4E EDITION DU TRAIL TERRA MODANA CE DIMANCHE 18 JUILLET 2010

 

voici le lien de la vidéo 2009 :
http://www.tvsport-nature.com/site/_pages/_trails/terramodana_2009.html
et le lien du site du trail Terra Modana :
http://www.trail.terramodanamultisports.com/

LA MAURIENNE EN DEHORS DES PREJUGES ET SEMPITERNELS CLICHES

Divine surprise ! Nonobstant la sévère concurrence et l’inique réputation dévolue à la Maurienne, un peloton densifié et de qualité devrait prendre son envol ce dimanche à l’occasion du 4e millésime du Trail Terra Modana. Amplement mérité pour celui-ci, mariant judicieusement la prouesse sportive à la protection et la valorisation d’une terre patrimoniale d’exception.

Céline et Ludovic Pommeret, Olivier Chacornac, Dominique Duval, Damien (alias Dams73 sur notre forum) et Lionel Margueron, authentiques âmes de cette merveilleuse manifestation, s’en frottent les mains ! A trois jours de l’échéance, 104 trailers émargent sur l’épreuve individuelle et 71 autres sur le relais (dont le Saint-Gervolain Alexandre Hayetine avec son chien), soit déjà sept de plus que les 97 engagés de 2009 concernant la course en solo. Proprement inespéré pour le Club des six, affrontant en effet une redoutable et multiforme adversité.
Premier écueil que doivent franchir moult organisations : le calendrier surchargé des compétitions hors stade frisant cette saison l’overdose, diluant en conséquence la fréquentation. Et pas de veine pour la bande à Ludo, trois rendez-vous de prestige ont lieu concomitamment à leur progéniture : la 24e Montée du Nid d’Aigle ; le 2e Ultra-Tour du Beaufortain qui connaît un extraordinaire engouement (passant de 140 concurrents l’an passé à 210) ; enfin et surtout, car disputée à proximité, l’édition princeps, avec deux formats à la clef, de la Sky Race de Névache (Hautes-Alpes), se concourant à travers cette enchanteresse Vallée de la Clarée.
Autre vent contraire, de taille et intrinsèque celui-là aux Mauriennais, les injustifiés stéréotypes qui font boule de neige à l’évocation de leur terre nourricière : éloignement, enclavement, enlaidissement et autre pollution, autant de soi-disant vices rédhibitoires qui interdiraient à bon nombre d’entre-nous de lui rendre visite. Mais que de jugements hâtifs, partiaux et péremptoires, reflétant en réalité une profonde méconnaissance de la Vallée de l’Arc, oh combien enivrante pourtant, de par son insoupçonnable patrimoine naturel et architectural se propageant tant sur le relief qu’au cœur du talweg.

Somptuosité du parcours
Adorable Maurienne, à l’image ainsi de Terra Modana dont le tracé, s’il n’excède jamais les 2000m, offre à chaque détour la moindre once d’émerveillement. A l’Orgère, porte du Parc National de la Vanoise, c’est un sanctuaire de nature encore intacte, sauvage même, qui attend les trailers. Dans les villages traversés, tant au Bourget qu’à Villarodin, à Avrieux encore, à Aussois enfin, ce sont les habitations qui retiendront leur attention : partiellement enterrées pour s’épargner des colères d’Eole, coiffées d’un superbe toit de lauzes, elles ne sont que compacité et minéralité, se fondant comme par magie dans le paysage. Cette vision d’une Maurienne, véritable vallée de pierres, n’en sera qu’un peu plus raffermie lorsque les forbans modernes pénétreront dans les entrailles des Forts de l’Esseillon, exhalant une atmosphère si étrange, si sépulcrale. A peine extirpés des tréfonds de ces castels, héritages militaires remontant au début du XIXe siècle quand la Savoie n’était pas encore française, ils seront frappés de stupeur par l’éblouissante luminosité inondant le défilé de l’Arc, suscitant par la même de détonants contrastes clairs-obscurs. Merveille du décor quand ces aventuriers au long cours enjamberont le pont du Diable, surplombant vertigineusement le torrent en furie. Dès lors, ils feront connaissance avec l’ubac, salvateur en ces semaines torrides, versant forestier où vivent en harmonie épicéas et mélèzes ; ils n’y manqueront surtout pas de jeter d’incomparables coup d’œil sur le flanc opposé, arpenté précédemment, sous l’ombre tutélaire des deux cerbères modanais qui leur apparaîtront sans cesse dorénavant : l’Aiguille Doran et le Râteau d’Aussois, portant tous deux aux nues leurs terrifiantes falaises…
Si poignante la Maurienne, si proche aussi ! Mais bien sûr, car au cas où certains l’ignoreraient encore ou plutôt feindraient de l’ignorer, la Maurienne de 2010 n’est plus celle de papa. Excellemment desservi par l’autoroute à compter de 2000, Modane n’est désormais plus qu’à une heure de Chambéry, annihilant en conséquence le fallacieux argument de la distance pour ne pas pouvoir être son hôte. Et la pollution, si elle n’a pas disparu hélas, a été en partie inhibée, à l’instar de l’usine d’aluminium saintjeannaise Alcan, qui a réduit de façon drastique en 1986 ses rejets de fluor. Au demeurant, en raison de la farouche détermination des autochtones pour ne pas laisser agoniser leur terroir, avec Vivre en Maurienne en pointe dans ce combat (avec qui toutefois je n’ai pas toujours été d’accord durant mon militantisme environnemental à l'époque du projet de réserve naturelle de la Lauzière).
Alors pourquoi délaisser encore et toujours cette formidable vallée intra-alpine, la plus longue de nos Alpes françaises avec ses 127km ? Grands espaces, singularité architecturale, culture alpine prospère, accessibilité, bref la Maurienne est aux antipodes des jugements aprioristes dignes des propos de comptoir.
Vous avez compris, si vous n’avez rien à faire de spécial ce dimanche, il ne vous reste plus qu’à rejoindre la formidable escouade modanaise de Céline, Ludo, Olivier, Dominique, Dams73, Lionel et leur armada d’héroïques bénévoles! Quelle récompense alors pour ces femmes et ces hommes qui ont l’âme chevillée au corps pour relever cette fantastique gageure, et ainsi épuiser des trésors d’énergie pour nous offrir une course d’anthologie : le Trail Terra Modana.
François Vanlaton

