PREPARATIFS ET RESULTATS DE LA DIAGONALE DES FOUS 2011
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Diagonale des Fous
Bravo Teten pour ce reportage vraiment étonnant ! On s'y croirait.
On attend avec impatience la deuxième partie.
Encore bravo et bonne récup !
jpp
On attend avec impatience la deuxième partie.
Encore bravo et bonne récup !
jpp
jpp- Invité
ENTRETIEN AVEC UN ANONYME DU PELOTON : BENJAMIN CHAMONAL, ULTRA-TRAILER DE L'AIN
La Diagonale des Fous, l’équivalent de l’Ultra-Trail du Mont-Blanc dans l’île de la Réunion, n’aura pas volé son sobriquet à l’occasion de son 19ème millésime, disputé du 13 au 16 octobre derniers. Long de 162km, accusant un différentiel positif de 9643m avec cinq passages excédant les 2000m d’altitude, le Grand Raid de la Réunion (GRR), appellation officielle, n’aura jamais été aussi impitoyable que cette année, comme en témoigne en effet le pourcentage record d’abandons : plus de 48% des partants contre 44 l’an passé et 34 en 2009.
Parmi les 2454 « Fous » qui n’ont pas hésité à relever cette homérique gageure, quatre, tous des sans-grades, accouraient de l'Ain. Un seul peut se targuer d’avoir été l’un des 1228 héros, à savoir Gilbert Petillon, 58 ans et ayant élu domicile à Fareins en bord de Saône. En 49h03’28, il s’adjuge une très méritoire 573ème place et la 70ème chez les quinquas.
Quant au trio restant, si Laurent Garcia (Neyron dans la Côtière), 44 ans, n’aura pas entamé les hostilités, aussi bien Nicolas Gerbollet (Dompierre-sur-Veyle, Dombes), 27 ans, que Benjamin Chamonal (Coligny, Revermont), 52 ans, ne « survivront » pas à leur épopée. C’est respectivement à Hellbourg (km71) et à Cilaos (km90) qu’ils capitulèrent, après 20h10 et 23h48 d’haletante chevauchée. Si le Dombiste ne fut pas trop désemparé de quitter précipitamment cette équipée sauvage, conscient de l’insuffisance de sa préparation, en revanche, il en fut tout autrement du Revermontois qui, lui, s’était donné toutes les chances afin de boucler son périple.
Dans un entretien exclusif avec « le Dauphiné Libéré », Benjamin Chamonal revient sur sa mésaventure qui n’est pour lui qu’un semi-échec.
Question de Marlon Santi : Peux-tu te présenter succinctement ?
Réponse de Benjamin Chamonal : Né le 3 février 1959 à Marboz dans la Bresse, représentant en fourniture industrielle, je vis à Coligny où je suis conseiller municipal dans cette commune de 1100 âmes, blotti dans le Revermont à quelques 20km au nord de la préfecture burgienne.
Question de M.S. : Quand as-tu découvert la course à pied ?
Réponse de B.C. : En 1997, sur Nantua-Bourg-en-Bresse, une épreuve sur route de 50km aujourd’hui défunte.
Question de M.S. : Quelle est ta spécialité aujourd’hui ?
Réponse de B.C. : Si à la base, je suis un ultra-trailer, aucune discipline du hors stade ne m’est rédhibitoire. Ainsi à Coligny, je suis partie prenante dans l’organisation de deux manifestations bien discordantes : en mars, la Montée des Jonquilles, un trail découverte de 21km pour 600m de dénivelée concocté par la Foulée Colignoise dont je suis adhérent. Et en septembre, la Course Populaire, un 8km sur route dont la vocation est uniquement caritative.
Question de M.S. : Quel était ton véritable objectif dans l’Océan Indien ?
Réponse de B.C. : Non seulement d'achever le GRR mais encore de bonifier mon chrono au regard de mes deux précédentes expériences que j’avais honoré en 50h08 en 2007 et 46h57 l’année suivante.
Question de M.S. : Avais-tu eu alors le sentiment d’avoir tout donné ?
