La 6000D 2009
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Re: La 6000D 2009
Cette vingtième édition de la 6000D n' aura pas été avare d' épisodes fabuleux, aussi déroutants les uns que les autres.
A tout seigneur tout honneur, Dachhiri Dawa Sherpa qui, suivi comme son ombre par le triathlète de renom René Rovera jusqu' à la Roche de Mio, puis Aurélien Brun jusqu' au Glacier, s' est ensuite envolé en écrasant ses concurrents sur l' interminable descente. Après son premier succès sur le fil ( de 42 secondes ) sur l' Ukrainien Nicolaï Roudik en 2007 ( en le déposant à 5 kilomètres du plan d' eau de Mâcot, après une descente ébouriffante ), il a cette fois-ci survolé l' épreuve, avec une avance conséquente de plus de 16 minutes.
Dommage toutefois pour la beauté du spectacle, qu' il n' ait pas enduré la rivalité des deux redoutables et redoutés Britanniques du Team Saab Salomon Outdoor, en l' occurence Nick Sharp ( vainqueur l' an passé ) et Tom Owens ( lauréat au Ventoux en mars et 5e de la 6000D en 2006 ), qui ont finalement fait faux bond! Le premier n' était qu' un fantôme, le second bien présent mais avec le nom d' Owen ( sans s et pas le même niveau! ), ce qui a mystifié le responsable de ce post ( qui, rassurez-vous, bat aussitôt sa coulpe! ), mais aussi... moult observateurs avisés du trail-running!
Autre coup de tonnerre, les magnifiques prestations, comme à l' accoutumée sur les pentes de Bellecôte, d' Aurélien Brun et Marc Maroud, respectivement 2e et 3e, séparés par deux infinitésimales minutes, mettant du même coup sous l' éteignoir leurs détracteurs, particulièrement en verve ces temps-ci.
Ainsi en prêtant attention à ces derniers, le Favergien ne serait l' auteur que d' une saison en demi-teinte, symbolisée par sa terrible défaillance advenue le 5 avril à la Sainte-Victoire ( qu' il avait remportée en 2008 ), occasionnant une altération sensible de ses perfs. C' est aller vraiment vite en besogne, quand on observe ses 9e ( Nivolet-Revard ) et 5e places ( Maratrail de Faverges ) sur deux manches du très relevé Trail Tour National ( TTN ); sa victoire aussi sur le 32 kilomètres des Allobroges ( pulvérisant son chrono 2008 de plus de 28 minutes! ), sur la Terra Modana encore où il s' impose de belle manière en relais avec Stéphane Avrillon sur deux fondeurs renommés. Et ces mêmes pourfendeurs d' écarter du même coup sans ménagement Aurélien de la liste des tous premiers favoris, oubliant depuis 2006 sa présence systématique dans le prodigieux top 10 de la Plagne...
Et que dire du Véodeuxmillien ( depuis 2001 ), d' origine haut-savoyarde ( natif de Saint-Julien-en-Genevois, eh oui! ), le dénommé Marc Maroud, dont pas un chroniqueur n' aurait misé un kopeck sur un éventuel podium. C' est vrai qu' après une entorse et un zona survenus en septembre ( qui l' a éloigné des compétitions une bonne partie de l' automne ), et surtout son choix délibéré d' opter pour la courte distance ( Malpassant, Balcons de Saint-Inn' ), n' incitaient guère à l' optimisme, désabusé en effet par son soi-disant déperrissement sur le long, entamé en 1996... par une victoire facile à l' Ultra du Salève. Mais c' était oublier ses qualités physiologiques hors normes, et bien sûr son éblouissant palmarès sur " la Course des Géants ", son épreuve fétiche par excellence où il connait la moindre pierre, qu' on en juge par ses 2e places en 2001 et 2002, 3e en 2003 et 2007, 4e en 2004 ( avec son record personnel à la clef de 4 h 29' 12'' ) et 2008, 7e ( et un des deux seuls Français du top 15 ) lors de la fameuse édition 2005, l' année du record de Robert Jebb et du tiercé à 100% britannique, 9e en 2000.
En tout cas un champion hors du commun, jamais pris en défaut de lucidité sur son réel niveau, irréprochable également par son désintéressement, son altruisme, jamais regardant en effet pour encourager n' importe quel quidam, ou pour épauler ses camarades de club en difficulté ou leur offrir tout simplement la victoire comme aux Arcs le 12 juillet... Bref une simplicité, une magnanimité à ébranler les coeurs les plus endurcis, les âmes les plus insensibles...
Autre moment d' anthologie, " la montagne d' empoigne " qui restera à jamais dans les annales de la 6000D entre les deux premières femmes, à savoir la Haut-Alpine Corine Favre ( 14 succès en 16 participations, détenant le record féminin de 1998 en 4 h 51' 50'' ), et la Mauriennaise Maud Giraud. Il a fallu toute l' énergie du désespoir de la skieuse-alpiniste, internationale depuis 2000, revenue du diable vauvert après sa dramatique blessure, provoquée par une chute de sérac en novembre au Népal, pour devancer d' à peine trois minutes sa poursuivante, 4e l' an passé et qui n' a pas usurpé son actuelle place de leader du TTN, qui est donc loin d' être au rabais, comme l' ont essayé de faire croire certains ( toujours ces mêmes observateurs omniscients... ), notamment à la veille de la Merrel Sky Race où elle arracha une prometteuse 5e place malgré une chute douleureuse. En dépit d' un genou meurtri, le fait de ressusciter aussi vite et sur la plus petite des marges sur sa course favorite, donne à la victoire de " Coco " une allure d' épopée où le fantastique se confond avec la réalité, où la légende se mêle à l' histoire...
Comment ensuite ne pas souligner ce podium V2 de haute volée où nos quinquagénaires n' en finissent pas de crever l' écran, à l' image d' un Serge Barthes ( né en 1958 ), 4e et 3e année consécutive dans le top 10; d' un Marcel Collet ( né en 1956 ), 14e, de quoi faire chavirer de bonheur tous ses supporters mauriennais, et qui ne fait que conforter sa lumineuse saison ( se référer à son focus inséré sur ce forum dans la rubrique Merrel Sky Race ); d' un Jean-Paul Renambatz ( né en 1956 ), 27e, Réunionnais établi de longue date en Allemagne ( et parlant d' ailleurs un créole détonnant avec l' accent outre-Rhin s' il vous plait! ).
