TEAM FEMININ CHEZ SALOMON ET AILLEURS

J'ai du mal à comprendre que des filles puissent se sentir complexées à s'inscrire en trail, parce que c'est l'un des sports, justement, où tous les niveaux se côtoient. Dans notre société, le culte du résultat fait peur à tout le monde et c'est une entrave de plus, car aujourd'hui on se la joue libres, et pourtant il n'y a pas plus prisonniers (du fric, des résultats, de la rentabilité...)
J'aime bien travailler sur le terrain en tant que journaliste car ça me permet de porter un regard tout autre sur le sport, je fais des rencontres avec des gens qui, sans le savoir, sont à leur façon des winners, bien plus que s'ils valaient tant sur un podium...j'ai l'exemple d'une jeune femme qui a fondu de 20kg parce que du jour au lendemain elle s'est prise en main et a chaussé ses baskets, ou d'un groupe de copains qui, ayant tragiquement perdu un ami lors d'une sortie de course à pied, a décidé de lui rendre un dernier hommage en participant à un trail. Sans aller jusque là, se bouger, se lancer un défi quel qu'il soit, chacun avec ses moyens, c'est déjà avoir le culot de retrouver un semblant de liberté. Les gens, des fois, ont une réaction débile quand je les interviewe, du genre: "tu viens de gagner la course, qu'est ce que tu fous là à me poser des questions, à moi qui ai fini 412ème sur 413?" J'essaie de leur faire comprendre que le trail, il est aussi porté par toutes ces personnes qui forment un immense peloton et ont chacune leur histoire et leur approche de la course. Que les chronos, c'est bien, c'est une chance si on peut en faire, mais c'est relatif, ça ne dure qu'un temps, on court avant tout pour soi, alors quand j'en aurai marre, rideau, j'irai cavaler à mon rythme où j'aurai envie!

bonjour,

a la dernière ou au dernier d ' une course je dirai : "bravo ; tu as franchi la ligne , sois conscient que tous ceux qui ne sont pas la aujourdh ' hui , sont peut etre pas capables de faire ce que tu as fait ; donc tu es loin d ' etre le dernier ."

je pense qu ' on va de + en + dans un trail a deux vitesses non?
les teams qui se jouent les places entre eux et les autres ; votre avis?

d'accord avec vous les filles !

et je peux dire qu'à mon "petit niveau" progresser par rapport à soi-même est déjà énorme ! toute petite amélioration est une victoire et cotoyer les coureurs de tous niveaux est tellement sympa çà permet aussi de mesurer nos progrès, et aussi notre forme

bon, ok, le progrès n'est pas toujours là mais comme tu le dis schtroumphette, on a la chance d'être là, le plaisir de franchir la ligne d'arrivée est la plus belle récompense, même si la plupart des coureurs l'ont franchie bien avant nous

et pis "à mon âge" bien heureuse d'y être...

Galopine

Moi aussi d'accord avec vous les filles,

Je viens de lire un bouquin que je recommande à tous les gars et les filles de ce forum :

"Autoportrait de l'auteur en coureur de fond" de Haruki MURAKAMI.

Le résumé du bouquin : courir et se faire plaisir. Génial tout simplement .

Je ne sais pas si on peut parler de guerres de teams, puisque chacun a son optique propre et ses moyens...Les plus influents essaient de mettre un peu la main sur la discipline, la fédé aussi, mais ce n'est pas tant une histoire de résultats que de sous. Bref, c'est sûr que le côté un peu authentique, propre de la course en pleine nature est appelé à disparaître. L'essentiel, c'est que les coureurs restent sains, y compris en tête de peloton. On est loin du foot quand même!

Rachel a écrit le dimanche 16 janvier à 22h16 :
« Un vendeur du rayon running me disait hier qu’il avait de nombreuses clientes qui n'osent plus s’inscrire dans les trails, de peur d’être ridicules face à ces « teams » à niveau relevé.
Qu'en pensez-vous ? La multiplication des teams et le niveau qui va monter risquent t’ils de « décourager » le coureur débutant, voire moyen ? »

