Pas d'anti-inflammatoires pour progresser.
Pas d'anti-inflammatoires pour progresser.
Bon, c'est un peu exagéré mais quand même, mais les anti inflammatoires limiteraient les adaptations liées à l'entrainement
Pour en savoir plus :
''Les anti-inflammatoires limitent les adaptations à l'entraînement
L'entraînement en endurance a notamment pour effet d'augmenter la proportion de fibres musculaires intermédiaires (type IIa) capables de favoriser le métabolisme aérobie. Cette amélioration de la voie aérobie est notamment permise par une meilleure perfusion du muscle que les scientifiques objectivent par une plus grande densité de capillaires à proximité du muscle (ratio capillaires / fibre musculaire augmenté). Dès lors, on peut penser qu'une intervention qui limiterait ces adaptations physiologiques, pourrait avoir des conséquences fâcheuses sur les performances en endurance. Une équipe japonaise de l'université de Tsukuba a identifié une « intervention fâcheuse » parmi d'autres : La consommation d'Ibuprofène.
L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, utilisé comme analgésique (réduction de la douleur) notamment lors d'inflammations. Il est communément indiqué en cas de fièvre, de maux de tête, d'états grippaux, de douleurs dentaires voire de courbatures. L'importance de sa consommation est notamment liée au fait qu'on a longtemps cru que l'inflammation était un processus négatif qu'il fallait combattre. Les données récentes montrent que l'on s'est mis le doigt dans l'œil.
Les chercheurs japonais ont placé des rongeurs en situation d'entraînement volontaire en endurance. Une partie des rats consommait de l'ibuprofène pendant la période d'entraînement tandis que les autres rongeurs carburaient à l'eau claire.
Résultats
Les rats sous ibuprofène ont spontanément augmenté la distance parcourue à l'entraînement. On comprend que le rôle antidouleur du médicament favorise la reprise hâtée de la course. Malheureusement, ces kilomètres ajoutés n'ont pas eu les effets physiologiques attendus. Chez les rongeurs « nourris aux anti-inflammatoires », les corrélations très fortes habituellement observées entre kilomètres parcourus, modification des fibres musculaires et création de nouveaux capillaires à proximité des muscles ont tout simplement disparues. Autrement dit, l'ibuprofène semble limiter les adaptations du corps en réponse à l'entraînement. Au-delà des autres effets négatifs attendus (problèmes gastriques, risques de blessures…), on peut penser que la consommation d'anti-inflammatoires peut avoir un effet négatif sur les performances en endurance. Cette conclusion s'ajoute aux études ayant établi que la prise d'ibuprofène au cours d'un entraînement de force, limite la croissance musculaire.
Souvenons-nous que l'inflammation est un mécanisme physiologique indispensable à la réparation des tissus lésés. La supprimer revient à limiter les processus par lesquels le corps se répare et se renforce après avoir été sollicité. Si toutefois on veut bien lui laisser le temps ! ''
Info : Volodalen
Pour en savoir plus :
''Les anti-inflammatoires limitent les adaptations à l'entraînement
L'entraînement en endurance a notamment pour effet d'augmenter la proportion de fibres musculaires intermédiaires (type IIa) capables de favoriser le métabolisme aérobie. Cette amélioration de la voie aérobie est notamment permise par une meilleure perfusion du muscle que les scientifiques objectivent par une plus grande densité de capillaires à proximité du muscle (ratio capillaires / fibre musculaire augmenté). Dès lors, on peut penser qu'une intervention qui limiterait ces adaptations physiologiques, pourrait avoir des conséquences fâcheuses sur les performances en endurance. Une équipe japonaise de l'université de Tsukuba a identifié une « intervention fâcheuse » parmi d'autres : La consommation d'Ibuprofène.
L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, utilisé comme analgésique (réduction de la douleur) notamment lors d'inflammations. Il est communément indiqué en cas de fièvre, de maux de tête, d'états grippaux, de douleurs dentaires voire de courbatures. L'importance de sa consommation est notamment liée au fait qu'on a longtemps cru que l'inflammation était un processus négatif qu'il fallait combattre. Les données récentes montrent que l'on s'est mis le doigt dans l'œil.
Les chercheurs japonais ont placé des rongeurs en situation d'entraînement volontaire en endurance. Une partie des rats consommait de l'ibuprofène pendant la période d'entraînement tandis que les autres rongeurs carburaient à l'eau claire.
Résultats
Les rats sous ibuprofène ont spontanément augmenté la distance parcourue à l'entraînement. On comprend que le rôle antidouleur du médicament favorise la reprise hâtée de la course. Malheureusement, ces kilomètres ajoutés n'ont pas eu les effets physiologiques attendus. Chez les rongeurs « nourris aux anti-inflammatoires », les corrélations très fortes habituellement observées entre kilomètres parcourus, modification des fibres musculaires et création de nouveaux capillaires à proximité des muscles ont tout simplement disparues. Autrement dit, l'ibuprofène semble limiter les adaptations du corps en réponse à l'entraînement. Au-delà des autres effets négatifs attendus (problèmes gastriques, risques de blessures…), on peut penser que la consommation d'anti-inflammatoires peut avoir un effet négatif sur les performances en endurance. Cette conclusion s'ajoute aux études ayant établi que la prise d'ibuprofène au cours d'un entraînement de force, limite la croissance musculaire.
Souvenons-nous que l'inflammation est un mécanisme physiologique indispensable à la réparation des tissus lésés. La supprimer revient à limiter les processus par lesquels le corps se répare et se renforce après avoir été sollicité. Si toutefois on veut bien lui laisser le temps ! ''
Info : Volodalen
Invité- Invité
Re: Pas d'anti-inflammatoires pour progresser.
Salut JL et merci pour cette info.
J'imagine que cela ne concerne que l'ingestion d'anti inf. et pas d'application cutanée (Voltarène) ?
En ce moment je marche aux cataplasmes de Voltarène tous les deux jours et ça fait 1 mois que ça dure, alors ça inquiète !
A+
Bruno
J'imagine que cela ne concerne que l'ingestion d'anti inf. et pas d'application cutanée (Voltarène) ?
En ce moment je marche aux cataplasmes de Voltarène tous les deux jours et ça fait 1 mois que ça dure, alors ça inquiète !
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Bruno
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