Esprit trail ?

Que pensez vous de cette phrase de Thomas Lorblanchet, champion du monde de trail en 2009 :

" Si je fais des concessions au niveau familial, professionnel en me préparant pour une course, ce n'est pas à la fin pour arriver main dans la main avec un autre. "

Disons que tout est fait pour que le trail devienne une compétition comme un cross ou une course sur route. Les TTN, les challenges en tous genres et à la clef pour ceux qui réussissent des primes, des sponsors, des équipements gratuits, la une des magazines, etc. Finalement quand on compare toutes les disciplines de l'athlétisme (en restant dans l'amateurisme), c'est bien le trail qui est devenu celle qui brasse le plus d'argent (depuis les ventes astronomiques d'équipements aux primes ou lots pour les vainqueurs).
Bref, sa phrase ne me choque pas (surout pour moi qui vient de l'athlétisme pur où on m'a toujours appris à gratter des centièmes de secondes et des places).
Par exemple cette année, j'ai fait le choix de participer à la coupe de France de course en montagne: beaucoup d'entrainements au printemps, actuellement une course tous les we ce qui est quand même un élément bloquant pour ses loisirs annexes (faut faire du jus la semaine...). Donc c'est certain qu'en compétition, j'aurais un peu du mal à perdre volontairement des points...
Après pour les courses locales, les choses sont bien différentes... Mais pas certain que Lorblanchet ait bien le temps courir ces courses! En tout cas, j'apprécie les coureurs qui avouent avoir cet esprit du chrono et de la place en trail car le sujet est un peu tabou dans le milieu, et pourtant on en voit un paquet qui 'tire la gueule' à l'arrivée car ayant réalisé 10secondes de moins que l'édition précédente!

Et on a souvent évoqué ici que le trail était parfois mal vu. L'évolution de la discipline en est surement la raison. Et je comprends que certain n'apprécie pas le fait de voir courir des personnes en montagne dans le seul objectif d'améliorer son temps, d'avoir une vitesse ascensionnelle énorme, de gagner à tout prix, etc. Et ca tendra certainement de plus en plus ainsi..
Bon, en tout cas, un sujet intéressant qui a déjà entrainé de nombreux débâts! (la même problématique existe entre la randonnée à ski et le ski-alpinisme en compétition)

Moi je n'ai toujours pas compris ce qu'est censé être l'esprit trail. Si c'est pour voir des coureurs qui ne se prennent pas le chou pour la place et être capable de courir avec le sourire, je pense qu'il n'a pas fallu attendre le trail pour cela.





Le trail a permis de courir dans de nouveaux espaces, mais sinon chacun paie pour mettre un dossard et cela reste une compétition, après on pratique avec l'état d'esprit que l'on a, que ce soit en nature ou sur goudron.

Le plus important est de garder un esprit de convivialité et une grande part de plaisir, quelle que soit l'épreuve... Route ou trail.
Si l'on se met trop la pression, ou que l'on stresse trop avant une course, il vaut mieux arrêter tout de suite... et faire la "grasse matinée" le dimanche matin au lieu de se forcer à se lever pour enfiler les baskets.
De mon côté, après quelques années à tenter d'améliorer un chrono perso sur marathon, j'ai dorénavant fait le choix entre contrainte et convivialité... Courir par plaisir, avant tout...

Voir des mecs s'affronter au sprint après des dizaines ou des vingtaines d'heures de courses sans pouvoir se départager est quand même rare. Dacchiri Dawa Sherpa a sans doute été l'un des premiers, en tout cas le plus emblématique, à proposer de terminer main dans la main avec ses collègues, non sans livrer au préalable de belles bagarres. Pourtant la phrase de Thomas Lorblanchet ne m'étonne pas. C'est un pur compétiteur qui se prépare longuement pour un objectif précis : gagner ! Même second serait un échec.
Ce sport mélange tous les genres et tous les niveaux. On peut côtoyer des champions très accessibles, humbles, et être sur la même ligne de départ. Thomas Lorblanchet que j'ai pu côtoyer à l'Aravis Trail en 2010 est également humble et accessible, en plus d'être une vraie bête de course une fois lancé. Ce serait impensable dans un autre sport. 
Malheureusement, je pense que le trail n'échappera pas à l'élitisme de la compétition et on verra apparaître des jeunes avec un esprit de compétition très développé. Pour moi, le grand changement a commencé lors de l'UTMB 2008 quand pour la première fois Kilian Jornet faisait exploser le peloton et succédait à Marco Olmo sur la plus haute marche de podium.
Pour ma part, je considère le trail comme un loisir et non comme une compétition. Je cours pour le plaisir avant tout sans aucune préparation et sans aucune logique. Je cours à l'instinct et je porte un dossard pour partager et être avec les autres...
François Lachaux