Réponse de B.C. : Indubitablement lorsque j’ai étrenné cet ultra, ma préparation étant alors en totale adéquation avec ma prestation en dépit d’un handicap survenu à mi-parcours, me tordant sérieusement le genou.
En revanche, je suis demeuré sur ma faim en 2008, accomplissant un meilleur temps sur un parcours majoré de 12km par rapport à 2007. Or, j’avais rallié « l’Ile Intense » à court de condition, en raison d’une déchirure musculaire et d’une tendinite au talon d’Achille engendrées quatre mois plus tôt lors du Tour de l’Ain.
Question de M.S. : Et cette fois-ci, avais-tu mis tous les atouts de ton côté ?
Réponse de B.C. : Oui absolument, privilégiant l’entraînement au dépens de la compétition.
C’est David Claret, un ami ligérien demeurant à Saint-Chamond, qui m’a concocté sur douze semaines un plan extrêmement structuré, caractérisé par cinq séances hebdomadaires particulièrement soutenues :
- Sortie longue : 2h sur terrain vallonné.
- VMA courte : 2x12x30. Ou VMA longue : 10x2000m.
- Sortie courte et technique : 1h.
- VMA longue : 10x2000m. Ou VMA en côte : 15x100m.
- Rando-course active : entre 5 et 7h.
Parallèlement, il n’a épinglé le dossard qu’à six reprises dans le but de rejoindre la Réunion avec le maximum de fraîcheur physique :
- Les Foulées Bletteranoises (10km labellisé FFA) le 6 mars (176ème et 21ème V2 en 43’45).
- Le 38km du Lyon Urban Trail le 3 avril (318ème et 43ème V2).
- Le 4km du Tour des Terres du Cul le 30 avril (9ème et 1er V2).
- Le 100km de Vendée le 4 juin (59ème et 14ème V2 en 10h50’54).
- Le 17,5km du Trail Volodalen du Lac de Vouglans le 23 juillet (82ème et 8ème V2).
- Le 5km de la Course d’Etrez le 14 août (25ème et 4ème V2).
Question de M.S. : Et cependant, le cru 2011 s’est soldé par votre abdication au 89ème km. Que s’est-il produit ?
Réponse de B.C. : Quatre motifs m’ont poussé, la mort dans l’âme, à stopper l’aventure.
Le premier est intervenu sous forme de douleurs gastriques dès le km31, en débouchant au Piton de la Fournaise, unique volcan actif de l’île à 2632m. C’est vraisemblablement le froid lors de l’ascension, 2 à 3° pas davantage, qui est directement à l’origine de ces brûlures d’estomac remontant à la gorge et entravant mon alimentation.
Le second, surgissant au 50ème km au cœur de la Forêt de Belouve, épaisse de 15km, où je contracte deux méga-ampoules sous chaque pied en raison de la sauvagerie et de la technicité du terrain, recouvert par quelques 20cm de boue qui pénétraient dans mes running. Assurément, le moment le plus éprouvant du GRR perdurant quatre heures. Ayant toujours échappé à ce type de blessure, je n’avais en conséquence aucun pansement adéquat pour les résorber.
Le troisième fait irruption au 71ème km durant l’assaut du Piton des Neiges, toit de la Réunion à 3069m, où la fatigue physique m’a littéralement assailli.
Enfin, au 82ème km, alors que la descente du point culminant est déjà entamée, j’ai été victime d’une forte fièvre, chutant à sept reprises par manque total de concentration.
Le cumul de ces quatre handicaps m’a donc contraint à jeter l’éponge dans la ville de Cilaos, au 90ème km. D’autant plus que sur les 72km restants, il n’y avait plus aucune prise en charge organisationnelle contrairement à la première partie.
En tout cas, mon abandon n’a aucun lien avec un quelconque sous ou surentraînement, m’étant parfaitement préparé au préalable comme je vous l’ai déjà dit.
Question de M.S. : Que s’est-il produit après avoir quitté la course ?