Ma réponse :
Franchement, je me demande si ce vendeur a l’ouïe très fine quand il se met à tendre l'oreille vers ses clientes ! Et admettons que ces propos soient véridiques, ce n’est qu’un banal micro-trottoir qui n’a aucune connotation « scientifique ». En outre, et surtout ai-je envie de souligner, ce discours est en totale contradiction avec la réalité du terrain qui, tu es d’accord avec moi, ne t’est pas étrangère ma chère Rachel.
Car à l’heure actuelle, qu’observe-t-on dans le landerneau du trail, si ce n’est son explosion ? Pléthore en effet du nombre d’épreuves, pléthore du nombre de teams, pléthore du nombre de concurrents dont l’immense majorité est incarnée par la masse des anonymes. Et puis, il faut se rendre à l’évidence, la plupart des sans-grades se fichent du tiers comme du quart de la présence d’une élite, ignorant qui plus est les noms de ces étoiles et de leurs teams, accourant au premier chef pour leur seul plaisir. D'autres à l'image de Galopine, en connaisseurs qu'ils sont, apprécient la présence de figures emblématiques, loin d'eux de s'en offusquer.
L’exemple du futur peloton du Trail Blanc du Semnoz qui prendra son envol le 5 février prochain est à cet égard édifiant. Les quidams se taillent en effet la part du lion, l’élite étant réduite comme une peau de chagrin, comme jamais on n'a pu le constater en quatre millésimes. Au demeurant, j’y reviendrai dans un autre billet à la suite d’un entretien, vendredi 14 janvier, avec notre forumiste Dominique, chef d’orchestre de la manifestation. Au total, 524 athlètes émargent sur la liste, record en la matière en l’occurrence, le précédent remontant l’an passé avec 458 inscrits.
Incontestablement, des chiffres qui parlent d’eux-mêmes, aux antipodes des « belles paroles » du vendeur…


Autre aspect de ce sujet intitulé « Team féminin chez Salomon et ailleurs », j’aimerais revenir promptement sur les propos rapportés le samedi 15 janvier à 21h39 par notre adhérente Lisel, à la suite de son entretien avec le « patron » du Team Salomon France Jean-Michel Faure-Vincent.

J’avoue que je ne saisis pas bien le choix de Laetitia Roux comme seule représentante de la formation à compter du 13 mai 2010, celle-ci n’étant pas une traileuse stricto sensu mais avant tout une skieuse-alpiniste et une skyrunner. Or l’objectif supposé de cette escouade est bien de faire des résultats en trail il me semble. Mais bon passons, oui je m’incline, le manager étant mieux à même que moi, doux euphémisme (!), d’apprécier l’apport de la Haut-Alpine et des… réelles intentions de Salomon.
Enfin, une palabre de Jean-Michel Faure-Vincent m’a particulièrement heurté : « Les féminines : ce n’est pas dans son optique marketing ». En clair, les femmes ne font pas assez vendre… Honnêtement, je respecte sa philosophie, abhorrant tout ce qui s’apparente à l’uniformité des idées. Mais tout aussi sincèrement, son dessein concernant la place de la femme dans le trail est diamétralement opposé à mes valeurs !
Ah, j’allais l’occulter : mes plus chaleureuses félicitations à Lisel pour son second succès en une semaine à l’occasion du 25km de la Romeufontaine ! Et cela, c’est bien le plus important, n’est-ce pas ?
François Vanlaton

bonjour francois,

je suis tout a fait d ' accord avec toi , sur tous les points de vue .

François de la Balme-de-S a écrit:
Autre aspect de ce sujet intitulé « Team féminin chez Salomon et ailleurs », j’aimerais revenir promptement sur les propos rapportés le samedi 15 janvier à 21h39 par notre adhérente Lisel, à la suite de son entretien avec le « patron » du Team Salomon France Jean-Michel Faure-Vincent.

Enfin, une palabre de Jean-Michel Faure-Vincent m’a particulièrement heurté : « Les féminines : ce n’est pas dans son optique marketing ». En clair, les femmes ne font pas assez vendre… Honnêtement, je respecte sa philosophie, abhorrant tout ce qui s’apparente à l’uniformité des idées. Mais tout aussi sincèrement, son dessein concernant la place de la femme dans le trail est diamétralement opposé à mes valeurs !

Et aux miennes également .... mais ça se sentait depuis longtemps !

Sans autres commentaires

jl a écrit:...... et ça va bouger encore dans les 3 prochains jours

http://www.endurance-mag.com/endurance/Actus-trail.php?id=1473

charles le retour????? chouette....le vélo lui a pas plu?