François a écrit:Voir des mecs s'affronter au sprint après des dizaines ou des vingtaines d'heures de courses sans pouvoir se départager est quand même rare. Dacchiri Dawa Sherpa a sans doute été l'un des premiers, en tout cas le plus emblématique, à proposer de terminer main dans la main avec ses collègues, non sans livrer au préalable de belles bagarres. Pourtant la phrase de Thomas Lorblanchet ne m'étonne pas. C'est un pur compétiteur qui se prépare longuement pour un objectif précis : gagner ! Même second serait un échec.
Ce sport mélange tous les genres et tous les niveaux. On peut côtoyer des champions très accessibles, humbles, et être sur la même ligne de départ. Thomas Lorblanchet que j'ai pu côtoyer à l'Aravis Trail en 2010 est également humble et accessible, en plus d'être une vraie bête de course une fois lancé. Ce serait impensable dans un autre sport. 
Malheureusement, je pense que le trail n'échapera pas à l'élitisme de la compétition et on verra apparaître des jeunes avec un esprit de compétition très développé. Pour moi, le grand changement a commencé lors de l'UTMB 2008 quand pour la première fois Kilian Jornet faisait exploser le peloton et succédait à Marco Olmo sur la plus haute marche de podium.
Pour ma part, je considère le trail comme un loisir et non comme une compétition. Je cours pour le plaisir avant tout sans aucune préparation et sans aucune logique. Je cours à l'instinct et je porte un dossard pour partager et être avec les autres...
François Lachaux

Il est vrai que sur des courses très longues, à partir du moment où 2 coureurs n'ont pas pu se départager des heures durant, c'est un peu ''spécial'' de sprinter pour gagner de 2 minutes une course sans enjeu.

C'est une situation pour laquelle je comprends tout à fait une arrivée main dans la main.

Un marathon et un trail, c'est quand même pas tout à fait la même chose. Y a quand même des éléments qui sont propres au trail : tu n'as pas un ravito tous les 5 kms, on peut se perdre (ou tricher) plus facilement, et surtout en cas de pépin les secours n'arrivent pas toujours en 5 minutes. Il y a donc un "état d'esprit" fait de respect et de solidarité qui se rapproche plus de la montagne que des autres disciplines de la course à pied.

Perso, le côté compet ne me dérange pas. Ça choque un peu ceux qui ont connu les débuts du trail comme mon papa où une arrivée au sprint était inconcevable. Comme dit au dessus, il y a tout type de coureur dans le peloton et à chacun de voir s'il vaut mieux gagner à deux ou d'une seconde tout seul. Le pire que j'ai vu dans le genre, c'est un mec qui fait une arrivée main dans la main avec un autre coureur et qui après va porter réclamation pour faire disqualifier l'autre. Il n'y a pas de limites...

Maintenant, ce qui me génerait vraiment c'est qu'un mec ne s'arrête pas s'il voit son "adversaire" se casser la gueule au milieu de la montagne. Ça peut paraître gros comme ça mais personnellement je commence à voir les premières dérives de l’érosion de cet "état d'esprit". Le mec qui ne te dit rien et qui file à l'anglaise alors qu'il voit que tu te plantes à un croisement. Celui qui t'affirme qu'il n'a plus rien quand tu as percé ton camel ou que tu fais une grosse hypo et qui te laisse passer pour s'alimenter dans ton dos ou qui ne s'arrête pas au ravito suivant pour te passer devant. Celui qui prend un raccourci pour te dépasser en te disant qu'il n'a pas vu les balises alors que tu étais justement devant lui. Et j'en passe !

