GERARD COSTA : RETOUR A LA VIE POUR CE PIONNIER HAUT-SAVOYARD DE LA COURSE DE MONTAGNE
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GERARD COSTA : RETOUR A LA VIE POUR CE PIONNIER HAUT-SAVOYARD DE LA COURSE DE MONTAGNE
Mardi 1er juin, notre forum a enregistré son 283e membre dont le nom ne peut indifférer quiconque, notamment les fidèles du Challenge Oxygène haut-savoyard des courses de montagne. Il s’agit en effet de Gérard Costa que je tiens à saluer chaleureusement pour nous avoir rejoints !
Né le 8 février 1950 à Thonon-les-Bains, de parents piémontais, Gérard est d’abord connu pour avoir porté sur les fonts baptismaux en 1982 le renommé Challenge haut-savoyard des courses de montagne. Car avant cette date, « la Hiaute » était quasiment dépourvue de ce type de discipline (excepté le Cross du Mont-Blanc et le Bélier entre autres), les sky-runners devant se déplacer dans le Valais, le Jura suisse et le Val d’Aoste pour s’adonner à leur débordante passion.
La première édition comptera en tout et pour tout sept épreuves qu’il fallait toutes disputer ; elle verra la victoire du Thononais Jean-Michel Lenta, la remise des prix s’effectuant en septembre au sommet du Salève, à l’issue de l’ultime manche, la fameuse ascension de cette sentinelle du Léman en l’occurrence. Et en 1991, cette compétition sera dénommée Oxygène, du nom du célèbre magasin de running qui la sponsorise ; boutique ayant pignon sur la rue Adrien Ligué à Annemasse et tenue par Jean-Marc Bozon, président de la Commission haut-savoyarde des courses hors stade.
A l’occasion des premiers millésimes, le lauréat de ce challenge était réellement le meilleur du 74. A cette époque, ce défi était un passage obligé pour l’élite du département, lui servant en effet de tremplin pour les différentes épreuves nationales et internationales à l’instar des France, Europe et Mondiaux. Remémorons-nous certains de ces prestigieux athlètes à l’image de Lenta, mais encore Marcel Briffaz de Marnaz, du citoyen de Marignier Stelio Chaves, Champion d’Europe junior, de l’Eviannais Pascal Crouvizier (aujourd’hui coach d’Alain de la Bec), de l’Annécien Jean-Claude Gentzik, du Clusien Rafik Hamdi …
Très vite, devant le nombre grandissant de courses (23 en 2010 dont deux se disputant dans l’Ain), il a fallu adopter un règlement un peu plus souple, le résultat final ne comptabilisant plus qu’un minimum de manches. Ces ultimes années, le vainqueur s’il n’est pas le plus talentueux, est récompensé avant tout pour son attachement à ce challenge, sa régularité à y concourir. En tout cas, vingt-neuf ans après, Gérard est toujours aux manettes, étant responsable du classement, recueillant méthodiquement les résultats par catégorie après chaque manche.
Résidant dans le quartier populaire de Novel à Annecy, Gérard est en retraite officiellement depuis deux mois et demi. Mais insatiable, il n’en continue pas moins de bosser trois jours par semaine en tant que commercial pour le compte de Drault, tout petite entreprise de décolletage à Bonneville dont le dirigeant est l’un de ses amis. Un éternel recommencement en réalité, n’ayant jamais quitté cette industrie et son berceau de la Vallée de l’Arve.
Sa vie est indissociablement liée à la course à pied. A l’âge de 11 ans, on le retrouve sur le cross et la piste (1h59’02’’sur 800m en 1969 à Divonnes-les-Bains, Ain). Et à 22 ans, il étrenne la route avec de jolis temps référence sur marathon (2h57’en 1978 à Neuf-Brisach, Haut-Rhin), semi (1h19’à Annecy) et 10km (sous les 35’). Enfin à 23 ans, il se jette corps et âme dans la course de montagne, sous l’influence de son pote sallanchard Michel Caul-Futty, qui le persuade d’ascensionner la Montée du Revard. Crêtes Vosgiennes, Echelles de la mort (Doubs et Jura suisse), Sierre-Zinal (Haut-Valais) resteront comme ses plus beaux morceaux d’anthologie.
Malheur et résurrection
Le 1er août 2005, sa vie bascule. Il subit en effet à l’hôpital de la Croix-Rousse à Lyon une greffe du foie, opération particulièrement lourde et délicate. On a décelé chez lui une hémochromatose, maladie qui voit un gêne fabriquer du fer dans le sang, occasionnant une cirrhose (une personne sur trois cent en France peut la contracter). Il n’y a pas à mégoter, la transplantation d’un foie sain, possible à compter de 1973, est tout bonnement l’unique chance de survie !