Les connaisseurs n' ont pas manqué d' écarquiller leurs yeux en constatant la belle 5e place du jeune Auvergnat Martin Reyt ( né en 1986 ), affilié au Pôle d' entraînement clermontois où il côtoye un certain Thomas Lorblanchet. Après son podium ( 3e ) sur l' ultime Nivolet-Revard ( où il se permet de supplanter Ludovic Pommeret en personne à 500 mètres de l' arche salvatrice ), un nouvel exploit empli de promesses pour " Bib ", au kaléidoscope impressionnant ( CAP, duathlon, VTT ). En osmose avec le succès de sa scolarité où il est parvenu à décrocher au début de ce mois le CAPET, synonyme de passeport pour l' enseignement de la technologie en collège: de quoi tordre le cou à tous ceux qui circonspects, refusent de croire à la compatibilité entre réussite sportive et professionnelle ( il a dû a contrario, en apprenant son diplôme, être gonflé à bloc pour la 6000D! ); les exemples abondant dans le sens de celui de Martin sont portant légion, comme l' ont prouvé Aurélie Jacquier ( professeur de Français ) et Céline Lafaye ( doctorante en biologie structurale ). Ceux qui désirent en savoir davantage sur ce trailer en devenir, notez son blog: http://martin63.canalblog.com/
Enfin que rajouter sur la prouesse de Pelloche qui a su si bien, avec force détails, nous faire revivre de l' intérieur sa formidable odyssée. Lui le Granierain, si réfractaire à ce type de distance ( où il excède rarement les 30 kilomètres ), a sans coup férir dépasser ses rêves les plus fous, en guignant avec succès une inespérée 6e place. Inespérée? Voire! car, outre un inédit parcours qui ne pouvait que lui seoir ( moins de technicité et de raideur dans la descente, davantage de roulant à travers le talweg de l' Isère précédant l' arrivée ), mettons surtout en exergue ses qualités intrinsèques exceptionnelles, qui font de lui l' un des athlètes les plus talentueux et polyvalents de sa génération dans les Deux Savoie: nature, mixte ou route, plat, vallonné ou montagneux, courte, moyenne ou longue distance, la déception est rarement au rendez-vous. Un palmarès à faire envier n' importe quel d' entre-nous, et qui n' a d' égal que sa passion, sa modestie et son éthique... Et puis concourir à quelques lieues de Granier, sur ce versant du Soleil qui l' a vu grandir, en tous points antinomique de celui parcouru par la 6000D, ne pouvait que le " booster " et aboutir à cette arrivée triomphale parmi les siens, venus en nombre descendre de son village...
Suite et fin ce soir, pour quelques commentaires laconiques
A tout seigneur tout honneur, Dachhiri Dawa Sherpa qui, suivi comme son ombre par le triathlète de renom René Rovera jusqu' à la Roche de Mio, puis Aurélien Brun jusqu' au Glacier, s' est ensuite envolé en écrasant ses concurrents sur l' interminable descente. Après son premier succès sur le fil ( de 42 secondes ) sur l' Ukrainien Nicolaï Roudik en 2007 ( en le déposant à 5 kilomètres du plan d' eau de Mâcot, après une descente ébouriffante ), il a cette fois-ci survolé l' épreuve, avec une avance conséquente de plus de 16 minutes.
Dommage toutefois pour la beauté du spectacle, qu' il n' ait pas enduré la rivalité des deux redoutables et redoutés Britanniques du Team Saab Salomon Outdoor, en l' occurence Nick Sharp ( vainqueur l' an passé ) et Tom Owens ( lauréat au Ventoux en mars et 5e de la 6000D en 2006 ), qui ont finalement fait faux bond! Le premier n' était qu' un fantôme, le second bien présent mais avec le nom d' Owen ( sans s et pas le même niveau! ), ce qui a mystifié le responsable de ce post ( qui, rassurez-vous, bat aussitôt sa coulpe! ), mais aussi... moult observateurs avisés du trail-running!
Autre coup de tonnerre, les magnifiques prestations, comme à l' accoutumée sur les pentes de Bellecôte, d' Aurélien Brun et Marc Maroud, respectivement 2e et 3e, séparés par deux infinitésimales minutes, mettant du même coup sous l' éteignoir leurs détracteurs, particulièrement en verve ces temps-ci.
Ainsi en prêtant attention à ces derniers, le Favergien ne serait l' auteur que d' une saison en demi-teinte, symbolisée par sa terrible défaillance advenue le 5 avril à la Sainte-Victoire ( qu' il avait remportée en 2008 ), occasionnant une altération sensible de ses perfs. C' est aller vraiment vite en besogne, quand on observe ses 9e ( Nivolet-Revard ) et 5e places ( Maratrail de Faverges ) sur deux manches du très relevé Trail Tour National ( TTN ); sa victoire aussi sur le 32 kilomètres des Allobroges ( pulvérisant son chrono 2008 de plus de 28 minutes! ), sur la Terra Modana encore où il s' impose de belle manière en relais avec Stéphane Avrillon sur deux fondeurs renommés. Et ces mêmes pourfendeurs d' écarter du même coup sans ménagement Aurélien de la liste des tous premiers favoris, oubliant depuis 2006 sa présence systématique dans le prodigieux top 10 de la Plagne...
Et que dire du Véodeuxmillien ( depuis 2001 ), d' origine haut-savoyarde ( natif de Saint-Julien-en-Genevois, eh oui! ), le dénommé Marc Maroud, dont pas un chroniqueur n' aurait misé un kopeck sur un éventuel podium. C' est vrai qu' après une entorse et un zona survenus en septembre ( qui l' a éloigné des compétitions une bonne partie de l' automne ), et surtout son choix délibéré d' opter pour la courte distance ( Malpassant, Balcons de Saint-Inn' ), n' incitaient guère à l' optimisme, désabusé en effet par son soi-disant déperrissement sur le long, entamé en 1996... par une victoire facile à l' Ultra du Salève. Mais c' était oublier ses qualités physiologiques hors normes, et bien sûr son éblouissant palmarès sur " la Course des Géants ", son épreuve fétiche par excellence où il connait la moindre pierre, qu' on en juge par ses 2e places en 2001 et 2002, 3e en 2003 et 2007, 4e en 2004 ( avec son record personnel à la clef de 4 h 29' 12'' ) et 2008, 7e ( et un des deux seuls Français du top 15 ) lors de la fameuse édition 2005, l' année du record de Robert Jebb et du tiercé à 100% britannique, 9e en 2000.
En tout cas un champion hors du commun, jamais pris en défaut de lucidité sur son réel niveau, irréprochable également par son désintéressement, son altruisme, jamais regardant en effet pour encourager n' importe quel quidam, ou pour épauler ses camarades de club en difficulté ou leur offrir tout simplement la victoire comme aux Arcs le 12 juillet... Bref une simplicité, une magnanimité à ébranler les coeurs les plus endurcis, les âmes les plus insensibles...
Autre moment d' anthologie, " la montagne d' empoigne " qui restera à jamais dans les annales de la 6000D entre les deux premières femmes, à savoir la Haut-Alpine Corine Favre ( 14 succès en 16 participations, détenant le record féminin de 1998 en 4 h 51' 50'' ), et la Mauriennaise Maud Giraud. Il a fallu toute l' énergie du désespoir de la skieuse-alpiniste, internationale depuis 2000, revenue du diable vauvert après sa dramatique blessure, provoquée par une chute de sérac en novembre au Népal, pour devancer d' à peine trois minutes sa poursuivante, 4e l' an passé et qui n' a pas usurpé son actuelle place de leader du TTN, qui est donc loin d' être au rabais, comme l' ont essayé de faire croire certains ( toujours ces mêmes observateurs omniscients... ), notamment à la veille de la Merrel Sky Race où elle arracha une prometteuse 5e place malgré une chute douleureuse. En dépit d' un genou meurtri, le fait de ressusciter aussi vite et sur la plus petite des marges sur sa course favorite, donne à la victoire de " Coco " une allure d' épopée où le fantastique se confond avec la réalité, où la légende se mêle à l' histoire...
