TRAIL BLANC DU SEMNOZ DU SAMEDI 5 FEVRIER 2011

voila , c ' est dans une semaine ;

inutile de le présenter : tout le monde le connait et l ' aprécie ;

on va demander à son gentil organisateur de nous donner l ' état du terrain : basket ou yatraks?






http://www.trailblancdusemnoz.fr/

A mon avis avec la neige voir la glace qu'il y aura par endroit il vaudra mieux courir avec les yatracks voir des pointes, a chacun(e)s de voir

ci dessous le site de la station du semnoz où l'on peut se faire une idée du matériel à utiliser.

http://www.semnoz.fr/

Pour ceux et celles qui n'ont pas encore couru ce trail blanc, voici le profil et le tracé suite a mon parcours effectué en 2010 : http://connect.garmin.com/player/25119852

Attention de ne pas se griller sur les 3 premiers kilomètres

merci pour ces info

Merci

no stress dominique : ta course est super bien organisée : j ' en suis témoin pour y avoir participé l ' an dernier ;

et le nombre de participants le prouve ; et puis tu as une super équipe avec toi : on est confiant , tout le monde va passer une superbe soirée ;

il y a 9 personnes de mon club qui y vont , il vont pas etre décus ;


allez courage

« SI L’ON VEUT SEDUIRE L’ELITE NATIONALE, NOUS DEVONS OPERER UN LOBBYINIG EN AMONT » NOUS DECLARE DOMINIQUE VOULIOT

Président de l’ASPTT Annecy à compter de septembre 2009, Dominique Vouliot alias Dominique sur notre forum, 49 ans ce 14 février, m’a reçu chaleureusement à son domicile, vendredi 14 janvier. Avec sa passion coutumière, il a évoqué pour nous le Trail Blanc du Semnoz qui enflammera « le Jardin des Annéciens » ce samedi 5 février.


Question de François Vanlaton : Avant d’aborder cette manifestation, que s’est-il passé avec ton épaule droite ?
Réponse de Dominique Vouliot : Deux ans déjà que je ressentais un mal récurrent malgré des séances de mésothérapie. En janvier 2010, l’échographie révéla l’usure du tendon long biceps. Aussitôt, je me suis soumis à des infiltrations de corticoïdes qui n’ont annihilé mes douleurs que de façon éphémère. En septembre, l’arthro scanner est sans appel : c’est une rupture totale de la coiffe des rotateurs qui est observée ; en clair, les trois tendons sont rompus.

Question de F.V. : Quelle en est la conséquence ?
Réponse de Dominique : L’opération afin de refixer les trois tendons est alors inéluctable. Elle a donc eu lieu le 5 janvier dernier à la Clinique Générale d’Annecy où je suis resté 48 heures. Les jours qui ont suivi ont été extrêmement pénibles tellement les douleurs étaient intenses. Et puis, ne pouvant tenir mon bras droit le long du corps, celui-ci repose sur une attelle durant six semaines, les trois ultimes uniquement la nuit.

Question de F.V. : Quand te reverra-t-on avec tes running ?
Réponse de Dominique : Mais tu ne connais pas mon abnégation mon cher François ! Figure-toi que je les ai déjà chaussées, dès le 13 janvier précisément, me contentant pour le moment de la marche même si cette satanée épaule fait des siennes au bout de 45 minutes. En toute logique, je devrais recourir une fois l’attelle ôtée, c'est-à-dire six semaines après l’opération.

Question de F.V. : Alors, qui est à l’origine du Trail Blanc du Semnoz ?
Réponse de Dominique : deux responsables de l’ASPTT d’Annecy, en l’occurrence Christian Perret, né le 20 octobre 1955, ancien cycliste réputé à la Roue d'Or Annécienne, et moi-même, alors respectivement trésorier et secrétaire adjoint. Après avoir concouru le 8 janvier 2006 le Trail Blanc de Serre Chevalier (99e sur 581 finishers et 11e V2 sur 91 classés), Christian m’a fait écho de sa volonté de faire l’identique au Semnoz, ce qui a provoqué aussitôt mon enthousiasme.