De nos jours, parallèlement à ses activités pour la course de montagne qui lui est si chère, il mène un combat acharné en faveur de la transplantation des organes, militant activement au sein de deux associations :
- Transhépat, qui accompagne les malades en attente d’une greffe du foie.
- Trans-Forme dont il sera bientôt le responsable pour le sud-est, qui prend en charge les sportifs transplantés et dialysés, en mettant sur pied des championnats nationaux et internationaux. Les premiers, lors du week-end de l’ascension, les seconds une semaine par an, alternativement entre les Europe et les Mondiaux.
Vers la fin de l’année, son autobiographie intitulée, « L’heure est venue » sortira en livre, sans doute à compte d’auteur. Beaucoup l’attendent avec impatience, tous ceux en tout cas qui n’ont cessé de ressentir de l’admiration pour cet homme d’exception. Oui, pour cette figure de l’athlétisme qui, nonobstant le terrible coup du sort qui l’a assailli, ne s’est à aucun instant laissé démonter. Poursuivant ainsi sans relâche la mission qu’il s’est assignée il y a vingt-huit ans afin de valoriser la course de montagne si décriée, si méconnue, sans jamais abandonner pour autant les… sentiers! En attendant cette lecture, vous trouverez ci-dessous son formidable et poignant discours qu’il a tenu le 23 septembre 2005 à Bonneville, soit un peu plus d’un mois et demi après la transplantation de son nouveau foie. C’était à l’occasion de la remise des récompenses du challenge Oxygène. Pas un récipiendaire, j’en suis convaincu (n’est-ce pas Rachel, qui fut victorieuse chez les seniors ?), n’a dû oublier ce florilège, ce refus absolu du moindre renoncement et de toute désespérance, cette magnifique ode à la vie. Rendant en substance un bouleversant hommage à son donneur anonyme. Assurément, un de ces moments qui marquent notre existence, que pas une aspérité ne peut étioler de notre mémoire…
François Vanlaton
« Ami, hier je ne demandais qu'à être délivré de mes souffrances, de la fatigue dans laquelle j'étais plongé depuis si longtemps...Aujourd'hui, je veux vivre, je veux rire, je veux te communiquer ma joie!
A toi qui m'a connu perdre trop souvent confiance, triste et abattu, j'écris ma vérité: un jour, ou plutôt une nuit, le téléphone a sonné...Main tendue dans le découragement, j'allais être transplanté.
Ami, toi si rebelle au don d'organe par préjugé, si impénétrable par manque d'informations, je t'en conjure : regarde autour de toi, lis dans les yeux de ceux que tu aimes...accident, maladie...lorsque seule la greffe peut sauver, nous sommes tous concernés. Aujourd'hui, c'était moi... demain, ce pourrait être toi...
Ami, toi qui ne veux pas que l'on touche à ton corps, de crainte d'être amputé pour ton dernier voyage, crois-moi... tandis que ton enveloppe charnelle se décomposera irrémédiablement, des hommes... des femmes... des enfants seront arrachés aux leurs, faute d'organes disponibles.
Ami, comprends, tout ce qui n'est pas donné est perdu à jamais. Songe qu'en prenant aujourd'hui, de ton plein gré, dans le calme de ta réflexion, les très simples dispositions pour faire don de tes organes, demain, tu pourrais épargner à tes proches la douloureuse obligation de devoir décider à ta place, dans l'urgence et le drame.
Ami, pardonne-moi d'être venu te troubler dans tes plus infimes convictions : il le fallait au nom de milliers de malades en sursis.
En mémoire de celui grâce auquel aujourd'hui, je peux témoigner du miracle de la transplantation d'organes. »
Gérard Costa
Toute ma profonde gratitude à Philippe Buzzolini, ancien président du Faucigny Athlétic Club de Cluses, pour avoir déniché ce texte si lyrique, si émouvant, dont même Gérard avait perdu trace…
Né le 8 février 1950 à Thonon-les-Bains, de parents piémontais, Gérard est d’abord connu pour avoir porté sur les fonts baptismaux en 1982 le renommé Challenge haut-savoyard des courses de montagne. Car avant cette date, « la Hiaute » était quasiment dépourvue de ce type de discipline (excepté le Cross du Mont-Blanc et le Bélier entre autres), les sky-runners devant se déplacer dans le Valais, le Jura suisse et le Val d’Aoste pour s’adonner à leur débordante passion.
La première édition comptera en tout et pour tout sept épreuves qu’il fallait toutes disputer ; elle verra la victoire du Thononais Jean-Michel Lenta, la remise des prix s’effectuant en septembre au sommet du Salève, à l’issue de l’ultime manche, la fameuse ascension de cette sentinelle du Léman en l’occurrence. Et en 1991, cette compétition sera dénommée Oxygène, du nom du célèbre magasin de running qui la sponsorise ; boutique ayant pignon sur la rue Adrien Ligué à Annemasse et tenue par Jean-Marc Bozon, président de la Commission haut-savoyarde des courses hors stade.
