La sensation de douleur

Lu sur "Running Attitude" n°117 (décembre 2011), page 38 :

"La douleur n'est pas une ennemie, mais un signal d'alarme que le corps utilise pour communiquer avec le cerveau (...) bien que nous ressentions la douleur dans notre corps, elle n'existe réellement qu'au niveau cérébral."

Euh... ce n'est quand même pas toujours le cas ? J'ai un peu du mal à y croire...

Si certains forumers ont des avis à donner là-dessus...

fio-07 a écrit:Lu sur "Running Attitude" n°117 (décembre 2011), page 38 :

"La douleur n'est pas une ennemie, mais un signal d'alarme que le corps utilise pour communiquer avec le cerveau (...) bien que nous ressentions la douleur dans notre corps, elle n'existe réellement qu'au niveau cérébral."

Euh... ce n'est quand même pas toujours le cas ? J'ai un peu du mal à y croire...

Si certains forumers ont des avis à donner là-dessus...

Et ben par exemple si tu as mangé 750g de Nutella et que ton cerveau te dit que tu as mal au foie et bien ce n'est qu'un signal te disant que le foie va avoir du mal à assumer sa charge de travail

Salut .Je pense qu'ils veulent dire que la douleur est simplement une sensation perçue et analysée par notre cerveau .Mais celle-ci découle bien d'un processus qui a détecté une atteinte ou une lésion sur un tissu de l'organisme (muscle ,tendon ou autre...). Quand il y a une atteinte sur un tissu vivant de l'organisme, nous possédons des récepteurs sensoriels ,les noci-récépteurs, qui sont stimulés et envoient un message à notre cerveau via le système nerveux.

C'est en fait çà qui nous protège ,nos récepteurs tirent le signal d'alarme et envoient un signal au cerveau qui perçoit la sensation de douleur...

Hervé, c'était parfait...et tu aurais pu ajouter qu'à ce stade là le cerveau et donc le conscient décide d'écouter où non, en fonction de tout un tas d'informations et de situations déjà vécues et analysées par le système lymbique (zone d'engramage et de stockage des informations à mémoriser) et de leur analyse par rapport à ce qui est vécue sur l'instant. Une douleur quelconque, on va prendre un genou tient (allez donc savoir pourquoi ) devenu douloureux, ne provoquera pas le même comportement selon si c'est à l'entraînement, à l'approche ou loin d'un objectif, en compétition, à l'approche ou loin de l'arrivée, selon si c'est une compétition objectif , objectif ultime (je suis certain qu'une douleur à l5km de l'arrivée d'un Marathon Olympique couru en tête ne génère pas les mêmes comportement que la même douleur ressentie au départ d'une épreuve de 2nd ordre!)....

Ainsi des personnes naissent parfois avec une maladie congénitale rare d"indifférence à la douleur":elles ne ressentent aucune douleur physique. Généralement ces personnes meurent jeunes d'infections ou de complications de leurs blessures (car sans douleur comment se savoir malade ou connaître l'importance d'un traumatisme? et donc se soigner en conséquence..)...

Ok,

Non-non JL, le système lymbique (merci Benoît pour ce nouveau mot ; je serais m'en servir à bon escient, ça va en épater plus d'un ), ne fonctionne apparemment pas avec le Nutella ...Même après une bonne crise de foie ; pot entammé ne fini pas la journée^^

C'est quand même hallucinant de penser qu'en inhibant certaines parties du cerveau, on pourrait arriver à faire subir à notre corps quasi n'importe quoi...

Finalement, la médecine générale ne s'avérant pas des plus efficaces...je vais peut être me mettre au Cannabis

alors la Fiona tu me fais bien rire !!!!

mais tu es blessée ou au juste ? il me semble que ca fait deja un bon moment

le genou, cher ami, depuis mi aout...un tas de diagnostiques avec autant d'avis divergeants que convergeants^^des résultats qui ne sont pas logiques...la dernière qu'on m'est dite, il y a une semaine "avec un vitesse de sédimentation de 1mm c'est pas inflammatoire"...ben voyons!

une chose est sûre c'est que c'est pas une intolérance au Nutella, j'ai stoppé complet depuis 2 mois : aucune amélioration

galère!

lol pour le nutella
bizarre ton histoire
Comme m'a dit un jour un médecin : "les pathologies du sportif sont souvent très difficiles à résoudre mais il ne faut pas baisser les bras cherches cherches encore et tu finiras par trouver..."

Bon courage pour la suite

Et oui , le cerveau a meme la capacité d'agir sur notre santé et notre système immunitaire ,au meme titre que nos habitudes de vie ou notre alimentation.

La situation de stress ,par ex ,va générer la libération de certaines hormones :le cortisol ,l'adrénaline .Ce sont des réactions normales issues de notre patrimoine génétique ,et aussi des mécanismes de survie qui servent à nous protéger. Mais générées en trop grosse quantité et trop souvent ,elles peuvent finir par altérer la capacité de notre système immunitaire à bien réagir.

Il a ainsi été prouvé qu'un travail sur la maitrise des émotions ,du controle de soi (par ex avec tes techniques de méditation),nous donnait le pouvoir d'agir et de stimuler plus ou moins certains circuits de notre cerveau , ce qui a des conséquences sur le type d'émotions que l'on ressent ,et entrainera des réactions hormonales diverses, qui agiront aussi sur le fonctionnement de notre organisme ,de notre humeur ,de notre bien-etre...

Fiona, salut,

pour ce qui est du cannabis..reste-en aux sports puisqu'il a été démontré qu'outre les connues endorphines libérées à l'effort,le cerveau produit aussi des "endocannabinoides", en somme son propre cannabis endogène..d'ou les sensations de légéreté et de bien-être ressenties normalament après un effort (attention je ne fais pas là du prosélytisme pour l'herbe..bien au contraire!).Alors amis forumeurs, un peu accros à la course à pied?

Le cannabis endogène ,voilà un argument imparable pour soutenir les campagnes de prévention anti-drogue chez les jeunes et leur donner le gout de la course . .Je verrais bien un slogan fort du style "Courir plus pour planer plus." .Faudrait expérimenter ,mais je suis sur qu'il y en aura toujours pour revenir aux bonnes vieilles méthodes....

hervé a écrit:Et oui , le cerveau a meme la capacité d'agir sur notre santé et notre système immunitaire ,au meme titre que nos habitudes de vie ou notre alimentation.

Comme dirait la mère Denis : "ça c'est vrai ça !"
Les plus longues blessures qui ont pu m' handicaper étaient en partie la conséquences de problèmes personnels. Et quand la tête ne va pas, le corps à tendance à suivre.

On est pas tous égaux devant la douleur, certaines personnes sont capable de faire face à des douleurs physiques et morales alors que d'autre auront plus de difficultés à faire face. Cela dépend de la force de caractère de chacun d'entre nous, de son vécu, souvent lié à son enfance, à l'éducation que l'on a reçue et à l'interprétation que l'on a de la douleur.