'effort d'endurance ?
étape 2 : de quoi a-ton besoin sur le plan nutritionnel pour palier et répondre à ces contraintes ?
étape 3 : quels éléments naturels facilement disponibles peuvent répondre à la question de l'étape 2 ?
étape 4 : quelles proportions choisir pour coller aux besoins identifiés dans l'étape 2
étape 5 : comment réaliser un produit "gouteux" et facile à réaliser ?
étape 6 : mettre le tout en musique sur son plan de travail
étape 7 : proposer le produit fini en test
étape 8 : En fonction des retours revenir sur l'ouvrage pour ajuster , retirer, compléter
Au départ la première note a bien été "théorique"
Au passage puisque l'occasion m'est donnée : mes recettes ne sont pas en vente, chacun est libre d'aller les copier , les tester ...et utiliser ensuite la feuille imprimée de la recette pour démarrer le barbecue si cela n'a pas fait l'affaire
Aucun ombrage ....d'autant que sur ce forum ( dans ce post par exemple) comme ailleurs, avant même que je sois au courant du post des forumeurs, que je ne connais pas, renvoient régulièrement des liens vers les recettes de mon site ...
C'est d'ailleurs comme cela que très souvent j'arrive sur un post ...car je vois par une consultation sur google les origines des redirections vers mon site ....
************
Je reprends donc ma pensée en la reformulant :
Mon propos était juste de dire que les les réalités physiologiques du moment pour n'importe quel pratique sportive sont directement en lien à des données théoriques du moment elles aussi ...
Prenant le cas des tests de variabilités de la FC , il y a encore 5 ans nous utilisions tous majoritairement les marqueurs fréquentiels d'ondes ....
aujourd'hui suite à des études récentes en lien aux perturbations dues à la fréquence respiratoire le RMSSD est devenu l'indicateur de référence...
la réalité physiologique du moment est donc bien en lien aux données théoriques du moment ....
Car demain rien ne nous dit que le RMSSD sera lui même mis au rang de pièces de musée !!
L'allusion aux recettes maison était juste une illustration de cet aller retour permanent théorie/terrain avec en point de départ la théorie et non l'inverse.
pour faire court si certains sont interessés pour eux même se lancer dans la démarche , voilà la mienne
étape 1 : quels sont les contraintes de l'effort d'endurance ?
étape 2 : de quoi a-ton besoin sur le plan nutritionnel pour palier et répondre à ces contraintes ?
étape 3 : quels éléments naturels facilement disponibles peuvent répondre à la question de l'étape 2 ?
étape 4 : quelles proportions choisir pour coller aux besoins identifiés dans l'étape 2
étape 5 : comment réaliser un produit "gouteux" et facile à réaliser ?
étape 6 : mettre le tout en musique sur son plan de travail
étape 7 : proposer le produit fini en test
étape 8 : En fonction des retours revenir sur l'ouvrage pour ajuster , retirer, compléter
Au départ la première note a bien été "théorique"
Au passage puisque l'occasion m'est donnée : mes recettes ne sont pas en vente, chacun est libre d'aller les copier , les tester ...et utiliser ensuite la feuille imprimée de la recette pour démarrer le barbecue si cela n'a pas fait l'affaire
aroche- Messages : 194
Date d'inscription : 22/07/2010
Re: ALIMENTATION DU SPORTIF
Anthony donne de bon conseil sur sa vidéo,mais je ne suis pas trop produits préparés si vous voyez ce que je veux dire
hormis cette alimentation je recherche plus simplement une nourriture avec des produits régionaux en répartissant d'une manière judicieuse le petit déjeuner,déjeuner et diner avec un exemple de grands principes.Effectivement le PD2J. protéiné semble idéal mais pas facile
hormis cette alimentation je recherche plus simplement une nourriture avec des produits régionaux en répartissant d'une manière judicieuse le petit déjeuner,déjeuner et diner avec un exemple de grands principes.Effectivement le PD2J. protéiné semble idéal mais pas facile
prefleuri- Messages : 19
Date d'inscription : 24/10/2010
Re: ALIMENTATION DU SPORTIF
Le PDJ protéiné est super aisé, 2 oeufs coque c'est 5' dans l'eau bouillante, plus simple y a pas!! Et une poignée de fruits oléagineux, c'est pas bien compliqué non plus..
Après je pensais avoir compris que tu cherchais un ouvrage avec des conseils, et non pas un livre de recettes...
