SALLANCHES-VARAN CE DIMANCHE 16 MAI, NOUVELLE ET AUTHENTIQUE COURSE DE MONTAGNE DANS LA VALLEE DE L'ARVE
SALLANCHES-VARAN CE DIMANCHE 16 MAI, NOUVELLE ET AUTHENTIQUE COURSE DE MONTAGNE DANS LA VALLEE DE L'ARVE
par François de la Balme-de-S Sam 15 Mai 2010 - 8:40
LES PREMICES D’UNE COMPETITION
Tous deux licenciés au Sallanches Passy Athlétic Club (SPAC), Christophe Doulat, 47 ans, et Pierre-Louis Zajac, 56 ans, ont eu le nez creux ! Irrités par la proportion démesurée et grandissante de trails au dépens des courses de montagne, ils ont pris le chamois par les cornes pour tenter d’en émousser un tant soit peu la tendance.
C’est Christophe, peintre en bâtiment vivant à Passy, qui a eu la géniale idée de trouver un parcours où l’élément fort du paysage est la pente ; un parcours sillonnant un des derniers sanctuaires de nature encore intacte, sauvage même, au cœur de ce Pays du Mont-Blanc qui a tant souffert de la voracité des hommes. Oui, un paradis où fleurissent gentianes et orchidées, où des centaines de bouquetins et autres marmottes s’ébattent dans des envolées de lagopèdes et tétras-lyres, où l’omniprésence du calcaire sculpte en autant de cathédrales la myriade de sentinelles veillant sur cette stupéfiante mosaïque. A l’évidence, cet homme a une passion, la montagne mais pas n’importe laquelle, une montagne dolomitique en l’occurrence, s’enlevant d’un jet par-dessus Sallanches et la vallée de l’Arve, sur un exceptionnel gradient altitudinal de plus de 2000m : le Massif des Aiguilles de Varan ! Assurément, un de ces joyaux faisant flancher le cœur des hommes, constellé de forteresses et autres châteaux de légende, levés à bout d’abrupts versants forestiers et rocheux. Au demeurant minéral surtout, la surface n’étant que succession infinie de micro-reliefs ciselés de crevasses, cannelures, enroches et autres lapiès, le fameux Désert de Platé pardi !
Christophe le géniteur en parla aussitôt à son pote Pierre-Louis, conseiller d’éducation en chef au lycée de Bellegarde-sur-Valserine (Ain) mais résidant à Passy, qui adhéra avec enthousiasme au projet. Restait à trouver le logisticien ! Remuant ciel, terre et hommes pour que cet éden soit le décor d’un solennel vertical race, les deux compères ne trouvèrent que porte close. Ni leur escouade du SPAC, ni le CAF sallanchard ne vinrent à leur rescousse. Que cela ne tienne, il en fallait bien davantage pour les décontenancer ! Pierre-Louis, également correspondant du "Dauphiné Libéré" dans l'Ain et en Haute-Savoie, prit le bébé en main, fort de son exceptionnel expérience engrangée à Bellegarde. C’est lui, en tant que président de l’association Vals’Running, qui concocta en 1999 la désormais prestigieuse Montée du Crêt d’Eau. Celle-ci, à peine sortie des limbes, connut comme par magie son heure de gloire en servant dès le 2 juin 2002 de support aux 14e Championnats de France de course de montagne, remportés par ce diable de Raymond Fontaine, accourue spécialement de son « île intense ».
