Recettes pour un mental d'acier

Psychologue du sport auprès d’athlètes de haut niveau, auteur de Splendeur et misère des champions (VLB éditions) et de Champion dans la tête (éditions de l’Homme) en collaboration avec François Ducasse, entraîneur professionnel, Makis Chamalidis vous dévoile ses recettes pour aller au bout de soi, que vous soyez un coureur chevronné ou débutant..... à lire sur runners-wolrd.fr

Avec le temps on arrive à relativiser l'évènement, en dépensant moins d'énergie à cause du stress qui n'a pas lieu d'être. Plus jeune je focalisais sur mes adversaires et je prennais souvent le départ en m'occupant plus des autres que de moi . Par la suite j'ai compris que je n'avais pas d'adversaires mais que des camarades de jeu qui participent à la même fête que moi et si j'ai la chance de finir devant c'est la cerise sur le gâteau.
La peur de souffrir ? la peur de ne pas réussir ? la peur de quoi ?? personne ne nous oblige à courir, et si nous le faisont c'est bien que cela nous procure un certain plaisir .
N'oublions jamais que sur cette planète il y a plein de personnes qui ont des vies bien plus difficiles à vivre que la nôtre et que nous sommes (il me semble) grandement privilégiés , et nos "blessures de la vie" doivent nous aider aussi à être plus terre à terre .
Alors chacun avec ses moyens on participe aux mêmes compétitions et si l'on arrive tous avec le sourire et le plaisir de se retrouver c'est déja bien
VIVE LE SPORT et restez zen courir c'est fait pour ça !

"La motivation est une force psychologique très grande" (NUTTIN)

Nous avons les aptitudes de nos motivations:il n'y a pas de dons, notre potentiel va être sollicité ou non suivant l'environement auquel nous sommes confondus. Ce n'est pas un état, c'est une énergie qui se développe au milieu des autres. notre vie n'a de sens que par les autres.

" L'essence de chacun n'est pas dans ce qu'il a reçu de la nature, mais dans les rapports qu'il entretient avec les autres".

La relation entre le corps et l'esprit se situe autour de l'affectivité. C'est dans l'imaginaire que se développe le rêve, c'est dans le rêve que se développe la passion, c'est grace à la passion que l'on développe les champions.

L'athlète doit être habité par un imaginaire d'avenir pour conquérir l'estime d'un entourage proche: ceci permet de fournir un travail important à l'entraînement. Nous devenons en fonction de ce que nous croyons. Nous essayons, dans notre vie de faire joindre notre axe de vie avec notre axe de rêve.

L'expression "faut pas rêver" est un non-sens: si nous tuons le rêve, nous n'aurons pas de champions, car il est indispensable de faciliter le rêve.

Il faut espérer et faire "comme si". Cette force psychologique est orientée vers des buts et des besoins qui sont influencés par des éléments de l'environnement; Quand l'environnement physique est grand et beau, il est favorable à la motivation. La dynamique de relation entre l'entraîneur et l'athlète est prépondérante.

lorsque nous sommes en relation avec une personne , nous sommes condamnées à être influencé par l'autre, et nous allons également influencer l'autre. le groupe a son rôle: les contacts, les échanges vont augmenter le développement de la motivation forte.

le besoin fondamental de chacun d'entre nous est un besoin d'estime forte de la personne qui est importante à nos yeux: on cherche à conquérir l'estime d'être vivants ou morts que nous admirons ou que nous avons admirés.

l'être humain baigne dans un monde, ce sont les autres qui donnent un sens à sa vie. On ne peut pas l'imaginer ailleurs.

tout à fait d'accord avec vous deux.

le stress, et une des choses les plus important à mon avis. moi je stress énormément avant une course. mais je me rends compte que j'en ai besoin. il m'aide a realiser de bonnes performances.
depuis l'an passer, au lendemain de ma première victoire de catégorie, je regarde autour de moi (chose que je n'avais jamais fait auparavant) pour découvrir mes "adversaires" potentiel, et bien sûr le stress grimpe encore plus.
mais ça fait un bien fou.

hihihi Bruno tu regardes tes rivaux!!!!!!!!

y'en a pas beaucoup dans ta catégorie comparé à d'autre catégorie comme dans les séniors!!!!

tu regares aussi si je suis dans la même course que toi hein????héhé!!!!

Bonjour! Je trouve personnellement que le mental joue également un grand role à l'entrainement pour les séances difficiles , fractionné par ex où l'on s'efforce de tenir un chrono pour une certaine distance: la concentration est forte car il faut soutenir un effort suffisamment intense pour que çà soit profitable ,mais aussi veiller à ne pas se "griller" .On est toujours "sur le fil du rasoir" ,et c'est aussi notre implication mentale qui va permettre d'optimiser la séance.
La concentration est également importante en course pour faire un chrono ,et ç'est une qualité qui se travaille aussi.
Il est important d'avoir confiance en soi également ,et quand on arrive à enchainer des séances de qualité ,on gagne en sérénité ,on appréhende moins les séances dures et on renforce notre motivation pour s'entrainer, car on rentre dans une logique de progression.
On prend souvent conscience de tout çà après une blessure ou un arret forcé ,quand on se rend compte qu'il n'y a pas que les jambes qui ne suivent pas: on doute parfois un peu ,on est parfois moins motivé pour sortir s'entrainer ,on sent qu'on a un peu "laché dans la tete" aussi. Il faut donc se reconstruire aussi un peu mentalement...

