RESULTATS DE LA CAPECONE DU 18 AVRIL 2010
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RESULTATS DE LA CAPECONE DU 18 AVRIL 2010
par François de la Balme-de-S Lun 19 Avr 2010 - 5:23
ALAIN DE LA BEC ET NATHALIE PEILLEX EN DEMONSTRATION ! (1ERE PARTIE)
Le 10e millésime de la Capeçone, à Amphion-Publier, aura consacré ces deux athlètes en état de grâce alors que pas un rouage n’aura fait défaut dans la gestion de cette envoûtante manifestation. De prime abord, la prouesse d’Alain.
En septembre dernier, souvenez-vous, Alain de la Bec, 30 ans le 9 septembre prochain, est alors en plein brouillard, d’une exceptionnelle épaisseur, un de ceux qui peut envelopper le bassin lémanique où il vit et travaille durant d’interminables semaines. Déconfit par des résultats qui ne sont en rien à la hauteur de son indicible talent (1), accablé encore par une mononucléose infectieuse qui l’a frappé sept mois durant en 2009, faisant suite à une pneumonie de quatre semaines en 2008. Licencié à la Foulée d’Annemasse depuis deux ans, le Bernoland s’apprête en conséquence à plier bagages en dépit de la présence de ses potes Guillaume Fontaine et Pierre Grosso, désappointé en effet par la 3e place de son escouade alors qu’il ambitionnait le faîte du podium sur les Championnats de France de course en montagne disputés le 14 juin 2009 à Bagnères-de-Luchon.
Retour à Evian Off Course...
Alain reprend langue avec celui qui l’a révélé, son ex-coach d’Evian Off Course, Pascal Crouvizier, un personnage hors du commun dont les prouesses sportives (31’10’’sur 10km, international de course en montagne en 1986-1987) n’ont d’égales que les rapports humains qu’il entretient sans relâche avec ses protégés. Un leader qui véhicule ainsi une inaltérable passion à ses athlètes, tous logés à la même enseigne, qu’ils soient jeunes pousses, en pleine force de l’âge ou anciens, qu’ils soient prometteurs ou déclinants, talentueux ou limités. Pascal, motivé comme jamais pour qu’Alain retrouve son rang qui lui est dû, celui des deux glorieuses 2006-2007, impose de drastiques conditions. Finie la profusion de sorties hebdomadaires en montagne totalement stériles, si ce n’est même contre-productives ! Place désormais aux fondamentaux, en particulier une triple présence aux entraînements pour affiner sa VMA, sur la piste qu’il n’a jamais porté dans son cœur ou sur les terribles raidillons du parcours de la Capeçone.
L’entame est laborieuse, Alain ayant le plus grand mal à suivre les jeunes loups évianais et leur train d’enfer, à l’image d’Alexandre Krizan, 23 ans ou Valentin Bizart, 17 ans. Mais l’homme de la Dent d’Oche ne lâche pas une miette et retrouve ses sensations de jadis quand la bise fut venue. Parallèlement, à deux ou trois exceptions près, il délaisse la compétition en ski-alpinisme pour être fin prêt avec ses runnings dès l’éclosion des bourgeons et non plus tard dans la saison, lorsqu’il lui fallait récupérer laborieusement le temps consacré à la poudreuse.
... et résurrection !
Les résultats ne se font pas attendre, avec le 7 février 2010 une remarquée 18e place sur les Régionaux de cross élite, pourtant peu accoutumé à cette discipline, qui le voit arriver à 22 secondes de Guillaume Fontaine. Puis ce sont les insensés chronos sur semi-marathon le 28 mars à Chambéry (1h09’48’’), et 10km à Thonon-les-Bains le 11 avril (31’12’’), de nouveaux et sacrés temps référence pour lui.
Hier sur le fameux tracé de 12,5km de la Capeçone dont il connaît la moindre pierre, il a recueilli un septième succès, abaissant son record de 2009 d’1’06''. Chiffres anecdotiques pour le citoyen du Pays de Gavot tant son hégémonie fut écrasante ! Effet psychologique de ses récentes prestations ? Toujours est-il que même les plus redoutables concurrents du 6,5 km ne cherchèrent pas à le dépasser à l’entame commune des deux courses… Alain par la suite, n’avait plus à gérer le moindre adversaire, disparu de tout horizon, le second débarquant à la cité de l’eau quelques 3’20’’plus tard ! Ne s’en laissant cependant pas conter, il donnait le maximum de lui-même, galérant toutefois sur les relances succédant immédiatement aux raidars où là il fut éblouissant.