Réponse de B.C. : Dès la remise du dossard, je me suis allongé mais malheureusement je n’ai pas pu dormir, tellement je tremblotais, ressentant à la fois le chaleur et le froid.
Question de M.S. : On dit que le cru 2011 était de loin le plus démoniaque ?
Réponse de B.C. : Incontestablement puisque on dénombre plus de 48% de renoncements, chiffre inégalé ! L’année dernière, celui-ci s’établissait à 44% et en 2009 à 34%.
Question de M.S. : Etes-vous prêt à y retourner ?
Réponse de B.C. : C’est l’évidence et dès l’an prochain ! Mais au préalable, il me faudra analyser dans le détail les quatre écueils qui me sont tombés dessus afin qu’ils ne se renouvellent pas si je désire vraiment terminer. Il y a toujours des enseignements à tirer d'une tentative inaboutie, raison pour laquelle je ne considère pas ce millésime comme un flop.
En réalité, seul le coût du voyage, environ 3000 euros, peut m’interdire une quatrième édition. Ce montant est naturellement calculé à partir d’un séjour de trois semaines, me refusant en effet d’effectuer un bref aller-retour uniquement pour concourir la Diagonale. Tarif qui se décompose de la façon suivante :
- Inscription : 90 euros.
- Avion : 850 euros.
- Location d’un appartement : 800 euros.
- Location d’une voiture : 400 euros.
Question de M.S. : Dans l’immédiat, quel est votre objectif ?
Réponse de B.C. : La SaintéLyon, les 3 et 4 décembre, où je boosterai ma dulcinée Patricia, infirmière âgée de 51 ans, et qui en 2012 à la Réunion devrait s’aligner sur la Mascareignes, petit format du GRR dont les dimensions n’en atteignent pas moins 61km pour 3000m de dénivelée.
Entretien réalisé par Marlon Santi pour le compte du « Dauphiné Libéré », édition Bellegarde - Pays-de-Gex, en date du lundi 24 octobre 2011.
PHOTOS :
Elles sont la propriété de Benjamin Chamonal.
Benjamin peu avant le départ du Grand Raid de la Réunion, donné le 13 octobre dernier à 22h.
Benjamin à l'occasion du Marathon des Sables le 8 avril 2005, ultra de 230km sillonnant le Sud Marocain, où il finira 184ème sur 731 finishers en 37h09'10. C'était la seconde fois qu'il le disputait après le millésime 2002.
Benjamin sur l'ascension de la Roche de Mio lors de la 6000D à la Plagne.
Benjamin sur le 21km (630md+) du Trail du Revermont, dénommé « Roc et Gravillon » et concouru à Ceyzériat dans l'Ain.
Parmi les 2454 « Fous » qui n’ont pas hésité à relever cette homérique gageure, quatre, tous des sans-grades, accouraient de l'Ain. Un seul peut se targuer d’avoir été l’un des 1228 héros, à savoir Gilbert Petillon, 58 ans et ayant élu domicile à Fareins en bord de Saône. En 49h03’28, il s’adjuge une très méritoire 573ème place et la 70ème chez les quinquas.
Quant au trio restant, si Laurent Garcia (Neyron dans la Côtière), 44 ans, n’aura pas entamé les hostilités, aussi bien Nicolas Gerbollet (Dompierre-sur-Veyle, Dombes), 27 ans, que Benjamin Chamonal (Coligny, Revermont), 52 ans, ne « survivront » pas à leur épopée. C’est respectivement à Hellbourg (km71) et à Cilaos (km90) qu’ils capitulèrent, après 20h10 et 23h48 d’haletante chevauchée. Si le Dombiste ne fut pas trop désemparé de quitter précipitamment cette équipée sauvage, conscient de l’insuffisance de sa préparation, en revanche, il en fut tout autrement du Revermontois qui, lui, s’était donné toutes les chances afin de boucler son périple.
Dans un entretien exclusif avec « le Dauphiné Libéré », Benjamin Chamonal revient sur sa mésaventure qui n’est pour lui qu’un semi-échec.
