GRIMPEE DU SEMNOZ DU 23 MAI 2010
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Re: GRIMPEE DU SEMNOZ DU 23 MAI 2010
pelloche a écrit:Voilàààà j'ai fait mon choix , que de forumeurs à voir là haut
Bruno pense à mettre ton nom sur la liste
Inquiet que j'étais de ne pas voir mon nom sur la liste, j'ai appellé mon président de club hier qui m'a confirmé que l'envoi des engagements de 12 coureurs de l'EAG avait été fait hier matin.
Donc voilà joel, il ne reste plus qu'à faire du jus cette semaine...
BRUNO38- Messages : 383
Date d'inscription : 08/02/2009
Age : 64
Re: GRIMPEE DU SEMNOZ DU 23 MAI 2010
A noter qu'une partie de l'ACO Firminy fait le déplacement sans leurs deux cadors mais avec Laurent Vicente (6ième au Grand Ballon cette année !) , Maxime Rancon et Paul-Henri Valour.
Ça va être très relevé !
Ça va être très relevé !
Re: GRIMPEE DU SEMNOZ DU 23 MAI 2010
Oui Ben, tu as raison, celà va ètre relevé....
Mais moi, j'ai déjà mon favori...
Je parie sur philippe charasse que personne n'a encore remarqué.
S'il marche autant qu'au dernier france, il n'y aura pas photo..
Dur de faire 1er V1 cette année...
Mais moi, j'ai déjà mon favori...
Je parie sur philippe charasse que personne n'a encore remarqué.
S'il marche autant qu'au dernier france, il n'y aura pas photo..
Dur de faire 1er V1 cette année...
BRUNO38- Messages : 383
Date d'inscription : 08/02/2009
Age : 64
Re: GRIMPEE DU SEMNOZ DU 23 MAI 2010
Beau, beau plateau en final :
Charasse, Hanriot, Segris, Vicente, Bruno, Alain, puis Poussines, Lanne, Piquemal, le beauf, Castiglioni, Thérisod, Maroud, Pelloche. On gardera un petit oeil sur G Fantin vététiste d'à peine 20 ans et qui fera là seulement sa 2è course à pied mais il a de la qualité le jeunot.
Chez les féminines, la triplette Claus-Duc-Leservoisier semble se dégager devant le groupe Bengueche, Chamiot Poncet, Jenc, Combe (moins en forme qu'en 2009), Lemay, Garcia Loubier.
Pour la gagne, je suis comme Bruno, je vote Charasse.
En tout cas beau temps, beau plateau, ça va aller vite
Charasse, Hanriot, Segris, Vicente, Bruno, Alain, puis Poussines, Lanne, Piquemal, le beauf, Castiglioni, Thérisod, Maroud, Pelloche. On gardera un petit oeil sur G Fantin vététiste d'à peine 20 ans et qui fera là seulement sa 2è course à pied mais il a de la qualité le jeunot.
Chez les féminines, la triplette Claus-Duc-Leservoisier semble se dégager devant le groupe Bengueche, Chamiot Poncet, Jenc, Combe (moins en forme qu'en 2009), Lemay, Garcia Loubier.
Pour la gagne, je suis comme Bruno, je vote Charasse.
En tout cas beau temps, beau plateau, ça va aller vite
Invité- Invité
LE SUCCES POPULAIRE D’UNE AUTHENTIQUE COURSE DE MONTAGNE OU L’HISTOIRE FULGURANTE DE LA GRIMPEE DU SEMNOZ
1ERE PARTIE : LA GESTATION
Pour la cinquième année consécutive, 400 avaleurs de cime environ fouleront le jardin des Annéciens ce dimanche. Preuve de l’insolente et stupéfiante réussite de l’ASPTT haut-savoyarde, précurseur de cette course de montagne, à l’heure où pourtant cette discipline implose en raison de l’omnipotence du trail.
Annécien pur jus, Christian Perret, secrétaire de l’ASPTT locale depuis 2002, n’en démord pas en cette année 2005. Il n’arrive toujours pas à avaliser la disparition de compétitions sur ce Semnoz qui n’a jamais cessé d’éveiller l’inconscient collectif de chaque Annécien. Semnoz qui a par ailleurs été le théâtre jadis de plusieurs épreuves renommées, à l’image de la Grimpée de Quintal, longue de 8km pour 300m de dénivelée positive, prenant son envol au centre commercial Géant à Seynod pour atterrir à Quintal, village de 1100 âmes accolé au versant tourné au couchant ; à l’instar surtout de la pionnière, celle joignant la préfecture à l’hôtel des Rochers Blancs par la route et qui a survécu une décennie durant, de 1978, le 1er octobre précisément, à 1987 : assurément, l’une des valeureuses ancêtres de la course de montagne dans les Pays de Savoie.
Connu comme le loup blanc, ex-cycliste réputé à la Roue d’Or Annécienne, Christian prend alors son bâton de pèlerin. Il s’agit pour lui d’extirper des limbes une nouvelle manifestation au cœur du Semnoz, ce terrain de jeux aux portes du chef-lieu haut-savoyard, laissé incongrûment en jachère dans le domaine de la course à pied. Il part ainsi démarcher successivement Robert Delorme, adjoint à Quintal, puis son cousin Roland Tuccinardi, propriétaire de l’unique chalet de location de ski alpin sur le Semnoz, mais surtout ami de l’incontournable Gabriel Bibollet, directeur de la station. Même si celui-ci n’accorde pas spontanément en temps normal sa confiance à ses différents interlocuteurs, il donne à cette occasion très vite son aval, pleinement conscient du label que peut procurer au Semnoz cette course pédestre. Dès lors, il s’efforce de convaincre la myriade de communes empiétant sur le géant annécien d’adhérer pleinement au projet, ce qu’il obtient sans coup férir.
Versants passionnel et financier
A l’ASPTT d’Annecy, l’atmosphère est à l’euphorie, la prestigieuse escouade ayant dorénavant carte blanche pour concocter seule l’épreuve qu’elle appelle de ses vœux pour au moins deux motifs :
- Au premier chef, l’inextinguible flamme qui l’anime pour esquisser puis pérenniser ce dessein au moment où la cluse d’Annecy est quasiment dépourvu de hors stade. Côté trail, le Tour du Roc des Bœufs à la Chapelle-Saint-Maurice vient d’expirer, l’ultime édition ayant eu lieu en 2004, et l’Annécime, ultra surgi en cette même année 2004, a bien du mal à décoller, l’organisation, peu crédible, étant des plus artisanales. Quant aux courses de montagne, il y a bien la spectaculaire Montée de la Tournette au départ de Talloires mais elle est absente du calendrier officiel ; seule en réalité la Grimpée du Laudon sauve l’honneur, la manifestation saint-jorienne ayant diligemment acquis ses lettres de noblesse sur un immuable parcours qui a toujours fait consensus depuis son éclosion en 1985.