Question de F.V. : Sacré précurseur que ce Christian Perret !
Réponse de Dominique : Tu as une excellente mémoire car effectivement c’est lui qui a extirpé des limbes la Grimpée du Semnoz en 2006, course de montagne qui enorgueillit chaque adhérent de l’ASPTT d’Annecy pour être aujourd’hui une épreuve nationale labellisée du sceau de la FFA. A ce sujet, j’invite chaque forumiste à dévorer de nouveau l’excellent reportage en deux volets figurant sur notre forum et qui est l’œuvre d’un Balméen… Voici le lien : https://coursensavoie.1fr1.net/t1617p25-grimpee-du-semnoz-du-23-mai-2010

Question de F.V. : Allons Dominique, restons modestes ! Mais revenons s’il te plaît au Trail Blanc car quelque chose me taraude l’esprit. Oui, pourquoi avoir attendu 2008 pour porter sur les fonts baptismaux l’édition princeps ?
Réponse de Dominique : Mais François tu rêves, çà serait trop simple ! Les décisions ne se prennent pas à deux mais engagent au contraire la totalité des huit membres du Comité d’Organisation de la Grimpée du Semnoz, course de montagne dont nous sommes maîtres d’œuvre à compter de 2006. Or, les autres clubistes sont soit demeurés apathiques, soit s’y sont opposés frontalement, à l’image du président Gérard Rey qui en a fait un casus belli. Si bien que notre souhait de finaliser ce concept dès janvier 2007 est tombé à l’eau.

Question de F.V. : Mais pourquoi cette indifférence par-ci ou cette profonde dissension par-là ?
Réponse de Dominique : Pour le simple motif que les six autres dirigeants estimaient qu’ils en avaient déjà bien assez avec l’organisation de la Grimpée du Semnoz.

Question de F.V. : Comment a été relancé le projet ?
Réponse de Dominique : Tu sais, je pense que par moments il faut savoir forcer le destin plutôt que de s’en laisser guider. Sans prévenir nos six camarades du Comité d’Organisation (oh les vilains !), Christian et moi sommes allés voir directement le directeur de la station du Semnoz, Gabriel Bibollet, afin de le convaincre du bien-fondé d’un trail blanc sur ses pistes.

Question de F.V. : Quel accueil vous a-t-il réservé ?
Réponse de Dominique : Sa réaction a été contrastée. Dans un premier temps, nous avons essuyé un refus catégorique de sa part, contrairement à la Grimpée en 2005 où il avait donné immédiatement son blanc-seing. Il était en effet absolument réfractaire à la fermeture d’une partie du domaine, ne serait-ce qu’une demi-journée en week-end en raison du manque à gagner.
« Gaby » nous alors avancé l’idée de concrétiser cette gageure le samedi au crépuscule, une fois la station fermée, ce que nous avons immédiatement consenti en dépit du tour aventureux donné alors à la manifestation.

Question de F.V. : Restait à dégoter la période propice à cet événement singulier, ce qui n’a pas été simple j’imagine ?
Réponse de Dominique : Effectivement, un vrai casse-tête ! Nous avons d’abord écarté les vacances scolaires où les touristes sont trop nombreux, y compris après la clôture des pistes. En outre, face à cet afflux grandissant, le personnel de la station est accaparé par un labeur bien plus conséquent qu’en période creuse. Ensuite, mars nous était rédhibitoire, ne désirant nullement concurrencer le géniteur des trails blancs dans les Pays de Savoie, à savoir l’Asics Winter Trail de la Clusaz surgi en 2006.

Question de F.V. : Au final, quelle fut la résolution adoptée ?
Réponse de Dominique : nous avons opté pour une période assez ample, oscillant entre fin janvier et les prémices de février, et non pas sur un week-end ponctuel. Car il nous est apparu capital de ne pas interférer avec les cross FFA dont les dates varient suivant les années, sans parler des rendez-vous qui égayent le Semnoz. Ainsi concernant le millésime 2010, une compétition de ski-alpinisme nous a acculés à reculer d’une semaine le trail blanc.

Question de F.V. : Ne fallait-il pas encore persuader derechef le bureau de votre chère escouade ?
Réponse de Dominique : Il va sans dire mais cette fois-ci, et à l’inverse de 2006, notre position s’était substantiellement raffermie avec l’appui déterminant de Gabriel Bibollet. Aussi, chacun nous a emboité le pas en 2007, à l’exception notable de notre président Gérard Rey, qui s’il ne mettait pas son véto a annoncé qu’il n’intégrerait pas le Comité d’Organisation. Position qu’il n’adoptera qu’en 2008 à l’occasion du premier cru, ralliant notre équipe dès l’année suivante.

Question de F.V. : Peux-tu nous décrire le parcours ?
Réponse de Dominique : en trois éditions, il est demeuré immuable dans ses grandes lignes, subissant annuellement quelques retouches à un même secteur en raison de modifications du tracé de la piste de ski de fond empruntée sur le plateau sommital. Jamais mesuré précisément, il ne doit pas excéder les 10,5km pimentés par 300m de dénivelée positive et autant en négatif.
En revanche, la difficulté de l’itinéraire est surtout conditionnée par l’état du manteau neigeux. A l’image de 2008 où les 30cm de neige tombée dans la nuit du vendredi à samedi transformèrent l’épreuve en travaux forcés, la plupart des concurrents n’ayant aucun appui notable sur cette poudreuse, cherchant sans relâche leur trajectoire. Après une excellente neige bien tassée en 2009 qui vit les chronos embellis d’une douzaine de minutes, celle de l’an passé fut plus molle mais les temps restèrent peu ou prou identiques à 2009, la longueur du trajet étant restreinte.