Dès lors, plus la moindre aspérité ne pouvait inhiber l’extrême détermination des deux Passerands, rejoints désormais par une escouade d’une trentaine d’amis se muant sans coup férir dans le sacro-saint bénévolat. Même l’indifférence de la presse écrite fut réduite à sa plus simple expression, prenant langue in fine avec celui qui entretient avec ces montagnes de Varan et Platé une relation intime, presque sacralisée : un certain Marlon Santi, pour qui la moindre tentative d’agression sur cet arpent du bon dieu n’est que sacrilège, à l’image de cette infâme et saugrenue idée de relier un jour Passy à Flaine, mutilant par la même cet îlot d’enchantement…
La résurrection du vertical race dans « la Hiaute »
En tout cas, voilà le genre de nouvelle qui va incontestablement réjouir dans nos pays de Savoie les amateurs de courses de montagne, de montées sèches en particulier, contraints ces ultimes années de migrer en Helvétie pour assouvir leur passion. 2010 marque d’ailleurs leur résurgence, du moins en Haute-Savoie, les Féroces Trailers du Môle, avec Hervé Gladkoff en premier de cordée, dessinant un audacieux kilomètre vertical (4km pour 1000md+), dont les festivités émailleront la journée du 6 juin sur les escarpements du Fuji-Yama du Faucigny, il va sans dire !
En attendant à l’automne celui des Vorosses, l’élite du ski-alpinisme au sein du CAF Léman, où on retrouve notamment le prometteur espoir Martin Baltassat, kilomètre vertical (2.2km pour 1000md+) qui devrait narguer l’orgueilleuse Pointe de Nantaux au départ de Montriond, à une demi-lieue de Morzine.
Epreuves qui s’ajoutent à celle, chère à notre champion Alain de la Bec, de la Dent d’Oche (6,9km pour 1173md+, 27 juin), en pleine reviviscence après sa mort subite l’an passé, renaissance provoquant émotion et fierté chez les Bernolands. Sans occulter encore la Crève-Cœur (5,5km pour 1200md+, 11 juillet), concoctée d’une main de maître par les frères Alain et Jean-François Premat du CAF du Haut-Chablais, nous transplantant sans autre forme de procès dans le ciel de la Pointe de Ressachaux, sur la commune de Morzine. Et que dire du Kilomètre Vertical arêchois, enfin une manifestation en Savoie, sorti des fonts baptismaux en 2007 par cette légende vivante qu’est Thierry Bochet sur son propre alpage, celui du Lac. Fabuleuse gageure qu’une cinquantaine d'avaleurs de cime osent défier par témérité, quand les rayons que Ra veut encore bien se donner la peine d’iriser connaissent leurs premières flétrissures, vers la fin août.
François Vanlaton
Prochain billet sur cette course Sallanches-Varan : parcours et favoris
Tous deux licenciés au Sallanches Passy Athlétic Club (SPAC), Christophe Doulat, 47 ans, et Pierre-Louis Zajac, 56 ans, ont eu le nez creux ! Irrités par la proportion démesurée et grandissante de trails au dépens des courses de montagne, ils ont pris le chamois par les cornes pour tenter d’en émousser un tant soit peu la tendance.
C’est Christophe, peintre en bâtiment vivant à Passy, qui a eu la géniale idée de trouver un parcours où l’élément fort du paysage est la pente ; un parcours sillonnant un des derniers sanctuaires de nature encore intacte, sauvage même, au cœur de ce Pays du Mont-Blanc qui a tant souffert de la voracité des hommes. Oui, un paradis où fleurissent gentianes et orchidées, où des centaines de bouquetins et autres marmottes s’ébattent dans des envolées de lagopèdes et tétras-lyres, où l’omniprésence du calcaire sculpte en autant de cathédrales la myriade de sentinelles veillant sur cette stupéfiante mosaïque. A l’évidence, cet homme a une passion, la montagne mais pas n’importe laquelle, une montagne dolomitique en l’occurrence, s’enlevant d’un jet par-dessus Sallanches et la vallée de l’Arve, sur un exceptionnel gradient altitudinal de plus de 2000m : le Massif des Aiguilles de Varan ! Assurément, un de ces joyaux faisant flancher le cœur des hommes, constellé de forteresses et autres châteaux de légende, levés à bout d’abrupts versants forestiers et rocheux. Au demeurant minéral surtout, la surface n’étant que succession infinie de micro-reliefs ciselés de crevasses, cannelures, enroches et autres lapiès, le fameux Désert de Platé pardi !