- En second lieu, le volet lucratif, causalité loin d’être quantité négligeable, à l’heure où le club vivote tant bien que mal, ne recueillant plus aucune subvention de la part de la Poste et de France Télécom.
Course de montagne, si ! Trail, no !
D’emblée, deux points taraudent les dirigeants annéciens rassemblés comme un seul homme derrière leur premier de cordée Gérard Rey : le type d’épreuve à mettre sur pied puis la nature du parcours. Le trail est évoqué mais l’insensé enchevêtrement de chemins dans la montagne « semnozienne » dissuade promptement de se lancer dans cette hasardeuse aventure. La course de montagne qui à cette époque fait florès suscite en revanche l’unanimité en sa faveur. L’une des vertus essentielles de cette discipline étant sa redoutable prestesse, le tracé sera tonique, empruntant au fur et à mesure de l’ascension route bitumée, piste sylvicole puis de fond ; avant de parvenir sur son faîte embrassant un panorama à 360°, le Crêt de Châtillon (1699m), pour dévaler enfin à la vitesse de l’éclair sur la station. Pas question donc de trancher en faveur du sentier de grande randonnée bouclant le tour du Lac d’Annecy pour la même raison occasionnant l’abjuration du trail.
L’option de Quintal comme départ ne provoque guère de débats, si ce n’est la possibilité d’ouvrir les hostilités au centre commercial Géant de Seynod. Solution rapidement annihilée, son profil roulant jusqu’à Quintal altérant le caractère montagnard de la course. Le Quintali Robert Delorme, l’une des figures tutélaires de cette épopée, jouera bien évidemment un rôle décisif en faveur de sa commune, apportant en tant qu’adjoint le support logistique de la municipalité.
Enfin, la date, en l’occurrence fin mai, paraît judicieusement cogitée, ouvrant quasiment le bal des courses de montagne, à un moment où les sky-runners, frustrés par l’interminable tempérance hivernale, sont désireux d’en découdre. Et tout risque d’enneigement tardif paraît écarté à cause de l’altitude modeste de la contrée, ce qui n’est pas le cas des autres reliefs : véritable aubaine pour les postiers annéciens qui ont flairé conséquemment tout le bénéfice qu’ils pouvaient tirer de cette idyllique situation.
Ne reste plus qu’à concrétiser tous ces paramètres inscrits sur papier, ce qui est une autre paire de manches ! Avec célérité, une détonnante équipe, autour de Gérard Rey, se met alors à l’ouvrage pour préparer dans les meilleures conditions possibles le premier millésime, fixé au 21 mai 2006. Ce « club des Neuf » mariant audace, détermination et expérience, est le suivant :
- Gérard Rey, né le 20 août 1958, président. Quittant sa fonction en septembre 2009, il est en charge dorénavant des licences.
- Christian Perret, né le 20 octobre 1955, secrétaire. C’est bien sûr le leader historique.
- André Brenguier, né le 24 juillet 1944, trésorier. Un record sur 10km en 31'22''en 1973 (second du Dauphiné-Savoie).
- Notre forumer Dominique Vouliot, né le 14 février 1962, secrétaire adjoint. Devenu président en septembre 2009, se substituant à Gérard Rey, ce ch’ti, qui a vu le jour au cœur du bassin houiller pas-de-calaisien (mais oui encore un!), est aujourd’hui l’homme fort de l’ASPTT d’Annecy. C’est lui qui a orienté progressivement sa formation vers le trail à partir de 2006.
- Emile le Guen, né le 2 juin 1950, trésorier adjoint, entraîneur attitré depuis 2008.
- Patrick Baladié, né le 10 novembre 1970. Responsable du chrono et du site internet où il divulgue les résultats exhaustifs quelques... minutes après le franchissement de la ligne par le serre-file. Ce militaire du 13e Bataillon de chasseurs alpins de Barby est également un montagnard émérite et un trailer à compter de l'an passé.
- Michel Barralon, né le 15 juin 1965, gérant du magasin Technicien du Sport à Seynod, partenaire de cette grimpée et un des camps de base organisationnels en tant que réceptacle des inscriptions ; en charge encore du chronométrage, conjointement avec Patrick. L’un des plus brillants athlètes de sa génération en course de montagne dans les Deux Savoie. Etrenne véritablement le trail en 2009, à l'instar de son pote Patrick.
- Bouchaïd Kninech, né le 22 avril 1966. Dévolu aux repas, ce qui n’est pas une sinécure ! Remarquable crossman et routier.
- Enfin, Jean-Pierre Chassagnolle, né le 2 avril 1958, qui sera l’homme à tout faire de ce lever de rideau… Des résultats très probants en cross et sur route.
« Club des Neuf » épaulé par une armada de bénévoles (oscillant entre 60 et 80 suivant les années, dont une quarantaine pensionnaires de l'ASPTT), la station du Semnoz qui contribue activement au balisage du parcours, sans occulter la quinzaine de partenaires dont une minorité de bailleurs de fond.
François Vanlaton
Remercions chaleureusement Dominique qui n’a pas hésité, lundi 17 mai au soir, à venir dans mon antre balméenne conter avec sa verve coutumière l’histoire de sa course presque quatre heures durant !
Prochain billet : 2e partie, élitaires et anonymes logés à la même enseigne.
Pour la cinquième année consécutive, 400 avaleurs de cime environ fouleront le jardin des Annéciens ce dimanche. Preuve de l’insolente et stupéfiante réussite de l’ASPTT haut-savoyarde, précurseur de cette course de montagne, à l’heure où pourtant cette discipline implose en raison de l’omnipotence du trail.
Annécien pur jus, Christian Perret, secrétaire de l’ASPTT locale depuis 2002, n’en démord pas en cette année 2005. Il n’arrive toujours pas à avaliser la disparition de compétitions sur ce Semnoz qui n’a jamais cessé d’éveiller l’inconscient collectif de chaque Annécien. Semnoz qui a par ailleurs été le théâtre jadis de plusieurs épreuves renommées, à l’image de la Grimpée de Quintal, longue de 8km pour 300m de dénivelée positive, prenant son envol au centre commercial Géant à Seynod pour atterrir à Quintal, village de 1100 âmes accolé au versant tourné au couchant ; à l’instar surtout de la pionnière, celle joignant la préfecture à l’hôtel des Rochers Blancs par la route et qui a survécu une décennie durant, de 1978, le 1er octobre précisément, à 1987 : assurément, l’une des valeureuses ancêtres de la course de montagne dans les Pays de Savoie.