Comment ensuite ne pas souligner ce podium V2 de haute volée où nos quinquagénaires n' en finissent pas de crever l' écran, à l' image d' un Serge Barthes ( né en 1958 ), 4e et 3e année consécutive dans le top 10; d' un Marcel Collet ( né en 1956 ), 14e, de quoi faire chavirer de bonheur tous ses supporters mauriennais, et qui ne fait que conforter sa lumineuse saison ( se référer à son focus inséré sur ce forum dans la rubrique Merrel Sky Race ); d' un Jean-Paul Renambatz ( né en 1956 ), 27e, Réunionnais établi de longue date en Allemagne ( et parlant d' ailleurs un créole détonnant avec l' accent outre-Rhin s' il vous plait! ).
Les connaisseurs n' ont pas manqué d' écarquiller leurs yeux en constatant la belle 5e place du jeune Auvergnat Martin Reyt ( né en 1986 ), affilié au Pôle d' entraînement clermontois où il côtoye un certain Thomas Lorblanchet. Après son podium ( 3e ) sur l' ultime Nivolet-Revard ( où il se permet de supplanter Ludovic Pommeret en personne à 500 mètres de l' arche salvatrice ), un nouvel exploit empli de promesses pour " Bib ", au kaléidoscope impressionnant ( CAP, duathlon, VTT ). En osmose avec le succès de sa scolarité où il est parvenu à décrocher au début de ce mois le CAPET, synonyme de passeport pour l' enseignement de la technologie en collège: de quoi tordre le cou à tous ceux qui circonspects, refusent de croire à la compatibilité entre réussite sportive et professionnelle ( il a dû a contrario, en apprenant son diplôme, être gonflé à bloc pour la 6000D! ); les exemples abondant dans le sens de celui de Martin sont portant légion, comme l' ont prouvé Aurélie Jacquier ( professeur de Français ) et Céline Lafaye ( doctorante en biologie structurale ). Ceux qui désirent en savoir davantage sur ce trailer en devenir, notez son blog: http://martin63.canalblog.com/
Enfin que rajouter sur la prouesse de Pelloche qui a su si bien, avec force détails, nous faire revivre de l' intérieur sa formidable odyssée. Lui le Granierain, si réfractaire à ce type de distance ( où il excède rarement les 30 kilomètres ), a sans coup férir dépasser ses rêves les plus fous, en guignant avec succès une inespérée 6e place. Inespérée? Voire! car, outre un inédit parcours qui ne pouvait que lui seoir ( moins de technicité et de raideur dans la descente, davantage de roulant à travers le talweg de l' Isère précédant l' arrivée ), mettons surtout en exergue ses qualités intrinsèques exceptionnelles, qui font de lui l' un des athlètes les plus talentueux et polyvalents de sa génération dans les Deux Savoie: nature, mixte ou route, plat, vallonné ou montagneux, courte, moyenne ou longue distance, la déception est rarement au rendez-vous. Un palmarès à faire envier n' importe quel d' entre-nous, et qui n' a d' égal que sa passion, sa modestie et son éthique... Et puis concourir à quelques lieues de Granier, sur ce versant du Soleil qui l' a vu grandir, en tous points antinomique de celui parcouru par la 6000D, ne pouvait que le " booster " et aboutir à cette arrivée triomphale parmi les siens, venus en nombre descendre de son village...
Suite et fin ce soir, pour quelques commentaires laconiques
François de la Balme-de-S- Messages : 1672
Date d'inscription : 14/05/2009
Localisation :
Re: La 6000D 2009
Tout d'abord, un petit mot pour touristevt, ne te décourage pas, nous avons tous eu des blessures, des découragements, mais ne t'inquiète pas, une fois guérit, l' expérience de cette année va te servir et tu reviendras plus fort ! Alors garde le moral ! Pour françois, bravo pour tes commentaires qui sont toujours très agréables à lire, je me regale . Encore bravo à tous !!
BRUNO38- Messages : 383
Date d'inscription : 08/02/2009
Age : 64
Re: La 6000D 2009
Moi aussi j'ai une pensée pour mon collègue "Touristev", nous avons versé tous les deux des larmes mais elles n'avaient pas la même teneur. Comme Jeannot Germain nôtre président qui n'a pas pu prendre part à la fête en se blessant une semaine avant, c'est dur à accepter après ces semaines de préparation d'une course qui se déroule à la maison. Pour revenir à un autre "post" je trouve là un bel intérêt d'être dans un club afin de cicatriser plus facilement les blessures mentales avant les blessures musculaires grâce à l'ambiance et l'unité d'un groupe. Je remercie aussi encore et toujours François pour ses remarquables commentaires qui nous présente mieux que quiconque des athlètes que tout le monde connaitra mieux grâce à lui.
A quand François dans un journal spécialisé ?
Mais François , ta course ? avais tu les batteries déchargées avant le départ ?
A quand François dans un journal spécialisé ?
Mais François , ta course ? avais tu les batteries déchargées avant le départ ?
pelloche- Messages : 6457
Date d'inscription : 10/06/2008
Age : 58
Localisation : ALBERTVILLE
Re: La 6000D 2009
Voici déja une belle vidéo a visionner : http://www.la-plagne.com/ete/index.php?id=176,557,0,0,1,0
pelloche- Messages : 6457
Date d'inscription : 10/06/2008
Age : 58
Localisation : ALBERTVILLE
Re: La 6000D 2009
Intervenant peu sur le forum mais étant un lecteur assidu, je dois féliciter François. Je m'associe à Bruno38 et Pelloche pour tes interventions. C'est un vrai régal de te lire. Une sacrée recrue pour le forum !
ludo74- Messages : 18
Date d'inscription : 13/06/2008
Age : 44
Localisation : Sillingy
Re: La 6000D 2009
bonjour
moi auusi je félicite francois; on n a plus besoin d acheter la presse sportive; quel talent ...
moi auusi je félicite francois; on n a plus besoin d acheter la presse sportive; quel talent ...
schtroumphette- Messages : 7111
Date d'inscription : 09/11/2008
Localisation : haute savoie
Re: La 6000D 2009
Bonjour à tous,
En premier lieu errata: Marcel Collet, 2eV2, se classe 16e ( et non 14e ); Jean-Pierre Renambatz, 3eV2, obtient la 32e place à ce même scratch ( et non 27e ): eh oui, je ne suis pas méticuleux pour rien!
Merci Rachel, Bruno et Pelloche pour vos compliments mais ce sont essentiellement les athlètes finishers qu' il faut féliciter! Bon ça y est, ma réflexion a mûri, et je vais vous soumettre à tous les trois une proposition d' enfer: mon stylo contre vos runnings!
Trêve de plaisanterie, je tiens à remercier aussi chaleureusement jl et Pelloche de s' enquérir de mon sort et qu' ils me pardonnent surtout pour ma lenteur à leur répondre: puissent-ils patienter encore un chouïa et ils auront la clef de l' énigme... à la fin du deuxième post de ce jour! Quel suspense insoutenable mes aïeux!
Retour concis sur l' exploit de Pelloche à travers son poursuivant immédiat au scratch, V1 comme lui, qu' il devance d' une minute et demie et qui n' est autre que le Provençal René Rovera en personne, l' une des figures à jamais légendaires du triathlon français avant sa reconversion, réussie, dans le raid et le trail ( lauréat ainsi de l' Ultra-Trail des Balcons d' Azur le 26 avril dernier ). Rovera, c' est notamment à deux reprises le top 10 de l' Ironman d' Hawaii ( 7e en 1998 et 9e en 2004 ), servant de support en octobre au Championnat du Monde Ironman: cette prouesse a fait ainsi de lui l' un des sept Français seulement dans cette sacro-sainte élite mondiale du triathlon! De quoi valoriser encore un peu plus, si c' était la peine, la perf du Granierain!