Question de F.V. : Comment vous épaule la station du Semnoz ?
Réponse de Dominique : Efficacement et de trois manières. Au premier chef, en nous prêtant deux salles : l’une exiguë servant pour la collation, l’autre plus importante dévolue au retrait des dossards et au repas limité à une soupe depuis 2009 assortie au vin chaud. Car la reconduction de la tartiflette à l’occasion du premier opus nous est désormais prohibée, la bâtisse ne pouvant plus accueillir décemment la foultitude chaque année plus conséquente.
En second lieu, la station nous met à disposition deux motos neige pilotées par des pisteurs-secouristes, l’une en ouverture avec comme passager Christian Perret qui n’est autre que le directeur de course, l’autre en serre-file avec notre camarade Nicolas Mugnier. Au demeurant, ce sont les deux seuls bénévoles que nous procurent « Gaby », les autres, une quarantaine environ émanant de notre formation.
Enfin, deux imposants ballons d’éclairage nous sont fournis pour illuminer opportunément l’arrivée. Sans occulter les piquets de balisage de matière réfléchissante qui jalonnent la piste de ski de fond.

Question de F.V. : En quatre millésimes, comment a évolué la participation ?
Réponse de Dominique : Tout simplement de façon exceptionnelle ! Il faut se rendre à l’évidence, aucune course sur neige n’a connu un engouement aussi hypertrophié et aussi diligent que le nôtre, excepté le Trail Blanc de Serre Chevalier dans les Hautes-Alpes si l’on cumule ses deux épreuves. On est passé successivement de 358 inscrits en 2008 (323 classés) à 408 en 2009 (360 classés), 458 en 2010 (423 classés), pour atteindre le record de 524 trailers cette année. Et encore nous imposons à chaque fois un chiffre maximal pour une double causalité :
- La sécurité qui focalise constamment notre attention car une compétition à la fois sur neige, de nuit et en altitude, présente de sérieux risques objectifs.
- La faible capacité d’accueil de la « grande » salle.
En tout cas, les chiffres sont bien supérieurs à ceux de la Grimpée du Semnoz où on remarque un irrépressible reflux : 476 inscrits en 2006, 488 en 2007, 413 en 2008, 387 en 2009, 373 en 2010.

Question de F.V. : Comment justifies-tu cette ferveur populaire ?
Réponse de Dominique : Par l’irrésistible attrait de cavaler sur la neige et de nuit par-dessus le marché. Egalement parce que le trail blanc est une discipline n'ayant pris son envol que tout récemment, restant en conséquence étrangère à moult athlètes. Autre aspect qui n’est pas mineur, nous avons rallié en 2009 le Challenge des Trails des Bauges faisant irruption l’année d’avant, et ce à la demande de Jacques Laurent, animateur du contrat « Quatre Stations » au Parc Naturel Régional bauju.
Enfin, motif qui nous est spécifique, nous sommes remarquablement bien situés, à proximité du sillon alpin Annecy-Aix-les-Bains-Chambéry à la population densifiée et aux moyens de communication rapides. Aux antipodes du cœur des massifs montagneux, que se soient les Préalpes, les massifs centraux ou la zone intra-alpine. N’empêche, je ne m’explique pas totalement ce phénoménal succès !

Question de F.V. : La qualité du peloton est-elle à l’avenant de cette multitude ?
Réponse de Dominique : De prime abord, l’élite nationale ne s’est jamais déplacée, excepté l’Aubois Gilles Segris, fidèle depuis 2008, étant sponsorisé par Technicien du Sport à Seynod. En revanche, notre événement a toujours drainé une myriade d’athlètes de valeur régionale, ce qui n’est pas le cas pour ce cru 2011 où ils manquent cruellement. Ceux qui y figurent n’en sont pas moins brillants.
Chez les filles, on relève ainsi dans la liste Michelle Leservoisier, 6e en 2009 et 2e l’an dernier, qui aura la faveur des pronostics. Elle devra faire face à une forte opposition de la prometteuse Anne-Lise Chamiot Poncet, 5e en 2008 et 3e en 2009, couronnée à douze reprises en 2010 dont deux trails blancs : l’Aussois Winter Trail et la Fée Blanche où elle avait pris le meilleur sur… l’aide-soignante saint-juliénoise pour vingt secondes.
Comme outsiders, nous aurons au premier chef Sandrine Motto-Ros (4e en 2008) ; puis ces deux grandes dames du trail que sont Josiane Piccolet (11e en 2009) et Martine Volay, la néo-Epanienne ; mais encore Fanny Frémont, du 13e Bataillon de chasseurs alpins de Barby (5e en 2010), l’ex-postière Delphine Jacquet (7e en 2008, 10e en 2009 et 6e en 2010) et l’Aixoise, ex-avocienne, Hélène Garcia Loubier. En revanche, Stéphanie Duc nous a fait défection alors qu’elle était inscrite, le Team Inov-8, où elle est pensionnaire à compter de cette saison, l'incitant à focaliser son attention sur le Trail Givré dans le Rhône qui se disputera le lendemain.