Je n'ai pas envie de croire que c'est juste la course mais qu'il y a un peu plus que cela : un certain respect parce que tout ceci n'est pas grand chose face aux montagnes.

François Lachaux a écrit :
Voir des mecs s'affronter au sprint après des dizaines ou des vingtaines d'heures de courses sans pouvoir se départager est quand même rare. Dacchiri Dawa Sherpa a sans doute été l'un des premiers, en tout cas le plus emblématique, à proposer de terminer main dans la main avec ses collègues, non sans livrer au préalable de belles bagarres.

Christophe B. a renchéri :
Un marathon et un trail, c'est quand même pas tout à fait la même chose. Y a quand même des éléments qui sont propres au trail : tu n'as pas un ravito tous les 5 kms, on peut se perdre (ou tricher) plus facilement, et surtout en cas de pépin les secours n'arrivent pas toujours en 5 minutes. Il y a donc un "état d'esprit" fait de respect et de solidarité qui se rapproche plus de la montagne que des autres disciplines de la course à pied.


Pour abonder dans le sens de François et Christophe, évoquons, pas plus tard que dimanche dernier (10 juillet), l’irruption de conserve de quatre ultra-trailers à Saint-Claude, terme de la seconde et ultime manche d’Un Tour en Terre du Jura (UTTJ, 93km pour 5400md+).
Ce quatuor était formé de notre néo-adhérent Grégoire Millet alias Greg_Endurance, du Haut-Jurassien Lucas Humbert, du Faucignerand Olivier Morin et du Dolois Séverin Panigot. Si les quatre athlètes ont choisi cette solution, c’est qu’ils se sont retrouvés après une heure de course bloqués concomitamment par un violent orage, et ce deux heures durant. Au moment de leur neutralisation, Lucas accaparait le commandement, devant Greg et Olivier à une vingtaine de secondes, et Séverin à une minute.
En conséquence, ce fut la première journée, celle du samedi 9 juillet, qui les sépara au classement final, Greg décrochant la timbale en devançant Lucas Humbert de 2’21’’, Olivier Morin de 16’23’’ et Séverin Panigot de 38’50’’.
Vraisemblablement, le résultat aurait été bien différent si les quatre fuyards avaient opté pour le chacun pour soi, les écarts du jour inaugural étant bien trop ténus pour être significatifs. En homme lucide qu’il est, Greg ne le dit pas autrement à l’occasion de son entretien avec la reporter Nadège Bonnet-Mathieu, publié par « le Progrès », édition du Jura, en date du lundi 11 juillet 2011 :

« Pendant l’interruption, on a décidé de rester ensemble et on avait envie de finir ensemble ». Ne tarissant pas d’éloges à l’endroit de son dauphin Lucas Humbert, Greg ajoute : « Lucas avait les jambes aujourd’hui et il aurait pu aller chercher la victoire. Bravo à lui et mes deux autres collègues. C’est ça l’esprit trail. La compétition passe parfois après ».

De toute évidence, ce stupéfiant épisode qui porte la magnanimité à son paroxysme chez les hommes de tête ne se retrouve quasiment qu’en course nature, en particulier sur l’ultra-trail, où à vrai dire les exemples de cet acabit pullulent. A contrario de la route où ils sont beaucoup plus rares au sein des figures de proue. En revanche et là je suis en phase avec jl, on retrouve cette mentalité chez les sans-grades tant en trail que sur route.
En tout cas, c'est une formidable leçon que viennent de nous administrer ces quatre hommes, à l’heure où notamment certains, chaque saison de plus en plus nombreux hélas (bien vu Christophe !), multiplient les coups bas et autres incartades dans le landerneau de la course nature. Oui, indubitablement de grands champions, ceux-là même dont la prouesse sportive est à l'avenant de leur remarquable état d'esprit.

François Vanlaton


Voir le sujet concernant les résultats de l'UTTJ des samedi 9 et dimanche 10 juillet 2011 : https://coursensavoie.1fr1.net/t3493-resultats-de-l-ultra-trail-un-tour-en-terre-du-jura-des-9-et-10-juillet-2011

Je partage vos observations (François, Christophe...). Je veux juste éviter de donner l'impression de réduire les coureurs de 10 km, semi ou marathoniens à d'horribles compétiteurs.