Si tu lis les différents post du blog tu verras plein d'idée pour la composition de tes repas..et surtout plein de conseils..
Pour un ouvrage te conseillant sur la répartition judicieuse des aliments issus de production régionale, il va te falloir trouver un nutritionniste de TA région, un peu chef cuisto sur les bords, avec une expérience dans le domaine des sports d'endurance... Tu me dis si tu trouves, ça m'intéresse !! :-)
Après je pensais avoir compris que tu cherchais un ouvrage avec des conseils, et non pas un livre de recettes...
Si tu lis les différents post du blog tu verras plein d'idée pour la composition de tes repas..et surtout plein de conseils..
Pour un ouvrage te conseillant sur la répartition judicieuse des aliments issus de production régionale, il va te falloir trouver un nutritionniste de TA région, un peu chef cuisto sur les bords, avec une expérience dans le domaine des sports d'endurance... Tu me dis si tu trouves, ça m'intéresse !! :-)
Benoit- Messages : 1038
Date d'inscription : 15/04/2009
Re: ALIMENTATION DU SPORTIF
Aroche, merci de ta mise au point, elle me fait plaisir , sincèrement..
En ce qui me concerne, je ne m'en remet JAMAIS aux données théoriques du moment, je cherche perpétuellement à trouver dans les connaissances les explications aux phénomènes constatés... je fais le chemin inverse donc..
L'exemple de la VFC est intéressant: je n'ai pas d'explication sur les raisons qui ont poussé les derniers chercheurs (Damien Saboul entre autres) à éliminer les marqueurs d'ondes fréquentiels, mais pour ma part, lorsque je fais coïncider ces données avec les données subjectives et objectives transmises par les athlètes (volume et intensité des entrainements des jours précédents, activités plus ou moins stressantes, et sensations éprouvées le jour même après le test du matin) et bien je ne peux que constater qu'il y a un lien quasi infaillible entre, par exemple, un niveau élevé des ondes HF et LF, et une sensation de plénitude des moyens avant d'entamer le travail spécifique au cours de la séance...
Il en va de même pour la nutrition... Il y a plus de 15 ans que j'avais déjà remarqué que les athlètes d'endurance ont une sensibilité accrue aux céréales glutineuses, bien avant que Tsonga et autres ne nous en fasse tout un plat!! Depuis j'ai pu comprendre pourquoi, grâce à une recherche d'explication minutieuse.
(A ce propos, au sujet de l'Italie, il est noté que leur goût très marque pour les pâtes, pizza, panetons.. etc.. ont fait de ce pays l'un des plus actifs en terme de recherche sur les intolérences au gluten, et les coeliaqies en particulier, ce qui a conduit les médecins de ce pays à reconnaitre avec bien plus de fréquence que chez nous ces pathologies... et des rayons "sans gluten" bien plus fournis que chez nous..)
Les fréquences des candidoses (avec une réaction immunitaire aux candida, qui explique probablement de fausses intolérences aux gluten par mimétisme immunitaire), et les fréquences des hypermperméabilités intestinales chez ces athlètes, expliquent probablement en grande partie cette fragilité...
Au plaisir de poursuivre les différents débats :-)
En ce qui me concerne, je ne m'en remet JAMAIS aux données théoriques du moment, je cherche perpétuellement à trouver dans les connaissances les explications aux phénomènes constatés... je fais le chemin inverse donc..
L'exemple de la VFC est intéressant: je n'ai pas d'explication sur les raisons qui ont poussé les derniers chercheurs (Damien Saboul entre autres) à éliminer les marqueurs d'ondes fréquentiels, mais pour ma part, lorsque je fais coïncider ces données avec les données subjectives et objectives transmises par les athlètes (volume et intensité des entrainements des jours précédents, activités plus ou moins stressantes, et sensations éprouvées le jour même après le test du matin) et bien je ne peux que constater qu'il y a un lien quasi infaillible entre, par exemple, un niveau élevé des ondes HF et LF, et une sensation de plénitude des moyens avant d'entamer le travail spécifique au cours de la séance...
Il en va de même pour la nutrition... Il y a plus de 15 ans que j'avais déjà remarqué que les athlètes d'endurance ont une sensibilité accrue aux céréales glutineuses, bien avant que Tsonga et autres ne nous en fasse tout un plat!! Depuis j'ai pu comprendre pourquoi, grâce à une recherche d'explication minutieuse.
