La foulée idéale en montée.

Bonjour : parlons un peu technique de course :

pour vous , quelle est la foulée idéale en montée ?

quelle foulée adoptez vous ? position du corps , du pied, levez vous les genoux etc ?

y a t ' il des exercices pour l ' améliorer ?

merci.

Bonjour Rachel,

Si çà peut t'aider, sur "lepape-Info" ,j'avais lu 2 petits articles de Sebastien Chaigneau qui traitaient de ces questions. Peut-etre que tu les connais déjà?

http://www.lepape-info.com/entrainement/trail/cote-adaptez-votre-foulee

http://www.lepape-info.com/entrainement/trail/trail-pied-a-plat-ou-en-pointe
@+

salut et merci Hervé ;

non je ne connaissais pas ces articles , super instructifs , mais çà m ' intéresserai d 'avoir l ' avis de forumeurs : on a tous des ressentis différents , des méthodes " maison " ...

moi j ' ai beaucoup de mal dans les portions pas très pentues : je sais jamais comment courir et ce sont dans ces portions que je me fais le + doubler ;

il m 'arrive souvent de doubler sur le plat des coureurs , ils me redoublent dans les pentes faibles et je les redouble dans les " dré dans le pentu " , pente où je suis + à l 'aise ( mon passé de grimpeuse cycliste doit y être pour qq chose ) ...

help:lol!:

Oui ,que tu puisses faire une différence dans les pentes très raides ,çà peut se comprendre (passé cycliste ,endurance de force ,rapport/poids puissance...).

Par contre que tu "laches" ces memes coureurs également sur le plat (!) et non dans les pentes modérées ,ben là il y a une logique qui m'échappe !

Logiquement quand la pente s'accentue en vélo on mouline d'avantage, et bien à pied c'est pareil.
Il vaut mieux adapter au plus vite sa foulée par rapport à la pente sans quoi les jambes vont rapidement capituler.
A l'entrainement j'ai un parcours que je fais en série (sur environ 3 minutes d'effort) où j'ai intérêt à moduler constamment ma foulée pour tenir mon chrono de référence.
La première partie est plate sur environ 500 mètres sur bitume , puis un virage et une montée d'environ 200m à fort pourcentage sur chemin , et 100m plus doux à nouveau sur bitume pour finir . Ensuite je rejoins le départ par une petite descente agréable.
Bref avec ce type de séance le changement et l'adaptation de foulée se fait tout seul surtout lors du passage plat et rapide à celui fort pentu. Pas le temps de se poser de questions.
Tout ça pour dire qu'à l'entrainement je vois souvent des coureurs garder la même foulée en passant du plat à la pente, et forcément après on ne cours pas longtemps, et l'on marche. Fallait pas rester sur le grand plateau !

Pelloche menteur !ca fait moins de 500m,eniron 450m!!!c'est Franckus à ma droite qui reviens sur tes propos...parce que si c'est de la petite côte sous Conflans dont tu parles, ben cours moins vite ou mets des lunettes et fais gaffe au niveau du marchand de peinture de pas te faire écraser par une voiture

elle fait pleurer cette ch'tite côte avec les cailloux qui roulent sous tes pieds quand tu pousses pour monter alors que tu as déjà fait 500m ... 450m à bloc
En ce moment je la fuit, il y a trop de sarazins avec leur chariottes toutes ferrées qui vont faire du ski, et ça puirre.

heu mouaa j'ai plutôt tendance à rester sur le petit plateau sur le plat et la descente, du coup, tout ce que j'ai gagné dans la montée, je le reperd...

Galopine

Galopine, vends ton pignon fixe et achète un vtt

Une petite vidéo avec Scott JUREK , sur le placement du bassin en cote .C'est en anglais ,mais on arrive à bien comprendre les conseils avec le visuel , ainsi que les postures à éviter (étre trop cambré en anterversion ,ou au contraire courir "assis").

pelloche a écrit:Galopine, vends ton pignon fixe et achète un vtt

quoique... le pignon fixe, y'a pas mieux pour progresser

Galopine

Pour la pose des pieds je me demande si en montant vraiment sur l'avant du pied, en posant rarement le talon, on ne favorise pas des bonnes crampes au mollet après un certain dénivelé (genre Faverges!), surtout si on enquille direct sur une grosse descente ou des relances ???

et puis l'éternel débat marcher ou courir ? perso si je marche je me sens tout de suite collé, en tout cas pas efficace et ça avance moins que les collègues qui marchent aussi... et surtout j'ai du mal à relancer en cas de replat.
du coups j'essaie de courir un maximum, quitte à griller des cartouches sans doute, mais ça permet de rester "dynamique". sur 2h de course ça passe encore, enfin pas toujours, au delà...

