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CHRISTIAN BAILLY, L'AUTHENTIQUE PIONNIER DU TRAIL DANS LES PAYS DE SAVOIE

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CHRISTIAN BAILLY, L'AUTHENTIQUE PIONNIER DU TRAIL DANS LES PAYS DE SAVOIE Empty CHRISTIAN BAILLY, L'AUTHENTIQUE PIONNIER DU TRAIL DANS LES PAYS DE SAVOIE

Message par François de la Balme-de-S Ven 11 Juin 2010 - 15:48

Portant sur les fonts baptismaux le Trail de Faverges dès 2001, le Doubiste Christian Bailly réussit pour l’occasion le parfait coup de maître, faisant de sa manifestation la première course nature dans les Deux Savoie respectant la sacro-sainte règle de la semi-autonomie. Mais avant cette prouesse, il a fallu à cet allochtone s’imposer dans le giron de l’Espérance Favergienne dont il portera les couleurs en 1983. Puis dégoter de solides soutiens à l'extérieur du club tout en répondant à une virulente opposition, celle de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.


1ERE PARTIE : LES PREMIERS PAS DE CHRISTIAN BAILLY A FAVERGES

Né le 6 mars 1949 dans la cité de Lautherbourg dans le Bas-Rhin, connue pour occuper précisément l’extrémité nord-est de l’Hexagone, Christian Bailly n’en est pas moins de souche doubiste. Raison pour laquelle il s’installe dans le Haut-Doubs à l’âge de six mois où il y restera jusqu’à l’âge de 24 ans, d’abord à Morteau puis à Pontarlier, la seconde ville la plus haute de France, juchée sur un plateau à 800m d’altitude au cœur du Massif du Jura. Pan de vie où il rencontrera sa future épouse, Christine, née en 1948, avec qui il aura deux filles, Marie et Anne. Période qui le verra également décrocher la timbale en juin 1970, un BTS en Fabrication Mécanique, et ce après avoir réussi son BAC deux ans plus tôt sans… concourir à aucune épreuve, Mai 1968 passant par là !
Pour motif professionnel, il gagne en 1973 la Haute-Savoie et Annemasse où il bosse dans une entreprise d’horlogerie, la SEFEA. C’est là qu’il étrenne véritablement le milieu sportif. Celui des entreprises en l’occurence où en tant que secrétaire des Corpos, il s’attelle aux tournois de volley en hiver et de foot la belle saison. Parallèlement, il fait la connaissance du correspondant du « Dauphiné Libéré », cette plume qu’est Georges Ongaro, et s’adonne avec ses potes de boulot au cyclotourisme.

Le tournant favergien
En 1983, c’est l’arrivée à Faverges, un des fleurons industriels par excellence du département haut-savoyard où il rentre chez Dupont. Seconde boîte de cette commune de 6700 habitants après Staubli, elle sort des produits de luxe à l’instar des briquets et autres stylos, et où se trouve un certain Jean-Louis Bal. Christian y partira en pré-retraite le 22 mars 2007, victime de cette kyrielle d’impitoyables plans de restructuration, conséquence directe d’une mondialisation mal maîtrisée pour ne pas dire anarchique, transplantant sans la moindre once d’un scrupule les hommes à l’arrière-ban de la société.
C’est dans ce pays favergien qu’il va s’illustrer dans un sport qu’il méconnaît totalement : l’athlétisme, extirpant le trail de la confidentialité et contribuant activement à en faire aujourd’hui la discipline la plus populaire avec le marathon. Très vite après avoir posé ses valises, il renâcle au vélo auquel jusqu’à maintenant il était fidèle, jugeant la montagne, omniprésente dans cette contrée, au-dessus de ses capacités, la fameuse piste cyclable sillonnant la cluse d’Annecy jaillissant bien plus tard. Dès lors, il se tourne vers le jogging qui commence seulement à être un phénomène de mode. S’entraînant tout seul, il finit par rencontrer Michel Mauger, né le 10 décembre 1950 et résidant dans le village voisin de Marlens, qui l’incite à rallier l’Espérance Favergienne (EF), ce qu’il fit prestement dès 1983. Escomptant ainsi progresser sensiblement dans ce club phare de la Haute-Savoie, affilié le 9 janvier 1961 à la FFA et surgissant des limbes en novembre 1958 de la fusion de l’Espérance et de la Favergienne. Dès la première année, il dispute le Semi-Marathon du Lac d’Annecy en 1h47’.

