La VMA et les vétérans

jl a écrit:Heu non, c'est pas incohérent du tout mais ce sont des moyennes et il y a moyen de faire mieux.
Pour moi Bruno peut viser 3h35', on a vu ses gros progrès sur 10 km depuis 1 an*, il doit pouvoir les transposer sur marathon s'il suit un plan équilibré (foncier + VMA, un peu de seuil et ensuite de l'allure spécifique où il pourra se caler sur l'allure 3h35').

Maintenant il faudra aussi les bonnes conditions et si possible un parcours roulant.

* je connais une coureuse qui a un record à 43'30''/10 et qui a fait 3h29' au marathon.

Sinon pour répondre à Rachel ;

Je te conseille de commencer par un petit cycle de VMA sur plat (3 s), ensuite de basculer une partie de la qualité en côte, puis la majorité à l'approche du Ventoux .... mais j'avais déjà dit la même chose il y a 3 semaines.

Maintenant je serais ton entraineur, j'essayerais de comprendre pourquoi sur le long tu es moins bien que sur 1h ou 2h, et même selon moi, que sur 10 km. Tout ça alors qu'en cyclisme il semblait que tu étais à 'laise sur de longues cyclos. Il y a un truc à creuser; manque de stock de glycogène ou plutôt manque de capacité à mobiliser les graisses (% masse grasse trop faible ?), où alors des difficultés à enchainer descentes/montées sans perdre trop de forces ?

..... enfin voilà

jl, tu m avais déja dit il y a 3 semaines la meme chose, mais j étais pas sur d avoir bien compris tes propos ; la , c est clair .

mon entraineur s occupe de 100 licenciés, au fac , et s en occupe tres bien , et je comprends qu il n aie pas beaucoup de temps , avec 10 000 plans d entrainement différents a faire , alors j ose pas lui demander de se pencher sur mon cas .

JL , peux tu me donner des pistes pour essayer de trouver si c est le manque de stock de glycogene ou le faible taux de graisse ou difficultés a enchainer montées .descentes qui me pénalisent?

comment puis je trouver ?

Tu sais Rachel, je peux t'assurer que les entraineurs de Faverges ne sont pas au chômage non plus et qu'ils ont beaucoup à faire pour satisfaire les licenciés du club aussi

En ce qui me concerne je ne m'occupe ''que'' de 6 coureurs mais en individuel, ça fait quand même 1500 séances d'entrainement à l'année qui sont enregistrées/décortiquées, reprises sur différents logiciels (polar/suunto/excel), bref ça m'occupe de 10 à 15 h par semaine avec les lectures hebdomadaires pour essayer de faire évoluer mes connaissances. Bref, passionnant, mais pas de quoi s'ennuyer et je n'en cherche pas plus

Alors les échanges sur le forum c'est plus pour le fun (c'est la récré quoi), ainsi que pour partager ou moi même apprendre, mais je ne cherche surtout pas à faire du coaching par internet que je trouve sans intérêt. Maintenant je peux essayer de rendre service de temps en temps avec plaisir si je peux, mais c'est tout.

Pour essayer de te répondre, le glycogène, à priori non, car tu es plutôt pas mal sur 2h, ensuite ce n''est plus une affaire de glycogène. Manque d'endurance ? il faut voir en vélo, mais comme apparemment c'est bon en vélo, est ce que la différence serait liée au fait qu'éventuellement tu puisses mieux t'alimenter en cours de route en vélo qu'à pied ? Sinon essaie d'observer comment tu te comportes sur 2h, sur 4h, sur 6h par rapport à d'autres coureurs ou coureuses de ton niveau habituellement et de voir s'il y a un lien avec la durée ou le profil de la course montée/descente ? succession de montées/descentes ? est ce que tu as tendance à partir doucement et finir bien ? ou alors le contraire ? en grimpe ça doit être OK (voir Fully), mais est ce que tu grimpes toujours aussi bien après 4h de course en comparaison de tes adversaires ?

A toi d'observer ces choses là, ce qui orientera ta conclusion

Mais tu sais les questions que tu te poses, ce sont les mêmes que chacun peut se poser, personne n'est différent de toi.

merci jl; je sais que tu es super occupé et tu t occupes parfaitement de tes 6 athletes ; bravo ; et les résultats suivent ...

n hésite pas a ne pas répondre a mes messages si tu n as pas le temps ; je comprendrais .

merci pour tout .chaque jour j enrichie mes connaissances avec ce forum , et tu fais partie des personnes qui amenent des propos de super qualités .