Julien G a écrit:et puis l'éternel débat marcher ou courir ? perso si je marche je me sens tout de suite collé, en tout cas pas efficace et ça avance moins que les collègues qui marchent aussi... et surtout j'ai du mal à relancer en cas de replat.
du coups j'essaie de courir un maximum, quitte à griller des cartouches sans doute, mais ça permet de rester "dynamique". sur 2h de course ça passe encore, enfin pas toujours, au delà...

On voit que tu seras revenu de Faverges avec des questions plein la tête!

Je comprends très bien ton problème car j'étais un peu dans la même situation il y a encore quelques mois. Marcher m'épuisait et j'étais même obligé de courir pour suivre ceux qui marchaient!

Aujourd'hui, c'est l'inverse, je parviens à monter vite en marchant et à Faverges par exemple, dans les portions raides, je marchais souvent derrière Yazid ElMadi qui lui courait. Et je sens vite l'économie d'énergie.

Par contre, je ne saurais pas te dire comment j'ai trouvé ce déclic (entrainements ou autres???) mais ça me dépanne bien!

Quand mes cuisses ne répondent plus et quand la pente est trop forte je marche, ça permet de faire baisser le cardio mais il faut une marche énergique en se servant bien de ses bras.
Au moindre passage roulant la relance est facilité.
A l'entrainement ça peut se travailler sur une côte en alternant 30 secondes en course/ 30 secondes marche rapide sur plusieurs minutes.
Quand à Seb je pense que ta saison de ski alpi a du contribuer à t'aider à marcher vite dans la pente.

ça pour les questions depuis 2 mois...
c'est sur que la marche rapide est bien + économe, encore faut il être "rapide" et ne pas s'enterrer complètement... à travailler à l'entrainement comme le reste !
j'ai aussi été impressionné par la faculté de quelques uns à se lancer direct dans une descente à bloc, dès les premières foulées, quand moi il me faut 3 bonnes minutes pour régler la mire et changer les rapports !

Quand vous courez vous utilisez des systèmes élastiques: à l'appui vous mettez en tension vos chaines musculaires qui renvoient ensuite l'énergie. On l'a vu sur le plat, il y aurait jusqu'à 50% de l'énergie dont on a besoin qui serait fourni par ce système.

Le blême c'est qu'en grimpant cette énergie récupérée diminue avec le carré de la perte de vitesse (E=MC² disait Einstein), donc à un moment donné il n'y a plus grand chose à récupérer ....

.... et là il faut marcher. Par compte pour aller vite en marchant il faut développer de la force suffisante et longtemps, c'est l'endurance de force (tiens donc ...).

De plus il y a des muscles impliqués de façon plus importante à la marche qu'à la course et vice versa, donc en alternant on crée des phases de fatigue-récupération.

La transition marche/course se fait donc quand il y a un point d'équilibre entre les avantages de la course et les avantages de la marche.

Globalement c'est une question de pente, de poids de corps, de technique de course et de marche et d'endurance de force ....

.... quand on manque d'endurance de force, on peut compenser avec les bâtons qui transfèrent une partie de l'effort à produire sur les membres supérieurs (et donc diminuent le niveau de force à produire pour les membres inférieurs, en particulier au niveau des cuisses).

Sinon votre cerveau vous commande de marcher ou de courir en fonction des signaux qu'il reçoit au niveau des tensions musculaires, des articulations et des tendons.

Belle bagarre annoncée sur les pentes de l'Oisans entre Mathéo Jacquemoud et Julien Rancon sur une formule de 3 épreuves de 1000 m de D+ à disputer aujourd'hui, demain et dimanche aux alentours de Bourg d'Oisans.