Emergence d’une incontournable personnalité
Au sein de cette escouade dévolue quasi-exclusivement à la piste, certains cherchent à l’orée des années 80 à développer le hors stade, le cross-country à la morte saison, la route le restant de l’année, la course de montagne étant à cette époque embryonnaire et le trail inconnu de nos départements savoyards. Parmi ces hérétiques, figure au premier chef Michel Mauger, pensionnaire à l’EF à compter du 1er octobre 1972. Adhéreront à ce courant Christian Bailly, Michel Gardet, né le 20 juin 1953, et de talentueux athlètes :
- Roland Vuillemenot, né le 21 août 1946, au club depuis 1981, quintuple Champion de France des 100km en 1991, 1992, 1993, 1995 et 1996.
- Olivier Burnet-Merlin, né le 24 décembre 1962, licencié en 1987, 2h30’25’’sur marathon en 1997, 1h12’03’’au semi-marathon en 1991, 32’35’’sur 10km en 1997 comme temps référence.
- Joël Pellicier, né le 13 juin 1966, sociétaire depuis 1987, records en 2h29’08’’sur marathon en 1996, 1h08’en 1995, 31’05’’sur 10km en 1998.
Compétiteurs qui contribueront à l’excellence des résultats par équipe. Dès 1988, les Favergiens remportent le titre de Champion départemental senior de cross-country ; et en 1993, ce sont les vétérans qui reprennent le flambeau en devenant Champions départementaux puis régionaux de cross-country, avant de terminer au pied du podium aux Interrégionaux, se qualifiant en conséquence aux France.
Avec célérité, l’Espérance comptera pour moitié 50% de jeunes pistards, le reliquat de crossmen et routiers. Dans la logique des choses, l’EF mettra sur pied au milieu des années 80 plusieurs manifestations sous l’égide de Georges Nonis et Michel Mauger : un 25km (distance officielle à cette époque) puis un Semi-Marathon, enfin un 10km perdurant jusqu’en 2000 ; sans occulter une corrida le 13 juillet au soir à la fin des années 90.
Christian Bailly va s’intégrer à la vitesse de l’éclair dans sa nouvelle formation : trois ans après son irruption, il en devient président, en octobre 1986 exactement, fonction qu’il assumera jusqu’en octobre 2003. Tout aussi promptement, il gravit les différents échelons administratifs de l’athlétisme en Haute-Savoie, devenant ainsi l’un de ses plus grandes figures: membre du Comité départemental en octobre 1988, puis vice-président d’octobre 1992 à octobre 2004. Enfin, Président de la Commission départementale des courses hors stade en octobre 1992 avant de claquer la porte en octobre 2000, protestant avec véhémence contre la loi de 1999 contraignant les non-licenciés à se munir du fameux certificat médical. Pour Christian, cette astreinte déresponsabilise l’individu alors que celui-ci doit au contraire assumer pleinement sa décision de s’inscrire à une course, à l’image de ce qui prévaut dans la plupart des Etats européens. Cette démission fit en tout cas l’effet d’une bombe, témoignant de l’exceptionnelle individualité de Christian Bailly qui nonobstant son inextinguible flamme pour ce poste n’y postula plus jamais, pleinement en cohérence avec ses idées. Au demeurant aux antipodes de l’opportunisme qu’on voit hélas trop souvent…
François Vanlaton


2E PARTIE : L'ECLOSION DU TRAIL DE FAVERGES

En 1999, c’est le coup de tonnerre ! Bien davantage que l’incursion du hors stade dans les années 80, les deux Michel, Gardet et Mauger, vont enfoncer le coin au sein de leur club à propos d’un nouveau concept de course : le trail. C’est surtout le premier qui se montre le plus entreprenant pour promouvoir ce projet iconoclaste, s’adonnant périodiquement à cette discipline. Déjà, ce précurseur hume le succès futur de ce type de compétition. Surtout à l’heure de l’avènement de l’écologie dans les préoccupations citoyennes, de l’adhésion des Français à la protection et valorisation des écosystèmes, de leur volonté chaque jour plus prégnante de se ressourcer dans la nature, fuyant autant que possible les maux proliférant de nos villes tentaculaires.
Le binôme est bien esseulé cependant, ses membres étant perçus comme de purs idéalistes, recueillant au mieux circonspection, au pis indifférence ou refus. Quant à Christian Bailly, président de l’Espérance Favergienne à ce moment-clef, il préfère adopter une position attentiste, ne voulant pas se laisser manœuvrer dans cette aventure sans que les problèmes d’alimentation et de sécurité ne soient solutionnés. Incontestablement, le potentiel existe pour concocter un trail mais pas dans n’importe quelle condition, dixit l’homme fort de l’EF. En premier lieu, il s’agit de ne pas se mettre en porte-à-faux avec la réglementation de la FFA qui impose un ravitaillement tous les cinq km dans les courses sur route. Et concernant l’épineux écueil de la sécurité, il n’est pas question de mettre sur pied une manifestation au cœur du milieu montagnard sans un minimum d’encadrement.