Question de Marlon Santi : Peux-tu te présenter succinctement ?
Réponse de Benjamin Chamonal : Né le 3 février 1959 à Marboz dans la Bresse, représentant en fourniture industrielle, je vis à Coligny où je suis conseiller municipal dans cette commune de 1100 âmes, blotti dans le Revermont à quelques 20km au nord de la préfecture burgienne.
Question de M.S. : Quand as-tu découvert la course à pied ?
Réponse de B.C. : En 1997, sur Nantua-Bourg-en-Bresse, une épreuve sur route de 50km aujourd’hui défunte.
Question de M.S. : Quelle est ta spécialité aujourd’hui ?
Réponse de B.C. : Si à la base, je suis un ultra-trailer, aucune discipline du hors stade ne m’est rédhibitoire. Ainsi à Coligny, je suis partie prenante dans l’organisation de deux manifestations bien discordantes : en mars, la Montée des Jonquilles, un trail découverte de 21km pour 600m de dénivelée concocté par la Foulée Colignoise dont je suis adhérent. Et en septembre, la Course Populaire, un 8km sur route dont la vocation est uniquement caritative.
Question de M.S. : Quel était ton véritable objectif dans l’Océan Indien ?
Réponse de B.C. : Non seulement d'achever le GRR mais encore de bonifier mon chrono au regard de mes deux précédentes expériences que j’avais honoré en 50h08 en 2007 et 46h57 l’année suivante.
Question de M.S. : Avais-tu eu alors le sentiment d’avoir tout donné ?
Réponse de B.C. : Indubitablement lorsque j’ai étrenné cet ultra, ma préparation étant alors en totale adéquation avec ma prestation en dépit d’un handicap survenu à mi-parcours, me tordant sérieusement le genou.
En revanche, je suis demeuré sur ma faim en 2008, accomplissant un meilleur temps sur un parcours majoré de 12km par rapport à 2007. Or, j’avais rallié « l’Ile Intense » à court de condition, en raison d’une déchirure musculaire et d’une tendinite au talon d’Achille engendrées quatre mois plus tôt lors du Tour de l’Ain.
Question de M.S. : Et cette fois-ci, avais-tu mis tous les atouts de ton côté ?
Réponse de B.C. : Oui absolument, privilégiant l’entraînement au dépens de la compétition.
C’est David Claret, un ami ligérien demeurant à Saint-Chamond, qui m’a concocté sur douze semaines un plan extrêmement structuré, caractérisé par cinq séances hebdomadaires particulièrement soutenues :
- Sortie longue : 2h sur terrain vallonné.
- VMA courte : 2x12x30. Ou VMA longue : 10x2000m.
- Sortie courte et technique : 1h.
- VMA longue : 10x2000m. Ou VMA en côte : 15x100m.
- Rando-course active : entre 5 et 7h.
Parallèlement, il n’a épinglé le dossard qu’à six reprises dans le but de rejoindre la Réunion avec le maximum de fraîcheur physique :
- Les Foulées Bletteranoises (10km labellisé FFA) le 6 mars (176ème et 21ème V2 en 43’45).
- Le 38km du Lyon Urban Trail le 3 avril (318ème et 43ème V2).
- Le 4km du Tour des Terres du Cul le 30 avril (9ème et 1er V2).
- Le 100km de Vendée le 4 juin (59ème et 14ème V2 en 10h50’54).
- Le 17,5km du Trail Volodalen du Lac de Vouglans le 23 juillet (82ème et 8ème V2).
- Le 5km de la Course d’Etrez le 14 août (25ème et 4ème V2).
Question de M.S. : Et cependant, le cru 2011 s’est soldé par votre abdication au 89ème km. Que s’est-il produit ?
Réponse de B.C. : Quatre motifs m’ont poussé, la mort dans l’âme, à stopper l’aventure.
Le premier est intervenu sous forme de douleurs gastriques dès le km31, en débouchant au Piton de la Fournaise, unique volcan actif de l’île à 2632m. C’est vraisemblablement le froid lors de l’ascension, 2 à 3° pas davantage, qui est directement à l’origine de ces brûlures d’estomac remontant à la gorge et entravant mon alimentation.