Question de F.V. : Et la gent masculine ?
Réponse de Dominique : Prendront le départ Gilles Segris, 3e en 2008 mais surtout double lauréat 2009-2010, qui sera bien évidemment grandissime favori. Un Segris qui dès le dimanche 6 février s'alignera sur le Trail Givré !
Partiront à sa chasse Yannick Heusey, 8e en 2009 et 4e l’an passé, 3e encore à la Féclaz 2010 sur le 13km ; le chasseur-alpin du 13e, Benjamin Galland, qui monte en puissance mais dont le tracé lui est inconnu ; le renommé ultra-trailer jurassien Lucas Humbert mais qui risque de souffrir sur un parcours aussi météorique, qui plus est inédit pour lui ; l’incontournable Joël Pellicier, 5e en 2009 et 12e en 2010 mais qui relevait alors de blessure ; Didier Brun, portant les couleurs de l’ASPTT Annecy depuis l’automne dernier, 6e en 2010.
Un peu plus en retrait, Stéphane Avrillon, « le Beauf » de Pelloche, 9e en 2008 et 13e en 2010 ; le gendarme genevois Gilles Schenevey, 10e en 2010 ; Christophe Boudin, nouvellement à l’Athlé Saint-Julien ; les jeunes loups annéciens Julien Denis et Mathieu Pasero ; le chamois du Nivolet Franck Rol ; l’Helvète de Gaillard, Pierre Prost-a-Petit, 43 ans, mais qui excelle davantage sur le long ; Christophe Boebion qui retrouvera pour son plus grand plaisir son illustre père Daniel, 63 ans, préemptant d’ores et déjà le faîte du podium des sexagénaires.

Question de F.V. : Mais alors comment argues-tu cette absence de cadors ?
Réponse de Dominique : En premier lieu, par la vive concurrence de deux manifestations le même week-end : le Trail Givré donc, support à la deuxième manche du Trail Tour National Court excuse du peu ! Et les Drayes Blanches dans le Vercors drômois où plus de 500 concurrents sont engagés. Autre épreuve qui se concourt certes une semaine plus tard mais qui nous est extrêmement préjudiciable : le Snow Trail Ubaye Salomon qui réunira une impressionnante kyrielle d’élitaires. Enfin, ceux qui prennent part aux cross FFA, excepté notre cher Pelloche, n’ont aucune envie de s’aventurer sur des trails blancs au profil scabreux.
Ensuite, n’en faisons pas mystère, le Trail Blanc du Semnoz n’a pas une grande notoriété en dehors des Deux Savoie. Sans doute, nous n’établissons pas assez de contacts avec les divers teams nationaux. En conséquence, nous allons devoir entreprendre un lobbying en amont pour attirer l'élite nationale si l’on veut que notre rendez-vous prenne une toute autre dimension.

Question de F.V. : Quelles sont les retombées financières pour l’ASPTT d’Annecy ?
Réponse de Dominique : la plus-value n’est pas négligeable, elle est même vitale pour notre escouade, un peu plus de la moitié servant à certaines prestations sur la Grimpée du Semnoz. En réalité, nous faisons bien plus de bénéfices mais 50% de ceux-ci couvrent les frais d’organisation.
Ce n’est vraiment qu’à partir de 2009 que les profits ont explosé étant donné la participation exponentielle et l’abandon de la tartiflette, celle-ci n’autorisant que de superficielles prébendes à l’occasion de la version 2008.