Collaboration de la FFA, du CAF et de la mairie…
Le volet nutritionnel est résolu par un modus vivendi entre la FFA et les maîtres d’œuvre de la course nature, la fédé reconnaissant le caractère spécifique du trail, concouru en l’occurrence en semi-autonomie. Accord tacite toujours en vigueur aujourd’hui mais qui devrait sous peu être officialisé dans les textes, à l’issue d’une importante réunion au siège des instances fédérales se tenant ce… vendredi 11 juin 2010. Idem pour l’aspect sécuritaire qui devrait être finalisé à l’occasion de cette même journée. Et si en 1999, cette question est résolue, c’est au puissant Club Alpin Français (CAF) de Faverges (plus de 500 adhérents) qu’en revient le mérite. Celui-ci, présidé par Yves-Marie Gorin, apporte un appui décisif au dessein en proposant de raffermir l’encadrement par la présence d’une trentaine d’expérimentés cafistes. Soutien qui ne se démentira jamais par la suite : ainsi 35 d’entre eux seront sur le parcours du millésime 2010, et ce parmi les 180 bénévoles que renferme l’événement.
Le support du CAF rassure totalement le chef de file de l’EF qui dès lors franchit le Rubicon en rejoignant avec enthousiasme les deux Michel. Surtout en apprenant un nouvel appui de taille : celui de la municipalité de Faverges par le biais de Raymond Marrillet, né en 1945 et décédé en août 2004, adjoint aux sports durant les deux mandats de Jacques Dalex (PS, 1989-1995 et 1995-2001).
Soutien de prime abord financier avec une enveloppe de 4500 euros (aujourd’hui 4100 euros mais la mairie a pris en charge entre temps les toilettes sèches sur l’aire de départ et arrivée). Soutien ensuite logistique, domaine dévolu au Service technique, se concrétisant en particulier par la disposition de la spacieuse salle polyvalente pour la remises des dossards et comme repli en cas de météo défavorable. Appui qui n’aura pas souffert de la moindre aspérité sur les neuf millésimes, quels que soient les changements d’équipe municipale. A fortiori depuis les ultimes échéances électorales de mars 2008 qui ont vu la liste de Jean-Claude Tissot-Rosset (UMP), agriculteur au Villard, l’emporter dans un mouchoir avec 77 voix d’avance. Avec comme 3e adjoint un certain Christian Bailly, qui « règne » sur l’agriculture, les communications, l’environnement, la forêt et les… sports, comme une évidence !
Ce sont donc bien quatre mousquetaires qui en réalité permettent au Trail de Faverges de voir le jour le dimanche 17 juin 2001 : Michel Gardet comme premier de cordée, son lieutenant Michel Mauger, puis Christian Bailly, enfin Raymond Marrillet. Quatre authentiques pionniers du trail dans les Deux Savoie. La 6000D ? Surgie certes en 1990, elle n’en revêt pas moins toute l’apparence d’une course de montagne. Et elle enfreint qui plus est, avec un ravitaillement tous les 5km sur les premières éditions, la sacro-sainte règle de la semi-autonomie auquel le quatuor est viscéralement attaché, en faisant l’essence même du trail. En Haute-Savoie, les Allobroges éclosant en 2002, il n’y a que le Tour du Roc des Bœufs, au départ de la Chapelle Saint-Maurice dans la Vallée du Laudon, qui a failli damer le pion à Faverges, ouvrant le bal le 14 octobre 2001 (compétition passant de vie à trépas à l’issue du millésime 2004).