Christophe le géniteur en parla aussitôt à son pote Pierre-Louis, conseiller d’éducation en chef au lycée de Bellegarde-sur-Valserine (Ain) mais résidant à Passy, qui adhéra avec enthousiasme au projet. Restait à trouver le logisticien ! Remuant ciel, terre et hommes pour que cet éden soit le décor d’un solennel vertical race, les deux compères ne trouvèrent que porte close. Ni leur escouade du SPAC, ni le CAF sallanchard ne vinrent à leur rescousse. Que cela ne tienne, il en fallait bien davantage pour les décontenancer ! Pierre-Louis, également correspondant du "Dauphiné Libéré" dans l'Ain et en Haute-Savoie, prit le bébé en main, fort de son exceptionnel expérience engrangée à Bellegarde. C’est lui, en tant que président de l’association Vals’Running, qui concocta en 1999 la désormais prestigieuse Montée du Crêt d’Eau. Celle-ci, à peine sortie des limbes, connut comme par magie son heure de gloire en servant dès le 2 juin 2002 de support aux 14e Championnats de France de course de montagne, remportés par ce diable de Raymond Fontaine, accourue spécialement de son « île intense ».
Dès lors, plus la moindre aspérité ne pouvait inhiber l’extrême détermination des deux Passerands, rejoints désormais par une escouade d’une trentaine d’amis se muant sans coup férir dans le sacro-saint bénévolat. Même l’indifférence de la presse écrite fut réduite à sa plus simple expression, prenant langue in fine avec celui qui entretient avec ces montagnes de Varan et Platé une relation intime, presque sacralisée : un certain Marlon Santi, pour qui la moindre tentative d’agression sur cet arpent du bon dieu n’est que sacrilège, à l’image de cette infâme et saugrenue idée de relier un jour Passy à Flaine, mutilant par la même cet îlot d’enchantement…
La résurrection du vertical race dans « la Hiaute »
En tout cas, voilà le genre de nouvelle qui va incontestablement réjouir dans nos pays de Savoie les amateurs de courses de montagne, de montées sèches en particulier, contraints ces ultimes années de migrer en Helvétie pour assouvir leur passion. 2010 marque d’ailleurs leur résurgence, du moins en Haute-Savoie, les Féroces Trailers du Môle, avec Hervé Gladkoff en premier de cordée, dessinant un audacieux kilomètre vertical (4km pour 1000md+), dont les festivités émailleront la journée du 6 juin sur les escarpements du Fuji-Yama du Faucigny, il va sans dire !
En attendant à l’automne celui des Vorosses, l’élite du ski-alpinisme au sein du CAF Léman, où on retrouve notamment le prometteur espoir Martin Baltassat, kilomètre vertical (2.2km pour 1000md+) qui devrait narguer l’orgueilleuse Pointe de Nantaux au départ de Montriond, à une demi-lieue de Morzine.
Epreuves qui s’ajoutent à celle, chère à notre champion Alain de la Bec, de la Dent d’Oche (6,9km pour 1173md+, 27 juin), en pleine reviviscence après sa mort subite l’an passé, renaissance provoquant émotion et fierté chez les Bernolands. Sans occulter encore la Crève-Cœur (5,5km pour 1200md+, 11 juillet), concoctée d’une main de maître par les frères Alain et Jean-François Premat du CAF du Haut-Chablais, nous transplantant sans autre forme de procès dans le ciel de la Pointe de Ressachaux, sur la commune de Morzine. Et que dire du Kilomètre Vertical arêchois, enfin une manifestation en Savoie, sorti des fonts baptismaux en 2007 par cette légende vivante qu’est Thierry Bochet sur son propre alpage, celui du Lac. Fabuleuse gageure qu’une cinquantaine d'avaleurs de cime osent défier par témérité, quand les rayons que Ra veut encore bien se donner la peine d’iriser connaissent leurs premières flétrissures, vers la fin août.