Braquons maintenant le projecteur sur la quatorzième place d' un jeune Savoyard, qui subrepticement n' en finit pas de monter en puissance, à savoir Stéphane Evêque-Mourroux, né en 1982 et affilié au VEO2000 de la Plagne et au Club Multisports d' Arêches-Beaufort, ce vivier de skieurs-alpinistes chevronnés. C' est en août 2008 qu' il apparaît au grand jour, avec de prime abord une position de dauphin derrière son pote du Beaufortain François Hivert sur le 30 km de Courchevel, puis à la fin du mois son coup d' éclat sur la CCC où il parvient à se glisser dans le top 10 en arrachant une prometteuse 9e place, à proximité de celle de son autre camarade arêchois Alexis Imperatore, 4e.
Rien d' étonnant donc de le voir cette année en première ligne, accumulant les perfs aussi bien sur la courte distance ( 3e sur le 21 kilomètres à Signes, à dix petites minutes de Thomas Lorblanchet, second au Petit Savoyard après avoir caracolé en tête, avant de se faire dépasser par... un certain Pelloche, encore lui, ça dépasse l' entendement! ), que sur le long ( 20e à la Nivolet-Revard et 25e au Maratrail de Faverges malgré des soucis intestinaux ). S' il doit encore travailler sa vitesse ( indispensable aussi, contrairement aux idées reçues, pour le trail qui comporte en effet bien souvent des portions roulantes ), il excelle en revanche sur ces pentes d' épouvante qu' il prend un malin plaisir de braver sans aucune retenue: pas étonnant donc qu' il piaffe d' impatience à prendre le départ le 28 août prochain de la TDS, qui regorge précisément de ces indigestes raidars ( le Passeur de Pralognan pour n' en citer qu' un ) qu' il affectionne tant!
Belle 12e place pour le Haut-Savoyard Alain Guimet, chef de file incontesté des Féroces ( mais sympathiques ! ) Trailers du Môle, qui pour son ultime année en senior ( il est né effectivement le 31 décembre 1970 ), refait opportunément surface après une année 2008 particulièrement éprouvante. Outre sa prestation sur les pentes de Bellecôte où il n' a jamais déçu ( s' offrant un record personnel en 5 h 07' 52'' lors de l' édition 2006 où il arrache une 11e place, à deux microscopiques minutes d' Aurélien Brun, eh oui! ), ses 7e et 10e rangs, respectivement au Salève et sur le Maratrail de Faverges, illustrent incontestablement son renouveau qui ne peut que combler... sa charmante et attachante épouse qui n' a jamais cessé d' avoir les yeux de Chimène pour Alain, qu' il brille ou qu' il faille...
Le duel entre Corinne Favre et Maud Giraud ne doit pas occulter la magnifique 3e place ( et lauréate V1 ), de Michelle Leservoisier qui, l' an dernier, a mis fin à son exceptionnelle carrière sur route et course de montagne, où elle n' avait plus rien à prouver concernant le chrono. Pour ses débuts en trail elle nous aura jamais déçus, écumant tous les podiums scratch, en dehors des Allobroges le 31 mai dont elle a exécré le parcours, il est vrai d' une redoutable technicité.
Mais quel dommage que la Haut-Savoyarde ( née en 1965 et résidant sur Saint-Julien-en-Genevois ), ne soit pas amie des descentes, renonçant du même coup à des ambitions encore plus élevées! Descentes qui sont souvent pour la frontalière synonymes d' angoisse, d' engourdissement, comme en témoignent les écarts avec les deux premières féminines sur cette 6000D:
- Au Glacier ( terme de la principale montée ): à 10' de Corine Favre, à 7' 30'' de Maud Giraud.
- A l' arrivée ( avec entre temps l' interminable descente ): à 50' de la première, à 47' de la seconde.
Affolant! De quoi la démoraliser à jamais... pour ceux tout au moins qui ne la connaissent pas, car pour ses intimes elle n' en aura nullement cure, ayant juste hâte de se défier une nouvelle fois, mais toujours pour le plaisir en réalité... Sacrée Michelle, elle n' est pas prête de se déroger à ce crédo!
On peut toutefois compter sur Patrick, son époux et leader de la toute jeune association Jogg' Attitude ( créée en 2008 ), pour la faire progresser sur ce type de terrain, maillon incontournable dans le trail. Un Patrick qui n' hésite d' ailleurs jamais à l' accompagner dans les compétitions, logique pour un couple aussi fusionnel! Un Patrick qui pour sa part, demeure pour ceux qui en douteraient, l' un des meilleurs V1 ( né en 1964 ) des Deux Savoie, comme en atteste sa 35e place ( et 9e V1 ) pour sa cinquième participation d' affilée à cette " Course des Géants ", avec un record personnel remontant à 2005 en 5 h 25' 21''. 35e place, bon sang, mais c' est également celle à son arrivée sur l' UTMB 2006, en 26 h 05' 48'' s' il vous plaît... Un UTMB qui le verra ce 28 août prendre le départ, place du Triangle de l' Amitié... pour la cinquième fois, mais la seconde seulement avec Michelle, présente en effet ( mais qui s' en souvient encore? ) lors de la première édition de 2003. Pour ceux en mal d' infos sur Jogg' Attitude: http://www.joggattitude.com/
La suite immédiatement...
En premier lieu errata: Marcel Collet, 2eV2, se classe 16e ( et non 14e ); Jean-Pierre Renambatz, 3eV2, obtient la 32e place à ce même scratch ( et non 27e ): eh oui, je ne suis pas méticuleux pour rien!
Merci Rachel, Bruno et Pelloche pour vos compliments mais ce sont essentiellement les athlètes finishers qu' il faut féliciter! Bon ça y est, ma réflexion a mûri, et je vais vous soumettre à tous les trois une proposition d' enfer: mon stylo contre vos runnings!
Trêve de plaisanterie, je tiens à remercier aussi chaleureusement jl et Pelloche de s' enquérir de mon sort et qu' ils me pardonnent surtout pour ma lenteur à leur répondre: puissent-ils patienter encore un chouïa et ils auront la clef de l' énigme... à la fin du deuxième post de ce jour! Quel suspense insoutenable mes aïeux!
Retour concis sur l' exploit de Pelloche à travers son poursuivant immédiat au scratch, V1 comme lui, qu' il devance d' une minute et demie et qui n' est autre que le Provençal René Rovera en personne, l' une des figures à jamais légendaires du triathlon français avant sa reconversion, réussie, dans le raid et le trail ( lauréat ainsi de l' Ultra-Trail des Balcons d' Azur le 26 avril dernier ). Rovera, c' est notamment à deux reprises le top 10 de l' Ironman d' Hawaii ( 7e en 1998 et 9e en 2004 ), servant de support en octobre au Championnat du Monde Ironman: cette prouesse a fait ainsi de lui l' un des sept Français seulement dans cette sacro-sainte élite mondiale du triathlon! De quoi valoriser encore un peu plus, si c' était la peine, la perf du Granierain!