… et opposition de l’ONCFS
Un substantiel obstacle reste néanmoins en travers du chemin emprunté par les quatre mousquetaires : celui de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), l’influent établissement public placé sous la double tutelle des Ministères de l’Environnement et de l’Agriculture, qui s’oppose farouchement au trail. Cet organisme est en effet concerné au premier chef par cette manifestation, celle-ci sillonnant sur le Vallon de Saint-Ruph la fameuse Réserve Nationale de Chasse et de Faune Sauvage des Bauges (1) (descente du Col d'Orgeval et ascension des chalets de la Sarve). Réserve dont l’ONCFS a la haute main concernant sa protection et sa gestion.
Jadis, cet organisme était parvenu à faire capoter en terre baujue une épreuve de VTT, altérant selon lui la viabilité des sentiers, et une autre de ski-alpinisme, qui aurait traversé les zones de protection spéciale (ZDS) de la Réserve, interdites au public. Celles-ci ne pouvaient, de toute évidence, être compatibles avec la pratique d’un sport, étant des zones de quiétude, de capture et d’études scientifiques des espèces animales, notamment les chamois, au nombre de près de 2500 sur cet exceptionnel espace de 5205ha fondé le 30 mars 1955.
Si les ZDS sont bien sûr absentes sur le parcours du Trail de Faverges, l’ONCFS impose néanmoins ses conditions pour que la compétition puisse se disputer dans la Réserve, en dehors des ZDS :
- Interdiction de tout engin motorisé.
- Etat des sentiers et de leurs abords après coup par l’ONCFS.
Et en cas d’avis négatif de la part de l’organisme public qui aurait le dernier mot, le trail serait prohibé. Purement et simplement. Une véritable épée de Damoclès qui plane donc chaque année sur Christian Bailly et toute son escouade du Comité d’organisation. Raison de plus pour les trailers de s’auto-responsabiliser, en ne jetant pas leurs détritus et en ne coupant pas les chemins, même si ceux-ci sont engorgés par la présence des deux pelotons du 42 et du 28km.
En 2007, c’est un autre établissement public, en l’occurrence l’Office National des Forêts (ONF), qui, sans s’y opposer ouvertement, ne verra pas d’un bon œil le magnifique sentier en dévers apparu sur la courte distance, reliant la Maison forestière de l’Abbaye au hameau de Saint-Ruph. L’argument étayé par l’ONF ? Les single-track sont faits pour marcher et non pour courir, la piste forestière située sur l’autre rive du torrent de Saint-Ruph, utilisée auparavant pour le 28km, étant idoine pour cavaler. Et l’ONF d’ajouter que les raccourcis et doublements hors monotrace inhibent gravement le biotope.
L’ONCFS donnant finalement son aval, l’édition princeps de 2001 peut dès lors avoir lieu : elle sera ainsi en France la première épreuve naturelle sportive à pénétrer dans un espace naturel à forte protection. Au préalable, Christian Bailly doit toutefois mettre en place le Comité d’organisation qui va agir de façon autonome par rapport à l’Espérance Favergienne. Fort d’une dizaine de sociétaires, il comprend entre autres, outre Christian qui en est le responsable :
- Kahaled Adjerime.
- Franck Bernard, ayant pris la succession de Christian comme président de l’EF en octobre 2003.
- Benjamin Bertholon (Bajam sur notre forum, qui prendra le départ du 28km).
- Colette Denambride, trésorière.
- Michel Gardet.
- Steve Nocenti, responsable du site internet (Steve sur notre forum).
- Gaëlle Warczareck (Gaëlle sur notre forum, qui arpentera le 28km).
François Vanlaton

(1) Ne pas confondre la Réserve Nationale de Chasse et de Faune Sauvage des Bauges, espace de forte protection des espèces animales, dépourvu de population humaine permanente, avec le Parc Naturel Régional des Bauges, espace de faible protection, où l'homme peut y habiter de façon endémique, qui est avant tout un outil de développement économique pour les entités rurales sur le déclin.

Merci à Christian pour m'avoir accueilli si gentiment à son domicile le lundi 31 mai !


PROCHAINEMENT, 3E ET DERNIERE PARTIE : DU TRAIL REGIONAL AU TRAIL NATIONAL, LE TRIOMPHE DU TRAIL DE FAVERGES


COMPTE RENDU DU TRAIL DE FAVERGES DU SAMEDI 12 JUIN 2010 : DE CONCERT AVEC JOSIANE PICCOLET SUR LE MARATRAIL FAVERGIEN...