François Vanlaton
Prochain billet sur cette course Sallanches-Varan : parcours et favoris
Dernière édition par François de la Balme-de-S le Sam 15 Mai 2010 - 21:22, édité 3 fois
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PARCOURS ET FAVORIS DE LA SALLANCHES-VARAN
par François de la Balme-de-S Sam 15 Mai 2010 - 17:22
Prodigieux Christophe Doulat qui a conçu ce parcours dantesque, nullement surprenant d’ailleurs de la part d’un féru de montée sèche, qui n’hésite jamais à parcourir des centaines de kilomètres pour oser affronter vaillamment ces murs. Ces murs qui rendent aussitôt leur monnaie de la pièce, échinant avec un malin plaisir jusqu’au plus doué d’entre-nous qui nullement rancunier sautera à la moindre occasion pour revenir prestement les défier. Preuve que l’histoire du sky running n’est qu’un perpétuel recommencement, une authentique osmose en réalité entre le sky runner et sa pente de catastrophe …
En tout cas, le Passerand n’a jamais cessé de démontrer son savoir-faire comme l’illustrent quelques-unes de ses meilleures performances, au demeurant de haut niveau, dans ce Valais haut lieu du vertical race :
- Course Ovronnaz- Cabane Rambert (8,4km pour 1360md+) : 1h11’22’’en 2007, soit 28e et 6e V1.
- Fully-Sorniot (7,9km pour 1600md+) : 1h15’48’’en 2007, soit 28e et 7e V1.
- Sierre-Zinal (31km pour 2200md+ et 800md-): 3h45'17''en 2008, soit 191e et 36e V1.
- Kilomètre Vertical à Fully (1,9km pour 1000md+) : 38’50’’en 2009, soit 47e au scratch et 8e V1.
Un Christophe qui fut à l’origine un trailer mais oui, un des tous premiers même de l’histoire de cette discipline, faisant la une en photo du premier Endurance Book alors qu’il portait les couleurs de Chamonix Mont-Blanc Marathon. Il se classera entre autres 58e et 25e vétéran sur l’Annécime 2007, 170e et 62e V1 à l’UTMB 2008 en 33h18’36’’.
Parcours
Il atteint 10km pour 1400m de dénivelée positive mais aussi englobant 320m de dénivelée négative, empruntant dans son intégralité le Tour du Pays du Mont-Blanc matérialisé par un balisage rouge et jaune (à ne pas confondre avec le Tour du Mont-Blanc). L’épreuve n’est donc pas stricto sensu une montée sèche. Si le terrain est trop humide, le tracé sera modifié à la marge dans sa portion inférieure, occasionnant une rallonge de 500m de longueur.
Le départ sera donné à 9h à 540m, sur l’antique Pont de Saint-Martin à Sallanches, une des deux merveilles de la commune classée Monument historique avec la Collégiale Saint-Jacques.
1 Les avaleurs de cime fouleront en premier lieu une petite route bitumée longue de 800m traversant Saint-Martin-sur-Arve puis Reninge.
2 Puis c’est un single track sur 5,2 km qu’ils ascensionneront jusqu’aux chalets de Lachat d’en Haut (1680m), soit une dénivelée excédentaire de 1140m. Sinueux et escarpé à souhait, ce monotrace n’offre aucun répit à l’exception de quelques 500m de dévers avant d’atteindre les chalets des Nants (1087m). De Lachat d’en Haut, les montagnards ne manqueront pas d’admirer l’une des saisissantes et minérales Aiguilles de Varan, la grise en l’occurence (2544m), qui les surplombera, tel un donjon de couleur ocre, de plus de 900m.
3 Puis démarre la troisième partie sur une piste 4x4, la descente de 3km pour 320m de dénivelée jusqu’à la bifurcation entre le refuge de Varan et le hameau de Bay, croisement situé à 1360m.
4 Enfin, les 260 ultimes m de dénivelée positive sur 1km, de nouveau sur la piste 4x4 pendant les 500 premiers mètres, ensuite sur un single-track conduisant au Refuge de Varan (commune de Passy), où est juchée l’arrivée à 1620m.
Favoris et outsiders. Présences stupéfiantes d'un V4 mais aussi d'un... V5 !