Question de F.V. : Pour terminer, j’en reviens à la sécurité que tu as évoquée avec célérité tout à l’heure. En es-tu obnubilé ?
Réponse de Dominique : Assurément, car au risque de me répéter, voir plus de 500 bipèdes galoper sur la neige, de nuit et en altitude, n’est pas une sinécure pour les organisateurs que nous sommes. Ce que nous craignions le plus, c’est le brouillard qui nous obligerait à annuler la compétition. Aussi, dorénavant pour chaque édition, à quinze jours de l’échéance et suivant les prévisions météo, nous opterons pour un parcours de repli étudié préalablement. Tracé délaissant le plateau altier et sillonnant la forêt à plus basse altitude, en particulier vers le chalet de Bénévent, où la visibilité serait bien meilleure.
D’ores et déjà, nous avons renforcé l’éclairage, disposant de vingt-cinq nouvelles lampes dont quatre seront aux mains de signaleurs sur le plateau. Lampes du même type que celles du personnel d’aviation au sol et qui sont faites pour être vu et non pour éclairer.
En tout cas, je peux te dire qu’une fois l’ultime coureur arrivé, nous poussons chaque année un ouf de soulagement !

F.V. : Allez, on croise les doigts pour samedi !
Dominique : Surtout que le beau temps sera de la partie ! Seul inconvénient : le premier km est partiellement déneigé avec la présence de plaques de glace, ce qui incite à chausser des yaktrax.

DERNIERE MINUTE : MAUD GOBERT (GIRAUD) FIGURERA FINALEMENT DANS LE PELOTON !



DOMINIQUE VOULIOT EN POINTILLE
Né le 14 février 1962 à Mazingarbe dans le Pas-de-Calais, au cœur de l’ancien bassin houiller, Dominique est un authentique ch’ti, même s’il part avec ses parents s’installer en Lorraine dès 1963, plus exactement à Bousse, village mosellan entre Metz et Thionville.
Marié le 30 juin 1984, il a trois enfants, deux filles de 24 et 15 ans, un garçon de 20 ans. Il réside à Cran-Gevrier, commune populaire de la banlieue annécienne.
Sa vie professionnelle n’a jamais cessé d’être rythmée par les multiples affectations dans les usines sidérurgiques et métallurgiques, hélas balloté également par les trop nombreuses fermetures entamées au terme des années 70, dans le cadre de la restructuration industrielle française.
Avec un CAP de mécanique générale, il intègre en novembre 1981 le groupe Usinor-Sacilor en tant que lamineur. Il quitte la sidérurgie lorraine en crise en 1989 pour la Haute-Savoie et l’usine du Giffre à Saint-Jeoire, appartenant à Pechiney, où il exerce la profession de pontier.
La fermeture du site du Giffre en 1993 le conduit à Cran-Gevrier où il retrouve le job de lamineur, toujours dans le groupe Pechiney, et ce au sein d’une usine connue sous le nom de « Forges de Cran ». Une forte perte d’audition l’interdisant de continuer à travailler dans le bruit, Dominique est reclassé en 2005 dans le service Achat-Logistique de son entreprise. A l’heure actuelle, il y est toujours mais comme agent d’ordonnancement, s’attelant au planning de plusieurs lignes de fabrication avec pour mission d’assurer la livraison de la clientèle dans les délais prévus.
Sur le plan sportif, cet ancien footballeur étrenne la course à pied en 1993 à la suite d’une opération de l’hernie discale en septembre 1992, lui interdisant désormais de taper dans un ballon. D’abord routier, il s’adonne parallèlement à la course de montagne à compter du 1er mai 1997, enfilant un dossard à la Grimpée du Laudon qu’il achève en 1h25. Puis le 22 septembre 2002, il verse dans le trail à l’occasion de la seconde édition du Tour du Roc des Bœufs dans les Bauges (26km pour 1750m de dénivelée positive et idem en négatif), aujourd’hui défunt.
Depuis 2007, c’est dans l’ultra qu’il excelle comme l’indiquent les trois performances suivantes :
- CCC 2007 : 302e et 104e V1 en 16h44’05’’.
- CCC 2008 : 389e et 147e V1 en 20h54’39’’.
- UTMB 2009 : 608e et 269e V1 en 40h11’05’’.
Après l’annulation 2010 où il a été arrêté à Saint-Gervais, il est de nouveau inscrit pour l’édition 2011. Vraisemblablement son chant du cygne.
La saison passée, Dominique a pris le départ de treize courses :
- Albygeoise le 28 mars : 19e et 6e V1 en 1h01’48’’.
- Marathon d’Annecy le 18 avril : 802e et 327e V1 en 3h29’27’’, soit son temps référence, le précédent remontant en 2003 à Paris en 3h29'36''.
- Maratrail de Faverges le 12 juin : 165e et 49e V1 en 5h42’54’’.
- Moins’Hard le 3 juillet : 27e et 6e V1 en 6h15’40’’.
- Trail des Aiguilles Rouges le 27 septembre : 275e et 81e V1 en 10h51’00’’.
- La Perjussienne le 10 octobre : 128e et 35e V1 en 59’06’’.
- La Choisylienne le 17 octobre : 104e et 35e V1 en 53’59’’.
- VO2 Trail le 23 octobre : 155e et 38e V1 en 2h20’59’’.
- Course de la Colline (5,4km) le 14 novembre : 47e et 17e V1 en 24’56’’
- Foulées Annemassiennes (5,150km) le 21 novembre : 35e et 12e V1 en 20’56’’.
- Cross du Laudon (3,9km) le 28 novembre : 31e et 7e V1 en 16’14’’.
- Escalade le 4 décembre : 396e en 28’43’’.
- Corrida des Lumières (6km) le 13 décembre : 61e et 43e V1 en 26’03’’.
F.V.