A la peine donc encore sur le relief, à un mois et demi de son objectif majeur, les Championnats de France de course en montagne qui se disputeront le 6 juin à Murat dans le Cantal, il va, sous l’égide bien sûr de Pascal, monter en puissance dans sa préparation, multipliant par ailleurs les compétitions à l’instar du renommé Cross Vallorbe-Dent de Vaulion le 1er mai, en Suisse dans le Canton de Vaud (8,5km pour 850md+) ; de la néophyte Sallanches-Varan le 16 mai (12km pour 1350md+) ; enfin, de la Grimpée du Semnoz le 23 mai (15km pour 1100md+ et 300md-), épreuve chère à Dominique et comptant pour le prestigieux Challenge National de course en montagne. Et après l’échéance auvergnate, on pourra admirer sa foulée, entre autres sur les réputés Nid d’Aigle (18 juillet) et Sierre-Zinal au cœur du Haut-Valais (8août).
A le voir après la douche, le visage radieux comme aux plus beaux jours, converser avec sa charmante compagne lors de la dégustation de l'exquise soupe aux cailloux, concoctée par une organisation à l’avenant de la maestria bernolande, il pourrait en course de montagne tailler bien des croupières à ses plus farouches rivaux. En tout cas, ceux-ci ne pourront pas objecter le trop facile subterfuge de ne pas avoir été prévenus…
La suite de cette 10e Capeçone cet après-midi à mon retour de mon entretien avec Bernard Donzel, «grand manitou» de la Nivolet-Revard.
François de la Balme-de-S
(1) Bien que malade, il n’en accomplissa pas moins quelques actions d’éclat l’an passé, comme l’illustrent ses 21e position aux France de montagne le 14 juin, et 7e place en 2h01’23’’sur le Nid d’Aigle le 19 juillet.
Les résultats du 12,5 km: http://www.du-leman-aux-hermones.fr/capecone/documents/classement_capecone_2010.pdf
Le 10e millésime de la Capeçone, à Amphion-Publier, aura consacré ces deux athlètes en état de grâce alors que pas un rouage n’aura fait défaut dans la gestion de cette envoûtante manifestation. De prime abord, la prouesse d’Alain.
En septembre dernier, souvenez-vous, Alain de la Bec, 30 ans le 9 septembre prochain, est alors en plein brouillard, d’une exceptionnelle épaisseur, un de ceux qui peut envelopper le bassin lémanique où il vit et travaille durant d’interminables semaines. Déconfit par des résultats qui ne sont en rien à la hauteur de son indicible talent (1), accablé encore par une mononucléose infectieuse qui l’a frappé sept mois durant en 2009, faisant suite à une pneumonie de quatre semaines en 2008. Licencié à la Foulée d’Annemasse depuis deux ans, le Bernoland s’apprête en conséquence à plier bagages en dépit de la présence de ses potes Guillaume Fontaine et Pierre Grosso, désappointé en effet par la 3e place de son escouade alors qu’il ambitionnait le faîte du podium sur les Championnats de France de course en montagne disputés le 14 juin 2009 à Bagnères-de-Luchon.
Retour à Evian Off Course...
Alain reprend langue avec celui qui l’a révélé, son ex-coach d’Evian Off Course, Pascal Crouvizier, un personnage hors du commun dont les prouesses sportives (31’10’’sur 10km, international de course en montagne en 1986-1987) n’ont d’égales que les rapports humains qu’il entretient sans relâche avec ses protégés. Un leader qui véhicule ainsi une inaltérable passion à ses athlètes, tous logés à la même enseigne, qu’ils soient jeunes pousses, en pleine force de l’âge ou anciens, qu’ils soient prometteurs ou déclinants, talentueux ou limités. Pascal, motivé comme jamais pour qu’Alain retrouve son rang qui lui est dû, celui des deux glorieuses 2006-2007, impose de drastiques conditions. Finie la profusion de sorties hebdomadaires en montagne totalement stériles, si ce n’est même contre-productives ! Place désormais aux fondamentaux, en particulier une triple présence aux entraînements pour affiner sa VMA, sur la piste qu’il n’a jamais porté dans son cœur ou sur les terribles raidillons du parcours de la Capeçone.
L’entame est laborieuse, Alain ayant le plus grand mal à suivre les jeunes loups évianais et leur train d’enfer, à l’image d’Alexandre Krizan, 23 ans ou Valentin Bizart, 17 ans. Mais l’homme de la Dent d’Oche ne lâche pas une miette et retrouve ses sensations de jadis quand la bise fut venue. Parallèlement, à deux ou trois exceptions près, il délaisse la compétition en ski-alpinisme pour être fin prêt avec ses runnings dès l’éclosion des bourgeons et non plus tard dans la saison, lorsqu’il lui fallait récupérer laborieusement le temps consacré à la poudreuse.