Après le Défi de Fort-l’Ecluse (25 avril) et la Grimpée du Laudon (1er mai), cette compétition servira de 3e manche au Challenge Oxygène haut-savoyard des courses en montagne ouvert aux athlètes des Deux Savoie, de l’Ain et du Canton de Genève, challenge placé sous l’égide de Jean-Marc Bozon, responsable du magasin Oxygène à Annemasse.
Pour le moment, on compte déjà une cinquantaine d’inscrits, ce qui comble de joie Christophe et Pierre-Louis Zajac, qui en escomptent 150 de plus le matin de la manifestation, les émargements étant possibles sur place peu avant le départ. Ce qui aboutirait à un éclatant succès pour le binôme, surtout pour une première, témoignant encore d’un avenir radieux pour la course de montagne, condamnée un peu trop rapidement par certains, aveuglés par leur passion outrancière du trail.
Sur cette première liste, on remarque déjà six grands noms de la montagne, que moult organisateurs rêveraient d’engager pour leur épreuve:
- Notre citoyen de Bernex, Alain de la Bec, 29 ans, en forme internationale, qui n’a jamais été en effet aussi éblouissant, d’un degré supérieur encore à son faîte de 2006-2007, comme en attestent ses quatre victoires depuis l’orée 2010 : Semi-Marathon de Chambéry (distance qu’il étrenne en 1h09’48’’), 10km de Thonon-les-Bains (record personnel qu’il met à bas en 31’12’’, abaissant son précédent chrono sur 10km, celui d’Annemasse le 18 novembre 2009, d’1’55 !), 12.5km de la Capeçone (où là aussi il annihile son temps référence d’1’06’’), Cross Vallorbe-Dent de Vaulion (Canton de Vaud). Sans occulter son excellent 18e rang aux Régionaux de cross.
Il sera le grand favori demain, avant-dernier réglage (l’ultime étant la Grimpée du Semnoz) avant les Championnats de France de course de montagne le 6 juin. A n’en pas douter, sa prestation dans le Cantal ne sera pas du même acabit que celle de l’an passé à Luchon, où en raison d’une mononucléose infectieuse le touchant sept mois durant, il ne s’était adjugé que la 21e place.
- Jean-Christophe Dupont, 39 ans, qui a rechaussé ses runnings après sa traditionnelle saison de ski de fond, à l’occasion de la Grimpée du Laudon du 1er mai où il se classa dauphin de Cyrille Henriot, à 1’13’’. Puis on le vit sur les Crêtes du Salève dimanche dernier où un fourvoiement l’entraîna à une peu glorieuse 6e position. Lui aussi s’échauffera pour les France du 6 juin (6e à Luchon). Le premier opposant au licencié d’Evian Off Course, qui est très loin d’avoir tiré sa révérence. Attention donc à l’homme de Saint-Jean-de-Sixt, surtout sur son terrain de prédilection.
- Frédy Schmid, né en 1969, Suisse résidant dans la capitale bernoise. Aura la faveur des pronostics pour le faîte du podium V1. En 2009, victorieux à la Transmontjoie, 50e et 14e V1 en 3h11’42’’sur Sierre-Zinal, juste devant… Alain de la Bec alors au creux de la vague (3h12’02’’). Plus loin de nous, il avait triomphé en 2008 à la Dent d’Oche toujours devant Alain qui courait à domicile ; 11e sur la Cabane Rambert et 6e à Fully-Sorniot, pareillement en 2008.
- Jérôme Bosch, 40 ans depuis le 16 avril, qui multiplie comme à l’accoutumée les compétitions en dehors des Deux Savoie, excepté le Trail Blanc du Semnoz (11e et 2e V1 en 49’06’’) : à trois reprises lauréat, sur la Santa Roc (Hérault), à la Montée des Jonquilles (Ain), sur la Montée de Planfait (Isère) ; vice-lauréat au Trail des Merveilles (Alpes-Maritimes) ; 4e et 1er V1 sur le Cross Valorbe-Dent de Vaulion, à 3’57’’d’Alain sur 8,5km pour 850md+.