Connu comme le loup blanc, ex-cycliste réputé à la Roue d’Or Annécienne, Christian prend alors son bâton de pèlerin. Il s’agit pour lui d’extirper des limbes une nouvelle manifestation au cœur du Semnoz, ce terrain de jeux aux portes du chef-lieu haut-savoyard, laissé incongrûment en jachère dans le domaine de la course à pied. Il part ainsi démarcher successivement Robert Delorme, adjoint à Quintal, puis son cousin Roland Tuccinardi, propriétaire de l’unique chalet de location de ski alpin sur le Semnoz, mais surtout ami de l’incontournable Gabriel Bibollet, directeur de la station. Même si celui-ci n’accorde pas spontanément en temps normal sa confiance à ses différents interlocuteurs, il donne à cette occasion très vite son aval, pleinement conscient du label que peut procurer au Semnoz cette course pédestre. Dès lors, il s’efforce de convaincre la myriade de communes empiétant sur le géant annécien d’adhérer pleinement au projet, ce qu’il obtient sans coup férir.
Versants passionnel et financier
A l’ASPTT d’Annecy, l’atmosphère est à l’euphorie, la prestigieuse escouade ayant dorénavant carte blanche pour concocter seule l’épreuve qu’elle appelle de ses vœux pour au moins deux motifs :
- Au premier chef, l’inextinguible flamme qui l’anime pour esquisser puis pérenniser ce dessein au moment où la cluse d’Annecy est quasiment dépourvu de hors stade. Côté trail, le Tour du Roc des Bœufs à la Chapelle-Saint-Maurice vient d’expirer, l’ultime édition ayant eu lieu en 2004, et l’Annécime, ultra surgi en cette même année 2004, a bien du mal à décoller, l’organisation, peu crédible, étant des plus artisanales. Quant aux courses de montagne, il y a bien la spectaculaire Montée de la Tournette au départ de Talloires mais elle est absente du calendrier officiel ; seule en réalité la Grimpée du Laudon sauve l’honneur, la manifestation saint-jorienne ayant diligemment acquis ses lettres de noblesse sur un immuable parcours qui a toujours fait consensus depuis son éclosion en 1985.
- En second lieu, le volet lucratif, causalité loin d’être quantité négligeable, à l’heure où le club vivote tant bien que mal, ne recueillant plus aucune subvention de la part de la Poste et de France Télécom.
Course de montagne, si ! Trail, no !
D’emblée, deux points taraudent les dirigeants annéciens rassemblés comme un seul homme derrière leur premier de cordée Gérard Rey : le type d’épreuve à mettre sur pied puis la nature du parcours. Le trail est évoqué mais l’insensé enchevêtrement de chemins dans la montagne « semnozienne » dissuade promptement de se lancer dans cette hasardeuse aventure. La course de montagne qui à cette époque fait florès suscite en revanche l’unanimité en sa faveur. L’une des vertus essentielles de cette discipline étant sa redoutable prestesse, le tracé sera tonique, empruntant au fur et à mesure de l’ascension route bitumée, piste sylvicole puis de fond ; avant de parvenir sur son faîte embrassant un panorama à 360°, le Crêt de Châtillon (1699m), pour dévaler enfin à la vitesse de l’éclair sur la station. Pas question donc de trancher en faveur du sentier de grande randonnée bouclant le tour du Lac d’Annecy pour la même raison occasionnant l’abjuration du trail.
L’option de Quintal comme départ ne provoque guère de débats, si ce n’est la possibilité d’ouvrir les hostilités au centre commercial Géant de Seynod. Solution rapidement annihilée, son profil roulant jusqu’à Quintal altérant le caractère montagnard de la course. Le Quintali Robert Delorme, l’une des figures tutélaires de cette épopée, jouera bien évidemment un rôle décisif en faveur de sa commune, apportant en tant qu’adjoint le support logistique de la municipalité.
Enfin, la date, en l’occurrence fin mai, paraît judicieusement cogitée, ouvrant quasiment le bal des courses de montagne, à un moment où les sky-runners, frustrés par l’interminable tempérance hivernale, sont désireux d’en découdre. Et tout risque d’enneigement tardif paraît écarté à cause de l’altitude modeste de la contrée, ce qui n’est pas le cas des autres reliefs : véritable aubaine pour les postiers annéciens qui ont flairé conséquemment tout le bénéfice qu’ils pouvaient tirer de cette idyllique situation.
Ne reste plus qu’à concrétiser tous ces paramètres inscrits sur papier, ce qui est une autre paire de manches ! Avec célérité, une détonnante équipe, autour de Gérard Rey, se met alors à l’ouvrage pour préparer dans les meilleures conditions possibles le premier millésime, fixé au 21 mai 2006. Ce « club des Neuf » mariant audace, détermination et expérience, est le suivant :
- Gérard Rey, né le 20 août 1958, président. Quittant sa fonction en septembre 2009, il est en charge dorénavant des licences.
- Christian Perret, né le 20 octobre 1955, secrétaire. C’est bien sûr le leader historique.
- André Brenguier, né le 24 juillet 1944, trésorier. Un record sur 10km en 31'22''en 1973 (second du Dauphiné-Savoie).
- Notre forumer Dominique Vouliot, né le 14 février 1962, secrétaire adjoint. Devenu président en septembre 2009, se substituant à Gérard Rey, ce ch’ti, qui a vu le jour au cœur du bassin houiller pas-de-calaisien (mais oui encore un!), est aujourd’hui l’homme fort de l’ASPTT d’Annecy. C’est lui qui a orienté progressivement sa formation vers le trail à partir de 2006.
- Emile le Guen, né le 2 juin 1950, trésorier adjoint, entraîneur attitré depuis 2008.
- Patrick Baladié, né le 10 novembre 1970. Responsable du chrono et du site internet où il divulgue les résultats exhaustifs quelques... minutes après le franchissement de la ligne par le serre-file. Ce militaire du 13e Bataillon de chasseurs alpins de Barby est également un montagnard émérite et un trailer à compter de l'an passé.
- Michel Barralon, né le 15 juin 1965, gérant du magasin Technicien du Sport à Seynod, partenaire de cette grimpée et un des camps de base organisationnels en tant que réceptacle des inscriptions ; en charge encore du chronométrage, conjointement avec Patrick. L’un des plus brillants athlètes de sa génération en course de montagne dans les Deux Savoie. Etrenne véritablement le trail en 2009, à l'instar de son pote Patrick.