Ce n’est pas dans mon habitude de parler de mes prestations mais bon, exceptionnellement je vais m’y soumettre en concoctant un compte rendu sans prétention à l’occasion de ce Maratrail de Faverges, disputé ce samedi 12 juin.
Pas la frite, n’étant pas certain de prendre le départ, je me résous néanmoins à faire le déplacement car je tiens par-dessus tout à saluer chaleureusement Christian Bailly (alias Christian74 sur notre forum), sans qui le trail n’aurait pas la notoriété et la crédibilité qu’il a aujourd’hui dans nos Pays de Savoie. Vœu exaucé promptement sous la forme d’une énergique poignée de main, fugitivement cependant car ce charismatique leader n’a pas une seconde à perdre pour s’assurer que chacun des rouages de sa manifestation ne soit altéré par un quelconque impondérable.
Dans la salle polyvalente où sont remis les dossards assortis du séduisant cuissard, judicieuse alternative au sempiternel maillot technique, nul besoin de longues minutes pour humer que pas une aspérité ne vient troubler le bon agencement de cette ruche : nonobstant la présence d’un essaim de presque 1200 trailers, pas la moindre once de piétinement ne se matérialise ! Et il faut vraiment que je sois dans un jour sans pour me fourvoyer, Gaëlle la Favergienne ne manquant pas de me signaler la file idoine ; sans dissimuler qui plus est son irrésistible sourire charmeur, malgré son abdication sur le 28km en raison d’une vilaine contracture occasionnant trois semaines de repos.

Christiane et Josiane, égéries du trail
L’échauffement ne fait qu’entériner ma méforme mais m’autorise opportunément à tailler une bavette avec des trailers que j’apprécie tout particulièrement : le Mauriennais Gérard Olivetto, époustouflant depuis l’orée 2010, mais qui lui non plus n’est pas au mieux aujourd’hui avant de galoper sur le petit format ; les deux compères que sont l’inusable Patrick Leservoisier et le redoutable Jean-Claude Mathieu, chefs de file naturels de Jogg’Attitude, le premier ne cessant de badiner en dépit de la capitulation involontaire de sa dulcinée, l’indémodable Mimi bien sûr, retenue par son job d’aide-soignante à l’hôpital de Saint-Julien-en-Genevois ; les indissociables Bellegardiens du Ski Club, Patrick Renaud et Gilbert Vignand, prêts à se fondre dans une nouvelle équipée sauvage, trois semaines après leur démoniaque 58km des Allobroges qui avait vu Patrick conquérir avec maestria la deuxième marche du podium V2 (22e au scratch).
Enfin, quelle émotion d’embrasser ces deux égéries du trail longue distance que sont la Cluse Christiane Lacombe (née le 30 janvier 1960) et la Drumettane Josiane Piccolet (née le 18 septembre 1956) ; deux quinquas qui n’ont jamais été aussi resplendissantes que maintenant, avec pour Chris un titre de vice-championne de France des 100km le 15 mai dernier, et pour la seconde trois victoires déjà dans son escarcelle pour le compte du prestigieux Challenge National Salomon, millésime 2010. Accompagnées comme il se doit par leur moitié assumant à la perfection leur rôle de vigie, respectivement Patrick et Jean-Claude, figures oh combien historiques de l’athlétisme régional. Bref une homérique course dans la course qui se dessine et dont je vais être le témoin direct mais bien involontaire, enfin pas tout à fait…
Car désormais il n’est plus question d’abstinence, quand bien même mes ambitions sont reléguées à l’arrière ban de mes préoccupations. Enfilant prestement mon talisman de la Confédération des Nationalités Indigènes de l’Equateur, marqué du sceau de l’escouade chère à Nico, j’intègre le sas de départ à l’ultime minute. Aussitôt, j’essaye de m’y frayer subrepticement un passage pour me permettre d’engranger quelques places ; mais je n’insiste guère car à quoi bon après tout, l’avantageuse majoration de bitume à l’entame devant faciliter les dépassements.
Aux antipodes de mon rituel départ canon qui m’a provoqué jadis tant de déboires, je pars pianissimo, pis même je lambine en cherchant un visage qui m’est familier. Soudainement, j’entr’aperçois au loin, aux abords d’un champ où gambadent de magnifiques équidés, une silhouette arborant la couleur vermeil, spécifique au Team Salomon. Me rapprochant, je n’ai plus qu’à tendre l’oreille auprès des trailers pour comprendre qu’il s’agit bien de Josiane Piccolet.