Je sais bien que ce n'est pas du tout dans vos pensées mais on pourrait mal nous interpréter.

Dans une course populaire comme le Semi du Lac d'Annecy par exemple, derrière les Kenyans qui viennent pour la bagarre...



... il y a aussi une autre course

A partir du moment où les adversaires sont respectés, c'est l'esprit sportif qui est respecté, et ce quel que soit le sport.
Ensuite chaque coureur donne à sa victoire la couleur qu'il souhaite lui donner, celle du panache ou celle de la camaraderie selon le déroulement de l'épreuve.
L'essentiel étant que le sport ne reste que du sport et non un conflit d’intérêt.
Personnellement, j'ai remporté des courses après une lutte permanente et intense, mais aussi main dans la main avec des coureurs avec qui j'avais envie de partager la victoire. Et au final, j'ai autant de plaisir à me retrouver avec mes adversaires après la course car nous avons vécu notre course ensemble.
Pour moi participer à une course, c'est d'abord partager cet instant avec d'autres coureurs, avant, pendant et après.

A mon sens, si on enfile un dossard, c'est pour donner le meilleur de soi-même. C'est un respect pour l'organisateur, les autres coureurs et soi même.
Partager une victoire n'a de sens que si les conditions sont particulières comme évoqué plus haut. Toutefois, cet esprit de compétition s'arrête lorsqu'on franchit la ligne. Un esprit qui existe même entre amis. Si on devait voir Thomas Lorblanchet et Patrick Bringer ensemble à quelques encablures de l'arrivée des Templiers, on aurait droit à une grosse bagarre pour la victoire!

et voilà,il n'y a que les imbeciles qui ne changent pas d'avis:thomas lorblanchet arrive main dans la main avec thierry breuil pour la....seconde place ce week end lors des templiers

c'est un peu différent : c'est pour la 2ème place !

Symonds enlevant la victoire, Breuil et Lorblanchet n'ont pu se départager et effectivement, à partir du moment où c'était perdu pour eux, ils ont préféré arriver main dans la main.

j'en profite:je n'ai vu aucune photo de symonds avec au moins un porte bidon!

BUTTI a écrit:j'en profite:je n'ai vu aucune photo de symonds avec au moins un porte bidon!

Salut Butti , voici un extrait du règlement :

Charte du Trailer à respecter

- Respecter la faune et la flore : ne pas jeter bouteilles et autres sachets de barres énergétiques usagés sur le sol et ne pas crier intempestivement.
- Respecter le balisage, seul garant de votre bonne orientation.
- Accepter une aide matérielle uniquement sur les zones et par les personnes autorisées.
- Le ravitaillement sauvage est un mensonge envers les autres coureurs, mais surtout
envers sa propre personne

Motifs de disqualification

- Se faire suivre par un VTT ou par un coureur à pied non inscrit à la course
- Se faire ravitailler sur le parcours (hors zones autorisées aux ravitaillements/les quatre
points de ravitaillements sont accessibles aux suiveurs pour ravitaillement)

Je suppose donc que les Teams devaient ravitailler en vol dans des zones prévues à cet effet.

Je n'ai pas lu le réglement mais à mon avis il a appliqué à la lettre (trop de risque de se faire déclasser).

Je sais par exemple qu'il avait une fine couverture de survie pliée sur lui en permanence.

Perso j'ai eu un pass pour ravitailler un team, il y avait des routes réservées à cet effet (pour la première fois), je pense effectivement que là on s'écarte de l'esprit trail.

A mon avis d'ailleurs les organisateurs vont vouloir donner une dimension internationale à l'épreuve, comme ce qui se fait dans d'autres pays. Je crois que les primes vont doubler, on va bientôt voir les Espagnols (Heras, Kilian) et d'autres ....

ce qui nous embête tant, ce n'est pas tant l'esprit trail où je suis sûr nous nous rejoignons tous, mais c'est plutôt cet esprit compétition qui se developpe et que parfois / souvent nous nous refusons à admettre, que nous avons du mal à accepter, car il est source d'amalgames, et régulièrement montrer du doigt quand des dérives arrivent.