- Bouchaïd Kninech, né le 22 avril 1966. Dévolu aux repas, ce qui n’est pas une sinécure ! Remarquable crossman et routier.
- Enfin, Jean-Pierre Chassagnolle, né le 2 avril 1958, qui sera l’homme à tout faire de ce lever de rideau… Des résultats très probants en cross et sur route.
« Club des Neuf » épaulé par une armada de bénévoles (oscillant entre 60 et 80 suivant les années, dont une quarantaine pensionnaires de l'ASPTT), la station du Semnoz qui contribue activement au balisage du parcours, sans occulter la quinzaine de partenaires dont une minorité de bailleurs de fond.
François Vanlaton
Remercions chaleureusement Dominique qui n’a pas hésité, lundi 17 mai au soir, à venir dans mon antre balméenne conter avec sa verve coutumière l’histoire de sa course presque quatre heures durant !
Prochain billet : 2e partie, élitaires et anonymes logés à la même enseigne.
Dernière édition par François de la Balme-de-S le Mar 18 Jan 2011 - 17:52, édité 5 fois
François de la Balme-de-S- Messages : 1672
Date d'inscription : 14/05/2009
Localisation :
Re: GRIMPEE DU SEMNOZ DU 23 MAI 2010
Quatre heures en aussi bonne compagnie, c'était un réel plaisir !!
Merci François.
Pour info, les inscriptions sont encore possible toute la journée dans la galerie marchande du centre commercial de Géant Casino de Seynod.
Merci François.
Pour info, les inscriptions sont encore possible toute la journée dans la galerie marchande du centre commercial de Géant Casino de Seynod.
Re: GRIMPEE DU SEMNOZ DU 23 MAI 2010
Merci François pour cette première partie riche et très intéressante.
Une banderole de "Courir en pays de Savoie" est prévu pour se retrouver
A demain
Une banderole de "Courir en pays de Savoie" est prévu pour se retrouver
A demain
LE SUCCES POPULAIRE D'UNE AUTHENTIQUE COURSE DE MONTAGNE OU L'HISTOIRE FULGURANTE DE LA GRIMPEE DU SEMNOZ
2E PARTIE : ELITAIRES ET ANONYMES LOGES A LA MEME ENSEIGNE
Omniprésent Jean-Pierre Chassagnolle ! Jouant le rôle de coordinateur, il aura en effet baigné de toute son aura cette première édition de la Grimpée du Semnoz, de la préparation à l’après-course, sans parler du jour J fixé au 21 mai 2006. Omniprésent, sans contestation possible, mais confinant cependant à une certaine forme d’envahissement ! S’immisçant en effet dans tous les domaines, ses coéquipiers furent réduits d’autant à la portion congrue. Inconsciemment, il inhiba quelque peu l’état d’esprit qui devait prévaloir au sein du Club des Neuf, en l’occurrence celui d’un collectif où chacun des neuf personnages-clefs avait une tâche bien assignée à honorer. En conséquence, l’atmosphère au sein de l’équipe s’en trouva légèrement altérée.
Le succès populaire n’en fut pas moins éclatant, 476 inscrits émargeant à la course, à peu près le même chiffre pour la marche. Preuve que l’activité solitaire mais débordante de Jean-Pierre avait porté ses fruits ! Le parcours fit l’unanimité, à l’exception notable de la descente, bordant le télésiège, aussi brève que violente. Ses détracteurs, un certain nombre de coureurs, lui reprochèrent sa dangerosité, en raison de son profil escarpé et hors sentier, sur une prairie des plus chaotiques. Opinion que partagea Dominique Vouliot, seul membre de l’organisation à proposer vainement une alternative au profil plus roulant. Nonobstant ces velléités de changement, le tracé garda son intangibilité pour le second millésime du 27 mai 2007.
Le sceau d’un collectif
L’homme fort s’éclipsant sous d’autres cieux, le Club des Neuf, réduit à huit, ne s’en trouva nullement dépourvu, prêt en effet à se mettre en quatre pour prouver qu’un collectif pouvait opportunément et efficacement se substituer à une forte personnalité afin de mener à bien sa mission. Le résultat fut à la hauteur de ses espérances malgré une météo rendue exécrable par des pluies incessantes mêlées avec un brouillard à couper au couteau, édulcorant la distance en s’interdisant le magnifique passage sur le Crêt de Chatillon, toit de cette Grimpée. Succès total donc, tant financier que populaire : avec 488 engagés comme coureurs, l’édition 2007 s’avère aujourd’hui comme le meilleur cru. L’ambiance était à l’euphorie chez les postiers, prenant en outre conscience que, contrairement à 2006, chacun avait cette fois-ci apporté sa pierre à l’édifice.
Seule ombre au tableau, le nombre de marcheurs diminuait comme peau de chagrin, la moitié précisément, sans doute peu emballés par l’excès de bitume. Chiffre qui a encore décliné en 2008 (189), conduisant les dirigeants à interrompre l’épreuve l’année suivante pour la faire renaître en 2010 (143), sous la pression des élus et des marcheurs eux-mêmes. Excellente et rare initiative au demeurant, même si le reflux n’a jamais cessé : elle entre en effet dans le cadre d’amener un public au hors stade, ce qui est loin d’être une sinécure et nécessite donc une redoutable persévérance. Aux organisateurs de faire preuve d’imagination pour inverser irrémédiablement la tendance, avec pourquoi pas une animation sur les trois lieux de ravitaillement, gustative ou musicale, qui sait ?
En tout cas, il n’était pas question de privilégier les marcheurs en modifiant notamment l’itinéraire, le sentier de grande randonnée, idéal pour eux, n’ayant aucun avocat sérieux à sa cause. S’apparentant beaucoup trop au trail pour le coureur, il aurait porté irrémédiablement atteinte à ce qui fait l’identité de la Grimpée du Semnoz, à savoir une authentique course de montagne. Pas d’amendement donc, du moins pour l’ascension, car le débat refaisait de nouveau surface quant à l’opportunité de la descente à proximité du télésiège, qui en 2007 avait été épargnée aux athlètes en raison des médiocres conditions atmosphériques. Face au mécontentement grandissant de coureurs désireux de s’affranchir de cette dégringolade bringuebalante, le Club des Huit opta pour une solution plus light en vue du 3e millésime 2008, qui servira également pour 2009 et 2010 : un dévers sans trace sous le faîte du Semnoz, rejoignant la piste de ski alpin (utilisée pour le trail blanc) avant que celle-ci ne pénètre en forêt. Résolution qui ne fit pas consensus, Dominique Vouliot, épaulé par Michel Barralon, privilégiant la crête sommitale vers le sud pour emprunter l’intégralité de la piste : la descente serait certes plus longue (de 300m environ), mais elle gagnerait en esthétique (belvédère) et en tonicité (trace continuelle). Mais Dominique ne désespère pas cependant de finaliser son point de vue pour 2011. Affaire à suivre…
Héroïque résistance contre la déferlante dénommée trail !