A l’occasion des premiers millésimes, le lauréat de ce challenge était réellement le meilleur du 74. A cette époque, ce défi était un passage obligé pour l’élite du département, lui servant en effet de tremplin pour les différentes épreuves nationales et internationales à l’instar des France, Europe et Mondiaux. Remémorons-nous certains de ces prestigieux athlètes à l’image de Lenta, mais encore Marcel Briffaz de Marnaz, du citoyen de Marignier Stelio Chaves, Champion d’Europe junior, de l’Eviannais Pascal Crouvizier (aujourd’hui coach d’Alain de la Bec), de l’Annécien Jean-Claude Gentzik, du Clusien Rafik Hamdi …
Très vite, devant le nombre grandissant de courses (23 en 2010 dont deux se disputant dans l’Ain), il a fallu adopter un règlement un peu plus souple, le résultat final ne comptabilisant plus qu’un minimum de manches. Ces ultimes années, le vainqueur s’il n’est pas le plus talentueux, est récompensé avant tout pour son attachement à ce challenge, sa régularité à y concourir. En tout cas, vingt-neuf ans après, Gérard est toujours aux manettes, étant responsable du classement, recueillant méthodiquement les résultats par catégorie après chaque manche.
Résidant dans le quartier populaire de Novel à Annecy, Gérard est en retraite officiellement depuis deux mois et demi. Mais insatiable, il n’en continue pas moins de bosser trois jours par semaine en tant que commercial pour le compte de Drault, tout petite entreprise de décolletage à Bonneville dont le dirigeant est l’un de ses amis. Un éternel recommencement en réalité, n’ayant jamais quitté cette industrie et son berceau de la Vallée de l’Arve.
Sa vie est indissociablement liée à la course à pied. A l’âge de 11 ans, on le retrouve sur le cross et la piste (1h59’02’’sur 800m en 1969 à Divonnes-les-Bains, Ain). Et à 22 ans, il étrenne la route avec de jolis temps référence sur marathon (2h57’en 1978 à Neuf-Brisach, Haut-Rhin), semi (1h19’à Annecy) et 10km (sous les 35’). Enfin à 23 ans, il se jette corps et âme dans la course de montagne, sous l’influence de son pote sallanchard Michel Caul-Futty, qui le persuade d’ascensionner la Montée du Revard. Crêtes Vosgiennes, Echelles de la mort (Doubs et Jura suisse), Sierre-Zinal (Haut-Valais) resteront comme ses plus beaux morceaux d’anthologie.
Malheur et résurrection
Le 1er août 2005, sa vie bascule. Il subit en effet à l’hôpital de la Croix-Rousse à Lyon une greffe du foie, opération particulièrement lourde et délicate. On a décelé chez lui une hémochromatose, maladie qui voit un gêne fabriquer du fer dans le sang, occasionnant une cirrhose (une personne sur trois cent en France peut la contracter). Il n’y a pas à mégoter, la transplantation d’un foie sain, possible à compter de 1973, est tout bonnement l’unique chance de survie !
De nos jours, parallèlement à ses activités pour la course de montagne qui lui est si chère, il mène un combat acharné en faveur de la transplantation des organes, militant activement au sein de deux associations :
- Transhépat, qui accompagne les malades en attente d’une greffe du foie.
- Trans-Forme dont il sera bientôt le responsable pour le sud-est, qui prend en charge les sportifs transplantés et dialysés, en mettant sur pied des championnats nationaux et internationaux. Les premiers, lors du week-end de l’ascension, les seconds une semaine par an, alternativement entre les Europe et les Mondiaux.
Vers la fin de l’année, son autobiographie intitulée, « L’heure est venue » sortira en livre, sans doute à compte d’auteur. Beaucoup l’attendent avec impatience, tous ceux en tout cas qui n’ont cessé de ressentir de l’admiration pour cet homme d’exception. Oui, pour cette figure de l’athlétisme qui, nonobstant le terrible coup du sort qui l’a assailli, ne s’est à aucun instant laissé démonter. Poursuivant ainsi sans relâche la mission qu’il s’est assignée il y a vingt-huit ans afin de valoriser la course de montagne si décriée, si méconnue, sans jamais abandonner pour autant les… sentiers! En attendant cette lecture, vous trouverez ci-dessous son formidable et poignant discours qu’il a tenu le 23 septembre 2005 à Bonneville, soit un peu plus d’un mois et demi après la transplantation de son nouveau foie. C’était à l’occasion de la remise des récompenses du challenge Oxygène. Pas un récipiendaire, j’en suis convaincu (n’est-ce pas Rachel, qui fut victorieuse chez les seniors ?), n’a dû oublier ce florilège, ce refus absolu du moindre renoncement et de toute désespérance, cette magnifique ode à la vie. Rendant en substance un bouleversant hommage à son donneur anonyme. Assurément, un de ces moments qui marquent notre existence, que pas une aspérité ne peut étioler de notre mémoire…
François Vanlaton
« Ami, hier je ne demandais qu'à être délivré de mes souffrances, de la fatigue dans laquelle j'étais plongé depuis si longtemps...Aujourd'hui, je veux vivre, je veux rire, je veux te communiquer ma joie!