... et résurrection !
Les résultats ne se font pas attendre, avec le 7 février 2010 une remarquée 18e place sur les Régionaux de cross élite, pourtant peu accoutumé à cette discipline, qui le voit arriver à 22 secondes de Guillaume Fontaine. Puis ce sont les insensés chronos sur semi-marathon le 28 mars à Chambéry (1h09’48’’), et 10km à Thonon-les-Bains le 11 avril (31’12’’), de nouveaux et sacrés temps référence pour lui.
Hier sur le fameux tracé de 12,5km de la Capeçone dont il connaît la moindre pierre, il a recueilli un septième succès, abaissant son record de 2009 d’1’06''. Chiffres anecdotiques pour le citoyen du Pays de Gavot tant son hégémonie fut écrasante ! Effet psychologique de ses récentes prestations ? Toujours est-il que même les plus redoutables concurrents du 6,5 km ne cherchèrent pas à le dépasser à l’entame commune des deux courses… Alain par la suite, n’avait plus à gérer le moindre adversaire, disparu de tout horizon, le second débarquant à la cité de l’eau quelques 3’20’’plus tard ! Ne s’en laissant cependant pas conter, il donnait le maximum de lui-même, galérant toutefois sur les relances succédant immédiatement aux raidars où là il fut éblouissant.
A la peine donc encore sur le relief, à un mois et demi de son objectif majeur, les Championnats de France de course en montagne qui se disputeront le 6 juin à Murat dans le Cantal, il va, sous l’égide bien sûr de Pascal, monter en puissance dans sa préparation, multipliant par ailleurs les compétitions à l’instar du renommé Cross Vallorbe-Dent de Vaulion le 1er mai, en Suisse dans le Canton de Vaud (8,5km pour 850md+) ; de la néophyte Sallanches-Varan le 16 mai (12km pour 1350md+) ; enfin, de la Grimpée du Semnoz le 23 mai (15km pour 1100md+ et 300md-), épreuve chère à Dominique et comptant pour le prestigieux Challenge National de course en montagne. Et après l’échéance auvergnate, on pourra admirer sa foulée, entre autres sur les réputés Nid d’Aigle (18 juillet) et Sierre-Zinal au cœur du Haut-Valais (8août).
A le voir après la douche, le visage radieux comme aux plus beaux jours, converser avec sa charmante compagne lors de la dégustation de l'exquise soupe aux cailloux, concoctée par une organisation à l’avenant de la maestria bernolande, il pourrait en course de montagne tailler bien des croupières à ses plus farouches rivaux. En tout cas, ceux-ci ne pourront pas objecter le trop facile subterfuge de ne pas avoir été prévenus…
La suite de cette 10e Capeçone cet après-midi à mon retour de mon entretien avec Bernard Donzel, «grand manitou» de la Nivolet-Revard.
François de la Balme-de-S
(1) Bien que malade, il n’en accomplissa pas moins quelques actions d’éclat l’an passé, comme l’illustrent ses 21e position aux France de montagne le 14 juin, et 7e place en 2h01’23’’sur le Nid d’Aigle le 19 juillet.
Les résultats du 12,5 km: http://www.du-leman-aux-hermones.fr/capecone/documents/classement_capecone_2010.pdf
François de la Balme-de-S- Messages : 1672
Date d'inscription : 14/05/2009
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c'est qui juste derrière Nathalie??
par balou73 Lun 19 Avr 2010 - 17:51
Mais qui est sur la 3éme marche en V2??? ???????? 23 ème au général 3éme V2 en 54'46'' juste derrière de la charmante Nathalie Peillex
balou73- Messages : 351
Date d'inscription : 14/10/2009
Age : 61
Localisation : Chambery (le week la Ramaz dessus Albertville)
OUBLIS FACHEUX !
par François de la Balme-de-S Mar 20 Avr 2010 - 14:33
Merci Alain (la Ramaz) de penser à moi! Et merci également à l'autre Alain (de la Bec) pour son adorable mail ! C'est vraiment super-sympa ! Et pardonnez-moi pour le retard concernant ces remerciements !
Etant surbooké actuellement, je n'ai pas pu traiter le second volet de la Capeçone, notamment la prouesse de Nathalie. Je le concocterai ce soir ou demain matin. Promis, juré !
Etant surbooké actuellement, je n'ai pas pu traiter le second volet de la Capeçone, notamment la prouesse de Nathalie. Je le concocterai ce soir ou demain matin. Promis, juré !