A l'unisson
M’accapare alors l’incompressible envie de me coller à ses basques, sachant qu’elle achèvera l’épreuve aux alentours des cinq heures, pas très loin de mon temps référence de 2008 en 4h54’48’’(38e au général et 9e V1). Gardant aussi en mémoire la fabuleuse édition 2005 de la 6000D où je lui tins compagnie, de l’assaut du Glacier de Bellecôte au… plan d’eau de Mâcôt-la Plagne, terme de 5h49’de souffrance ! Pari audacieux vu ma méforme mais après tout qui ne tente rien n’a rien comme le proclame cette fameuse devise. Et puis surtout, je souhaitais absolument observer et mettre en pratique son réputé rythme métronomique qui fait fureur partout où elle traîne ses runnings : bref, me convertir à une gestion de course qui m’était jusque-là totalement étrangère.
Laissant quelques coureurs s’intercaler entre ma pomme et la sienne, je ne la quitte pas des yeux. J’en parle à Dominique que je viens de rejoindre, premier de cordée comme chacun sait de l’ASPTT d’Annecy, qui approuve tacitement ma démarche.
Puis sur le ravissant chemin du Facteur, au moment où celui-ci s’extirpe de la gorge creusée par le torrent de Saint-Ruph, me portant à son niveau, j’entame franco la conversation avec la pensionnaire de l’Elan Voglanais pour lui soumettre sans lanterner ma requête. Le visage radieux, elle y répond avec enthousiasme, qui plus est avec le journaliste ayant conté sa prouesse du week-end précédent à Sur-Lyand…
Dans le hameau de Neuvillard, elle est parfaitement identifiée par la foule qui a répondu présent, preuve de son incontestable aura. Et on la booste bruyamment en lui divulguant sa cinquième position. L’allure est dénuée de célérité mais terriblement régulière ; à chaque raidillon, elle privilégie la marche, moins spectaculaire mais bien plus économe en énergie. Peu avant la route conduisant à la Station de Seythenex, elle grille sans autre forme de procès la 4e féminine ; en l'informant qu’elle n’est autre que la Chamoniarde arborant la couleur orange du Team Soquet Sports de Megève, Marie-Ange Fort (née le 1er juillet 1964, ex-Athlé Saint-Julien jusqu'à l’an passé), qui se classera 10e fille.
Jean-Claude, époux et coach ad vitam aeternam de Josiane lui dévoile la proue de course trustée par la jeune Beaufortaine Jessica Mercier (née le 24 novembre 1987), partie comme à l’accoutumée au taquet mais pourchassée comme son ombre par Christiane Lacombe, gérant à merveille son escapade. Mais notre vitesse n’en demeure pas moins immuable, trop nonchalante à mon goût, me décidant en conséquence de prendre les devants sur la portion bitumée partant du lieu-dit les Losserands. Omettant par là même qui est vraiment cette femme, reflet d’une intempestive prétention ! Je réprime alors instantanément mon ardeur en la laissant revenir dans ma foulée.
Aux Chaffauds, à notre stupéfaction, nous découvrons Jessica, scotchée, souffrant apparemment du genou, qui vire au rouge écarlate. 4e sur le Petit Savoyard, devançant de... 18 secondes la sociétaire du Team Salomon, l’émérite skieuse-alpiniste du Club Multisport d’Arêches-Beaufort ne pourra confirmer son action d'éclat d’il y a trois semaines : la mort dans l’âme, elle ne peut que tirer sa révérence.
La quadruple lauréate du Challenge National Salomon occupe à ce moment précis (km 7,4) le 153e rang, synonyme de 3e place chez la gent féminine, et ce après 57 minutes de cavalcade. A l’aplomb des chalets du Plan du Tour, elle s’envole littéralement sur un mur des plus indigestes, laissant sur place la Valaisanne d’Orcières (Val d’Entremont), Patricia Joris, tout en l’encourageant de vive voix. Née en 1986, cette skieuse-alpiniste prendra le départ du Trail Verbier - Saint-Bernard, sur la petite distance de 61km, les 3 et 4 juillet prochains. Sur le Maratrail, elle préservera sa 3e position avant de se faire déborder par la Rachel des grands jours, à quelques centaines de mètres de… l’arche salvatrice : l’impitoyable loi du sport, pour reprendre la formule consacrée ! Pour la Faucignerande, c'est assurément la plus belle performance sur trail longue distance !