(A ce propos, au sujet de l'Italie, il est noté que leur goût très marque pour les pâtes, pizza, panetons.. etc.. ont fait de ce pays l'un des plus actifs en terme de recherche sur les intolérences au gluten, et les coeliaqies en particulier, ce qui a conduit les médecins de ce pays à reconnaitre avec bien plus de fréquence que chez nous ces pathologies... et des rayons "sans gluten" bien plus fournis que chez nous..)
Les fréquences des candidoses (avec une réaction immunitaire aux candida, qui explique probablement de fausses intolérences aux gluten par mimétisme immunitaire), et les fréquences des hypermperméabilités intestinales chez ces athlètes, expliquent probablement en grande partie cette fragilité...
Au plaisir de poursuivre les différents débats :-)
Benoit- Messages : 1038
Date d'inscription : 15/04/2009
Re: ALIMENTATION DU SPORTIF
Benoit :
"je n'ai pas d'explication sur les raisons qui ont poussé les derniers chercheurs (Damien Saboul entre autres) à éliminer les marqueurs d'ondes fréquentiels"
Benoit si tu relis Saboul tu verras qu'il fait preuve de pédagogie et d'arguments vulgarisés assez crédibles pour apporter des explications à son positionnement .
Il l'explique assez simplement en apportant des données sur les perturbations de l'ASR ( l’arythmie sinusale respiratoire) qui peuvent, notamment chez les sportifs typés endurance, occasionner des valeurs pas toujours fiables des marqueurs fréquentiels.
Voilà une explication très sommaire pour ceux qui se demande de quoi je parle
Il existe des liens étroits entre notre rythme respiratoire et notre fréquence cardiaque .
Des interactions se mettent en place
Pour faire court lorsque l'on inspire, de l'air riche en oxygène arrive dans nos poumons .
Que fait notre cœur : il accélère pour favoriser les échanges gazeux et permettent ainsi à l’oxygène de filer dans le sang.
Quand nous expirons, c’est l’inverse se produit .
Notre FC ralenti pour limiter les échanges entre l'air et notre sang afin de limiter la teneur en dioxyde de carbone dans le sang
C'est ce phénomène expliqué un peu caricaturalement que l'on appelle l'ASR
Quel lien avec les ondes LF et HF ?
Chez de nombreux compétiteurs Elite typés sport endurance l'ASR étant très importante elle va perturber la mesure fréquentielle .
Cela s'explique assez simplement par le fait que l'arythmie est pondérée par un nerf ( le nerf vague) qui va fortement influencer les fréquences d"ondes des systèmes sympathique et parasympathique
>> Un hors série d'endurance trail ( mai 2012) explique assez simplement ce mécanisme de perturbation.
A toutes celles et ceux qui voudraient comprendre un peu plus de quoi on cause avec Benoit je vous le recommande !
Pour ma part longtemps utilisateur des marqueurs fréquentiels (et observant qu'effectivement très souvent les marqueurs "se valent") j'ai quand même constaté ces perturbations marquées de l'ASR avec quelques skieurs alpinistes de haut niveau ou des patineurs de longues distances Elite d'ultra longue distance dotés d'une faible fréquence de respiration et d'une forte arythmie sinusal respiratoire.
Pour moi il n'y a pas photo , pourquoi faire complexe quand on peut faire simple avec un rendu plus fiable ?
Il y a encore peu je me prenais la tête à extraire (via Kubios) sur un beau tableau excel les données d'ondes HF et LF , depuis avec le RMSSD je me suis simplifier la vie sans rien perdre du suivi qualitatif de la fatigue des athlètes
Tu évoques Saboul mais depuis 2010, mais il est loin d'être isolé dans son positionnement , de très nombreux autres chercheurs et préparateurs physiques ont remis en cause l'utilisation du fréquentiel en VFC pour les athlètes d'endurance.