2008 fut la dernière édition à excéder les 400 coureurs, 413 précisément. 2009 (387) et 2010 (373, soit un déficit de 115 athlètes par rapport au record de 2007), entérineront cette lente mais inquiétante décrue, symptomatique désormais de l’hégémonie du trail au dépens des autres compétitions hors stade, à l’instar bien sûr de la course de montagne. Cette donnée, l’ASPTT d’Annecy l’a très bien saisie, intériorisant un effritement se soldant par 300, voire 250 engagés dans un futur pas si lointain. En revanche, en-dessous de cet ultime seuil fatidique, la pérennisation de ce rendez-vous serait très vraisemblablement compromise : la double et lourde logistique, à la fois au départ et à l’arrivée (qui ne sont pas communs), ne le supporterait pas.
On n’en est pas encore là cependant ! Face à la mainmise tentaculaire du trail, la Grimpée du Semnoz offre en effet une phénoménale et singulière résistance. Ses chiffres de participation sont ainsi sensiblement supérieurs à la quasi-totalité de ceux des courses de montagne dans les Deux Savoie, faisant en outre jeu égal avec la prestigieuse Montée du Nid d’Aigle (378 classés en 2009). Seul le Cross du Mont-Blanc (1191 finishers en 2009) prend l’avantage, cas oh combien particulier comme chacun sait, ayant un évident pouvoir attractif sur l’ensemble du territoire national et même au-delà, la magie de la Vallée de Chamonix passant par là.
Le week-end dernier, ayons bien en tête que 373 avaleurs de cime et 143 contemplatifs ont rallié Quintal alors que simultanément se disputaient, dans les deux départements savoyards, deux trails majeurs drainant la foule des grands jours (512 arrivants sur le Grand Raid 73 et 599 aux Allobroges) : dans ces conditions, la réduction des effectifs à compter de 2008 sur le Semnoz est loin d’être catastrophique, qui plus est si elle parvient à être contenue !
Farouche résilience donc des Semnoziens, en raison du chaleureux accueil et de l’irréprochabilité de l’organisation, qui sont bien les deux mamelles de cette manifestation. Sans occulter une autre de ses marques de fabrique, tout aussi substantielle que les deux précédentes : son éclectisme, son extrême diversité, agrégeant dans une surprenante symbiose le gratin hexagonal de la course de montagne et la masse des anonymes, aussi choyés l’un que l’autre.
A compter de 2009, l’élite française, individuels comme clubs, n’hésite plus ainsi à fouler le Semnoz, la Grimpée devenant, au bon vouloir de la FFA, l’une des manches du Challenge National de courses de montagne. Une belle récompense au demeurant, témoignant de manière éclatante de la crédibilité de cette épreuve. L’an passé, honorèrent de leur présence des sky-runners aussi talentueux que le Ligérien Emmanuel Meyssat, l’Auvergnat Ivan Bizet ou l’Isérois Ludovic Pellé. Et l’ultime édition raffermit un peu plus le caractère national de cette compétition, à l’image du Clermontois Philippe Charasse, de l’Aubois Gilles Segris, des Ligériens Laurent Vicente, Paul-Henri Valour et Maxime Rancon, de l’Alsacien Olivier Miclo, des Haut-Alpins Renaud Castiglioni et Michel Bigoni. Les escouades n’étaient pas en reste non plus comme l’illustre le puissant concours de Coureurs du Monde en Isère (dont est issu notre forumeur Ben), de l’Entente Athlétique de Grenoble (avec Bruno38), ou encore d’Esclops d’Azun, accourant des Hautes-Pyrénées. Elitaires et formations séduits par une compétition de haut vol, attirés également par les dotations de la FFA en fin de saison, récompensant en espèces sonnantes et trébuchantes le top cinq de cette Coupe de France, aussi bien hommes que femmes sans occulter les clubs (1200 euros ainsi pour les lauréats).
N’empêche, à aucun des cinq millésimes, les anonymes ne se retrouvèrent relégués à l’arrière-ban, étant traités sur un même pied d’égalité que la fine fleur. Quelques élitaires sollicitant diverses prérogatives, une prise en charge de leur déplacement ou inscription par-ci, un engagement hors délai par-là, pourraient en attester : à une exception près, les postiers n’ont jamais fléchi, se montrant intraitables à l’égard de ces tentatives malencontreuses de passe-droits, faisant leur cette fameuse devise : « vive le sport oui, mais plus tonitruant encore, vive le sport démocratique et populaire ! »
François Vanlaton qui remercie de nouveau Dominique pour son aide précieuse, sans qui ce reportage n’aurait jamais vu le jour.
A partir de 2009, trois autres adhérents de l’ASPTT d’Annecy vinrent prêter main forte au Club des Huit ; il s’agit de :
- Christine Mitaut, née le 11 janvier 1961, responsable de la remise des dossards.
- Serge Fuentes, né le 21 septembre 1962, en charge du matériel.
- Philippe Goffard, né le 13 septembre 1957, prêt à tout pour se rendre utile.
Le palmarès de la Grimpée du Semnoz :
2006 (descente le long du télésiège) :
1er au scratch : Jean-Christophe Dupont (Arve Athlétisme Bonneville Pays Rochois) en 1h04’23’’.
1ère au scratch féminin : Sally Chanel (ASPTT d’Annecy, V1) en 1h19’06’’.
1er vétéran homme : Daniel Devred (ASPTT d’Annecy), 8e au scratch en 1h09’48’’.
2007 (parcours réduit : ascension jusqu'à la 2e barrière canadienne) :
1er au scratch : Guillaume Fontaine (Foulée d’Annemasse) en 59’06’’.
1ère au scratch féminin : Sandrine Motto-Ros (Annecy-le-Vieux Off Course) en 1h15’00’’.
1er vétéran homme : Alain Bohard (Athlé Saint-Julien), 4e au scratch en 1h01’58’’.
1ère vétéran femme : Djamila Bengueche (Foulée d’Annemasse), 5e féminine en 1h17’37’’.
2008 (descente désormais par la piste de ski alpin) :
1er au scratch : El Yazid El Madi (Union Sportive d’Oyonnax) en 1h05’26’’.
1ère au scratch féminin : Céline Lafaye (Espérance de Faverges) en 1h20’04’’.
