Eric Lacroix évoque l'évolution pas forcément positive du trail

C'est Endurance Mag qui nous propose cette interview de l'expérimenté Eric Lacroix qui s’inquiète du "toujours plus" qui envahi le monde du trail.
J'ai la même vision que lui car comme lui je viens de la route, j'ai vu le début du trail et beaucoup de mes anciens camarades se sont lancé à fond dans "l'ultra" et maintenant ils ne courent plus ou n'ont plus le goût.
Overdose en voulant manger un trop gros gâteau pour leur estomac au lieu de manger plusieurs petites parts qui se digèrent bien plus facilement.
A noter les commentaires tout aussi intéressants après l'article :


http://www.trails-endurance.com/actus/trail/rencontre-eric-lacroix-il-y-a-danger-cest-inquietant/

J'ai lu cet article il n'y pas bien longtemps. Super intéressant et étant jeune cela ma permit de voir les longue distance différemment..

Je ne suis pas contre les longues distances mais je pense que beaucoup de coureurs devraient déjà s'aguerrir sur des distances plus courtes et monter progressivement sur des distances plus longues.

La diffusion de belles vidéos des plus gros trails font rêver beaucoup de gens et beaucoup y vont pour dire "moi aussi je suis capable". Bien sûr beaucoup en sont capables mais le plaisir de l'effort est il réel ?

Il y a peu j'ai discuté avec une personne qui a pour la première fois joué le rôle de serre file sur un nouveau trail organisé par un traileur très performant. La course faisait 50 kms, et au 20ème km il était avec un gars complètement à la dérive qui avait (déjà) des crampes depuis le 9ème km.
Le serre file lui demande si il a des problèmes d'alimentation, si il a assez bu, si il s'est bien préparé ?
Réponse : Et fait c'est mon premier trail, je suis venu de Paris en vacances avec des amis et j'ai voulu essayer .
A noter qu'il y avait aussi une autre course deux fois plus courte, mais à quoi bon.
Du coup ce n'est pas certain qu'il retrouve l'envie de faire un trail.

Je suis un fervent partisan de la polyvalence pédestre en course comme à l'entrainement afin de ne pas tomber dans une routine démotivante.
Les variations de terrains, de distances, des vitesses et d'ambiance apportent beaucoup de plaisirs et d'énergie.

bonsoir , complètement de ton avis Pelloche et je vois des personnes comme celui que tu cites plus haut  à chaque trail ...au bout de 20 km , a mi parcours " c ' est pas bientôt fini de monter ? "

je suis loin d etre un exemple mais perso je suis passée par  course de montagne puis trail de 20 km puis trail de 54 km et  4400+ , mon + long ,   et j 'ai stoppée à cette distance car plus ne me tente pas  ; je reste maintenant sur des formats de 20 à 45 km avec un bon dénivelés .

je me souviens de mon premier 20 km , Dawa m ' avait dit " vas y doucement rachèle , laisse à ton corps le temps de s ' habituer " .