François de la Balme-de-S- Messages : 1672
Date d'inscription : 14/05/2009
Localisation :
Re: RESULTATS DE LA CAPECONE DU 18 AVRIL 2010
par schtroumphette Mar 20 Avr 2010 - 14:55
c est nathalie qui t as donné des ailes hein??
dis donc , tu collectionnes les podiums
dis donc , tu collectionnes les podiums
schtroumphette- Messages : 7111
Date d'inscription : 09/11/2008
Localisation : haute savoie
Re: RESULTATS DE LA CAPECONE DU 18 AVRIL 2010
par Invité Mar 20 Avr 2010 - 16:37
Ouais, ouais, ouais : François, souvent derrière une charmante jeune fille 
on commence à avoir des doutes, on se demande s'il n'était pas capable de doubler hein 
Sinon 3 victoires en 3 courses pour Alain. On a bien pris note qu'il ne sentait pas apte pour entrer dans les 8 sur un France de Montagne tout en montée, mais quand même ..... pour l'instant le Alain ''modèle 2010'' se situe au dessus de celui de la période 2006-2007 et il n'y a pas de raison pour que cela s'arrête.
on commence à avoir des doutes, on se demande s'il n'était pas capable de doubler hein Sinon 3 victoires en 3 courses pour Alain. On a bien pris note qu'il ne sentait pas apte pour entrer dans les 8 sur un France de Montagne tout en montée, mais quand même ..... pour l'instant le Alain ''modèle 2010'' se situe au dessus de celui de la période 2006-2007 et il n'y a pas de raison pour que cela s'arrête.
Invité- Invité
CHARMANTE ET TALENTUEUSE, TELLE EST NATHALIE PEILLEX (2E PARTIE)...
par François de la Balme-de-S Ven 23 Avr 2010 - 19:43
L’an passé, sa prestation ayant fait pleurer Margot, Nathalie Peillex était bien décidé pour ce 10e millésime de cette Capeçone à laver l’affront, celui d’une déshonorante 4e place à quatre minutes de la Bernolande Aurélie Jacquier. Sa prestation fut éblouissante, endossant par la même les habits de princesse. Au final, 54’30’’, soit un gain de 3’48’’ par rapport à 2009, échouant toutefois, pour une poignée de secondes, à inhiber le temps référence de 54’18’’ accompli par la représentante de la Foulée d’Annemasse.
5e victoire en terre amphionnaise nullement surprenante en vérité, la triathlète thononaise, née en 1973 et émigrée à Aix-les-Bains, trouvant dès l’entame de sa saison toute son inspiration. Comme l’illustrent ses deux ultimes 10km, 39’41’’à Chambéry le 28 mars (1’07’’de moins comparé à l’an passé), et surtout celui de Grignon une semaine avant la Capeçone où elle descendit son chrono à 39’08’’, avec cerise sur le gâteau, son sprint rageur et victorieux sur l’autochtone Stéphanie Duc.
Nullement surprenante ? Affirmation peut-être lancée de façon trop péremptoire, quand on sait que Nathalie, dans le cadre de sa discipline favorite, le triathlon (où elle excelle, 8e en 2006 et 2008 sur l'Embrunman, lauréate en 2000 et 2001 à Annecy), n’est pas accoutumée à ce genre de profil, court, tortueux et escarpé à souhait qui caractérise la Capeçone. Et l’opposition, incarnée entre autres par les Helvètes Sylvie Pittet et Yvona Jonc, beaucoup plus expérimentée sur ce genre de parcours, n’était certainement pas venue en victime expiatoire.