- Michel Barralon, 44 ans, qui après son éprouvante mais probante CCC 2009 (38e et 9e V1) retrouve la course de montagne qu’il affectionne tant et où il a toujours été à son avantage. Mis à part les Régionaux de cross (66e chez les vétérans), a bien entamé sa saison : 9e et 3e V1 au 29km des Glaisins, et surtout une magnifique démonstration sur la Nivolet-Revard, étant donné la qualité exceptionnelle du peloton (52e et 14e V1 en 5h06’44’’).
- René Amoudruz, 52 ans (né le 29 septembre 1957), archi-favori chez les quinquas, qui opérera par-dessus le marché à quelques encablures de son lieu de travail, étant le responsable de l’Office National des Forêts des Carroz. A resigné une énième fois à la Foulée d’Annemasse. Un palmarès d’exception tant en course de montagne qu’en trail également, ce qu’on oublie trop souvent ! De nos jours, sait-on encore qu’il termina ainsi 19e et 4e V1 à l’édition 2005 de la 6000D, de loin la plus réputée, étant l’un des six Français dans le top 20, à 6’’ d’… Aurélien Brun ! Dernière grosse prestation : la plus petite marche du podium au scratch sur la Grimpée Chedde-les-Ayères, le 20 septembre 2009, reléguant à 6’’un certain Mathieu Gachet du Club des Sports de Megève !
- Comme épilogue, que dire de la présence de ces deux légendes vivantes que sont le V4 Joseph Meynet et le V5 Georges Pommier. Le premier, 75 ans (né le 22 février 1935), pensionnaire des Foulées Chablaisiennes ; 42’46’’au 10km d’Annemasse 2005, 202e en 2h56’38’’sur le Nid d’Aigle 2006, 45’30’’au 10km d’Annemasse 2007 sont quelques-uns de ses récents faits d’armes. A peine croyable ! Et il compte bien prendre le départ de la Grimpée du Semnoz dès la semaine prochaine. Enfin, expérience extraordinaire et inédite d’observer le second, bientôt octogénaire (né en effet le 28 juin 1930), résidant au Fayet, anciennement à Chamonix Mont-Blanc Marathon. On en reste définitivement coi…
François Vanlaton
P.S. : Important ! A l’issue de la course, les athlètes descendront à pied sur 2,5km pour 500md- jusqu‘au hameau de Bay (commune de Passy), d’où ils rejoindront le lieu de départ en bus. Première navette à 14h, seconde à 14h30.
En tout cas, le Passerand n’a jamais cessé de démontrer son savoir-faire comme l’illustrent quelques-unes de ses meilleures performances, au demeurant de haut niveau, dans ce Valais haut lieu du vertical race :
- Course Ovronnaz- Cabane Rambert (8,4km pour 1360md+) : 1h11’22’’en 2007, soit 28e et 6e V1.
- Fully-Sorniot (7,9km pour 1600md+) : 1h15’48’’en 2007, soit 28e et 7e V1.
- Sierre-Zinal (31km pour 2200md+ et 800md-): 3h45'17''en 2008, soit 191e et 36e V1.
- Kilomètre Vertical à Fully (1,9km pour 1000md+) : 38’50’’en 2009, soit 47e au scratch et 8e V1.
Un Christophe qui fut à l’origine un trailer mais oui, un des tous premiers même de l’histoire de cette discipline, faisant la une en photo du premier Endurance Book alors qu’il portait les couleurs de Chamonix Mont-Blanc Marathon. Il se classera entre autres 58e et 25e vétéran sur l’Annécime 2007, 170e et 62e V1 à l’UTMB 2008 en 33h18’36’’.
Parcours
Il atteint 10km pour 1400m de dénivelée positive mais aussi englobant 320m de dénivelée négative, empruntant dans son intégralité le Tour du Pays du Mont-Blanc matérialisé par un balisage rouge et jaune (à ne pas confondre avec le Tour du Mont-Blanc). L’épreuve n’est donc pas stricto sensu une montée sèche. Si le terrain est trop humide, le tracé sera modifié à la marge dans sa portion inférieure, occasionnant une rallonge de 500m de longueur.