Le second, surgissant au 50ème km au cœur de la Forêt de Belouve, épaisse de 15km, où je contracte deux méga-ampoules sous chaque pied en raison de la sauvagerie et de la technicité du terrain, recouvert par quelques 20cm de boue qui pénétraient dans mes running. Assurément, le moment le plus éprouvant du GRR perdurant quatre heures. Ayant toujours échappé à ce type de blessure, je n’avais en conséquence aucun pansement adéquat pour les résorber.
Le troisième fait irruption au 71ème km durant l’assaut du Piton des Neiges, toit de la Réunion à 3069m, où la fatigue physique m’a littéralement assailli.
Enfin, au 82ème km, alors que la descente du point culminant est déjà entamée, j’ai été victime d’une forte fièvre, chutant à sept reprises par manque total de concentration.
Le cumul de ces quatre handicaps m’a donc contraint à jeter l’éponge dans la ville de Cilaos, au 90ème km. D’autant plus que sur les 72km restants, il n’y avait plus aucune prise en charge organisationnelle contrairement à la première partie.
En tout cas, mon abandon n’a aucun lien avec un quelconque sous ou surentraînement, m’étant parfaitement préparé au préalable comme je vous l’ai déjà dit.
Question de M.S. : Que s’est-il produit après avoir quitté la course ?
Réponse de B.C. : Dès la remise du dossard, je me suis allongé mais malheureusement je n’ai pas pu dormir, tellement je tremblotais, ressentant à la fois le chaleur et le froid.
Question de M.S. : On dit que le cru 2011 était de loin le plus démoniaque ?
Réponse de B.C. : Incontestablement puisque on dénombre plus de 48% de renoncements, chiffre inégalé ! L’année dernière, celui-ci s’établissait à 44% et en 2009 à 34%.
Question de M.S. : Etes-vous prêt à y retourner ?
Réponse de B.C. : C’est l’évidence et dès l’an prochain ! Mais au préalable, il me faudra analyser dans le détail les quatre écueils qui me sont tombés dessus afin qu’ils ne se renouvellent pas si je désire vraiment terminer. Il y a toujours des enseignements à tirer d'une tentative inaboutie, raison pour laquelle je ne considère pas ce millésime comme un flop.
En réalité, seul le coût du voyage, environ 3000 euros, peut m’interdire une quatrième édition. Ce montant est naturellement calculé à partir d’un séjour de trois semaines, me refusant en effet d’effectuer un bref aller-retour uniquement pour concourir la Diagonale. Tarif qui se décompose de la façon suivante :
- Inscription : 90 euros.
- Avion : 850 euros.
- Location d’un appartement : 800 euros.
- Location d’une voiture : 400 euros.
Question de M.S. : Dans l’immédiat, quel est votre objectif ?
Réponse de B.C. : La SaintéLyon, les 3 et 4 décembre, où je boosterai ma dulcinée Patricia, infirmière âgée de 51 ans, et qui en 2012 à la Réunion devrait s’aligner sur la Mascareignes, petit format du GRR dont les dimensions n’en atteignent pas moins 61km pour 3000m de dénivelée.
Entretien réalisé par Marlon Santi pour le compte du « Dauphiné Libéré », édition Bellegarde - Pays-de-Gex, en date du lundi 24 octobre 2011.
PHOTOS :
Elles sont la propriété de Benjamin Chamonal.
Benjamin peu avant le départ du Grand Raid de la Réunion, donné le 13 octobre dernier à 22h.
Benjamin à l'occasion du Marathon des Sables le 8 avril 2005, ultra de 230km sillonnant le Sud Marocain, où il finira 184ème sur 731 finishers en 37h09'10. C'était la seconde fois qu'il le disputait après le millésime 2002.
Benjamin sur l'ascension de la Roche de Mio lors de la 6000D à la Plagne.