CLICHES
Ils appartiennent à Dominique Vouliot.



Dominique sur la 6000D, le 27 juillet 2008, où il accaparera la 269e place en 7h17'46''. Sur la photo, il vient de parvenir au glacier de la Chiaupe à 2986m, quasiment le point culminant de cette épreuve mythique.



Dominique à Chamonix à l'issue de son arrivée sur la CCC, le 30 août 2008, où il s'est classé 389e et 147e V1 en 20h54'39''.



Les deux pionniers du Trail Blanc du Semnoz réunis ! Dominique à gauche et Christian Perret à droite dans la petite ville de Bédoin au coeur du Vaucluse, et ce avant le départ du 22km du Trail du Ventoux, le 22 mars 2009. Ils finiront respectivement 100e et 34e V1 en 2h40'07'' et 80e et 2e V2 en 2h35'19''. En toile de fond, le Mont Ventoux enneigé, s'élevant à 1912m, surnommé encore « le Géant de Provence » ou « le Mont Chauve », reconnaissable par la tour de l'Observatoire à son faîte.



Toujours les deux précurseurs du Trail Blanc du Semnoz, Christian Perret à gauche et Dominique à droite, tous deux vêtus de rouge, qui viennent de prendre leur envol sur le 22km du Trail du Ventoux, le 22 mars 2009 (voir leurs résultats dans la légende du cliché précédent).



Dominique, 3e à partir de la droite endossant les célèbres couleurs violettes et blanches de l'ASPTT Annecy (dossard numéro 134). On le voit ici à l'entame du 5,150km des Foulées Annemassiennes, le 21 novembre 2010, où il se postionnera 35e et 12e V1 en 20'56''.

bonsoir et merci pour ce super article ;

très intéressant : un bel hommage à Dominique , qui le mérite , et à Christian ; j 'ignorais que Christian était impliqué à ce point dans cette manifestation;et j ' ignorais son passé de cycliste .

en juin 2006 , je participais à la Combloranne ;
j 'arrive sur le parking , un gars se gare à coté de moi ; on commence à papoter , on s ' échauffe ensemble : sympa ce type , il vient d ' Annecy ; c ' est comme ca que j ' ai fait la connaissance de Christian .

en 2009 , au Trail de Faverges , il est sur le lieu du départ, frustré et me raconte qu ' il a eu un souci cardiaque , il est sur la touche ;aie , ça me fait mal au coeur ..
je l 'aime bien Christian...

en 2010 , au Trail de Faverges , il est sur la ligne de départ et participe au maratrail : voila, un homme courageux , qui par sa passion du sport , sa volonté , a réussi à surmonter un grave problème de santé et à revenir sur la compétition : chapeau .


Dominique et Christian sont devenus 2 amis que j ' aprécie énormément ; merci pour votre sympathie et au plaisir de vous revoir .

Concernant les favoris et autres outsiders, se reporter supra à mon entretien avec Dominique Vouliot, alias Dominique, un des pionniers et maîtres d'oeuvre du Trail Blanc du Semnoz.
Je n'en ajouterai pas moins deux noms, curieusement occultés initialement. Chez les nanas, la Tarine Claude Chenal, née en 1967 et pensionnaire du VEO 2000 la Plagne, qui ne lâche jamais rien. Et bien sûr, la Valloirinche Maud Gobert (Giraud), née en 1977, à la fois à l’Elan Voglanais et au Team Adidas, inscrite de dernière minute (scoop divulgué dans l’interview), qui partira archi-favorite devant Michelle Leservoisier, Anne-Lise Chamiot Poncet, Sandrine Motto-Ros et Josiane Piccolet.
Pour la gent masculine, Bruno Durand, né en 1966, portant les couleurs des Chamois du Nivolet, grande figure de l’ultra-trail. Sa joute au couteau avec Christophe Boudin, néo-vétéran, qui vient de rallier l’Athlé Saint-Julien 74, et Pelloche, pour l’obtention de la couronne chez les quadras focalisera notre attention. Avantage à notre administrateur, plus à l’aise sur la courte distance et qui connaît le trajet comme sa poche pour avoir concouru les trois millésimes, à la différence des deux autres qui l’étrenneront cet après-midi. Philippe Gonthier et Pierre Prost-a-Petit, autres V1, ne seront pas très éloignés du podium.
Voici maintenant la liste de nos membres, assorties de leur année de naissance, de leur club et de leurs prestations passées. Attention à la comparaison entre les différents chronos, les trois passés et celui à venir ! Les conditions météo étant excellentes pour ce cru 2011, les performances seront plutôt à rapprocher avec celles de 2009 et 2010 où la neige était agréable à courir. Au contraire de l’édition 2008, rendue très délicate par les 30cm de neige tombés dans la nuit précédant l’événement. Mais n’omettons pas que chaque année le parcours est légèrement amendé au même endroit sur le plateau sommital, et ce en fonction du tracé de la piste de ski de fond : modification qui a certainement des conséquences sur le temps établi.

