Buis-les-Baronnies entre cauchemar et bonheur

j'aurais pu appeler ce sujet:"quand finir devient un exploit!".je decide de poster ce sujet car il y a quinze jours sur le 40km de buis les baronnies j'ai vecu un veritable enfer alors que tout etait reuni pour que ce soit le contraire!en effet j'ai besoin qu'on m'eclaire sur ma defaillance.apres plus de 3 mois d'arret cet hiver j'ai repris en janvier avec je pense une bonne preparation pour arriver dans une forme pas optimum mais correcte.2h avant la course je mange un petit pain effinov avec de l'eau puis une boisson d'attente jusqu'au depart ou je discute avec stephane eveque mourroux et apercoit julin jorro et tout le team lafuma.tout commence bien avec un depart plutot rapide(pour moi)mais sans plus.des la premiere montée le groupe de cadors fait deja le trou!en fait tout le parcours est fait de cote plus ou moins raides et longues cependant pas tres difficiles mais je me rend vite compte que je suis le seul a courir;tout le monde a déja adopté une course economique;dans la montée je double un maillot de l'esperance faverges.je discute quelques secondes avec lui et il me dit que le chemin est encore long et que rien ne sert de courir il faut partir à point!voila toute l'experience d'un v3!il ne croyais pas si bien dire.je continue ma remontée et je sens que j'ai vraiment de bonnes jambes et sur le plat je m'eclate.je bois une gorgée toutes les 10mn et mange ma mulebarre(etalée sur 2h),j'ignore le premier ravito(8km) car j'ai mon camelback.au bout de 2h de course environ j'arrive au 2eme ravito(20km) pour remplir ma poche et je decouvrir avec stupeur qu'il me reste 1l de boisson energetique sur environ 1.3l que j'avais emportée!le benevol qui me rempli ma poche me conseille de boire plus pour eviter les crampes. il comprend mal ma question et m'annonce que je suis environ dans les cinquante.quelques minutes plus tard mes mollets et mes cuisses commencent a se contractés de partout je me dis que c'est peut etre que passagé mais non!je bois beaucoup je mange mais rien n'y fait(trop tard peut etre?) je baisse puis remonte sans cesse mes chaussettes cep de compression que je met pour la premiere fois en course...."mon copain v3" me double,on discute un peu mais je n'arrive pas à suivre je commence à avoir des crampes au mollet au tibia.la derniere grosse montée je l'a fait quasiment à l'arret et pendant la descente je suis parfois obligé de m'arreter!ma course se transforme en une belle mais difficile randonnée je prend des photos,je filme,je croise corinne favre qui remonte!je m'arrete,discute avec elle et m'explique qu'elle etait en tete,que son genoux lui fait mal car elle a de l'arthrose,je fini tant bien que mal et des wagons de coureurs me doublent.ça fait mal au moral de se faire doubler par un centaine de coureurs!a l'arrivée personne que je connais.mon copain de faverges fini lui 1er v3.pourquoi cette defaillance?mauvaise hydratation,je ne supporte pas les chaussettes de compression(il faut dire que j'ai quelques soucis circulatoires) pas assez préparé,ce que je trouve bizzare c'est d'avoir un tel soucis aussi tot dans la course.par contre apres la course et durant le retour sur albertville je bois 1.5l de boisson de recup effinov et 3l de saint yorre;resultat quasiment aucune courbature les jours d'apres!!!!dommage mais ce trail vaut le détour;les points de vues(notamment sur le ventoux)sont extraordinaires et toutes ces odeurs qui se dégagent sont un dépaysement total plus les belles rencontres que j'ai faites suffisent a mon bonheur!

Salut Butti sympa ton retour sur ta course, je pense que tu es certainement parti trop vite et que tu as négligé l'hydratation. Je dois partir je te recontacte

slt Butti,en effet vu ton commentaire ta course a due etre très dur surtout pour le moral )-: mais ne t'inquiet pas demain matin tu seras très fort ,et tu vas bien gérer ta course a demain matin mon grand (-:

Butti il semblerai que tu te soit autodétruit avec ton départ euphorique
En lisant ton texte, tu sembles avoir été piégé en ton début de course par ton enthousiasme. Quand on part sur une distance plus longue que d'habitude et qu'en début de course on se sent très rapide, il faut vite se demander si l'on va se sentir capable de tenir cette vitesse jusqu'au bout. Dans le cas contraire il faut vite mettre le régulateur de vitesse avant qu'il ne soit trop tard, et il semble que pour toi ce jour là c'était déjà trop tard.

EXPERIENCE: nom dont les hommes baptisent leurs erreurs. Oscar Wilde

c'est le metier qui rentre!si demain j'explose au bout de 2h ça sera mois grave il me restera plus grand chose pour finir