entrainement et froid

http://www.nico-laclusaz.com/Files/medecine/regle_d_or.PDF

hier 30 km ski de fond au revard : - 12 degré

donc c est pas bon de s entrainer a cette température?

Oui Rachel, il faut éviter de trop faire d'heures d'entrainement par grand froid car en respirant par la bouche, l'air arrive trop froid et trop sec dans les bronches ce qui qui crée une réaction qui à terme peut mener à de l'asthme. Je crois qu'à peu près 25% des sportifs qualifiés aux JO d'hiver sont asthmatiques ... et c'est loin d'être toujours une excuse pour prendre un quelconque produit.

Il faut donc éviter le grand froid, boire, respirer par le nez tant que l'on peut, sinon à travers une écharpe si possible. Les nordiques ont développé des embouts buccaux réchauffeurs d'air pour l'entrainement de ski de fond par grand froid.

Pour en savoir plus;

http://www.msport.net/newSite/IMG/doc-1660.pdf

pages 21/22/23.

merci encore pour ta réponse si complete ; on appelle la feclaz, " le petit canada", et c est pas pour rien...

et la gnolle , c est une méthode aussi non?

Là, j' apprends quelque chose! Je me doutais que ce n'était pas top, mais de là à créer de l'asthme... Et bé à Metz-Tessy, beaucoup ont dû y laisser des alvéoles sur le bitume!

Ne t'inquiète pas Seb, ce n'est pas 3 ou 4 sorties qui vont te mettre en danger. En revanche un fondeur qui se trouve des centaines d'heures en milieu froid augmente de façon significative ses risques. Le pire est pour celui qui fait déjà beaucoup d'heures en vélo par exemple l'été et qui continue l'hiver en ski alpi ou ski de fond.

Prend quand même quelques précautions par grand froid et lorsque tu fais du ski, comme respirer à travers un foulard (pour autant la Burka n'est pas obligatoire ).

oui, je savais que par temps froid il faut éviter de faire des efforts à l'exterieur.

par contre, à partir de quelle température faut-il faire particulièrement attention?
respirer au travers d'une écharpe. bonne idée.
je vais me (re) laisser pousser la moustache et la peigner sur le bas, pour couvrir la bouche.

pour être un gros fondu de fond, je dirai que le ski de fond par grand froid ( entre -15 et -20 : assez courant à la féclaz ) c'est comme une bonne séance de fractio : c'est quand on a le goût du sang dans la bouche que l'on sent qu'on a bien travaillé

mais, un bémol :
1- ça fait quand même mal au pif ( mettre de la crème sur le visage avant de partir )
2- ça fait super mal aux doigts ( acheter des gants 3 doigts swix : jai fait l'essai y a 15 jours par -20, c'est super)
3- dur de chauffer la machine ( vêtements appropriés et couche de graisse protectrice version fondu, raclette sur les poignées d'amour : ne pas être trop affuté, on consomme beaucoup d'énergie rien qu'a stabiliser sa température corporelle par grand froid)

perso, après 15 ans de fond, à raison de 3 à 5 séances/sem, par tout temps et toutes températures, pas encore d'asthme

et puis, moi aussi j'aime faire du fond par 25 degrés mais c'est en été et ça s'appelle du ski roue sinon c'est l'hiver donc quand il fait froid

a+ et .......

bananiers et pommes sautées

jpierre

j'ai vu la machine à respirer dans le froid : dark vador est de retour !!!!

jpierre

On peut en rire mais en ce qui me concerne 2 coureurs sur 6 ont déclenché ce type de problème et doivent arrêter leur saison voire leur sport, donc je ne crois qu'il faille prendre le sujet trop à la légère.

Si on se limite à la course à pied, pas trop de risque je pense, car le nombre d'heures est limité. Le risque est majoré pour les sports qui demandent beaucoup d'heures d'entrainement dans des milieux soit polluants, soit extrêmes (froid sec ou humidité), soit allérgisants. On retrouve donc en tête le cyclisme et le ski de fond, mais les autres sports d'hiver et la course à pied sont à risque aussi.

L'embout fait un peu Dark Vador mais je peux assurer qui si c'est la seule façon pour un athlète de pouvoir continuer à s'entrainer, les coureurs ont fait leur choix et les pays Nordique n'y échappent pas. C'est en tout cas recommandé par le médecin du sport de la FFS.

Ensuite il est certain que cela ne touche pas toute la population ..... mais attention, cela arrive plus vite que l'on croit

Pour en savoir plus;

http://www.google.fr/search?hl=fr&source=hp&q=ASTHME+AIR+FROID&meta=&aq=f&oq=

C'est ce lien ......

http://ifremmont.com/pdf/Asthme-froid-et-altitude-G-Devouassoux_2009.pdf

Et pout aller dans le sens de Jl, il faut aussi signaler que la FIS interdit (!!) les compétitions de ski de fond (donc de biathlon et combiné aussi) lorsque les températures descendent sous les -18°c, ce n'est sans doute pas pas par hasard, et lorsqu'on sait ce ça leur coûte d'annuler... "Traiter le mas par mal" ou "expier ses pêcher dans la douleur", ça n'est pas forcément la meilleur façon de préserver sa santé !

Dernier post de l'année, pour raconter une petite expérience d'entraînement dans le froid (semaine dernière, par -7°c) comparée aux séances classiques. Avec 7 semaines de travail de VMA après la saison de trail (4 semaines en nature - 15"-15"; 30-30"; fartlek sur du 1'30" à 3', puis 3 semaines sur piste - 200m ; 300m) on (vaec mon partenaire d'entraînement habituel Cyril Hanriot) a effectué 2 séances (6x500m à 100% et une autre de3X (500 à 100% - 800mà 95%) ) dans des conditions froides. Alors que toutes les séances précédentes laissaient présager dune très bonne condition pour l'un et pour l'autre, les 2 dernières ont été mauvaise pour l'une et catastrophique pour l'autre. De suite, on se pose des questions, va-t-il falloir insister sur ces distances avant de passer aux séances de 1000m où bien suivre le programme que l'on s'était fixé et faire aujourd'hui comme prévu les 4X 1000m à 95%?? Pour en avoir le coeur net on décide de ne rien changer au programme. les dernières lignes droites d'échauffement sont effectués la peur au ventre, malgré la température clémente du jour , 9° et soleil. Premier 1000m, et là, étonnement les jambes tournent toutes seules, pour l'un comme pour l'autre sur des chronos de 4 à 5s inférieurs aux chronos prévus!! Et les 4 1000m vont s'enchaîner sans trop de peine (sauf sur les 200 derniers mètre du dernier) et à chaque à des vitesses que l'on pouvait à peine tenir quelques jours avant sur 500m!!!
Moralité les séances effectuées dans le froid ont été faites à des vitesses bien trop élevées compte tenue des conditions, mais de combien aurait-il fallu diminuer la vitesse prévue à l'origine? Comment aurions-nous réagi si nous n'avions pas eu l'oportunité d'effectuer la séance d'aujourd'hui dans de bonnes conditions afin de constater que la condition physique n'était pas en cause mais les conditions météo? Très difficile de gérer ces séances dans ces conditions...Sans même parler de la toux qui s'en est suivie pendant 24h à chaque fois!