Braquons maintenant le projecteur sur la quatorzième place d' un jeune Savoyard, qui subrepticement n' en finit pas de monter en puissance, à savoir Stéphane Evêque-Mourroux, né en 1982 et affilié au VEO2000 de la Plagne et au Club Multisports d' Arêches-Beaufort, ce vivier de skieurs-alpinistes chevronnés. C' est en août 2008 qu' il apparaît au grand jour, avec de prime abord une position de dauphin derrière son pote du Beaufortain François Hivert sur le 30 km de Courchevel, puis à la fin du mois son coup d' éclat sur la CCC où il parvient à se glisser dans le top 10 en arrachant une prometteuse 9e place, à proximité de celle de son autre camarade arêchois Alexis Imperatore, 4e.
Rien d' étonnant donc de le voir cette année en première ligne, accumulant les perfs aussi bien sur la courte distance ( 3e sur le 21 kilomètres à Signes, à dix petites minutes de Thomas Lorblanchet, second au Petit Savoyard après avoir caracolé en tête, avant de se faire dépasser par... un certain Pelloche, encore lui, ça dépasse l' entendement! ), que sur le long ( 20e à la Nivolet-Revard et 25e au Maratrail de Faverges malgré des soucis intestinaux ). S' il doit encore travailler sa vitesse ( indispensable aussi, contrairement aux idées reçues, pour le trail qui comporte en effet bien souvent des portions roulantes ), il excelle en revanche sur ces pentes d' épouvante qu' il prend un malin plaisir de braver sans aucune retenue: pas étonnant donc qu' il piaffe d' impatience à prendre le départ le 28 août prochain de la TDS, qui regorge précisément de ces indigestes raidars ( le Passeur de Pralognan pour n' en citer qu' un ) qu' il affectionne tant!
Belle 12e place pour le Haut-Savoyard Alain Guimet, chef de file incontesté des Féroces ( mais sympathiques ! ) Trailers du Môle, qui pour son ultime année en senior ( il est né effectivement le 31 décembre 1970 ), refait opportunément surface après une année 2008 particulièrement éprouvante. Outre sa prestation sur les pentes de Bellecôte où il n' a jamais déçu ( s' offrant un record personnel en 5 h 07' 52'' lors de l' édition 2006 où il arrache une 11e place, à deux microscopiques minutes d' Aurélien Brun, eh oui! ), ses 7e et 10e rangs, respectivement au Salève et sur le Maratrail de Faverges, illustrent incontestablement son renouveau qui ne peut que combler... sa charmante et attachante épouse qui n' a jamais cessé d' avoir les yeux de Chimène pour Alain, qu' il brille ou qu' il faille...
Le duel entre Corinne Favre et Maud Giraud ne doit pas occulter la magnifique 3e place ( et lauréate V1 ), de Michelle Leservoisier qui, l' an dernier, a mis fin à son exceptionnelle carrière sur route et course de montagne, où elle n' avait plus rien à prouver concernant le chrono. Pour ses débuts en trail elle nous aura jamais déçus, écumant tous les podiums scratch, en dehors des Allobroges le 31 mai dont elle a exécré le parcours, il est vrai d' une redoutable technicité.
Mais quel dommage que la Haut-Savoyarde ( née en 1965 et résidant sur Saint-Julien-en-Genevois ), ne soit pas amie des descentes, renonçant du même coup à des ambitions encore plus élevées! Descentes qui sont souvent pour la frontalière synonymes d' angoisse, d' engourdissement, comme en témoignent les écarts avec les deux premières féminines sur cette 6000D:
- Au Glacier ( terme de la principale montée ): à 10' de Corine Favre, à 7' 30'' de Maud Giraud.
- A l' arrivée ( avec entre temps l' interminable descente ): à 50' de la première, à 47' de la seconde.
Affolant! De quoi la démoraliser à jamais... pour ceux tout au moins qui ne la connaissent pas, car pour ses intimes elle n' en aura nullement cure, ayant juste hâte de se défier une nouvelle fois, mais toujours pour le plaisir en réalité... Sacrée Michelle, elle n' est pas prête de se déroger à ce crédo!
On peut toutefois compter sur Patrick, son époux et leader de la toute jeune association Jogg' Attitude ( créée en 2008 ), pour la faire progresser sur ce type de terrain, maillon incontournable dans le trail. Un Patrick qui n' hésite d' ailleurs jamais à l' accompagner dans les compétitions, logique pour un couple aussi fusionnel! Un Patrick qui pour sa part, demeure pour ceux qui en douteraient, l' un des meilleurs V1 ( né en 1964 ) des Deux Savoie, comme en atteste sa 35e place ( et 9e V1 ) pour sa cinquième participation d' affilée à cette " Course des Géants ", avec un record personnel remontant à 2005 en 5 h 25' 21''. 35e place, bon sang, mais c' est également celle à son arrivée sur l' UTMB 2006, en 26 h 05' 48'' s' il vous plaît... Un UTMB qui le verra ce 28 août prendre le départ, place du Triangle de l' Amitié... pour la cinquième fois, mais la seconde seulement avec Michelle, présente en effet ( mais qui s' en souvient encore? ) lors de la première édition de 2003. Pour ceux en mal d' infos sur Jogg' Attitude: http://www.joggattitude.com/
La suite immédiatement...
Dernière édition par François de la Balme-de-S le Mar 26 Juil 2011 - 9:58, édité 3 fois
François de la Balme-de-S- Messages : 1672
Date d'inscription : 14/05/2009
Localisation :
Re: La 6000D 2009
merci francois de mettre en avant ces 2 athletes si sympas et humbles ; leur fille adeline a de bons exemples et elle promet.
je les salue au passage
je les salue au passage
schtroumphette- Messages : 7111
Date d'inscription : 09/11/2008
Localisation : haute savoie
Re: La 6000D 2009
Rebonjour,
Quelques regrets concernant cette vingtième édition de la 6000D:
- Le forfait de dernière minute, en raison d' une vilaine blessure au mollet, de Jean-Marie Germain ( Jeannot pour les intimes ) qui, à 31 ans ( né le 31 janvier 1959 à Ugine ), fut en 1990 le premier lauréat de la 6000D. Un authentique crève-coeur incontestablement pour le président, que dis-je figure tutélaire, du VEO2000 de la Plagne. Pelloche a eu amplement raison de le souligner à deux reprises.
- Le palmarès de Marc Maroud qui ne s' est toujours pas enrichi d' une victoire sur sa course fétiche, lui qui la mériterait plus que tout autre coureur, tant le Mâcotais d' adoption s' investit corps et âme pour ce rendez-vous, tant il a marqué de son empreinte l' histoire de cette épreuve ( qui n' a pas oublié son arrivée en cinquième position au Glacier de la Chiaupe, perclus de crampes, sur la fabuleuse édition de 2005, de quoi en avoir la chair de poule?! ), tant surtout il est devenu au fil de ses dix-huit ans de présence, l' une des figures emblématiques de la station de la Plagne.
- Malgré le départ de 853 bipèdes, le boycott d' un certain nombre de cadors, sans doute adeptes de la montagne sauvage et rebelles à arpenter un milieu aussi dégradé! Dommage cependant car l' organisation avait eu la judicieuse et opportune idée d' amender le parcours, en offrant aux compétiteurs la traversée du village de Longefoy, qui a dû en séduire plus d' un ( enfin ceux encore suffisamment lucides pour admirer à ce moment! ), avec ses toits de tuile rouge, blotti dans un écrin de verdure sur un balcon; la traversée également des stations de la quatrième génération ( Montalbert, les Coches, Montchavin ), davantage intégrées à l' espace environnant, et surtout à dimension humaine.
