Baisse de motivation

Comment gérez-vous votre entraînement quand vous n'êtes pas motivé ?
Comment faites-vous pour rester motivé tout au long de la saison ?

As-tu des objectifs à court, moyen et long termes ???

Objectifs pour la saison 2012 8 à 10 trails avec des parcours de 25-60km.
Le prochain sera le Trail des Huiles le 19 février.

Bonjour Jean . Peut etre qu'il faut essayer de voir quelles sont les causes de cette baisse de motivation passagère ?

Essayer de varier les entrainements ,les lieux ,courir à plusieurs ... Voir s'il n'y a pas une fatigue ou une lassitude due à un entrainement mal équilibré ,ou routinier.
Et aussi les multiples facteurs extérieurs au sport ,qui auront aussi une influence sur notre plus ou moins bonne disposition : stress ,fatigue ,sommeil ,mauvaise alimentation...

Très bons conseils de Hervé !!!

A chacune de mes sorties j'ai un but, il est assez facile de rendre l'entraînement ludique. Même au présent, je penses souvent au geste, à la qualité que j'essaye d'améliorer et aux mines que je vais poser à mes compagnons de route

Varier les plaisirs, les activités (multisport: fitness, VTT, ski), le terrain de jeux (outdoor, indoor), sortir seul ou en groupe etc ...

Ivan

personnellement lorsque je n'ai pas envie de courir desormais je reste chez moi!je préfere repousser au lendemain et y aller avec l'envie.pour retrouver l'envie j'essaye(comme hervé) de varier les entrainements ainsi que les lieux.mais pour rester motivé rien de tel que de préparer mes objectifs(pas forcement de résultats) à l'avance,faire de beaux trails(peut etre moins) pour en prendre plein les yeux!et pour prendre du plaisir sur une course il faut s'entrainer!!!

J'ai bientôt 60 ans et ma motivation reste la même depuis mes premières foulées. Malgré tout il arrive parfois de ne pas avoir envie de chausser les baskets comme tout le monde. Il faut interpréter ces petits signes de lassitude dans un contexte plus général, cela peut-être des soucis familiaux, professionnels , émotionnels, ou de santé. Bref plein de choses peuvent provoquer une baisse de motivation. Pour moi , il faut ne pas tomber dans le piège d'un entraînement rigide, je veux dire par là, qu'il ne faut pas hésiter à chambouler un programme établi d'avance. Je vais au stade pour une séance au seuil, et si au moment de franchir le portail , j'ai envie de fartlek, il ne faut pas hésiter, le fartlek sera plus bénéfique que la séance au seuil pour le corps et bien plus pour l'esprit. Il faut savoir aussi s'accorder des périodes de repos 8 jours, 15 jours sans rien faire et l'envie revient au pas de charge! Il faut aussi être raisonnable ou du moins bien répartir son calendrier des courses entre celles qui sera uniquement couru pour le plaisir et celles d'ont on attend un "chrono". D'ailleurs pour courir de plaisir, on fera du seuil aérobie ( pas anaérobie) et de la VMA si on veut se "défoncer".
Tout est une question de mesure, c'est comme tout dans la vie.

Moi je le prendrai d'abord comme un signe qu'il faut se reposer et changer un peu. Donc baisser le pied et changer un peu de sport pour s'aérer l'esprit.
Ensuite je suis d'accord avec Hervé qu'il faille chercher d'où cela vient dans le sens où la fatigue par exemple peut être plus professionnelle que sportive.
Pour l'entraînement je suis d'accord que le côté ludique est essentiel. Aussi tu peux varier de plusieurs manières. Non seulement en variant les sports, mais aussi en variant les séances dans ton sport (pas toujours les mêmes séances VMA ou seuil, varier les parcours) et également t'écouter. Si t'es pas top ce jour là, ben tu ne tires pas sur la machine.

Enfin j'ai participé à un séminaire dernièrement où le type nous montrait que la motivation vient après. Dans le sens où par exemple nous ne sommes pas forcément motivé, nous nous forçons à faire une séance, et lorsqu'elle se passe bien, alors là la motivation revient et nous nous projettons dans le futur et sommes motivés par le futur.

Donc sur la base de tous les commentaires, des réponses, pourquoi ne pas d'abord un peu lever le pied, changer un peu, revoir un peu ta pratique, si besoin y amener de la diversité pour que cela soit plus ludique et placer dans ta saison un ou deux petits objectifs mineurs qui te servent de tremplin pour tes objectifs clés?

Cet après midi, je suis parti au stade pour une séance de lancer du marteau, j'en avais envie et ma motivation était de garder le contact avec cette discipline qui est un objectif pour ma saison estival. J'en reviens encore plus motivé car j'ai eu de bonnes sensations dans mes lancers ( une vingtaine ) malgré une pluie battante. j'étais le seul a bravé la pluie au stade d'Albertville, mais j'ai l'habitude de m'entraîner seul depuis pas mal de temps. Tout cela pour dire comme notre camarade Gilles, qu'il faut varier le plus possible ses activités sportives. toutes sont bénéfiques comme le lancer du marteau ( c'est de la force, du gainage, de la vitesse). Pour les jeunes, c'est encore plus important et en athlétisme il y a de quoi varié les plaisirs, j'ai remarqué depuis bien longtemps que faire du saut à la perche, du sprint haies, du cross, du demi-fond etc développent de façon harmonieuse toutes les qualités physiques et c'est parfois surprenant le transfert que cela à sur la VO2 max et la VMA. Mais là je parle pour les moins de 20 ans. Pour les moins jeunes, il faut chercher la diversité là où c'est possible.