1er vétéran homme : Alain Bohard (Athlé Saint-Julien), 4e au scratch en 1h08’27’’.
1ère vétéran femme : Christiane Lacombe (Athlé Saint-Julien), 5e féminine en 1h26’53’’.
2009 :
1er au scratch : Emmanuel Meyssat (Athlétique Club de l’Ondaine de Firminy) en 1h03’28’’.
1ère au scratch féminin : Céline Lafaye (Espérance de Faverges) en 1h20’22’’.
1er vétéran homme : notre forumer Benoit Nave (ASPTT d’Annecy), 9e au scratch en 1h08’05’’.
1ère vétéran femme : notre forumeuse Michèle Leservoisier (Jogg’Attitude Saint-Julien-en-Genevois), 2e féminine en 1h22’08’’.
2010 :
1er au scratch : notre forumer (mais oui !) Cyrille Hanriot (Athlé Saint-Julien) en 1h02’26’’.
1ère au scratch féminin : Stéphanie Duc (VEO 2000 de la Plagne) en 1h19’10’’.
1er vétéran homme : Philippe Charasse (Clermont Athlétisme), 2e au scratch en 1h03’51’’.
1ère vétéran femme : Michèle Leservoisier (Jogg’Attitude Saint-Julien-en-Genevois), 2e féminine en 1h19’40’’.
Omniprésent Jean-Pierre Chassagnolle ! Jouant le rôle de coordinateur, il aura en effet baigné de toute son aura cette première édition de la Grimpée du Semnoz, de la préparation à l’après-course, sans parler du jour J fixé au 21 mai 2006. Omniprésent, sans contestation possible, mais confinant cependant à une certaine forme d’envahissement ! S’immisçant en effet dans tous les domaines, ses coéquipiers furent réduits d’autant à la portion congrue. Inconsciemment, il inhiba quelque peu l’état d’esprit qui devait prévaloir au sein du Club des Neuf, en l’occurrence celui d’un collectif où chacun des neuf personnages-clefs avait une tâche bien assignée à honorer. En conséquence, l’atmosphère au sein de l’équipe s’en trouva légèrement altérée.
Le succès populaire n’en fut pas moins éclatant, 476 inscrits émargeant à la course, à peu près le même chiffre pour la marche. Preuve que l’activité solitaire mais débordante de Jean-Pierre avait porté ses fruits ! Le parcours fit l’unanimité, à l’exception notable de la descente, bordant le télésiège, aussi brève que violente. Ses détracteurs, un certain nombre de coureurs, lui reprochèrent sa dangerosité, en raison de son profil escarpé et hors sentier, sur une prairie des plus chaotiques. Opinion que partagea Dominique Vouliot, seul membre de l’organisation à proposer vainement une alternative au profil plus roulant. Nonobstant ces velléités de changement, le tracé garda son intangibilité pour le second millésime du 27 mai 2007.
Le sceau d’un collectif
L’homme fort s’éclipsant sous d’autres cieux, le Club des Neuf, réduit à huit, ne s’en trouva nullement dépourvu, prêt en effet à se mettre en quatre pour prouver qu’un collectif pouvait opportunément et efficacement se substituer à une forte personnalité afin de mener à bien sa mission. Le résultat fut à la hauteur de ses espérances malgré une météo rendue exécrable par des pluies incessantes mêlées avec un brouillard à couper au couteau, édulcorant la distance en s’interdisant le magnifique passage sur le Crêt de Chatillon, toit de cette Grimpée. Succès total donc, tant financier que populaire : avec 488 engagés comme coureurs, l’édition 2007 s’avère aujourd’hui comme le meilleur cru. L’ambiance était à l’euphorie chez les postiers, prenant en outre conscience que, contrairement à 2006, chacun avait cette fois-ci apporté sa pierre à l’édifice.
Seule ombre au tableau, le nombre de marcheurs diminuait comme peau de chagrin, la moitié précisément, sans doute peu emballés par l’excès de bitume. Chiffre qui a encore décliné en 2008 (189), conduisant les dirigeants à interrompre l’épreuve l’année suivante pour la faire renaître en 2010 (143), sous la pression des élus et des marcheurs eux-mêmes. Excellente et rare initiative au demeurant, même si le reflux n’a jamais cessé : elle entre en effet dans le cadre d’amener un public au hors stade, ce qui est loin d’être une sinécure et nécessite donc une redoutable persévérance. Aux organisateurs de faire preuve d’imagination pour inverser irrémédiablement la tendance, avec pourquoi pas une animation sur les trois lieux de ravitaillement, gustative ou musicale, qui sait ?
En tout cas, il n’était pas question de privilégier les marcheurs en modifiant notamment l’itinéraire, le sentier de grande randonnée, idéal pour eux, n’ayant aucun avocat sérieux à sa cause. S’apparentant beaucoup trop au trail pour le coureur, il aurait porté irrémédiablement atteinte à ce qui fait l’identité de la Grimpée du Semnoz, à savoir une authentique course de montagne. Pas d’amendement donc, du moins pour l’ascension, car le débat refaisait de nouveau surface quant à l’opportunité de la descente à proximité du télésiège, qui en 2007 avait été épargnée aux athlètes en raison des médiocres conditions atmosphériques. Face au mécontentement grandissant de coureurs désireux de s’affranchir de cette dégringolade bringuebalante, le Club des Huit opta pour une solution plus light en vue du 3e millésime 2008, qui servira également pour 2009 et 2010 : un dévers sans trace sous le faîte du Semnoz, rejoignant la piste de ski alpin (utilisée pour le trail blanc) avant que celle-ci ne pénètre en forêt. Résolution qui ne fit pas consensus, Dominique Vouliot, épaulé par Michel Barralon, privilégiant la crête sommitale vers le sud pour emprunter l’intégralité de la piste : la descente serait certes plus longue (de 300m environ), mais elle gagnerait en esthétique (belvédère) et en tonicité (trace continuelle). Mais Dominique ne désespère pas cependant de finaliser son point de vue pour 2011. Affaire à suivre…
Héroïque résistance contre la déferlante dénommée trail !
2008 fut la dernière édition à excéder les 400 coureurs, 413 précisément. 2009 (387) et 2010 (373, soit un déficit de 115 athlètes par rapport au record de 2007), entérineront cette lente mais inquiétante décrue, symptomatique désormais de l’hégémonie du trail au dépens des autres compétitions hors stade, à l’instar bien sûr de la course de montagne. Cette donnée, l’ASPTT d’Annecy l’a très bien saisie, intériorisant un effritement se soldant par 300, voire 250 engagés dans un futur pas si lointain. En revanche, en-dessous de cet ultime seuil fatidique, la pérennisation de ce rendez-vous serait très vraisemblablement compromise : la double et lourde logistique, à la fois au départ et à l’arrivée (qui ne sont pas communs), ne le supporterait pas.