- L' entrefilet de misère du quotidien " l' Equipe " dans son édition du dimanche 26 juillet relatif aux résultats, qui fait suite néanmoins à un article de fond d' un quart de page dans le numéro du vendredi 24 juillet, brossant pour l' essentiel un beau portrait de " Coco ". Vivement dans leur rédaction le type de la Balme... non je plaisante!
- Ma déception personnelle de renoncer, la mort dans l' âme, après deux heures de course, avec des jambes de plomb, totalement vidé, dépourvu de batteries ( bien vu Pelloche! ), en raison sans doute d' un stress excessif entraînant une perte substantielle de glycémies! Mais oui et cela me surprend une à deux fois par an, à peine croyable! En subodorant que c' est le motif dominant de ces abandons... Dès mon échauffement d' ailleurs dans les rues d' Aime, en dépit de ma faible expérience ( étrennant mes runnings qu' en mai 2004 ), j' ai très vite saisi que je n' atteindrais pas le Glacier, ou plutôt ce qu' il en reste... Quel gâchis va hurler jl, qui va s' employer du coup à me faire signer une licence à l' Espérance favergienne ( non c' est une galéjade! ), où à mon humble avis ce genre d' aventure ne doit pas être légion ( là c' est la vérité! )...
Toujours est-il qu' en regagnant mes pénates, bien sûr que j' étais frustré, l' esprit de compétition ne m' ayant jamais quitté d' un iota en cinq ans de pratique! Mais désemparé, nullement car:
- Ma famille était sur le perron pour m' accueillir et m' épauler.
- Je me sais en excellente santé ( chaque année épreuve d' effort, prise de sang, et tutti quanti ). Dès le lendemain d' ailleurs, je cavalais comme un lapin en montagne!
- Avec désormais l' encombrement du calendrier, véritable capharnaüm, des compétitions ont lieu tous les dimanches: nous n' avons donc que l' embarras du choix...
- Je hais les moindres jérémiades et autres lamentations quand nul ne peut ignorer tous les drames secouant quotidiennement notre planète...
Et puis ce type de claque est salvateur, me faisant prendre conscience du long chemin à encore parcourir, et relativisant du même coup l' ivresse de mes victoires en V1 ( ! ), de mes quelques podiums au scratch ( rarissimes, rassurez-vous! )...
Passionnés donc, oui, trois fois oui même, mais ne perdons pas la raison, un tant soit peu en tout cas!
Même si je ne place pas à l' identique les méchantes blessures ( qui peuvent assez vite nous miner le moral, même en relativisant! ), comme celle de Julien de Valezan à qui je souhaite un prompt rétablissement, mais qui pourra compter sur le soutien indéfectible de toute la communauté véodeuxmillienne, n' est-ce pas Pelloche?!
Et merci à Ludo74 de Sillingy ( tiens un voisin que je dois côtoyer sur mes terrains d' entraînement...), pour ses éloges à mon endroit et que j' ai malencontreusement " zappé " dans mon post précédent...
A tout à l' heure pour quelques commentaires lapidaires ( eh oui il faut bien faire des choix, forcément subjectifs et donc imparfaits... ), sur l' ultra! En attendant, place au bain de jouvence, en courant il va sans dire, dans la torpeur de la Mandallaz...
Quelques regrets concernant cette vingtième édition de la 6000D:
- Le forfait de dernière minute, en raison d' une vilaine blessure au mollet, de Jean-Marie Germain ( Jeannot pour les intimes ) qui, à 31 ans ( né le 31 janvier 1959 à Ugine ), fut en 1990 le premier lauréat de la 6000D. Un authentique crève-coeur incontestablement pour le président, que dis-je figure tutélaire, du VEO2000 de la Plagne. Pelloche a eu amplement raison de le souligner à deux reprises.
- Le palmarès de Marc Maroud qui ne s' est toujours pas enrichi d' une victoire sur sa course fétiche, lui qui la mériterait plus que tout autre coureur, tant le Mâcotais d' adoption s' investit corps et âme pour ce rendez-vous, tant il a marqué de son empreinte l' histoire de cette épreuve ( qui n' a pas oublié son arrivée en cinquième position au Glacier de la Chiaupe, perclus de crampes, sur la fabuleuse édition de 2005, de quoi en avoir la chair de poule?! ), tant surtout il est devenu au fil de ses dix-huit ans de présence, l' une des figures emblématiques de la station de la Plagne.
- Malgré le départ de 853 bipèdes, le boycott d' un certain nombre de cadors, sans doute adeptes de la montagne sauvage et rebelles à arpenter un milieu aussi dégradé! Dommage cependant car l' organisation avait eu la judicieuse et opportune idée d' amender le parcours, en offrant aux compétiteurs la traversée du village de Longefoy, qui a dû en séduire plus d' un ( enfin ceux encore suffisamment lucides pour admirer à ce moment! ), avec ses toits de tuile rouge, blotti dans un écrin de verdure sur un balcon; la traversée également des stations de la quatrième génération ( Montalbert, les Coches, Montchavin ), davantage intégrées à l' espace environnant, et surtout à dimension humaine.
- L' entrefilet de misère du quotidien " l' Equipe " dans son édition du dimanche 26 juillet relatif aux résultats, qui fait suite néanmoins à un article de fond d' un quart de page dans le numéro du vendredi 24 juillet, brossant pour l' essentiel un beau portrait de " Coco ". Vivement dans leur rédaction le type de la Balme... non je plaisante!
- Ma déception personnelle de renoncer, la mort dans l' âme, après deux heures de course, avec des jambes de plomb, totalement vidé, dépourvu de batteries ( bien vu Pelloche! ), en raison sans doute d' un stress excessif entraînant une perte substantielle de glycémies! Mais oui et cela me surprend une à deux fois par an, à peine croyable! En subodorant que c' est le motif dominant de ces abandons... Dès mon échauffement d' ailleurs dans les rues d' Aime, en dépit de ma faible expérience ( étrennant mes runnings qu' en mai 2004 ), j' ai très vite saisi que je n' atteindrais pas le Glacier, ou plutôt ce qu' il en reste... Quel gâchis va hurler jl, qui va s' employer du coup à me faire signer une licence à l' Espérance favergienne ( non c' est une galéjade! ), où à mon humble avis ce genre d' aventure ne doit pas être légion ( là c' est la vérité! )...
Toujours est-il qu' en regagnant mes pénates, bien sûr que j' étais frustré, l' esprit de compétition ne m' ayant jamais quitté d' un iota en cinq ans de pratique! Mais désemparé, nullement car:
- Ma famille était sur le perron pour m' accueillir et m' épauler.
- Je me sais en excellente santé ( chaque année épreuve d' effort, prise de sang, et tutti quanti ). Dès le lendemain d' ailleurs, je cavalais comme un lapin en montagne!
- Avec désormais l' encombrement du calendrier, véritable capharnaüm, des compétitions ont lieu tous les dimanches: nous n' avons donc que l' embarras du choix...
- Je hais les moindres jérémiades et autres lamentations quand nul ne peut ignorer tous les drames secouant quotidiennement notre planète...
Et puis ce type de claque est salvateur, me faisant prendre conscience du long chemin à encore parcourir, et relativisant du même coup l' ivresse de mes victoires en V1 ( ! ), de mes quelques podiums au scratch ( rarissimes, rassurez-vous! )...
Passionnés donc, oui, trois fois oui même, mais ne perdons pas la raison, un tant soit peu en tout cas!