En fait on a tendance à se focaliser sur le développement de la VO2 max et de la VMA .
Mais à quoi sert une grosse VO2 si les mécanismes d'exploitation de cette VO2 ne sont pas performants. C'est comme avoir un moteur de Porche accouplé à une boite de vitesse de 2ch. On se retrouve bridé! Je me pose les mêmes questions que vous et j'ai quelques éléments de réponse. Je retrouve à travers les interrogations de Bruno, Rachel ou encore moi même la même problématique: Quels sont les transformations à opérer sur les différents mécanismes de mon corps et comment optimiser la transformation de l'énergie chimique en énergie mécanique.

Bruno a écrit:merci pour vos réponses,

il y a un an j'ai fais un test sur 6' au stade, VMA: 15,8, j'ai repeté le test il y a quelques semaines: idem 15'8.
pour ce qui est mon allure Marathon, je pense que je peux tenir 5'05/km.
je vais voir ça cet hiver, et cibler cette allure.
l'an passer durant toutes mes sorties, je me calais sans même m'en rendre compte sur une allure cible de 5'20. et lors de mon Marathon, j'ai tenue cette allure, soit 3h45'
même si la fin de course à été plus dure.

Salut Bruno, 15,8 sur un 1/2 cooper c'est cohérent avec 16,250 que j'avais calculé sur tes performances de cette année. Comme dit JL et moi même 3h35 sur marathon est un bon objectif. Ce qu'il faut maintenant c'est programmer tes séances d'entraînement en partant de la date de réalisation de ton objectif .

Administrateur Pelloche a écrit:De plus le fait de pratiquer régulièrement la Vma permet de se donner de l'aisance en compétition et de tenir le choc lorsqu'il faut monter dans les tours et de faciliter la récupération ensuite.
Si tu es sur route lorsque tu dois gèrer des accélérations, si tu es en trail ou course de montagne ou il faut serrer les dents lors de passages "musclés", le travail de la vma t'aidera à passer ces caps avec plus de facilités.

Oui très juste, on oubli souvent cet aspect. Lors des séances VMA on travaille le geste à allure course+++. Excellent pour la coordination inter-musculaire

Ivan

athletics73 a écrit: Comme dit JL et moi même 3h35 sur marathon est un bon objectif. Ce qu'il faut maintenant c'est programmer tes séances d'entraînement en partant de la date de réalisation de ton objectif .

c'est en place. je démarre le 29 de ce mois, pour arriver à moins quinze jours en pente douce, jusqu'au 18 avril.
si je me rends compte après quelques sorties que c'est trop poussé je repartirais sur le même plan que l'an passé un peu plus poussé. sans me prendre la tête.

salut bruno; et ben si tu veux un exemple concret, en 2006 , mon test vma a donné 15.9 en septembre , et j ai realisé 3h28 a monaco en novembre .

Et j'ai une amie qui a fait 3h32 avec 15,6 sur 6mn, donc les exemples se multiplient!

Voici un tableau de B Brun paru sur VO2 mag il y a une dizaine d'année. C'est un tableau qui permet de se faire une idée du potentiel de chacun en fonction de la VMA (2è colonne) et de l'indice d'endurance. En fait, il y a plusieurs tableaux en fonction des indices d'endurance, je vous mets en copie du tableau du meilleur indice (86% de VMA sur 2h) mais c'est tout à fait réalisable pour des personnes qui ont bien bossé l'endurance (je ne parle pas de ceux qui font 8 courses de 10 km par an et 1 marathon tous les 3 ans car évidemment ce sera différent).

En tout cas on voit que pour une VMA de 15.75, le chrono que l'on peut espérer sur 10 km est de 41'44'' (c'est exactement Bruno de mémoire), pour le semi ça fait 1h31'55'' et pour le marathon .... 3h11'42''.

Je connais beaucoup de cas qui confirment ces chronos, surtout à l'époque où il n'y avait pas de trail, les coureurs se préparaient plus pour les semi et les marathons.

Je m'en sert souvent et je l'avais déjà mis sur le site mais il était passé inaperçu.

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encore une fois merci, à vous.
Rachel, tu es jeune, ton amie peut-être aussi.
j'ai 61 ans. dans ma tête j'en ai toujours 20, mais le reste. en fin le reste. . .
pas tout le reste