je pense que c'est cet esprit qu'il nous faut montrer au grand jour, cet esprit de gagne, cette envie d'être devant, de faire un chrono, de s'arracher, voir même de gagner la prime (pourquoi pas ??), mais qu'il est compatible avec l'esprit trail /sportif, la chaleur humaine, le sourire avant, pdt et après, le respect, l'entraide, la solidarité (priorité), la convivialité, ... bref toute ce que doit être la relation humaine,

Il faut arrêter parfois de se mentir, une course est une course, j'ai un dossard, j'ai envie à la fois de vivre un truc fort dans un environnement fort, de me confronter à la montagne, à ses difficultés mais aussi aux autres, mais avec humilité car à la prochaine course tout est à refaire,

et ce que j'aime dans le trail (moi qui vient du badminton, sport individuel par excellence) c'est que nous avons traversé tous les mêmes chemins, single tacks, ces dénivlés à n'en plus finir, des panoramas ..etc, les mêmes difficultés (avec chacun son niveau)...et là nous nous rejoignons vraiment par un vécu identique que nous pouvons partager. mais je suis aussi un compétiteur comme tout un chacun..

Ne nous cachons plus, affirmons nous comme des compétiteurs, mais d'abord soucieux des autres, des valeurs qui nous animent, mais nous ne pouvons afficher l'un sans l'autre

Moi j'aime cette comparaison du sport avec le jeu.

jeu : activité physique ou intellectuelle exercée dans le but de se divertir.

Certainement qu'on peut envisager de "jouer" de plein de manières :jouer le jeu de la performance sportive ,du dépassement de soi .A chacun son défi ,son objectif de performance ,et c'est à chaque fois différent ,selon l'épreuve ,la forme ,les années...

Ne dis-t-on pas "jouer la gagne" aussi? :difficile de jouer à ce jeu-là sans confrontation ni adversité .Et l'émulation de la confrontation nous pousse un peu plus à nous dépasser .

Et l'on peut aussi se divertir en compétition avec pour seul objectif de vouloir partager un moment de sport nature en courant entouré de plein de gens ,sans rien avoir à se prouver ,et la compétition peut aussi servir à çà, avec comme avantage qu'elle apporte aussi une logistique ,qu'elle rassemble les gens ...

Ce qui est sur ,c'est que pour aimer jouer ,il faut aussi aimer etre beau joueur ,avec les autres et surtout avec soi-meme .

jl a écrit:

Perso j'ai eu un pass pour ravitailler un team, il y avait des routes réservées à cet effet (pour la première fois), je pense effectivement que là on s'écarte de l'esprit trail.

Donc, si j'ai bien compris jl, seul les Teams avait un accès pour
ravitailler leurs coureurs, ou bien les personnes hors Team ayant une
assistance familliale avaient aussi un passe ?
Si seul les team ont
droit à une assistance, là il y a vraiment un avantage non négligeable.
Un "slip", une paire de chaussures et le tour est joué. Les tubes gels
aux ravitos avec le coupe vent si il fait plus frais, vue, il me semble,
que le matériel n'était que conseillé et non obligatoire.
J'espère
vraiment me trompé car se ne serait plus la même course pour tout le
monde.

le vergnolain a écrit:


Donc, si j'ai bien compris jl, seul les Teams avait un accès pour
ravitailler leurs coureurs, ou bien les personnes hors Team ayant une
assistance familliale avaient aussi un passe ?
Si seul les team ont
droit à une assistance, là il y a vraiment un avantage non négligeable.
Un "slip", une paire de chaussures et le tour est joué. Les tubes gels
aux ravitos avec le coupe vent si il fait plus frais, vue, il me semble,
que le matériel n'était que conseillé et non obligatoire.
J'espère
vraiment me trompé car se ne serait plus la même course pour tout le
monde.

Non, tout le monde peut ravitailler bien sûr, c'est juste que le réseau routier est un peu plus compliqué.

Sinon j'ai exactement la même opinion que Fred Bubulle et j'ai eu l'impression que les coureurs étaient dans la très grande majorité dans cet esprit là .... y compris avec la prime

A Fred Bubulle et à Hervé je donne la note de 20/20, j'ai vraiment bien aimé vos mots ci-dessus et j'approuve à 100% .