Même si je ne place pas à l' identique les méchantes blessures ( qui peuvent assez vite nous miner le moral, même en relativisant! ), comme celle de Julien de Valezan à qui je souhaite un prompt rétablissement, mais qui pourra compter sur le soutien indéfectible de toute la communauté véodeuxmillienne, n' est-ce pas Pelloche?!
Et merci à Ludo74 de Sillingy ( tiens un voisin que je dois côtoyer sur mes terrains d' entraînement...), pour ses éloges à mon endroit et que j' ai malencontreusement " zappé " dans mon post précédent...
A tout à l' heure pour quelques commentaires lapidaires ( eh oui il faut bien faire des choix, forcément subjectifs et donc imparfaits... ), sur l' ultra! En attendant, place au bain de jouvence, en courant il va sans dire, dans la torpeur de la Mandallaz...
François de la Balme-de-S- Messages : 1672
Date d'inscription : 14/05/2009
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Re: La 6000D 2009
Erratum: Jean-Marie Germain est né le 15 janvier 1959 ( et non le 31 janvier ), tenez-le pour dit!
Exact Rachel, tu as raison de mettre en exergue la fille de Michelle et Patrick, Adeline, aussi talentueuse que belle ( je sais, je suis incorrigible! ), comme en témoigne, entre autres, sa superbe prestation sur les crêtes du Salève du 10 mai dernier, où elle monte sur la plus petite marche du podium féminin sur 55 classées. Une vraie famille fusionnelle en fait!
Exact Rachel, tu as raison de mettre en exergue la fille de Michelle et Patrick, Adeline, aussi talentueuse que belle ( je sais, je suis incorrigible! ), comme en témoigne, entre autres, sa superbe prestation sur les crêtes du Salève du 10 mai dernier, où elle monte sur la plus petite marche du podium féminin sur 55 classées. Une vraie famille fusionnelle en fait!
François de la Balme-de-S- Messages : 1672
Date d'inscription : 14/05/2009
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Re: La 6000D 2009
Et bien françois, ton stylo contre nos runnings, je ne suis pas sur que tu fasses une bonne affaire... Dans quelques années, les runnings , nous n'en parlerons plus, alors que ta plume elle continuera.... J'ai toujours admiré les gens qui écrivent de belles choses et il y a certains journalistes que je me régale à lire. L'écriture est un art et je pense que tu es doué. Voilà , heureusement pour le moment , il nous reste la course à pied....
BRUNO38- Messages : 383
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Age : 64
Re: La 6000D 2009
Yaisssse c'est top François et je te relance par mail (comme tu dis) pour un petit article historique
nico- Messages : 805
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Re: La 6000D 2009
François à l'Espérance Faverges ? Mais fonce mon gars, Jl prendra grand soin de toi, et puis vous pourrez parler un peu ... de course à pied Un chti avec un maillot vert ça le fait !
Mais dit nous François qu'est ce qui t'a amené à nôtre passion commune il y a 5 ans ?
Mais dit nous François qu'est ce qui t'a amené à nôtre passion commune il y a 5 ans ?
pelloche- Messages : 6457
Date d'inscription : 10/06/2008
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Localisation : ALBERTVILLE
Re: La 6000D 2009
La troisième fut la bonne!
En remportant de belle manière, avec une avance de plus de 43 minutes s' il vous plaît, la première édition de cet ultra aux chiffres pharaoniques ( 112 km et 4400 md+ et autant en négatif ), organisée par la station de la Plagne concomitamment à la 6000D, l' Albertvillois Patrice Paquier a enfin vu son opiniâtreté récompenser: à deux reprises en effet, il avait déjà tenté de triompher sur ce type de distance lors des deux dernières épreuves du Grand Raid 73, la manifestation cruetneraine chère à Jean-Paul Fourtin ( 5e en 2008 et 3e cette année ).
Ce n' est seulement qu' au 61e km, au faîte du parcours ( en l' occurence au Col du Palet à 2657 m ), qu' il prit la tête des opérations pour creuser ensuite un écart des plus incompressibles: ses plus redoutables adversaires, partis sans doute au taquet trop précocement, ne purent comme unique réaction que constater, médusés, la dévastation commise en proue de course par cet ouragan venu de la Cité olympique. Au bout de 50 km de cavalcade, après Champagny et ses hameaux, à l' architecture traditionnelle préservée ( où se mêlent harmonieusement le bois et la pierre ), s' égrainant le long d' un torrent bouillonnant et giclant de milliers de gouttes de rosée, Patrice fit en effet parler la poudre une fois entré dans ce " grand jardin des Français " pour reprendre l' expression attribuée au Parc national de la Vanoise par le peintre et poète Samivel! Oui, il déploya alors ses ailes mais en alliant performance et plaisir, cavalant tout en s' en mettant plein les mirettes, dans ce décor de rêve dont Samivel, toujours lui, proclamait: " défense ici de chasser sauf aux images ".
Affilié depuis peu au VEO2000 de la Plagne, qui décidément n' en finit plus de faire les manchettes ( ! ), l' Albertvillois, en pleine force de l' âge ( né le 1er janvier 1972 ), n' est en aucun cas l' auteur fortuit d' un coup d' éclat sans lendemain, mais au contraire un authentique trailer en devenir, pour lequel esprit de sacrifice et préparation spartiate se confondent avec le plus bel agencement.
Pas surprenant en réalité quand on sait qu' il est depuis trois ans le préparateur physique attitré auprès de l' Equipe de France féminine de ski alpin. Pas surprenant non plus quand il multiplie à foison les compétitions, alternant la courte distance ( Trails d' Albertville et des Glaisins ), la moyenne ( Nivolet-Revard ) et l' ultra donc avec le Grand Raid 73, se classant ainsi l' an passé à une magnifique et remarquée 6e place ( sur 80 hommes ) dans le Challenge du Parc naturel régional des Bauges.
Si le Véodeuxmillien doit encore travailler sa vitesse ( 36' 03'' sur le 10 km de la Corrida d' Albertville le 4 octobre dernier ), il fait merveille sur les pentes horribilis: mais quel ascensionniste hors pair, bien placé pour en témoigner comme sur l' ultime édition du Trail d' Albertville ( 21 septembre 2008 ), où je faillis rendre gorge en me collant présomptueusement à ses basques, cherchant à suivre son rythme démoniaque, du Col de Tamié au Parc du Mouton! Et quel descendeur d' exception, jamais perclus de crampes ( logique me diriez-vous, vu son job! ), ainsi auteur d' un morceau d' anthologie le 23 mai dernier sur le Grand Raid 73, débaroulant sous l' arche après 9 h 39' de compet' à vingt microscopiques secondes du Clusien François Lachaux, harassé et presque déconfit par cette phénoménale course poursuite!
En féminine, et cela comblera de joie tous ses fervents supporters si nombreux en Tarentaise mais aussi... du côté d' Annecy, nouveau triomphe estival ( après la Transmontjoie et la Terra Modana en relais avec une certaine Roselyne... Pellicier! Ah là là là! ), de la Véodeuxmillienne Véronique Gatine ( née en 1966 ) qui, avec une avance substantielle excédant les deux heures, a totalement dominé son sujet, revenant dare-dare du même coup à son meilleur niveau. Qui s' en plaindra, pas elle en tout cas, qui a dû cravacher ferme pour relever cet audacieux défi. Qu' elle me pardonne mais je n' ai plus le temps aujourd' hui de détailler sa prouesse: ce n' est que partie remise, j' aurais, j' en suis certain, l' occasion de brosser son portrait à l' automne où elle ne manquera pas de s' illustrer!
