qu est ce qui fait courir les trailleurs

Je ne suis pas Professeur et certainement le moins bien placé pour parlé de mon cas personnel, mais domination et narcissisme (je suis retourné dans le dico pour être sur de ma définition personnelle): je n'adhère pas du tout à cette description mais je comprends mieux l'esprit qui règne sur ce forum (suffisamment de smiley pour le ton humoristique de cette affirmation...)

Narcissisme:

• Le sujet (homme ou femme) a un sens grandiose de sa propre
  importance. Il surestime ses réalisations et ses capacités, s'attend à
  être reconnu comme supérieur sans avoir accompli quelque chose en
  rapport.
  
• Est absorbé par des fantaisies de succès illimité et de pouvoir.
  
• Pense être spécial et unique et pense ne pouvoir être admis ou compris que par des institutions ou des gens de haut niveau.
  
• A un besoin excessif d'être admiré et aimé.
  
• Pense que tout lui est dû et s'attend à bénéficier d'un traitement particulier et favorable à ses attentes.
  
• Exploite les autres et utilise autrui pour parvenir à ses propres fins.
  
• Manque d'empathie et n'est pas disposé à reconnaître les sentiments ou les besoins des autres.
  
• Envie les autres et croit que tout le monde l'envie.
  
• Fait preuve d'attitudes et de comportements hautains et arrogants.
  

Le professeur a probablement raison.... mais il y a du narcissisme dans tout sport, dans tout individu... mais que deviennent les narcissiques qui ne sont pas doués en sport alors ???

mais peut être ne connait-il pas les simples amoureux de la nature qui aiment les compétitions pour le partage d'une passion et l'échange....

Quant à l'addiction, effectivement on se rend bien compte qu'elle existe, mais à choisir une addiction... celle-ci est tout de même à "moindre mal"... et bien agréable...hic ! et que c'est bon de se faire mal, et c'est meilleur pour la santé que le chichon ou la clope...

Galopine

Moi je pense qu'il a raison, en tous cas pour les pratiques telles que l'UTMB.

Pour des activités ou des comportements non extrêmes, ll ne faut pas prendre la définition extrême du dico à la lettre.

Si on fait des compétitions, si l'on cherche à se dépasser, c'est pour se mettre en valeur personnellement. On ne peut pas nier qu'on ne se donne pas de la valeur à travers cela. Et cela est du narcissisme. Ce n'est pas une forme forte de narcissisme, mais c'est du narcissisme.

Il ne faut pas non plus voir que le côté négatif de la définition. Car cela fait également du bien de se mettre en valeur. Dans le cas de la plupart des personnes ici, on se fait du bien à pratiquer un sport, à y trouver de la valeur.

Par contre il faut voir qu'il parle de l'UTMB. On ne peut pas comparer, comme tu le fais, quelqu'un qui aime faire des courses et qui se fait plaisir à faire des courses et quelqu'un qui s'engage sur l'UTMB tout en faisant 4 ultra dans la saison. Là on entre dans l'extrême.
A quoi cela sert il de se faire si mal? Je ne pense pas que cela soit pour rien. Maintenant pour quoi? De mon point de vue il est proche de la réponse par rapport à des choses telles que l'UTMB.

Un exemple: quand on voit les super phrases, quasi spirituelles, ou en tous cas philosophiques dans UFO par rapport à une pratique d'ultra on est complètement dans le narcissisme. Il n'y a pas d'autres mots. Une manière brillante (dans le ses de se faire briller = sens grandiose de la description du dictionnaire) de décrire et mettre en avant sa pratique.

Je dois dire que je ne crois pas en ces phrases. Je pense qu'elles sont une couverture. J'ai déjà vu cela dans le cadre de la pratique en haute montagne. J'ai cotoyé quelqu'un qui a fait l'Everest sans oxygène, qui dans ses livres parle de sommets intérieurs, alors que dans la vie réelle il est d'un manque de modestie énorme et rempli d'arrogance. (attention je ne généralise pas)

Il n'y a pas besoin de grands mots pour décrire que l'on se fait plaisir. Si on a besoin de mettre quelque chose d'extraordinaire sur une chose simple (quand je cours je suis le chemin par exemple), alors pour moi on commence à camoufler quelque part. Cet état d'esprit il n'y a pas besoin de courir pour l'avoir. Il n'est pas nécessaire de courir pour faire corps avec la nature.

Une fois de plus je parle de comportements extrêmes

Vaste sujet que celui ci...
A mon avis, il y a autant de réponses que de coureurs.
Chaque personne est différente, a un vécu différent et une motivation différente..
Mais dire que la pratique de la course est une manière de se mettre en valeur, c'est vrai.
Nous avons tous besoin de reconnaissance, alors que ce soit d'une manière ou d'une autre, c'est un besoin vital de la nature humaine.
De plus, il y a le coté personnel, de son vécu, l'individu aura tendance à règler ses comptes avec son passé et si la course à pied peut lui permettre de le faire, et bien celà pourra ètre une solution.
Donc, mon sentiment, c'est que si le gars il s'en fout, et bien il ne fait pas de courses. Il va faire son footing tranquille dans la foret et il ne demande rien à personne. Le mec vraiment équilibré, il ne fera jamais de compets..
Par contre, nous qui faisons des courses, je pense que nous avons quelques comptes à règler avec la vie.. Mais bon, ce n'est que ma conviction, je peux me tromper..