Bonsoir Jean73. Ta baisse de motivation n'affecte-t-elle que ta pratique de la course à pied, as-tu l'impression d'avoir un peu moins de motivation pour d'autres sports ou d'autres activités?

Si tu veux pimenter ta sortie y a ça !!!

http://acidcow.com/video/27010-bear_in_the_forest.htmlhttp://acidcow.com/video/27010-bear_in_the_forest.html

Skippy a écrit:Si tu veux pimenter ta sortie y a ça !!!

http://acidcow.com/video/27010-bear_in_the_forest.htmlhttp://acidcow.com/video/27010-bear_in_the_forest.html

Là, pas de problème de manque de sécrétion de noradrénaline!!! C'est curieux ces petits coups d'oeuil qu'il jette en arrière tous les 100m

Ben voilà çà résume bien tous les conseils :une sortie en nature sans contrainte de chrono ,du fartleck , de nouveaux "compagnons" d'entrainement ,et "la motivation" qui revient "au pas de charge" là où vous ne l'attendiez pas ,et vous réussissez votre meilleure séance de seuil ,sans meme y penser... C'est tout dans la tete finalement.

Quand ça m'arrive d'avoir une lassitude je lève le pied, mais sans arrêter complètement. Je pense a une fatigue accumulée, j'ai eu un automne tres chargé cette année en plus des activités sportives. Un petit break, de 15 jours Puis je repars sur une période de préaparation pour le prochain objectif.

La baisse de motivation est très souvent un problème de fatigue sournoise !!

Avoir le couteau entre les dents pour sortir s'entrainer demande un minimum de BESOIN de l'organisme et du cerveau !!
Et je ne vais pas faire un court de psy dont je serai incapable pour quand on parle de BESOIN il y a souvent une idée de manque qui n'est pas très loin !!!

Je m'autorise à faire pour partie un copier coller d'une rermarque je viens de faire su un autre post :

Le travail d'optimisation des
entrainement et la motivation d'un coureur passe par une prise en compte première de la gestion de SA
récupération .
trois paramètres viennent pondérer ladite motivation :

1. la fatigue biologique
lorsque le sportif impose à son organisme des
hautes charges d'entrainement ou s'il mène une vie professionnelle a
fort cumul de
fatigue ( bucheron, métier du bâtiments, restauration...)
La problématique de la fatigue /récupération est une données essentielle

2. les charges physiques environnementales
Mener une vie professionnelle assis devant un ordinateur ne va pas impliquer les mêmes données de récupération qu'une vie professionnelle a
fort cumul de
fatigue ( bucheron, métier du bâtiments, restauration...)

3. le stress familial ou professionnel
Un prof en collège dans un secteur difficile après 8h de cours sort vidé avec une forte charge de stress qui parfois lui fait renoncer à partir pour 1h 30 de CAP à la frontale !
Idem pour le jeune papa qui a passé une nuit blanche avec bébé dans les bras

4. l'époque de l'année ...
Et oui le yinn et le Yang sont des notions qui font sourire ...
Mais voilà pour certains d'entre nous, lorsque l'hiver arrive c'est effervescence de l'organisme qui se met à frétiller à -10° ski de rando aux pieds (plutôt mon cas !!)
Pour d'autres il va juste falloir serrer les dents pour attendre les 40°C à l'ombre et enfin pouvoir ramer au chaud (ma compagne....)

On peut toujours sur le papier intellectualisé une préparation physique
et concevoir des nouvelles modélisations de structures d'entrainements
sur 3 -4 entrainements semaines avec une remarquable alternance de
séances PMA/VMA de soutien, VO2max, endurance fondamentale...

Mais voilà aussi brillantes que soient ces modélisations, si l'organisme
ne sait pas les assimiler ....le bénéfice "théorique" deviendra
difficilement transférable en pratique !

Alors certes la problématique de la surcompensation n'est pas un concept
nouveau puisque le brave L.P. Matveiev dans les années 70 déjà l'avait
exploré en rappelant à ses élèves toute l'importance à maîtiser la
combinatoire des séances qualitatives en lien aux temps de
récupération...

Prendre en compte ce que l'on appelle l'adaptabilité biologique
régulatrice en analysant en particulier es processus dynamique de la
récupération par les indicateurs comme ceux de la variabilité cardiaque
(sujet abordé récemment ici) est un point tout à fait utile pour celui
qui voudrait pousser la machine sans aller à la surchauffe du moteur

Le travail prend du temps mais il est passionnant ... c'est toujours
sympa de comprendre comme fonctionne notre organisme et d'en comprendre
et percevoir les signaux d'alertes !!

Alain

On parle assez souvent des bénéfices de l'entraînement croisé, là pour ce sujet on remet un peu le couvert en s'appuyant sur le même principe que la diversité est un bon moyen pour éviter la baisse de motivation. On pourrait rajouté d'autres pratiques toutes aussi enrichissantes comme la relaxation autogène, la méthode Pilate etc..... et celles inspirées par la sagesse chinoise comme le QI GONG.
J'aime assez le QI GONG, pour l'avoir pratiquer assidûment pendant ma convalescence suite à une rupture du tendon d’Achille, et (occasionnellement ) depuis une vingtaine d'années. et pour citer une phrase de MENGZI (372-289 av. J.-C)
L'homme doit sans cesse veiller à lui même, pour ne pas perdre la bonté innée. Grâce au contrôle de sa respiration, il doit inspirer et expirer le souffle de l'univers.