On n’en est pas encore là cependant ! Face à la mainmise tentaculaire du trail, la Grimpée du Semnoz offre en effet une phénoménale et singulière résistance. Ses chiffres de participation sont ainsi sensiblement supérieurs à la quasi-totalité de ceux des courses de montagne dans les Deux Savoie, faisant en outre jeu égal avec la prestigieuse Montée du Nid d’Aigle (378 classés en 2009). Seul le Cross du Mont-Blanc (1191 finishers en 2009) prend l’avantage, cas oh combien particulier comme chacun sait, ayant un évident pouvoir attractif sur l’ensemble du territoire national et même au-delà, la magie de la Vallée de Chamonix passant par là.
Le week-end dernier, ayons bien en tête que 373 avaleurs de cime et 143 contemplatifs ont rallié Quintal alors que simultanément se disputaient, dans les deux départements savoyards, deux trails majeurs drainant la foule des grands jours (512 arrivants sur le Grand Raid 73 et 599 aux Allobroges) : dans ces conditions, la réduction des effectifs à compter de 2008 sur le Semnoz est loin d’être catastrophique, qui plus est si elle parvient à être contenue !
Farouche résilience donc des Semnoziens, en raison du chaleureux accueil et de l’irréprochabilité de l’organisation, qui sont bien les deux mamelles de cette manifestation. Sans occulter une autre de ses marques de fabrique, tout aussi substantielle que les deux précédentes : son éclectisme, son extrême diversité, agrégeant dans une surprenante symbiose le gratin hexagonal de la course de montagne et la masse des anonymes, aussi choyés l’un que l’autre.
A compter de 2009, l’élite française, individuels comme clubs, n’hésite plus ainsi à fouler le Semnoz, la Grimpée devenant, au bon vouloir de la FFA, l’une des manches du Challenge National de courses de montagne. Une belle récompense au demeurant, témoignant de manière éclatante de la crédibilité de cette épreuve. L’an passé, honorèrent de leur présence des sky-runners aussi talentueux que le Ligérien Emmanuel Meyssat, l’Auvergnat Ivan Bizet ou l’Isérois Ludovic Pellé. Et l’ultime édition raffermit un peu plus le caractère national de cette compétition, à l’image du Clermontois Philippe Charasse, de l’Aubois Gilles Segris, des Ligériens Laurent Vicente, Paul-Henri Valour et Maxime Rancon, de l’Alsacien Olivier Miclo, des Haut-Alpins Renaud Castiglioni et Michel Bigoni. Les escouades n’étaient pas en reste non plus comme l’illustre le puissant concours de Coureurs du Monde en Isère (dont est issu notre forumeur Ben), de l’Entente Athlétique de Grenoble (avec Bruno38), ou encore d’Esclops d’Azun, accourant des Hautes-Pyrénées. Elitaires et formations séduits par une compétition de haut vol, attirés également par les dotations de la FFA en fin de saison, récompensant en espèces sonnantes et trébuchantes le top cinq de cette Coupe de France, aussi bien hommes que femmes sans occulter les clubs (1200 euros ainsi pour les lauréats).
N’empêche, à aucun des cinq millésimes, les anonymes ne se retrouvèrent relégués à l’arrière-ban, étant traités sur un même pied d’égalité que la fine fleur. Quelques élitaires sollicitant diverses prérogatives, une prise en charge de leur déplacement ou inscription par-ci, un engagement hors délai par-là, pourraient en attester : à une exception près, les postiers n’ont jamais fléchi, se montrant intraitables à l’égard de ces tentatives malencontreuses de passe-droits, faisant leur cette fameuse devise : « vive le sport oui, mais plus tonitruant encore, vive le sport démocratique et populaire ! »
François Vanlaton qui remercie de nouveau Dominique pour son aide précieuse, sans qui ce reportage n’aurait jamais vu le jour.
A partir de 2009, trois autres adhérents de l’ASPTT d’Annecy vinrent prêter main forte au Club des Huit ; il s’agit de :
- Christine Mitaut, née le 11 janvier 1961, responsable de la remise des dossards.
- Serge Fuentes, né le 21 septembre 1962, en charge du matériel.
- Philippe Goffard, né le 13 septembre 1957, prêt à tout pour se rendre utile.
Le palmarès de la Grimpée du Semnoz :
2006 (descente le long du télésiège) :
1er au scratch : Jean-Christophe Dupont (Arve Athlétisme Bonneville Pays Rochois) en 1h04’23’’.
1ère au scratch féminin : Sally Chanel (ASPTT d’Annecy, V1) en 1h19’06’’.
1er vétéran homme : Daniel Devred (ASPTT d’Annecy), 8e au scratch en 1h09’48’’.
2007 (parcours réduit : ascension jusqu'à la 2e barrière canadienne) :
1er au scratch : Guillaume Fontaine (Foulée d’Annemasse) en 59’06’’.
1ère au scratch féminin : Sandrine Motto-Ros (Annecy-le-Vieux Off Course) en 1h15’00’’.
1er vétéran homme : Alain Bohard (Athlé Saint-Julien), 4e au scratch en 1h01’58’’.
1ère vétéran femme : Djamila Bengueche (Foulée d’Annemasse), 5e féminine en 1h17’37’’.
2008 (descente désormais par la piste de ski alpin) :
1er au scratch : El Yazid El Madi (Union Sportive d’Oyonnax) en 1h05’26’’.
1ère au scratch féminin : Céline Lafaye (Espérance de Faverges) en 1h20’04’’.
1er vétéran homme : Alain Bohard (Athlé Saint-Julien), 4e au scratch en 1h08’27’’.
1ère vétéran femme : Christiane Lacombe (Athlé Saint-Julien), 5e féminine en 1h26’53’’.
2009 :
1er au scratch : Emmanuel Meyssat (Athlétique Club de l’Ondaine de Firminy) en 1h03’28’’.
1ère au scratch féminin : Céline Lafaye (Espérance de Faverges) en 1h20’22’’.
1er vétéran homme : notre forumer Benoit Nave (ASPTT d’Annecy), 9e au scratch en 1h08’05’’.
1ère vétéran femme : notre forumeuse Michèle Leservoisier (Jogg’Attitude Saint-Julien-en-Genevois), 2e féminine en 1h22’08’’.
2010 :
1er au scratch : notre forumer (mais oui !) Cyrille Hanriot (Athlé Saint-Julien) en 1h02’26’’.