Nos ami Finlandais à la pointe dans le domaine, comme Kiviniemi ou encore Buccheit ont cessés de se prendre le choux avec les LF et HF pour se centrer sur le RMSSD (un marqeur qui montre exactement la même donnée que le SD1)
Plus près de nous le Centre de recherche et d'innovation sur le sport de Lyon a lui aussi fait des études dans ce sens et obtenu les mêmes conclusions
Puisque tu cites Saboul je pense que c'est du coup pas mal pour ceux et celles qui veulent tester leur anglais (ou exploiter REVERSO !!) que l'on donne la référence de son bouquin de référence rédigé avec Pialoux :
The breathing effect of the LF/HF ratio in the heart rate variability measurements of athletes
Saboul. D, Pialoux. V and Hautier. C :
édition : European Journal of Sport Science (2012)
"je n'ai pas d'explication sur les raisons qui ont poussé les derniers chercheurs (Damien Saboul entre autres) à éliminer les marqueurs d'ondes fréquentiels"
Benoit si tu relis Saboul tu verras qu'il fait preuve de pédagogie et d'arguments vulgarisés assez crédibles pour apporter des explications à son positionnement .
Il l'explique assez simplement en apportant des données sur les perturbations de l'ASR ( l’arythmie sinusale respiratoire) qui peuvent, notamment chez les sportifs typés endurance, occasionner des valeurs pas toujours fiables des marqueurs fréquentiels.
Voilà une explication très sommaire pour ceux qui se demande de quoi je parle
Il existe des liens étroits entre notre rythme respiratoire et notre fréquence cardiaque .
Des interactions se mettent en place
Pour faire court lorsque l'on inspire, de l'air riche en oxygène arrive dans nos poumons .
Que fait notre cœur : il accélère pour favoriser les échanges gazeux et permettent ainsi à l’oxygène de filer dans le sang.
Quand nous expirons, c’est l’inverse se produit .
Notre FC ralenti pour limiter les échanges entre l'air et notre sang afin de limiter la teneur en dioxyde de carbone dans le sang
C'est ce phénomène expliqué un peu caricaturalement que l'on appelle l'ASR
Quel lien avec les ondes LF et HF ?
Chez de nombreux compétiteurs Elite typés sport endurance l'ASR étant très importante elle va perturber la mesure fréquentielle .
Cela s'explique assez simplement par le fait que l'arythmie est pondérée par un nerf ( le nerf vague) qui va fortement influencer les fréquences d"ondes des systèmes sympathique et parasympathique
>> Un hors série d'endurance trail ( mai 2012) explique assez simplement ce mécanisme de perturbation.
A toutes celles et ceux qui voudraient comprendre un peu plus de quoi on cause avec Benoit je vous le recommande !
Pour ma part longtemps utilisateur des marqueurs fréquentiels (et observant qu'effectivement très souvent les marqueurs "se valent") j'ai quand même constaté ces perturbations marquées de l'ASR avec quelques skieurs alpinistes de haut niveau ou des patineurs de longues distances Elite d'ultra longue distance dotés d'une faible fréquence de respiration et d'une forte arythmie sinusal respiratoire.
Pour moi il n'y a pas photo , pourquoi faire complexe quand on peut faire simple avec un rendu plus fiable ?
Il y a encore peu je me prenais la tête à extraire (via Kubios) sur un beau tableau excel les données d'ondes HF et LF , depuis avec le RMSSD je me suis simplifier la vie sans rien perdre du suivi qualitatif de la fatigue des athlètes
Tu évoques Saboul mais depuis 2010, mais il est loin d'être isolé dans son positionnement , de très nombreux autres chercheurs et préparateurs physiques ont remis en cause l'utilisation du fréquentiel en VFC pour les athlètes d'endurance.
Nos ami Finlandais à la pointe dans le domaine, comme Kiviniemi ou encore Buccheit ont cessés de se prendre le choux avec les LF et HF pour se centrer sur le RMSSD (un marqeur qui montre exactement la même donnée que le SD1)
Plus près de nous le Centre de recherche et d'innovation sur le sport de Lyon a lui aussi fait des études dans ce sens et obtenu les mêmes conclusions
Puisque tu cites Saboul je pense que c'est du coup pas mal pour ceux et celles qui veulent tester leur anglais (ou exploiter REVERSO !!) que l'on donne la référence de son bouquin de référence rédigé avec Pialoux :
The breathing effect of the LF/HF ratio in the heart rate variability measurements of athletes
Saboul. D, Pialoux. V and Hautier. C :
édition : European Journal of Sport Science (2012)
Dernière édition par aroche le Sam 29 Juin 2013 - 11:03, édité 2 fois
aroche- Messages : 194
Date d'inscription : 22/07/2010
Re: ALIMENTATION DU SPORTIF
je peux juste écrire merci car je n'ai pas le niveau pour intervenir (à par pour dire ne c@nn{rie...) mais c'est vraiment intéressant de vous lire...