La longueur varie entre 5.4 et 6.3 km, les pentes seront donc moins soutenues que sur les km verticaux, intéressant d'observer qui va courir et qui va marcher. Pour ma part je pense que la pente est insuffisante pour que Mathéo prenne le dessus.

Plus d'info ici:

http://www.skiandrun.fr/

salut jl ,

dans le même genre , on s ' est inscrit avec andré à la verticale du diable : tu connais ?

le samedi 29 juin : http://smag.trail-2alpes.over-blog.com/pages/presentation-4210769.html

1900 + sur 7 km

schtroumphette a écrit:salut jl ,

dans le même genre , on s ' est inscrit avec andré à la verticale du diable : tu connais ?

le samedi 29 juin : http://smag.trail-2alpes.over-blog.com/pages/presentation-4210769.html

1900 + sur 7 km

Là c'est beaucoup plus raide, ça marche à coup sûr d'autant que c'est plus long. Sur 1000 de d+ sur 5 ou 6 km (15 / 16%) je vote Julien alors que sur 1850 et 7 km (26 %) je vote Mathéo.

On est en plein dans la zone de transition course/marche.

ok ; donc pour un trail comme demain 42 km et 3800+ , la marche s ' impose non ?

schtroumphette a écrit:ok ; donc pour un trail comme demain 42 km et 3800+ , la marche s ' impose non ?

Là c'est complétement différent, on est pas sur une pente continue et la durée n'est pas du même ordre, il faut composer avec la fatigue. De plus on ne va pas avoir le même raisonnement entre le premier et le dernier.

Ceci dit à l'oeil sur 42 km et 3800 m, tout le monde va marcher .... et beaucoup

Pour l'alternance marche/course tu peux faire des essais à l'entraînement. Sur un de mes terrains d'entraînement (qui correspond à la première montée du trail du salève) je me suis chronométré
1) en essayant de courir le plus possible 17min et quelques
2) en marchant vite. 17min
J'étais typiquement sur le type de terrain ou à vouloir trop courir je dépensais plus d'énergie pour un résultat identique

Comme c'était prévisible Julien Rancon a dominé Mathéo Jacquemoud au premier des 3 défis vers Bourg en Oisans.

J Bosch fait 3, chez les féminines 1 C lafaye 2 J Combe 3 C Veyrat.

A priori c'était tout de même roulant avec même parfois des petites descentes ..... donc là c'était plutôt courir que marcher.

Prochain RDV demain à 10h.

jl a écrit:Comme c'était prévisible Julien Rancon a dominé Mathéo Jacquemoud au premier des 3 défis vers Bourg en Oisans.

J Bosch fait 3, chez les féminines 1 C lafaye 2 J Combe 3 C Veyrat.

A priori c'était tout de même roulant avec même parfois des petites descentes ..... donc là c'était plutôt courir que marcher.

Prochain RDV demain à 10h.

Correctif : mes informations étaient erronées, Julien Rancon fait 1 en 41'42'' devant W Nduwimana 43'19'' et M Jacquemoud 43'54'' sur une course 6 km pour 1000 de D+.

C'est un résultat hyper intéressant pour le débat coureur de plat vs coureur de montagne vs skieur alpiniste car Julien est un des tout meilleur en France évidemment, Nduwimana est un très fort coureur de plat (1h02' au semi), il a battu le record du Poupet en 2011 et gagne tranquille les 10 km d'Annecy en 29'04'' (!), quant à Mathéo c'est un excellent skieur-alpiniste, bon coureur de km vertical mais très peu ''coureur à pied''.

Sur un parcours où l'on court tout le temps (en tout cas pour les premiers), net avantage au coureur de montagne (à en entendre beaucoup, il suffirait d'être bon sur plat pour être bon en montée). Par compte Mathéo n'est vraiment pas loin du Burundais, si la pente se redresse un peu plus, il passe devant à coup sûr.

Il y avait 1000 € à gagner d'où la présence de certains de ces noms ....

Aujourd'hui sur la dernière manche Julien Rancon et Céline Lafaye l'emportent de nouveau et gagnent du même coup le challenge.