Les filles :
- Brigitte Carron alias Bridgett (1957, Club des Cinq du Team Téléthon) : 29e et 4e V2 en 1h16’47’’.
- Anne-Lise Chamiot Poncet alias Anne-Lise (1983, VEO 2000 la Plagne) : 2008 (5e et 4e V1 en 1h19’12’’), 2009 (3e et 3e senior en 56’38’’).
- Marie-François Donzel (1957, Elan Voglanais) : 2008 (19e et 1ère V2 en 1h35’39’’), 2009 (21e et 3e V2 en 1h08’22’’).
- Michelle Leservoisier (1965, Foulée d’Annemasse, Jogg’Attitude Saint-Julien-en-Genevois et Technicien du Sport Seynod) : 2008 (20e et 3e V1 en 1h36’12’’), 2009 (6e et 3e V1 en 58’07’’), 2010 (2e et 1ère V1 en 56’34’’).
- Roseline Pellicier (1969, Endurance Grignon), moitié de Pelloche : 2008 (27e et 19e senior en 1h41’22’’), 2009 (17e et 6e V1 en 1h07’14’’), 2010 (11e et 5e V1 en 1h07’40’’).
- Véronique Rousset alias Véro (1966, Ambérieu Marathon et Not Dead But Bien Raid).
- Martine Volay (1966, Comité Animation Loisir Argonay-Course), compagne de notre forumiste Christian Lefevre alias Badgone.

Les garçons :
- Stéphane Avrillon alias le Beauf (1974, Espérance Favergienne et Technicien du Sport Seynod) : 2008 (9e et 9e senior en 1h03’18’’), 2009 (13e et 7e senior en 49’55’’), 2010 (32e et 20e senior en 53’17’’).
- Alain Basset alias Alain la Ramaz (1963, Club des Cinq du Team Téléthon) : 2010 (241e et 141e senior en 1h13’07’’).
- Romain Basset alias Magikparis (1980, Espérance Favergienne).
- Nicolas Berthod (1974, Espérance Favergienne), qui s’invite souvent sur notre forum.
- Christophe Boebion alias Christophe B (1972, Elan Voglanais).
- Jean-Claude Châtel alias J2C (1962, Team Mermillod Triathlon) : 2008 (165e et 41e V1 en 1h29’13’’), 2009 (186e et 60e V1 en 1h05’53’’).
- Eric Derivaz alias Sparmarathon (1962, Chamois du Nivolet) : 2010 (71e et 25e V1 en 57’45’’).
- Bernard Donzel (1952, Elan Voglanais) : 2008 (67e et 7e V2 en 1h16’58’’), 2009 (214e et 16e V2 en 1h08’33’’, accompagnant sa moitié Marie-Françoise).
- Joffrey Doulat (1991, Sallanches Passy Athlétic Club).
- Laurent Gombert alias Laurent (1973, Saint-Martin-Bellevue) : 2009 (58e et 36e senior en 56’13’’).
- Julien Gonthier (1983, Gruffy) : 2010 (43e et 28e senior en 54’18’’).
- Yannick Heusey alias Yann H. (1979, Annecy-le-Vieux Off Course) : 2009 (8e et 5e senior en 48’22’’), 2010 (4e et 3e senior en 46’29’’).
- Patrick Leservoisier (1964, Jogg’Attitude Saint-Julien-en-Genevois) : 2008 (39e et 10e V1 en 1h12’56’’), 2009 (30e et 13e V1 en 52’35’’), 2010 (29e et 12e en 52’51’’).
- Laurent Mermet alias LorentM (1964, Athlé Saint-Julien 74) : 2008 (60e et 15e V1 en 1h16’02’’), 2009 (68e et 19e V1 en 56’48’’), 2010 (36e et 14e V1 en 53’58’’).
- Joël Pellicier alias Pelloche (1966, VEO 2000 la Plagne) : 2008 (26e et 3e V1 en 1h08’37’’), 2009 (5e et 2e V1 en 47’14’’), 2010 (12e et 4e V1 en 49’20’’).
- Christophe Vachoux (1981, cheville ouvrière de l’Allingeoise), fréquemment hôte de notre site.
- Les Chamois du Nivolet, association chambérienne, membre à part entière de « Courir en Pays de Savoie », accourant avec neuf de ses affiliés dont son président Thibaud Cahez (1961), l’an passé 73e et 26e V1 en 57’52’’.
- Les Trailers du Môle, association de Saint-Jean-de-Tholome (Faucigny), pareillement sur « Courir en Pays de Savoie), qui envoie neuf de ses représentants.