C'est comme souvent dans ce forum vraiment haut de gamme...
Thank you
C'est comme souvent dans ce forum vraiment haut de gamme...
Thank you
Vincent- Messages : 142
Date d'inscription : 17/06/2011
Age : 50
Localisation : Marignier
Re: ALIMENTATION DU SPORTIF
Pas facile tout de même le sans gluten coté social ou encore en mangeant à l'extérieur le midi. Reste t-il un intérêt à faire par exemple du sans gluten avec un,deux voir trois "joker" hebdomadaire ?
Jérémie C- Messages : 120
Date d'inscription : 12/11/2011
Age : 39
Localisation : Saint Jeoire
Re: ALIMENTATION DU SPORTIF
La diabolisation du gluten a ses limites !!
Si quelqu'un dispose de référence sur des études comparatives conduites sur du long terme avec deux cohortes de testeurs en bonne santé ne souffrant pas de pathologie connue en lien à la prise de gluten (l'une avec une alimentation riche en gluten et l'autre dépourvue de gluten).. je suis preneur !
*****
Faute de ce type d'étude on peut toujours avancer que le gluten est le pire des maux gastriques ....ou affirmer l'inverse !
Pour ma part je reste prudent ...et me place ni dans un camp ... ni dans l'autre
Avec l'âge je suis resté provocateur dans mes propos ... mais j'ai appris la modération en terme de réflexion!!
*****
je vais donc reprendre ma position sur le sujet (déjà exprimée sur un autre post) ; position qui aura donc, comme toujours pour certains, des allures de provocations (au demeurant possible mais n'y voyez aucune agressivité , juste un clin d'oeil !!)
Eh oui j'ai parfois une "intolérance" non pas au gluten mais bel et bien au discours très très "tendance" du "sans gluten" ...
Sincèrement cela me semble plutôt exagéré de conseiller à un sportif de retirer le gluten s'il ne souffre visiblement d'aucun problème gastrique ou d'intolérance clinique de la maladie coeliaque ( intolérance quand même rare puisqu'elle touche 1% maxi de la population).
Une affaire de marketing
Dans cet histoire de gluten tout n'est pas faux ...mais j'y vois aussi une juteuse affaire commerciale
Bof rien de nouveaux la diététique est aussi du business !!
Dans les années 2000 c'était la déferlante médiatique des inévitables oméga 3 qu'il fallait avaler coûte que coûte pour remédier à l'affreux stress oxydant
En remontant un peu plus loin on a eu droit au raz de marée de la vitamine C , la brave vitamine pouvait alors remédier à peu à près à tout
Demain à qui le tour ?
Mon petit doigt me dit que cela pourrait être au tour de la Glutamine ... sans cette brave bestiole à haute dose dans les boissons ou autres gels ... point de salut ...
Certaines marques font même des sondages email auprès de leurs clients pour savoir s'ils connaissent déjà cet acide aminé ... un signe avant coureur de la prochaine déferlante de produits de toute sorte enrichis en persil ou épinard ( pardon en glutamine ...cela fait quand même plus sérieux !!!)
Pour rester lucide , allez observer les têtes de gondoles de certaines pharmacies, magasins de sports ou même les rayons des grandes surfaces du côté des produits bio : cela est assez révélateur du business autour des effets "tendance" marketing et du gluten en particulier .
Aujourd'hui ne pas disposer d'une batterie de produits sans gluten pour une grande surface c'est incontestablement manquer à son devoir élémentaire de commerçant ...
RDV dans 10 ans pour voir si le rayon est toujours aussi fourni ?
Dans tout cela certes on trouve du vrai mais aussi beaucoup , beaucoup d'exagération ...
D'ailleurs avec le temps c'est drôle mais on constate que souvent les discours se calment ....
A quand remonte la dernière animation santé TV sur l'importances des oméga 3 ?
*******************
le gluten a bon dos pour supporter tous les maux du sportif
*******************
Une affaire d'onde de choc et de vibrations
Les prophètes du tout "sans-gluten" oublient quand même d'être complet dans leurs informations quand ils abordent la réflexion en lien à un sportif pratiquant un sport sans évoquer les dégats causés par les fortes vibrations qui vont imposer au tube digestif de fortes sollicitations ...