La poursuite infernale
Josiane dauphine de Chris, alors que la première rude ascension avait à peine débuté, la poursuite infernale peut dès lors focaliser l’attention du… scribe. Montant en puissance, elle enchaîne inlassablement course sur le moindre dévers et marche rapide dès que la pente tourne au cauchemar. A la fois estomaqués et admiratifs par la vélocité de la vétérane, les hommes ne peuvent alors que constater les dégats… Mais ce qui m’impressionne alors le plus, c’est qu’elle est loin de puiser dans ses ultimes réserves, n’ayant aucunement le souffle coupé par la conversation qu’elle me tient par bribes.
Acclamée au sommet du télésiège de la Sambuy par la multitude, ignorant en revanche cette fois-ci son patronyme, la championne éclate alors de rire lorsque je lui fais remarquer que ces supporters là devraient diligemment s’enquérir à son sujet auprès d’un certain Marlon Santi…
A 3’45’’de Chris à cet instant précis (km 15), la Savoyarde entame l’épouvantable dégringolade de 4,4km sur une piste noire hyper-caillouteuse, gonflée à bloc afin d’atténuer coûte que coûte l’écart. Alors que moult trailers, perclus de crampes, sont au ralenti, elle fait preuve en effet d’une stupéfiante agilité pour gérer au mieux l’une des difficultés majeures de ce trail, témoignant ainsi de ses énormes qualités de descendeuse. Je me rends d’autant plus compte de sa vélocité quand je me mets à distancer mon pote de l’Ain et… farouche adversaire pour le podium V2, Patrick Renaud, né en 1953 (59e et 6e quinqua en 2009), qui fut un grand fondeur devant l’Eternel.
L'unique ravitaillement, sis sur la Station de Seythenex (km 19,5), est éphémère. A peine ai-je le temps de faire remplir ma poche à eau par une bénévole aux petits soins, que je constate effaré que Josiane a pris la poudre d’escampette. Elle est alors pointée au 89e rang après 2h30 d’intenses efforts, soit un gain de 64 places par rapport au précédent contrôle : proprement ébouriffant ! Mais surtout, et là est l’essentiel, elle n’a plus qu’une minute de retard sur la licenciée de l’Athlé Saint-Julien ! Le suspense atteint son paroxysme !
Je reviens avec peine sur ce petit bout de femme qui derechef s’esclaffe en lui confiant qu’un trailer m’a pris pour son… mari ! Sur cette piste pastorale parsemée de pierres, je suis à deux doigts d’exploser, m’accrochant comme une âme en peine à ce sésame qu’est cette superbe athlète.

Isolement
Le rythme est infernal, et une fois passée les chalets de l’Aup de Seythenex, je retrouve mes sensations, m’autorisant à courir sur l’espèce de replat leur faisant suite. Pas pour longtemps cependant, car d’effroyables maux de ventre me contraignent à solutionner cet aléas incompatible avec le sport dans le petit bois d’épicéas situé juste avant le Col d’Orgeval.
Naturellement, Josiane a encore filé à l’anglaise, dévalant la seconde grosse descente à la vitesse de l’éclair. Pénétrant dans ce sanctuaire de beauté sauvage qu’est la Réserve Nationale de Chasse des Bauges, désormais solitaire, il me faut dépasser les sympathiques trailers du 28km qui ne prennent aucun risque en dévalant ce tortueux et exigu monotrace. A mon exclamation, tous me cèdent gentiment le passage à l’exception d’un seul qui ne veut absolument rien savoir : couper à travers ce biotope fragile, ce qui est strictement prohibé dans cet espace à forte protection ou lui donner un coup d’épaule, à l’image du football britannique, telle est la quadrature du cercle ! Sans tergiverser, j’opte pour la bousculade. Manœuvre parfaitement réussie au demeurant si ce n’est les vociférations de l’intéressé dont les échos résonnent sur les impressionnantes dalles de la face est de l’Arcalod, toit des Bauges, perturbant effrontément la quiétude des lieux…
La myriade de coureurs du 28 sur cet adorable single-track rend problématique cette virée baujue, m’obligeant constamment à fluctuer l’allure, perdant irrémédiablement de vue ma compagne d’un jour. Ayant une douzaine de concurrents à mes trousses sur la rampe conduisant aux chalets de la Sarve - la der cette fois-ci ! - je parviens à les contenir en la gravissant en 23 minutes, soit un temps analogue à 2008. Seul Rafion Balahachi (originaire de Mayotte mais licencié au Spiridon Amicale Limousin), très affûté en cette fin de course, me dépose sur le faîte de l’alpage. Rien de dramatique pourtant, pointant dorénavant en 69e position au km 31 (151e au km 7,5), qui plus est en retrouvant la fine fleur du Team Salomon à quelques dizaines de mètres devant moi.