Le départ sera donné à 9h à 540m, sur l’antique Pont de Saint-Martin à Sallanches, une des deux merveilles de la commune classée Monument historique avec la Collégiale Saint-Jacques.
1 Les avaleurs de cime fouleront en premier lieu une petite route bitumée longue de 800m traversant Saint-Martin-sur-Arve puis Reninge.
2 Puis c’est un single track sur 5,2 km qu’ils ascensionneront jusqu’aux chalets de Lachat d’en Haut (1680m), soit une dénivelée excédentaire de 1140m. Sinueux et escarpé à souhait, ce monotrace n’offre aucun répit à l’exception de quelques 500m de dévers avant d’atteindre les chalets des Nants (1087m). De Lachat d’en Haut, les montagnards ne manqueront pas d’admirer l’une des saisissantes et minérales Aiguilles de Varan, la grise en l’occurence (2544m), qui les surplombera, tel un donjon de couleur ocre, de plus de 900m.
3 Puis démarre la troisième partie sur une piste 4x4, la descente de 3km pour 320m de dénivelée jusqu’à la bifurcation entre le refuge de Varan et le hameau de Bay, croisement situé à 1360m.
4 Enfin, les 260 ultimes m de dénivelée positive sur 1km, de nouveau sur la piste 4x4 pendant les 500 premiers mètres, ensuite sur un single-track conduisant au Refuge de Varan (commune de Passy), où est juchée l’arrivée à 1620m.
Favoris et outsiders. Présences stupéfiantes d'un V4 mais aussi d'un... V5 !
Après le Défi de Fort-l’Ecluse (25 avril) et la Grimpée du Laudon (1er mai), cette compétition servira de 3e manche au Challenge Oxygène haut-savoyard des courses en montagne ouvert aux athlètes des Deux Savoie, de l’Ain et du Canton de Genève, challenge placé sous l’égide de Jean-Marc Bozon, responsable du magasin Oxygène à Annemasse.
Pour le moment, on compte déjà une cinquantaine d’inscrits, ce qui comble de joie Christophe et Pierre-Louis Zajac, qui en escomptent 150 de plus le matin de la manifestation, les émargements étant possibles sur place peu avant le départ. Ce qui aboutirait à un éclatant succès pour le binôme, surtout pour une première, témoignant encore d’un avenir radieux pour la course de montagne, condamnée un peu trop rapidement par certains, aveuglés par leur passion outrancière du trail.
Sur cette première liste, on remarque déjà six grands noms de la montagne, que moult organisateurs rêveraient d’engager pour leur épreuve:
- Notre citoyen de Bernex, Alain de la Bec, 29 ans, en forme internationale, qui n’a jamais été en effet aussi éblouissant, d’un degré supérieur encore à son faîte de 2006-2007, comme en attestent ses quatre victoires depuis l’orée 2010 : Semi-Marathon de Chambéry (distance qu’il étrenne en 1h09’48’’), 10km de Thonon-les-Bains (record personnel qu’il met à bas en 31’12’’, abaissant son précédent chrono sur 10km, celui d’Annemasse le 18 novembre 2009, d’1’55 !), 12.5km de la Capeçone (où là aussi il annihile son temps référence d’1’06’’), Cross Vallorbe-Dent de Vaulion (Canton de Vaud). Sans occulter son excellent 18e rang aux Régionaux de cross.
Il sera le grand favori demain, avant-dernier réglage (l’ultime étant la Grimpée du Semnoz) avant les Championnats de France de course de montagne le 6 juin. A n’en pas douter, sa prestation dans le Cantal ne sera pas du même acabit que celle de l’an passé à Luchon, où en raison d’une mononucléose infectieuse le touchant sept mois durant, il ne s’était adjugé que la 21e place.
- Jean-Christophe Dupont, 39 ans, qui a rechaussé ses runnings après sa traditionnelle saison de ski de fond, à l’occasion de la Grimpée du Laudon du 1er mai où il se classa dauphin de Cyrille Henriot, à 1’13’’. Puis on le vit sur les Crêtes du Salève dimanche dernier où un fourvoiement l’entraîna à une peu glorieuse 6e position. Lui aussi s’échauffera pour les France du 6 juin (6e à Luchon). Le premier opposant au licencié d’Evian Off Course, qui est très loin d’avoir tiré sa révérence. Attention donc à l’homme de Saint-Jean-de-Sixt, surtout sur son terrain de prédilection.