Il y a tant de chose à dire sur cette passion qui nous dévore.
Les avis précédants ont tous des choses vraies dans ce que je ressent.
Je suis encore plus d'accord avec Bruno, mais je rajouterai qu'avec le temps ça évolue et s'amplifie.
Personnellement en plus du plaisir de la compétition, le plaisir de découvrir de nouveaux endroits et pleins d'autres "mordus" comme nous le faisons sur ce forum me motive.
Et quand viens la blessure, c'est là que l'on se rends compte que c'est vraiment un besoin et une sorte de moyen d'expression.
Lors de ma dernière blessure, j'ai eu a faire avec différents membres du monde "médical".
Plusieurs fois je suis tombé sur des personnes qui n'étaient manifestement pas sportives et j'ai eu droit à des commentaires du genre: " à vôtre âge il faut rester calme, quel plaisir avez vous à vous faire mal comme ça, courir c'est mauvais....etc". Mais tais toi donc !
Au fait vous connaissez beaucoup de coureurs qui ont eu la grippe ? moi pas !
de plus à mon travail presque tous l'on eu sauf (pour le moment)......l'autre qui court
Donc je continue à me droguer avec mes jambes
Enfin pour revenir au message présenté par Rachel, il me semble un peu excessif mais il convient de différencier trail et ultra comme l'a souligné Gilles.

En feuilletant l'Agenda du coureur 2008 , je suis tombé sur un article (... rassurez vous je ne me suis pas fait mal ! ) qui complétera mes propos, et qui va dans le sens de mes idées.

Il s'agit d'un texte d' ALAIN LUNZENFISCHTER, rédacteur en chef -adjoint de L'EQUIPE et auteur de "Marathon et marathon"



LE RETOUR VERS LA SANTÉ

Au début du siècle dernier la course sur route était l'apanage des coureurs professionnels et les distances longues de plusieurs centaines de kilomètres.
Le marathon était considéré comme "la course qui tue" ou seul les fous pouvaient s'aventurer. Ce sont les professionnels qui rendirent populaire les épreuves sur route au début des années 1970.
Un seul exemple, en 1966, le championnat national de marathon remporté par le légendaire Alain Mimoun, champion olympique de la distance dix ans plus tôt, n'avait eut que 16 partants, une misère.
Aujourd'hui le nombre de concurrents s'alignant sur 42,195 km s'est multiplié mais ce ne sont plus les professionnels qui font le spectacle mais l'amateur qui a soif de santé et qui se multiplie comme des petits pains sur les routes.
Isolé naguère, le coureur de fond se sent maintenant entouré : il suffit de voir l'afflux de spectateurs se pressant sur les trottoirs pour regarder passer les coureurs. Le public ne venant pas facilement à l'athlétisme, c'est l'athlétisme qui est venu à lui, en se présentant à sa porte, et dans les rues comme l'avait fait avant lui, le cyclisme avec les kermesses ou le fameux tour de France. Il y a moins de 40 ans le nombre de coureurs de tous types pouvait pratiquement se compter en quelques dizaines maintenant c'est en milliers qu'elles tissent dans l'hexagone. Le marathon, popularisé par les reportages en direct de Canal du marathon de New-York au début des années 1980 a fait de cette "course qui tue" un aimable amuse-gueule car aujourd'hui, plus aucune distance ne fait peur. Il est maintenant possible de se hasarder sur 100 kms, 24
heures, 48 heures, six jours, des courses de relais, des épreuves de montagne, des traversées de continents ou de déserts, des trails et bien d'autres aventures.
De quoi occuper pleinement ses RTT ! ( encore faut il en avoir ! )
Qui aujourd'hui peut encore considérer que la vie athlétique commence lors de la prise de licence ? Plus personne. Mais l'exemple des anciens sur leurs enfants peut amener ces derniers à sortir du sillage de leurs parents pour s'orienter vers l'athlétisme fédéral.
Considérée un moment comme une mode passagère, la course à pied se développe encore et il n'y a pas, de raison que cela cesse. Poursuivons ce retour vers la santé.

salut a tous ; et ben c est super de lire ca ;

on parle dans cet article, de sport et de santé et c est bien ; on a trop tendance a penser performance chez les compétiteurs ;: il faut penser santé aussi ;

ca me fait mal quand jer vois des athletes qui , quand ils ne font plus de podiums , arrete carrément la compét et le sport ;

je me suis toujours dis : "je prends le départ d une course , je me fais plaisir , si je fais un podium et un bon temps c est super sinon , tant pis" ;
ainsi , lorsque mes performances baisseront , j aurai toujours l envie et la satisafaction de faire du sport , essentiel a la santé.