A toi qui m'a connu perdre trop souvent confiance, triste et abattu, j'écris ma vérité: un jour, ou plutôt une nuit, le téléphone a sonné...Main tendue dans le découragement, j'allais être transplanté.
Ami, toi si rebelle au don d'organe par préjugé, si impénétrable par manque d'informations, je t'en conjure : regarde autour de toi, lis dans les yeux de ceux que tu aimes...accident, maladie...lorsque seule la greffe peut sauver, nous sommes tous concernés. Aujourd'hui, c'était moi... demain, ce pourrait être toi...
Ami, toi qui ne veux pas que l'on touche à ton corps, de crainte d'être amputé pour ton dernier voyage, crois-moi... tandis que ton enveloppe charnelle se décomposera irrémédiablement, des hommes... des femmes... des enfants seront arrachés aux leurs, faute d'organes disponibles.
Ami, comprends, tout ce qui n'est pas donné est perdu à jamais. Songe qu'en prenant aujourd'hui, de ton plein gré, dans le calme de ta réflexion, les très simples dispositions pour faire don de tes organes, demain, tu pourrais épargner à tes proches la douloureuse obligation de devoir décider à ta place, dans l'urgence et le drame.
Ami, pardonne-moi d'être venu te troubler dans tes plus infimes convictions : il le fallait au nom de milliers de malades en sursis.
En mémoire de celui grâce auquel aujourd'hui, je peux témoigner du miracle de la transplantation d'organes. »
Gérard Costa
Toute ma profonde gratitude à Philippe Buzzolini, ancien président du Faucigny Athlétic Club de Cluses, pour avoir déniché ce texte si lyrique, si émouvant, dont même Gérard avait perdu trace…
Dernière édition par François de la Balme-de-S le Ven 4 Juin 2010 - 21:03, édité 1 fois
François de la Balme-de-S- Messages : 1672
Date d'inscription : 14/05/2009
Localisation :
Re: GERARD COSTA : RETOUR A LA VIE POUR CE PIONNIER HAUT-SAVOYARD DE LA COURSE DE MONTAGNE
J'étais dans la salle ce 23 septembre 2005, je me souvient très bien de Gérard prononçant son discours. C'était à la fois impressionnant et très émouvant.
Re: GERARD COSTA : RETOUR A LA VIE POUR CE PIONNIER HAUT-SAVOYARD DE LA COURSE DE MONTAGNE
bonjour;
merci francois ; quel bel hommage mérité; c est avec joie que j ' apprends l ' adhésion de Gérard sur ce forum
merci francois ; quel bel hommage mérité; c est avec joie que j ' apprends l ' adhésion de Gérard sur ce forum
schtroumphette- Messages : 7111
Date d'inscription : 09/11/2008
Localisation : haute savoie
Re: GERARD COSTA : RETOUR A LA VIE POUR CE PIONNIER HAUT-SAVOYARD DE LA COURSE DE MONTAGNE
j ' en profite pour saluer mon ancien président , philippe buzzolini, qui a su diriger le club durant de nombreuses années, de manière exemplaire ; il mériterait un hommage également ...
schtroumphette- Messages : 7111
Date d'inscription : 09/11/2008
Localisation : haute savoie
MERCI
MERCI POUR CE BEL HOMMAGE A GERARD ,IL LE MÉRITE VRAIMENT,IL SE BAT TOUS LES JOURS CONTRE CETTE MALADIE ET MALGRÉ CELA IL NE LAISSE RIEN PARAITRE
HB- Invité
GERARD COSTA : RETOUR A LA VIE POUR CE PIONNIER HAUT-SAVOYAR
bonjour a tous ;
oui francois , quel grand moment d ' émotion ce beau discours de gérard ; et merci pour ce superbe article sur un homme que j ' aprécie et admire énormément .
bravo francois
oui francois , quel grand moment d ' émotion ce beau discours de gérard ; et merci pour ce superbe article sur un homme que j ' aprécie et admire énormément .
bravo francois
schtroumphette- Messages : 7111
Date d'inscription : 09/11/2008
Localisation : haute savoie
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