Qualité ou volume ?

.... tiens une question : connait on le contenu des séances de fractionnés, nbre de 800, tps de récup et vitesse de course ?

On connait VO2 et chrono au 10 km, en principe sur une séance classique de 5x800 r=1'15'' il devrait tourner en 2'45'' environ ....

Pour les 800 ils ont augmenté petit à petit le nombre de séries au fil des 8 semaines.

6x800 les 2 premières semaines jusqu'à 10x800 la dernière semaine

.La vitesse n'a pas trop bougé sur le cycle: 2'49'' de moyenne la 1ère semaine pour arriver à 2'47'' la dernière .

2' de récup entre chaque 800 .L'intensité ciblée se situait entre 91 et 93% de Vo2 max ,d'après leur calculs .(environ 170 puls pour une F.C.M de 181).

hervé a écrit:Pour les 800 ils ont augmenté petit à petit le nombre de séries au fil des 8 semaines.

6x800 les 2 premières semaines jusqu'à 10x800 la dernière semaine

.La vitesse n'a pas trop bougé sur le cycle: 2'49'' de moyenne la 1ère semaine pour arriver à 2'47'' la dernière .

2' de récup entre chaque 800 .L'intensité ciblée se situait entre 91 et 93% de Vo2 max ,d'après leur calculs .(environ 170 puls pour une F.C.M de 181).

Merci bon, 10x800 on recherche pas vraiment un travail de VO2 (distance trop longue, volume trop important, du coup cela manque un poil d'intensité).

On est davantage sur un travail d'allure spécifique 10 km que sur un travail de développement de la VO2, il n'empêche que celle ci aurait du plutôt s'améliorer quand même.

Oui ,je me suis fait cette reflexion aussi concernant le choix de l'intensité et du volume des séances pour "booster" le V.O.2.

Il est vrai que c'est une étude assez ancienne ,apparemment ils se sont appuyés sur les travaux de Astrand ,les intervalles longs avec de grosses récups( 3'/3'...).

mon témoignage sur les effets que peut apporter un fort volume.
en aout 2009, je me suis lancé un défi de faire tous les jours un minimum de 2000m de D+, en trail et/ou vélo.
aucun fractionné durant ce mois bien sur (déjà que je n'en fait pas le reste de l'année). le 30, après 1400m de D+ en vélo, je pars pour une montée bien raide de 480m de D+. ayant de bonnes sensations, je fais la montée à fond : 19'20 soit 1500 m/h, record explosé.
dernièrement, j'ai fait cette même montée, entre 25' et 28'30 (pas en forme, surpoids...).
41'40 pour ma seule participation au km vertical de Fully (pas en super forme).

à la sortie d'un hiver passé sur la neige, avec aussi gros volume mais aucun fractionné codifié, je pars de l'eglise de Marignier pour monter au Mole (1380m de D+) : 1h06, mon précédent record était de 1h15.

je suis donc persuadé qu'un gros volume permet de maximiser le rendement de son moteur, et permets d'atteindre des vitesses ascensionnelles importantes longtemps, tout en restant dans une intensité d'effort supportable (j'aurais coupé mon effort sinon).

serge a écrit:mon témoignage sur les effets que peut apporter un fort volume.
en aout 2009, je me suis lancé un défi de faire tous les jours un minimum de 2000m de D+, en trail et/ou vélo.
aucun fractionné durant ce mois bien sur (déjà que je n'en fait pas le reste de l'année). le 30, après 1400m de D+ en vélo, je pars pour une montée bien raide de 480m de D+. ayant de bonnes sensations, je fais la montée à fond : 19'20 soit 1500 m/h, record explosé.
dernièrement, j'ai fait cette même montée, entre 25' et 28'30 (pas en forme, surpoids...).
41'40 pour ma seule participation au km vertical de Fully (pas en super forme).

à la sortie d'un hiver passé sur la neige, avec aussi gros volume mais aucun fractionné codifié, je pars de l'eglise de Marignier pour monter au Mole (1380m de D+) : 1h06, mon précédent record était de 1h15.

je suis donc persuadé qu'un gros volume permet de maximiser le rendement de son moteur, et permets d'atteindre des vitesses ascensionnelles importantes longtemps, tout en restant dans une intensité d'effort supportable (j'aurais coupé mon effort sinon).

Gros volume ou utilisation du vélo avec gain de force en grimpée ??? il faut comparer ce qui est comparable : si tu compares fractionné sur plat avec du vélo et des accumulations de dénivelé et qu'ensuite tu te chronomètres sur des pentes raides, on ne va surement pas faire la même conclusion que si tu t'étais aligné sur un 3000 m aux interclubs.

Encore une fois de quoi parle t on

dans le cas de l'étude, le gars fait un bon volume sur du plat sans fractionné. un test se fait sur 10km plat, (35').
dans mon cas, le fort volume se fait en cote sans fractionné, le test se fait en cote sur 20'.

C'est pour cela que je pense que tu as surement développé un gain de force et pas forcément un gain d'origine cardio vasculaire.

Ton gain de force tu peux l'obtenir de plusieurs façons :

=> tu bourrines 200 000 de D+ en ski alpi et ensuite 10 000 km de vélo, même si tu bosses mal, pour un coureur à pied, tu vas faire des progrès en montée (méthode Kilianesque).

=> tu es sélectif dans tes exercices, avec 40 % du volume précédant tu peux faire aussi bien ou mieux dans 1 km vertical (méthode De Gasperi).

N'est pas Kilian qui veut : temps libre, santé (il faut les digérer les heures ...), blessures, etc.....

hervé a écrit:Et quelle est ta position sur la baisse du V.E.S et du D.C ,apparamment dues à ce changement d'entrainement?

de 142ml à 115ml (-19%) ,et 7.88l.min à 5.65l.min.(-28%!).

Incidences sur les perfs au delà du 10000m ?

Toutes les études sur le V.E.S on montré qu'on obtient une augmentation lorsque l'on est soumis à une intensité inférieure à quelque chose comme 70-75% de FCM, ce qui est logique car au-delà le temps de relachement du muscle cardiaque ne permet pas un remplissage correct des coronaires qui irrigue le coeur..
D'autre part le travail à des intensité élevées entraîne aussi peut-être une modification plus durable de l'équilibre neurovégétatif avec une légère modification de la résistance capillaire (comme sur un début d' hypertension artérielle) par imprégnation constante à la noradrénaline??

Effectivement la résistance périphérique totale a augmenté de 48% !(922.9 à 1372.1)...

Concernant le V.E.S, ils évoquent aussi un "pic" situé effectivement à des intensités basses (de 40 à 50% de VO2max) et qui se stabilise meme si l'intensité augmente??(euh là je ne suis pas trop la logique...) ... Ce qui laisserait penser que les hautes intensités affecteraient plus le développement des muscles squelettiques que cardiaque.

La durée réduite de l'entrainement ,limitée ici par l'intensité serait aussi une piste .

Ils évoquent aussi une réduction du volume plasmatique et sanguin,conséquence de l'entrainement réduit ,qui aurait eu aussi une influence sur la baisse du V.E.S et du V.O.2...