courir un ultra

bonsoir;

j ' ai commencé par la course de montagne; puis je me suis mise sur les trails de 20 km et voila 2 ans que je suis passée aux40 a 50 km ;
cette distance me convient bien et pour l ' instant , je désire rester sur ce format ;

pourtant , il y a 3 ans , je disais que ca ne me disais pas d 'allonger les distances , que je me trouvais bien sur les 20 km et puis j ' ai franchi le pas ;
en vélo, je me sentais mieux sur les longues distances et j ' ai voulu essayer en trail et suis passée au format des marathons ;
alors je me demande si dans qq années je vais etre tentée par allonger ( 60 , 70 , 100? )


et vous , comment en etes vous venu a courir un ultra ou des trails longues distances?
avez vous été influencé par une mode ?
est ce un défi? une passion?
quand vous courez votre course de nuit , forcément , et que vous croisez un gamin qui rentre de boite et qui vous dit : t ' es pas fou de courir a cette heure ci ? vous répondez quoi?

merci pour vos témoignages

Après de très longues années sans réelle pratique de la course à pied, je me suis lancé le défi de faire les 100 km de Millau pour le passage à la quarantaine. Cela faisait 20 ans que je voulais les faire !
Rien d’exceptionnel au niveau de la perf, mais dans la foulée j’effectuais la Saintelyon. Ensuite, au printemps le trail de Faverges, puis, me sentant bien, je m’inscrivais pour le Tour des Glaciers de la Vanoise, que je découvrais grâce à un dépliant trouvé à Faverges ! Puis celui du Beaufortain en 2 étapes (à l’époque).

Ensuite, alors qu’à cette époque l’UTMB ne m’inspirait pas du tout, J’effectuais quelques trails longues distances, et petit à petit l’idée de l’UTMB a muri pour enfin le faire en 2007.

A vrai dire, j’ai toujours été attiré par les longs efforts mais sans jamais oser franchir le pas. Pour résumé, cela s’est fait sans précipitation, peut être grâce à la vulgarisation de ces efforts, avec l’arrivée du trail.
Je me souviens avoir fait (en1991) du coté de Sallanche, l’ascension de la Tête du Coloney et me disant qu’il était certainement possible d’enchainer, le même jour, après être redescendu et traverser l’Arve, faire celle de la Pointe Percée. Ce qui devrait approcher des 4000 m D+.
A l’époque, ce n’était impensable (ou presque), de nos jours, je pense qu’avec la pratique du trail, plus d’un l’ont réalisés.

Je crois donc, qu’il ne faut pas se focaliser sur les ultras, l’envie doit venir d’elle-même. Et si cette envie ne venait jamais…rien de grave, il y a tellement de belles autres choses à faire en course à pied.
François