Connivence
L’osmose est maintenant au firmament entre nous deux, nous épaulant comme jamais ; déshydraté, dépourvu de la moindre goûte d’eau dans mon camelback, j’obtiens de Josiane son acquiescement pour boire dans le sien à la condition expresse de ne pas… marcher !
A 2,5 km du but (fin de la piste sylvicole de la Motte), Jean-Claude annonce à son épouse 1’30’’de retard sur Chris. Je prends alors le commandement, suivi de ma partenaire en furie, tous deux implorant les grappes du trail court de nous laisser la voie dégagée, ce qu’elles firent sans ambages. Mes hurlements dans les rues favergiennes, gestes à l’appui, n’y changeront rien. La mission est impossible, le km restant trop fugace, la platitude qui n’est pas la spécialité de la citoyenne de Drumettaz ne faisant qu’accentuer le différentiel.
Peu importe en réalité, les deux femmes, débordantes encore d’énergie, se congratulent, pleinement conscientes de la formidable épopée qu’elles viennent d’accomplir, deux microscopiques minutes séparant leur exploit respectif. Après 2006 et 2007, Christiane Lacombe triomphe à cette occasion pour la troisième fois : du jamais vu dans le palmarès de ce trail, femmes et hommes confondus ! Du grand art ! Quant à Josiane, nos regards complices en disent plus que n’importe quel propos, prenant juste le temps, avant de m’affaler sur la pelouse, de souligner à son époux la chance extraordinaire d’avoir une femme de cette trempe !
Outillé du génial couteau suisse décerné aux finishers, flatté par Charles Dubouloz, le jeune prodige et protégé de jl au sein de l’Espérance Favergienne, pour qui mon arrivée lui réchauffe le cœur (merci Charles !), j’apprends sans détour que le podium V2 m’échappe pour… 1’50’’. Bravo à son heureux récipiendaire, le Haut-Savoyard Claude Rama, né en 1957, qui s’est montré plus diligent que moi, tout bonnement ! Classement et chrono inespérés quand même, vu mes entraînements décousus et ma semaine haletante traversée. Tenant d’ailleurs à exprimer toute ma gratitude à l’homme qui a réussi à annihiler miraculeusement, jeudi 10 juin, mon double handicap… que j’encense également pour ses faits d’armes proliférant depuis le début de l’année dans notre sport favori !
Je ne m’attarde pas trop longtemps cependant, ayant promis à mes filles d’assister à leur séance de cheval. Saluant rapidement les deux Nicolas (de la Clusaz et de la Balme-de-S), le Féroce Trailer du Môle Daniel Biollaz et le Beauf.
Mais quelle matinée !
François Vanlaton


Dernière édition par François de la Balme-de-S le Lun 14 Juin 2010 - 10:38, édité 7 fois

François de la Balme-de-S

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Message par pelloche Ven 11 Juin 2010 - 16:34

Grâce à Christian j'aurais vécu de très beau moment de sport et d'amitié.
Merci pour l'ensemble de ton oeuvre pour nôtre sport et nôtre région Very Happy
et merci à François pour cet hommage.
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CHRISTIAN BAILLY, L'AUTHENTIQUE PIONNIER DU TRAIL DANS LES PAYS DE SAVOIE Empty Re: CHRISTIAN BAILLY, L'AUTHENTIQUE PIONNIER DU TRAIL DANS LES PAYS DE SAVOIE

Message par franck05 Lun 20 Sep 2010 - 20:35

salut Pelloche, j'étais hier à Chambéry....c'était mon premier marathon...j'ai du rentrer rapide car je suis dans le 05.
A tout hasard ?? as tu mon chrono ( c'est pas le top..mais bon !!!) Charles Franck dossard 204 environ 3h30....
Merci

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Message par Invité Mar 21 Sep 2010 - 5:12

euh Franck, ce post ne traite pas du marathon de Chambéry mais de l'organisateur du trail de Faverges.

Je ne sais pas si Joel connait ton temps car il était sur une autre course mais respectons les thèmes.

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Message par pelloche Mar 21 Sep 2010 - 19:01

C'est pas rien JL Wink , j'ai répondu à Franck par message perso, et j'ai laissé le message pour faire de la pub pour Christian. What a Face
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