On a retrouvé un membre du forum, c'est cool Candice

c clair que le mentale joue car quand on doit aller chercher la personne devant nous il faut saccrocher
bon retour candice

Attention la pipelette est de retour!!!!!!!!

Il y a le stress négatif qui nous fait regarder un peu trop ses adversaires (c'est celui qui nous donne les jambes moles ), et le stress positif qui nous donne la motivation nécéssaire pour donner le meilleur de soi même (c'est celui qui nous tends comme une arbalète au départ grâce au virus de la gniaque). Je serais vous je prendrais le second

Bonsoir à tous ! j'ai bien aimé lire le message de athlétics73, car vraiment interessant , ton passage sur le rève, VRAIMENT important . C'est souvent avec des rèves de gosse que l'on fait de belles choses à l'age adulte. Je trouve d'ailleurs que de nos jours les enfants n'ont plus assez de temps pour rèver. ( mais ça , c'est une opinion personnelle ). Pour le stress avant courses , pelloche dit qu'en viellissant, celà c'est arrangé pour lui. Ce n'est pas le cas pour tout le monde car je suis toujours aussi stressé aujourd'hui qu'il y a 30ans quand je courrais en junior. La seule différence , c'est que maintenant, je peux manger le matin de la course ,alors qu'avant je ne pouvais pas. En mème temps , je pense que sans ce stress, je serai moins performant.

Cette force psychologique que nous recherchons est dans chacun d’entre nous. Parfois on se pose des questions quand elle semble nous quitter. C’est ce que j’ai ressenti ces dernières semaines quand dans l’espace d’un mois, j’ai perdu mon frère (infarctus à 51 ans), mon travail, alors que mon épouse et ma première fille sont hospitalisées. J’ai douté, mais elle est toujours là! car cette force nous vient de l’intérieur, elle nous aide à surmonter les blessures de la vie, à nous rendre plus humain, elle nous guide dans toutes nos actions. Dans notre sport, j’ai toujours pensé que la course était comme la vie, l’euphorie du départ, puis le doute, de la souffrance parfois mais surtout de la joie. Ce qui importe une fois la ligne d’arrivée franchie, C’est d’avoir donner le meilleur de son être .

Tout parait tellement dérisoire quand nous perdons un ètre cher et que nos proches sont malades. J'espère que tu vas trouver les ressources pour pouvoir remonter la pente. Je ne te connais pas mais plusieurs fois en lisant tes messages , je me suis dit : Les gamins qu'il entraine ont vraiment de la chance ! Je te souhaite de vite te sortir de ce mauvais pas et de retrouver rapidement le sourire.

pour moi, la reussite sur une épreuve , c est 50 pour cent due a l entrainement, 25 de mental et 25 de diététique.tous ces facteurs sont importants; une fringale peut etre fatale et contreindre a l abandon.

le mental nous aide a nous surpasser; dans toute épreuve , on a mal aux jambes, on ades coups de moins bien; j ai fait qq séance de sophrologie , et on nous apprends a détourner notre douleur avec le mental.a positiver .

il faut également utiliser la visualisation pour réussir ; se visionner sur la ligne d arrivée , satisfait de soi et vainqueur de nous meme et ca nous pousse ...l objectif rempli: franchir la ligne .

Candice a écrit:hihihi Bruno tu regardes tes rivaux!!!!!!!!

y'en a pas beaucoup dans ta catégorie comparé à d'autre catégorie comme dans les séniors!!!!

tu regares aussi si je suis dans la même course que toi hein????héhé!!!!

dans ma categorie il y en a quelques une des bons.
avec toi, oui j'aime. car on est du même niveau et ça stimule.

C'est vrai Bruno j'aime bien faire des compét avec toi mais là t'es passé devant moi à Metz-tessy!!!!!!!!!! grrrr alors à voir ce printemps sur les petits courses par ici ,car je vais pas te lâcher!!!!!!!!!!!!!! je te suivrais de près tout le long, et sur la fin vroummmmmmmmmmm à bloc comme j'aime faire je te grillerais!!!!!!!!!!!!enfin j'espère!!!!!!!!!!!!!!

J'ai hâte de refaire des courses tiens ça me manque!!!!!!!!!!! le moral d'acier je l'ai moi aussi!!!!!!!!!! de roc même!!!!!!!!

et oui; pas de crise dans notre sport; que du bonheur