Les faits sont têtus disait Lénine ...
J'ai la chance de pouvoir quotidiennement observer les différences de comportement à l'effort entre différents sportifs typés endurance .
C'est quand même pas tout à fait du hasard de constater par exemple beaucoup moins de retours de problèmes gastriques chez les cyclosportifs ou rameurs de longue distance de bon niveaux ( sport d'endurance avec faibles impacts de chocs) que chez leurs compères traileur...
Et là je parle de sportifs ayant le même plan nutritionnel ...donc avec le même ration journalier d'aliments à forte richesse en gluten.....
Du point de vue purement mécanique ces vibrations, de l'ultra traileur notamment, expliquent, pour partie, les désordres gastriques et les fameux vomissements après la première nuit de course ou en fin de course ....
Une histoire de débit sanguin
Alors soyons honnête, bien souvent le gluten avec ses caractéristiques visqueuses et élastiques ne va pas forcément constituer ce que se fait de mieux mais il a trop souvent bon dos pour expliquer lesdits troubles gastriques et autres vomissements ...
Car enfin les nausées et vomissements sont des troubles gastriques du système digestifs supérieur qui lui même est extrêmement sensible au débit sanguin !!
Quel lien avec le sujet me direz-vous ?
Et le voilà :
Par delà les vibrations , une cause essentielle des troubles gastriques (que se garde de dire les "gourous" du sans gluten) est la baisse du débit sanguin au niveau du tube digestif consécutif à l'effort musculaire .
Eh oui si le malheureux volume sanguin est fortement mobilisés par les muscles, il sera moins présent ailleurs et notamment pour le brave système digestif.
Hors difficile par un coup de baguette magique de faire augmenter le volume sanguin
le stress passe aussi par là ....
Autre problématique "oubliée" un peu trop vite par les tout "anti-gluten" : l'impact du stress !!
un simple questionnaire individuel m'a souvent permis de constater que lorsqu'un compétiteur se plaint de ses barre énergétiques, ses gels ( commerce ou maison d'ailleurs) et bien en réalité ces troubles digestifs à l'effort sont les mêmes que ceux qu'il constate lorsqu'il fait face à un très fort choc émotionnel ( stress psychologique pour faire court) .
A titre anecdotique un traileur m' a fait le rapprochement de ses symptomes en cours d'effort avec ceux qu'il connait à la vue d'une personne "en sang" ( ce qui lui avait valu de cesser au passage sa formation de jeune sapeur pompier bénévole ...)
Difficile de ne pas admettre dans ce cas qu'il y a un « terrain » prédisposé pour une fragilité due au stress... qui a pas grand chose à voir avec le gluten ...
******
Le raisonnable : un principe de précaution
Je ne dis pas que dans certains cas le gluten, le lactose ou l'acidité d'une salade de tomate sur un ravito ne soient pas à l'origine de ses troubles gastriques .... Mais avant de poser le constat "gluten = produit dangereux" il faut tester , valider et ensuite seulement se dire : " ok, pour moi le gluten n'est pas bon !"
Donc l'affirmation du "gluten, lactose, tomate and co tous dangereux pour un sportif " est pondérer ...même s'il est vrai que sur le principe de précaution ne pas en abuser reste plus prudent
Suis-je intolérant au gluten ? une piste possible : le dépistage sanguin
Pour info en cas de doute la solution reste le dépistage avec un test sanguin : le labo va détecter le taux d'anti-endomysium et anti transglutaminase.
Ce sont les braves anticorps qui vont déterminer le niveau d'intolérance ou d'allergie au gluten
Pour conclure
Tout cela est vraiment prise de tête , dirons certains !
D'autres y verront un discours totalement "cours magistral de physio"
Possible ...Je vous laisse jugez
A titre personnel je me dis seulement que parfois se pencher sur la physiologie, comprendre les mécanismes qui interagissent sur l'organisme ....c'est éviter d'avaler des couleuvres !
Il n'y a pas que la très vilaine industrie agro alimentaire et ses affreuses compositions qui se positionne sur la carte du pur business !!
Le bio aussi est un truc qui se vend bien , on peut même sous ce label y refourguer de l'huile de palme
Et comme le gluten se trouve à proximité des rayons bio des grandes surfaces on a quand même pas mal de chance d'accrocher le consommateur quitte à le pousser à des amalgames !