C' est sans doute mon ultime billet avant mon séjour en Bretagne qui démarre demain et s' achèvera le 16 août... sans l' écran: eh oui je préfère couper momentanément ( comme avec tout autre moyen d' information du reste ), m' autorisant du même coup à me défoncer sur le Sentier des Douaniers, empruntant le GR 34 et surplombant l' Océan, dans un air iodé des plus tonifiants, et ce en prévision de l' arrière-saison qui m' a toujours réussi! Dommage car j' aurais bien aimé répondre à Pelloche sur ce qui m' a poussé à courir, sans oublier quelques posts sur le trailer Patrick Rey, le Trail de l' Aigle de dimanche dernier à Manigod ( où notre ami Gérald a fini 4e et 2e senior ), ou bien encore la préparation de la 6000D pour Hervé; mais soyez sereins, ça viendra! A +!
En remportant de belle manière, avec une avance de plus de 43 minutes s' il vous plaît, la première édition de cet ultra aux chiffres pharaoniques ( 112 km et 4400 md+ et autant en négatif ), organisée par la station de la Plagne concomitamment à la 6000D, l' Albertvillois Patrice Paquier a enfin vu son opiniâtreté récompenser: à deux reprises en effet, il avait déjà tenté de triompher sur ce type de distance lors des deux dernières épreuves du Grand Raid 73, la manifestation cruetneraine chère à Jean-Paul Fourtin ( 5e en 2008 et 3e cette année ).
Ce n' est seulement qu' au 61e km, au faîte du parcours ( en l' occurence au Col du Palet à 2657 m ), qu' il prit la tête des opérations pour creuser ensuite un écart des plus incompressibles: ses plus redoutables adversaires, partis sans doute au taquet trop précocement, ne purent comme unique réaction que constater, médusés, la dévastation commise en proue de course par cet ouragan venu de la Cité olympique. Au bout de 50 km de cavalcade, après Champagny et ses hameaux, à l' architecture traditionnelle préservée ( où se mêlent harmonieusement le bois et la pierre ), s' égrainant le long d' un torrent bouillonnant et giclant de milliers de gouttes de rosée, Patrice fit en effet parler la poudre une fois entré dans ce " grand jardin des Français " pour reprendre l' expression attribuée au Parc national de la Vanoise par le peintre et poète Samivel! Oui, il déploya alors ses ailes mais en alliant performance et plaisir, cavalant tout en s' en mettant plein les mirettes, dans ce décor de rêve dont Samivel, toujours lui, proclamait: " défense ici de chasser sauf aux images ".
Affilié depuis peu au VEO2000 de la Plagne, qui décidément n' en finit plus de faire les manchettes ( ! ), l' Albertvillois, en pleine force de l' âge ( né le 1er janvier 1972 ), n' est en aucun cas l' auteur fortuit d' un coup d' éclat sans lendemain, mais au contraire un authentique trailer en devenir, pour lequel esprit de sacrifice et préparation spartiate se confondent avec le plus bel agencement.
Pas surprenant en réalité quand on sait qu' il est depuis trois ans le préparateur physique attitré auprès de l' Equipe de France féminine de ski alpin. Pas surprenant non plus quand il multiplie à foison les compétitions, alternant la courte distance ( Trails d' Albertville et des Glaisins ), la moyenne ( Nivolet-Revard ) et l' ultra donc avec le Grand Raid 73, se classant ainsi l' an passé à une magnifique et remarquée 6e place ( sur 80 hommes ) dans le Challenge du Parc naturel régional des Bauges.
Si le Véodeuxmillien doit encore travailler sa vitesse ( 36' 03'' sur le 10 km de la Corrida d' Albertville le 4 octobre dernier ), il fait merveille sur les pentes horribilis: mais quel ascensionniste hors pair, bien placé pour en témoigner comme sur l' ultime édition du Trail d' Albertville ( 21 septembre 2008 ), où je faillis rendre gorge en me collant présomptueusement à ses basques, cherchant à suivre son rythme démoniaque, du Col de Tamié au Parc du Mouton! Et quel descendeur d' exception, jamais perclus de crampes ( logique me diriez-vous, vu son job! ), ainsi auteur d' un morceau d' anthologie le 23 mai dernier sur le Grand Raid 73, débaroulant sous l' arche après 9 h 39' de compet' à vingt microscopiques secondes du Clusien François Lachaux, harassé et presque déconfit par cette phénoménale course poursuite!
En féminine, et cela comblera de joie tous ses fervents supporters si nombreux en Tarentaise mais aussi... du côté d' Annecy, nouveau triomphe estival ( après la Transmontjoie et la Terra Modana en relais avec une certaine Roselyne... Pellicier! Ah là là là! ), de la Véodeuxmillienne Véronique Gatine ( née en 1966 ) qui, avec une avance substantielle excédant les deux heures, a totalement dominé son sujet, revenant dare-dare du même coup à son meilleur niveau. Qui s' en plaindra, pas elle en tout cas, qui a dû cravacher ferme pour relever cet audacieux défi. Qu' elle me pardonne mais je n' ai plus le temps aujourd' hui de détailler sa prouesse: ce n' est que partie remise, j' aurais, j' en suis certain, l' occasion de brosser son portrait à l' automne où elle ne manquera pas de s' illustrer!
C' est sans doute mon ultime billet avant mon séjour en Bretagne qui démarre demain et s' achèvera le 16 août... sans l' écran: eh oui je préfère couper momentanément ( comme avec tout autre moyen d' information du reste ), m' autorisant du même coup à me défoncer sur le Sentier des Douaniers, empruntant le GR 34 et surplombant l' Océan, dans un air iodé des plus tonifiants, et ce en prévision de l' arrière-saison qui m' a toujours réussi! Dommage car j' aurais bien aimé répondre à Pelloche sur ce qui m' a poussé à courir, sans oublier quelques posts sur le trailer Patrick Rey, le Trail de l' Aigle de dimanche dernier à Manigod ( où notre ami Gérald a fini 4e et 2e senior ), ou bien encore la préparation de la 6000D pour Hervé; mais soyez sereins, ça viendra! A +!
Dernière édition par François, la Balme-de-S. le Jeu 19 Nov 2009 - 8:18, édité 1 fois
François de la Balme-de-S- Messages : 1672
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Re: La 6000D 2009
Profite bien de l'air marin breton afin de revenir nous faire profiter de ton talent de chroniqueur sportif.
pelloche- Messages : 6457
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Localisation : ALBERTVILLE
Re: La 6000D 2009
Une nouvelle version de la vidéo (6 minutes) est en ligne:
http://www.la-plagne.com/laplagnetv/videotv/la-6000d-ultra-6000d-432.html
http://www.la-plagne.com/laplagnetv/videotv/la-6000d-ultra-6000d-432.html
pelloche- Messages : 6457
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Localisation : ALBERTVILLE
Re: La 6000D 2009
Superbe,sublime! Que la montagne est grandiose.. Quand on voit çà on ne pense qu 'à une chose ,se lancer le défi de cette course un jour ou l'autre...
Invité- Invité
Re: La 6000D 2009
Très belle vidéo pour une très belle course. Bravo à tous les forcenés du trail, ça donne envie d'en faire!
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