- Frédy Schmid, né en 1969, Suisse résidant dans la capitale bernoise. Aura la faveur des pronostics pour le faîte du podium V1. En 2009, victorieux à la Transmontjoie, 50e et 14e V1 en 3h11’42’’sur Sierre-Zinal, juste devant… Alain de la Bec alors au creux de la vague (3h12’02’’). Plus loin de nous, il avait triomphé en 2008 à la Dent d’Oche toujours devant Alain qui courait à domicile ; 11e sur la Cabane Rambert et 6e à Fully-Sorniot, pareillement en 2008.
- Jérôme Bosch, 40 ans depuis le 16 avril, qui multiplie comme à l’accoutumée les compétitions en dehors des Deux Savoie, excepté le Trail Blanc du Semnoz (11e et 2e V1 en 49’06’’) : à trois reprises lauréat, sur la Santa Roc (Hérault), à la Montée des Jonquilles (Ain), sur la Montée de Planfait (Isère) ; vice-lauréat au Trail des Merveilles (Alpes-Maritimes) ; 4e et 1er V1 sur le Cross Valorbe-Dent de Vaulion, à 3’57’’d’Alain sur 8,5km pour 850md+.
- Michel Barralon, 44 ans, qui après son éprouvante mais probante CCC 2009 (38e et 9e V1) retrouve la course de montagne qu’il affectionne tant et où il a toujours été à son avantage. Mis à part les Régionaux de cross (66e chez les vétérans), a bien entamé sa saison : 9e et 3e V1 au 29km des Glaisins, et surtout une magnifique démonstration sur la Nivolet-Revard, étant donné la qualité exceptionnelle du peloton (52e et 14e V1 en 5h06’44’’).
- René Amoudruz, 52 ans (né le 29 septembre 1957), archi-favori chez les quinquas, qui opérera par-dessus le marché à quelques encablures de son lieu de travail, étant le responsable de l’Office National des Forêts des Carroz. A resigné une énième fois à la Foulée d’Annemasse. Un palmarès d’exception tant en course de montagne qu’en trail également, ce qu’on oublie trop souvent ! De nos jours, sait-on encore qu’il termina ainsi 19e et 4e V1 à l’édition 2005 de la 6000D, de loin la plus réputée, étant l’un des six Français dans le top 20, à 6’’ d’… Aurélien Brun ! Dernière grosse prestation : la plus petite marche du podium au scratch sur la Grimpée Chedde-les-Ayères, le 20 septembre 2009, reléguant à 6’’un certain Mathieu Gachet du Club des Sports de Megève !
- Comme épilogue, que dire de la présence de ces deux légendes vivantes que sont le V4 Joseph Meynet et le V5 Georges Pommier. Le premier, 75 ans (né le 22 février 1935), pensionnaire des Foulées Chablaisiennes ; 42’46’’au 10km d’Annemasse 2005, 202e en 2h56’38’’sur le Nid d’Aigle 2006, 45’30’’au 10km d’Annemasse 2007 sont quelques-uns de ses récents faits d’armes. A peine croyable ! Et il compte bien prendre le départ de la Grimpée du Semnoz dès la semaine prochaine. Enfin, expérience extraordinaire et inédite d’observer le second, bientôt octogénaire (né en effet le 28 juin 1930), résidant au Fayet, anciennement à Chamonix Mont-Blanc Marathon. On en reste définitivement coi…
François Vanlaton
P.S. : Important ! A l’issue de la course, les athlètes descendront à pied sur 2,5km pour 500md- jusqu‘au hameau de Bay (commune de Passy), d’où ils rejoindront le lieu de départ en bus. Première navette à 14h, seconde à 14h30.
François de la Balme-de-S- Messages : 1672
Date d'inscription : 14/05/2009
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