Un questionnaire en sortie de magasin sur une question simple pourrait être ainsi interessante à analyser
"Pour vous les produits sans gluten sont-ils bio ?"
Allez j'arrête ...
Si quelqu'un dispose de référence sur des études comparatives conduites sur du long terme avec deux cohortes de testeurs en bonne santé ne souffrant pas de pathologie connue en lien à la prise de gluten (l'une avec une alimentation riche en gluten et l'autre dépourvue de gluten).. je suis preneur !
*****
Faute de ce type d'étude on peut toujours avancer que le gluten est le pire des maux gastriques ....ou affirmer l'inverse !
Pour ma part je reste prudent ...et me place ni dans un camp ... ni dans l'autre
Avec l'âge je suis resté provocateur dans mes propos ... mais j'ai appris la modération en terme de réflexion!!
*****
je vais donc reprendre ma position sur le sujet (déjà exprimée sur un autre post) ; position qui aura donc, comme toujours pour certains, des allures de provocations (au demeurant possible mais n'y voyez aucune agressivité , juste un clin d'oeil !!)
Eh oui j'ai parfois une "intolérance" non pas au gluten mais bel et bien au discours très très "tendance" du "sans gluten" ...
Sincèrement cela me semble plutôt exagéré de conseiller à un sportif de retirer le gluten s'il ne souffre visiblement d'aucun problème gastrique ou d'intolérance clinique de la maladie coeliaque ( intolérance quand même rare puisqu'elle touche 1% maxi de la population).
Une affaire de marketing
Dans cet histoire de gluten tout n'est pas faux ...mais j'y vois aussi une juteuse affaire commerciale
Bof rien de nouveaux la diététique est aussi du business !!
Dans les années 2000 c'était la déferlante médiatique des inévitables oméga 3 qu'il fallait avaler coûte que coûte pour remédier à l'affreux stress oxydant
En remontant un peu plus loin on a eu droit au raz de marée de la vitamine C , la brave vitamine pouvait alors remédier à peu à près à tout
Demain à qui le tour ?
Mon petit doigt me dit que cela pourrait être au tour de la Glutamine ... sans cette brave bestiole à haute dose dans les boissons ou autres gels ... point de salut ...
Certaines marques font même des sondages email auprès de leurs clients pour savoir s'ils connaissent déjà cet acide aminé ... un signe avant coureur de la prochaine déferlante de produits de toute sorte enrichis en persil ou épinard ( pardon en glutamine ...cela fait quand même plus sérieux !!!)
Pour rester lucide , allez observer les têtes de gondoles de certaines pharmacies, magasins de sports ou même les rayons des grandes surfaces du côté des produits bio : cela est assez révélateur du business autour des effets "tendance" marketing et du gluten en particulier .
Aujourd'hui ne pas disposer d'une batterie de produits sans gluten pour une grande surface c'est incontestablement manquer à son devoir élémentaire de commerçant ...
RDV dans 10 ans pour voir si le rayon est toujours aussi fourni ?
Dans tout cela certes on trouve du vrai mais aussi beaucoup , beaucoup d'exagération ...
D'ailleurs avec le temps c'est drôle mais on constate que souvent les discours se calment ....
A quand remonte la dernière animation santé TV sur l'importances des oméga 3 ?
*******************
le gluten a bon dos pour supporter tous les maux du sportif
*******************
Une affaire d'onde de choc et de vibrations
Les prophètes du tout "sans-gluten" oublient quand même d'être complet dans leurs informations quand ils abordent la réflexion en lien à un sportif pratiquant un sport sans évoquer les dégats causés par les fortes vibrations qui vont imposer au tube digestif de fortes sollicitations ...
Les faits sont têtus disait Lénine ...
J'ai la chance de pouvoir quotidiennement observer les différences de comportement à l'effort entre différents sportifs typés endurance .
C'est quand même pas tout à fait du hasard de constater par exemple beaucoup moins de retours de problèmes gastriques chez les cyclosportifs ou rameurs de longue distance de bon niveaux ( sport d'endurance avec faibles impacts de chocs) que chez leurs compères traileur...
Et là je parle de sportifs ayant le même plan nutritionnel ...donc avec le même ration journalier d'aliments à forte richesse en gluten.....
Du point de vue purement mécanique ces vibrations, de l'ultra traileur notamment, expliquent, pour partie, les désordres gastriques et les fameux vomissements après la première nuit de course ou en fin de course ....