Benjamin sur le 21km (630md+) du Trail du Revermont, dénommé « Roc et Gravillon » et concouru à Ceyzériat dans l'Ain.
Dernière édition par François de la Balme-de-S le Ven 28 Oct 2011 - 12:48, édité 1 fois
François de la Balme-de-S- Messages : 1672
Date d'inscription : 14/05/2009
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Vidéo
Bien l'entretien avec Benjamin Chamonal ! On lui souhaite de terminer son GRR l'an prochain.
En attendant, voici la suite des aventures d'un autre anonyme du peloton, Teten, originaire de Sallanches je le rappelle. Il va vivre des moments de course très difficiles mais il va terminer sa Diagonale en franchissant la ligne au Stade de la Redoute à Saint-Denis, drapeau savoyard en main, chapeau !
Comme c'est en trois parties, je remets les trois liens pour celles et ceux qui auraient raté un épisode :
http://vimeo.com/30899059
http://vimeo.com/31075222
http://vimeo.com/31204210
En attendant, voici la suite des aventures d'un autre anonyme du peloton, Teten, originaire de Sallanches je le rappelle. Il va vivre des moments de course très difficiles mais il va terminer sa Diagonale en franchissant la ligne au Stade de la Redoute à Saint-Denis, drapeau savoyard en main, chapeau !
Comme c'est en trois parties, je remets les trois liens pour celles et ceux qui auraient raté un épisode :
http://vimeo.com/30899059
http://vimeo.com/31075222
http://vimeo.com/31204210
ti'jacques- Messages : 294
Date d'inscription : 24/05/2011
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Localisation : 74160
Re: PREPARATIFS ET RESULTATS DE LA DIAGONALE DES FOUS 2011
Aïe ! la partie sud de l'île ne sera plus ce qu'elle était :
http://www.tahiti-infos.com/La-Reunion-l-incendie-du-Parc-national-s-amplifie-1-000-ha-detruits_a33990.html
"Nettoyage naturel des sentiers" qui rendra certaines portions plus praticables... certes !
Catastrophique, surtout lorsque l'on sait à quel point ces terres sont magnifiques ! Mais lorsque la nature reprendra ses droits...
Espérons juste que les populations des îlets concernés seront évacuées à temps !
http://www.tahiti-infos.com/La-Reunion-l-incendie-du-Parc-national-s-amplifie-1-000-ha-detruits_a33990.html
"Nettoyage naturel des sentiers" qui rendra certaines portions plus praticables... certes !
Catastrophique, surtout lorsque l'on sait à quel point ces terres sont magnifiques ! Mais lorsque la nature reprendra ses droits...
Espérons juste que les populations des îlets concernés seront évacuées à temps !
Re: PREPARATIFS ET RESULTATS DE LA DIAGONALE DES FOUS 2011
Bonsoir à tous,
Je viens de regarder les 2 derniers épisodes de Teten par Ti'jacques et bien je félicite ceux et celles qui ont oeuvré dans ce reportage riche en émotionsssss. Je l'avoue, les larmes étaient là. J'ai 2 choses à dire : et
Bonne récup' !
jpp
Je viens de regarder les 2 derniers épisodes de Teten par Ti'jacques et bien je félicite ceux et celles qui ont oeuvré dans ce reportage riche en émotionsssss. Je l'avoue, les larmes étaient là. J'ai 2 choses à dire : et
Bonne récup' !
jpp
JPP- Invité
Re: PREPARATIFS ET RESULTATS DE LA DIAGONALE DES FOUS 2011
Une vidéo que vient de me transmettre notre forumeur Sébastien Talotti :
Voici une superbe vidéo de Quechua concernant la Diagonale des Fous 2011... surtout mettez le volume à fond !!! Voici le lien :
http://vimeo.com/31246837
Voici une superbe vidéo de Quechua concernant la Diagonale des Fous 2011... surtout mettez le volume à fond !!! Voici le lien :
http://vimeo.com/31246837
schtroumphette- Messages : 7111
Date d'inscription : 09/11/2008
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ti'jacques- Messages : 294
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