Allez pour épiloguer, un peu de piment, je me lance concernant les favoris, au risque de me planter ; mais bon, mon apprentissage est loin d’être achevé, très loin même :

Femmes :
1 Maud Gobert (1977, Elan Voglanais et Team Adidas).
2 Michelle Leservoisier (1965, Foulée d’Annemasse, Jogg’Attitude Saint-Julien-en-Genevois et Technicien du Sport Seynod).
3 Anne-Lise Chamiot Poncet (1983, VEO 2000 la Plagne).
4 Sandrine Motto-Ros (1969, Annecy le Vieux Off Course et Team Technica).
5 Josiane Piccolet (1956, Elan Voglanais et Team Salomon).

Hommes :
1 Gilles Segris (1972, Sport Détente des Amis de l’Ecole d’Aix-en-Othe, Team Hoka et Technicien du Sport Seynod). Vice-Champion de France du Trail Tour National Court et 1er au Challenge des Trails des Bauges l’an dernier, il n’a rien à craindre. Excepté lui-même, à l’instar de sa légère entorse à la cheville contractée sur le Trail Blanc de Serre Chevalier, le 9 janvier 2011, qui l’avait contraint à l’abandon. Récemment, on l’aura observé au 30km du Trail Givré des Saisies (1er) et sur les Régionaux de cross-country de Champagne-Ardennes (5e à 50’’ de l’homme de tête).
2 Yannick Heusey (1979, Annecy-le-Vieux Off Course). Même s’il s’entraîne moins depuis l’avènement d’un garçon en septembre 2010, il a le potentiel d’être le dauphin de l’ex tricolore de course en montagne, à l’image de sa seconde place au Winter Trail du Giron Snow il y a quinze jours.
3 Joël Pellicier (1966, VEO 2000 la Plagne). Pelloche semble particulièrement affûté en ce moment comme en attestent ses probantes prestations aux cross FFA (4e sur les Départementaux, 19e aux Régionaux).
4 Christophe Boudin (1971, Athlé Saint-Julien 74), 8e sur les Départementaux de cross-country.
5 Benjamin Galland (1983, Entente Athlétique de Chambéry et Team Activasport). Je sais, c’est osé ! En effet, ce chasseur-alpin du 13e Bataillon de Barby n’a terminé que 26e et 16e senior en 52’12’’ l’an dernier ; en outre, le petit format ne lui sera pas propice (42e seulement aux Départementaux de cross-country). Cependant, Ben a énormément progressé au fil de l’année 2010 : 7e sur le Trail de la Vallée de Chevreuse (Yvelines), 32e au 21km du Trail Drôme Lafuma, 7e ex-aequo sur le Grand Raid 73, 4e à l’Ultra-Trail de la 6000D, 31e à la Grande Course des Templiers, co-lauréat sur le 18km de la Sange’Run, victorieux à l’Origole (trail de 75km disputé dans les Yvelines). A la différence du Jurassien Lucas Humbert (1975, Ski Club de Bois-d'Amont), féru également d’aventures au long cours et qui sera présent, il connaît un tant soi peu les lieux.
Et Didier Brun (1972, ASPTT Annecy à compter de cette saison), chasseur-alpin au 27e Bataillon de Cran-Gevrier, comme Lucas Humbert au demeurant, seront très proche du top 5.
Son blog : http://benjamin.galland.over-blog.com/

Hommes V1 :
1 Joël Pellicier (1966, VEO 2000 la Plagne).
2 Christophe Boudin (1971, Athlé Saint-Julien 74).
3 Bruno Durand (1966, Chamois du Nivolet).

Hommes V2 :
1 Alain Emonet, (1958, ex-Comité Animation Loisir Argonay-Course).
2 Thibaud Cahez (1961, Chamois du Nivolet).

Hommes V3 :
1 Daniel Boebion (1947, Elan Voglanais).