Une histoire de débit sanguin
Alors soyons honnête, bien souvent le gluten avec ses caractéristiques visqueuses et élastiques ne va pas forcément constituer ce que se fait de mieux mais il a trop souvent bon dos pour expliquer lesdits troubles gastriques et autres vomissements ...
Car enfin les nausées et vomissements sont des troubles gastriques du système digestifs supérieur qui lui même est extrêmement sensible au débit sanguin !!
Quel lien avec le sujet me direz-vous ?
Et le voilà :
Par delà les vibrations , une cause essentielle des troubles gastriques (que se garde de dire les "gourous" du sans gluten) est la baisse du débit sanguin au niveau du tube digestif consécutif à l'effort musculaire .
Eh oui si le malheureux volume sanguin est fortement mobilisés par les muscles, il sera moins présent ailleurs et notamment pour le brave système digestif.
Hors difficile par un coup de baguette magique de faire augmenter le volume sanguin
le stress passe aussi par là ....
Autre problématique "oubliée" un peu trop vite par les tout "anti-gluten" : l'impact du stress !!
un simple questionnaire individuel m'a souvent permis de constater que lorsqu'un compétiteur se plaint de ses barre énergétiques, ses gels ( commerce ou maison d'ailleurs) et bien en réalité ces troubles digestifs à l'effort sont les mêmes que ceux qu'il constate lorsqu'il fait face à un très fort choc émotionnel ( stress psychologique pour faire court) .
A titre anecdotique un traileur m' a fait le rapprochement de ses symptomes en cours d'effort avec ceux qu'il connait à la vue d'une personne "en sang" ( ce qui lui avait valu de cesser au passage sa formation de jeune sapeur pompier bénévole ...)
Difficile de ne pas admettre dans ce cas qu'il y a un « terrain » prédisposé pour une fragilité due au stress... qui a pas grand chose à voir avec le gluten ...
******
Le raisonnable : un principe de précaution
Je ne dis pas que dans certains cas le gluten, le lactose ou l'acidité d'une salade de tomate sur un ravito ne soient pas à l'origine de ses troubles gastriques .... Mais avant de poser le constat "gluten = produit dangereux" il faut tester , valider et ensuite seulement se dire : " ok, pour moi le gluten n'est pas bon !"
Donc l'affirmation du "gluten, lactose, tomate and co tous dangereux pour un sportif " est pondérer ...même s'il est vrai que sur le principe de précaution ne pas en abuser reste plus prudent
Suis-je intolérant au gluten ? une piste possible : le dépistage sanguin
Pour info en cas de doute la solution reste le dépistage avec un test sanguin : le labo va détecter le taux d'anti-endomysium et anti transglutaminase.
Ce sont les braves anticorps qui vont déterminer le niveau d'intolérance ou d'allergie au gluten
Pour conclure
Tout cela est vraiment prise de tête , dirons certains !
D'autres y verront un discours totalement "cours magistral de physio"
Possible ...Je vous laisse jugez
A titre personnel je me dis seulement que parfois se pencher sur la physiologie, comprendre les mécanismes qui interagissent sur l'organisme ....c'est éviter d'avaler des couleuvres !
Il n'y a pas que la très vilaine industrie agro alimentaire et ses affreuses compositions qui se positionne sur la carte du pur business !!
Le bio aussi est un truc qui se vend bien , on peut même sous ce label y refourguer de l'huile de palme
Et comme le gluten se trouve à proximité des rayons bio des grandes surfaces on a quand même pas mal de chance d'accrocher le consommateur quitte à le pousser à des amalgames !
Un questionnaire en sortie de magasin sur une question simple pourrait être ainsi interessante à analyser
"Pour vous les produits sans gluten sont-ils bio ?"
Allez j'arrête ...
Dernière édition par aroche le Sam 29 Juin 2013 - 11:05, édité 5 fois (Raison : ga)
aroche- Messages : 194
Date d'inscription : 22/07/2010
Re: ALIMENTATION DU SPORTIF
Assez génial le blog que tu proposes, Benoît. Merci!
parp- Messages : 454
Date d'inscription : 03/12/2010
Localisation : Chambéry
Re: ALIMENTATION DU SPORTIF
Je me range du côté de Vincent : débat complexe, mais très très intéressant. Merci !!
Sonia- Messages : 276
Date d'inscription : 30/03/2011
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