1ère au scratch féminin : Stéphanie Duc (VEO 2000 de la Plagne) en 1h19’10’’.
1er vétéran homme : Philippe Charasse (Clermont Athlétisme), 2e au scratch en 1h03’51’’.
1ère vétéran femme : Michèle Leservoisier (Jogg’Attitude Saint-Julien-en-Genevois), 2e féminine en 1h19’40’’.
Dernière édition par François de la Balme-de-S le Jeu 27 Mai 2010 - 17:57, édité 6 fois
François de la Balme-de-S- Messages : 1672
Date d'inscription : 14/05/2009
Localisation :
Déjà 5 ans...
Que le temps passe vite !!! Grâce à toi François, cette plongée dans le passé m'a fait revivre des moments passionnants.
Je n'oublierai jamais la préparation de la 1ère édition. Des réunions presque tout les 15 jours pendant 10 mois. Nous n'étions pas au lit avant 1h00 voir 2h00 du matin !!
Jean Pierre était très pointilleux, chaque détail avait une importance capitale.
Il a fait de cette première édition un évènement et si nous sommes toujours là, c'est grâce aux bonnes bases qu'il a mis en place à ce moment là.
L'équipe actuelle a je pense su faire face à l'émergence du Trail. L'acquisition du Label FFA et notre intégration à la Coupe de France explique indéniablement que arrivons encore à atteindre un bon nombre de participant(e)s. Mais jamais rien n'est acquis !! Un peu de repos et on se remêt au boulot
Dominique
Je n'oublierai jamais la préparation de la 1ère édition. Des réunions presque tout les 15 jours pendant 10 mois. Nous n'étions pas au lit avant 1h00 voir 2h00 du matin !!
Jean Pierre était très pointilleux, chaque détail avait une importance capitale.
Il a fait de cette première édition un évènement et si nous sommes toujours là, c'est grâce aux bonnes bases qu'il a mis en place à ce moment là.
L'équipe actuelle a je pense su faire face à l'émergence du Trail. L'acquisition du Label FFA et notre intégration à la Coupe de France explique indéniablement que arrivons encore à atteindre un bon nombre de participant(e)s. Mais jamais rien n'est acquis !! Un peu de repos et on se remêt au boulot
Dominique
Re: GRIMPEE DU SEMNOZ DU 23 MAI 2010
Et le Semnoz support des France de Montagne 2011, ce serait pas une bonne idée
Invité- Invité
Re: GRIMPEE DU SEMNOZ DU 23 MAI 2010
jl a écrit:Et le Semnoz support des France de Montagne 2011, ce serait pas une bonne idée
C'est bien une idée que j'ai en tête depuis quelques temps, mais là le cahier des charges en comparaison de la Coupe de France
un jour peux être ..un jour
Re: GRIMPEE DU SEMNOZ DU 23 MAI 2010
Ca ne m'étonne pas que le CDC soit lourd, pourtant pour avoir assisté aux 6 derniers championnats, on ne trouve pas souvent une organisation à la hauteur de celle du Semnoz
Alors si un jour
Alors si un jour
Invité- Invité
Re: GRIMPEE DU SEMNOZ DU 23 MAI 2010
J'ai participé à deux championnats de France et niveau organisation, je n'ai pas trouvé également de différences, bien au contraire.
On sent que tout roule au Semnoz
Un petit défaut si je peux me permettre: la barrière après le départ en tournant à gauche qui n'avait pas été enlevé. Mais c'est histoire de " pinailler "
On sent que tout roule au Semnoz
Un petit défaut si je peux me permettre: la barrière après le départ en tournant à gauche qui n'avait pas été enlevé. Mais c'est histoire de " pinailler "
Re: GRIMPEE DU SEMNOZ DU 23 MAI 2010
C'est bien une idée que j'ai en tête depuis quelques temps, mais là le cahier des charges en comparaison de la Coupe de France
un jour peux être ..un jour[/quote]
bonsoir dominique ; on peut savoir brièvement ce qu ' il te manquerait?
moyens financiers ? moyens techniques?
ce serait quand meme intéressant et beau d avoir un championnat en haute - savoie ; a quand remonte le dernier ? ( c etait la monée du salève en 2004 non?)
un jour peux être ..un jour[/quote]
bonsoir dominique ; on peut savoir brièvement ce qu ' il te manquerait?
moyens financiers ? moyens techniques?
ce serait quand meme intéressant et beau d avoir un championnat en haute - savoie ; a quand remonte le dernier ? ( c etait la monée du salève en 2004 non?)
schtroumphette- Messages : 7111
Date d'inscription : 09/11/2008
Localisation : haute savoie
Re: GRIMPEE DU SEMNOZ DU 23 MAI 2010
Ben a écrit:J'ai participé à deux championnats de France et niveau organisation, je n'ai pas trouvé également de différences, bien au contraire.
On sent que tout roule au Semnoz
Un petit défaut si je peux me permettre: la barrière après le départ en tournant à gauche qui n'avait pas été enlevé. Mais c'est histoire de " pinailler "
J'ai failli louper ta petite phrase qui est très importante !!
Ce n'est pas histoire de pinailler comme tu le dit, je suis preneur de TOUTES les remarques, les bonnes COMME les mauvaises
Le signaleur à cet endroit n'était pas le même que d'habitude et il y a eu un loupé à ce niveau. Merci de me l'avoir fait remarqué.
Re: GRIMPEE DU SEMNOZ DU 23 MAI 2010
rachel a écrit:C'est bien une idée que j'ai en tête depuis quelques temps, mais là le cahier des charges en comparaison de la Coupe de France
un jour peux être ..un jour
bonsoir dominique ; on peut savoir brièvement ce qu ' il te manquerait?
moyens financiers ? moyens techniques?
ce serait quand meme intéressant et beau d avoir un championnat en haute - savoie ; a quand remonte le dernier ? ( c etait la monée du salève en 2004 non?)[/quote]
Alors en fait, ce n'est pas qu'il nous manque grand chose, un Championnat de France est une autre organisation.
D'un point de vue technique, les hommes et les femmes ne courrant pas ensemble il y a 2 courses à organiser le même jour.
D'un point de vue financier, les droits d'engagement sont actuellement de 4000 euros. Il faut aussi loger et nourrir les officiels (10 personnes) pendant tout le week end du Championnat. Il nous faudrait donc trouver plus de partenaires.
Il nous faudrait également acquérir un autre système de chronométrage. Je ne pense pas que celui que nous utilisons actuellement soit accepté pas la FFA.
Mais bon, rien est impossible..
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