A l’issue de la course, 44 secondes la séparèrent de sa poursuivante immédiate, à savoir l’excellente Sylvie Pittet qui progressait d’1’37’’et d’une position d’une année sur l’autre. Née en 1963, titulaire d'un pass'running helvète appelé Swiss Athlétics, cette Française vivant dans le canton de Genève multiplie, souvent avec succès, les incursions dans les Pays de Savoie (7e et 3e V1 sur l’édition 2009 de la renommée Grimpée du Semnoz par exemple). En tout cas, écart plus confortable qu’il n’y paraît encore, la Chablaisienne n’ayant jamais été inquiétée, ne serait-ce d’une once par sa plus dangereuse rivale. Et voir à l'arrivée son visage radieux, à peine éprouvé, résumait à lui tout seul les immenses qualités de Nath, bien davantage que n'importe quel commentaire grandiloquent... Le concurrent masculin portant le dossard 137 peut justement en témoigner, lui qui ne l’aura pas lâchée d’une semelle, avant de baisser pavillon sur la plage, à quelques 500m du but. Mal en point ce jour là en raison d’un entraînement déraisonnable et confinant au ridicule avant une compet, il n’en eut pas moins la lucidité pour admirer l’inaltérable allure métronomique de la licenciée d’Aix Savoie Triathlon, hyper-facile quelle que soit le type de portion, accidenté ou roulant, qui se présentait, à l'exception peut-être de l'indigeste grimpée succédant au golf qui l'a vue marcher un bref instant. Du grand art, du beau spectacle assurément, qui valait bien n’importe quel podium V2 pour un athlète (mais oui Alain la Ramaz et jl, bien observé !), n’ayant jamais fait mystère de son admiration pour… la gent féminine sportive. Un peloton féminin de plus en plus densifié au fil des ans, dont les prouesses prennent encore plus de valeur que celles de son alter ego masculin, quand nul n’ignore en effet leur remarquable mais éreintant don de soi dans la vie quotidienne. Mais oui, pas la peine de détailler, je pense…
Prochain et ultime billet sur cette 10e édition de la Capeçone : coups de projecteurs rapides sur six athlètes.
5e victoire en terre amphionnaise nullement surprenante en vérité, la triathlète thononaise, née en 1973 et émigrée à Aix-les-Bains, trouvant dès l’entame de sa saison toute son inspiration. Comme l’illustrent ses deux ultimes 10km, 39’41’’à Chambéry le 28 mars (1’07’’de moins comparé à l’an passé), et surtout celui de Grignon une semaine avant la Capeçone où elle descendit son chrono à 39’08’’, avec cerise sur le gâteau, son sprint rageur et victorieux sur l’autochtone Stéphanie Duc.
Nullement surprenante ? Affirmation peut-être lancée de façon trop péremptoire, quand on sait que Nathalie, dans le cadre de sa discipline favorite, le triathlon (où elle excelle, 8e en 2006 et 2008 sur l'Embrunman, lauréate en 2000 et 2001 à Annecy), n’est pas accoutumée à ce genre de profil, court, tortueux et escarpé à souhait qui caractérise la Capeçone. Et l’opposition, incarnée entre autres par les Helvètes Sylvie Pittet et Yvona Jonc, beaucoup plus expérimentée sur ce genre de parcours, n’était certainement pas venue en victime expiatoire.
A l’issue de la course, 44 secondes la séparèrent de sa poursuivante immédiate, à savoir l’excellente Sylvie Pittet qui progressait d’1’37’’et d’une position d’une année sur l’autre. Née en 1963, titulaire d'un pass'running helvète appelé Swiss Athlétics, cette Française vivant dans le canton de Genève multiplie, souvent avec succès, les incursions dans les Pays de Savoie (7e et 3e V1 sur l’édition 2009 de la renommée Grimpée du Semnoz par exemple). En tout cas, écart plus confortable qu’il n’y paraît encore, la Chablaisienne n’ayant jamais été inquiétée, ne serait-ce d’une once par sa plus dangereuse rivale. Et voir à l'arrivée son visage radieux, à peine éprouvé, résumait à lui tout seul les immenses qualités de Nath, bien davantage que n'importe quel commentaire grandiloquent... Le concurrent masculin portant le dossard 137 peut justement en témoigner, lui qui ne l’aura pas lâchée d’une semelle, avant de baisser pavillon sur la plage, à quelques 500m du but. Mal en point ce jour là en raison d’un entraînement déraisonnable et confinant au ridicule avant une compet, il n’en eut pas moins la lucidité pour admirer l’inaltérable allure métronomique de la licenciée d’Aix Savoie Triathlon, hyper-facile quelle que soit le type de portion, accidenté ou roulant, qui se présentait, à l'exception peut-être de l'indigeste grimpée succédant au golf qui l'a vue marcher un bref instant. Du grand art, du beau spectacle assurément, qui valait bien n’importe quel podium V2 pour un athlète (mais oui Alain la Ramaz et jl, bien observé !), n’ayant jamais fait mystère de son admiration pour… la gent féminine sportive. Un peloton féminin de plus en plus densifié au fil des ans, dont les prouesses prennent encore plus de valeur que celles de son alter ego masculin, quand nul n’ignore en effet leur remarquable mais éreintant don de soi dans la vie quotidienne. Mais oui, pas la peine de détailler, je pense…
Prochain et ultime billet sur cette 10e édition de la Capeçone : coups de projecteurs rapides sur six athlètes.
François de la Balme-de-S- Messages : 1672
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