- Le site du Trail Terra Modana : http://www.trail.terramodanamultisports.com/
- Deux épreuves au menu : un 50km pour 2749md+ et 2716md-; un relais par équipe de deux sur le parcours analogue à celui du 50km, avec passage du témoin au km 24.
- Inscriptions possibles sur place le dimanche matin (trail limité à 300 coureurs).
- Départ à 8h au Freney.
- Arrivée à partir de 12h30 au stade de Modane.

Prochain billet, en ligne dès ce soir : le parcours en photos.
Autres billets, en ligne vendredi : favoris et outsiders.

Juste pour vous dire que c'est une course magnifique avec des paysages somptueux;avec une organisation bien rodée.Dans la course il y a de très beau passage entre autre:la traversée du pont du diable,les forts tous plus beau les uns que les autres avec de très belles cascades.Enfin pour dire que c'est vraiment un trail a découvrir ou a redécouvrir.Moi perso je l'ai déja fait mais je suis content de pouvoir la refaire cette année(en relais)
a dimanche

A l'orée du trail.
Cliché Gilbert Goessens, alias Gibus.



La pierre, omniprésente en Maurienne dans les constructions, avec les admirables toits de lauze.
Cliché Gibus.


Vers l'Orgère, étincelant panorama qui embrasse à gauche l'Aiguille Doran (3041m), et à droite le Râteau d'Aussois (3431m), montagnes mythiques du Parc National de la Vanoise, ce grand jardin des Français, dixit le peintre et poète devant l'Eternel Samivel.
Cliché Gibus.



Après le village du Bourget et le franchissement de l'Arc, ascension d'un raidillon le long d'une falaise.
Cliché Gibus.



Dans les venelles du village de Villarodin, km 17,6.
Cliché Gibus.



Dominant le bourg d'Avrieux, la cascade et la chapelle Saint-Benoît.
Cliché Gibus.



Le Fort Victor-Emmanuel, une des cinq sentinelles de pierre de l'Esseillon, construite entre 1820 et 1828; ces cinq fortifications, édifiées sur un verrou rocheux, servaient de protection pour le royaume de Piémont-Sardaigne contre une éventuelle incursion française.
Cliché Gibus.



Le pont du Diable enjambant l'Arc, en contrebas du Fort Victor-Emmanuel. Le trail va alors passer en rive gauche de l'impétueux torrent.
Cliché Wikipédia.



Les gorges de l'Arc observées du Pont du Diable.
Cliché Wikipédia.



Au Fort Marie-Thérèse, km 26,8, le seul des cinq situés en rive gauche de l'Arc, l'épreuve emprunte les souterrains légèrement éclairés. Quelle sensation alors de fraîcheur !
Cliché Gibus.



La chapelle Notre-Dame-de-Charmaix, avant d'accéder à la station de Valfréjus.
Clichés de Gibus.


Les photos de Gibus ont été tirées à l'occasion de l'édition princeps du Trail Terra Modana, le 22 juillet 2007. Quelques bribes sur Gibus: né le 3 février 1961, athlète polyvalent et pensionnaire d'Ambérieu Marathon, club FFA de l'Ain où prédomine le trail, il est un peu "le Nico la Clusaz du 01" pour animer un superbe site de course à pied: http://aincourir.free.fr/

Avant d’évoquer rapidement les pronostics, mettons en exergue les exceptionnels tarifs pour pouvoir s’engager sur le 4e Trail Terra Modana : jusqu’au 14 mai, 25 euros pour disputer le 50km en solo, et 50 euros concernant le relais à deux ! Proprement hallucinant par les temps qui courent ! Les montants s’élèvent ensuite à 30 et 60 euros le mois suivant puis 35 et 70 euros les trente derniers jours.
Des sommes conjuguant rareté et modicité, au regard des distances et des prestations offertes, tordant le coup à l’adage qui veut que l’argent soit le nerf de la guerre, privilégiant au contraire les valeurs originelles du trail, celles de l’accueil et de la simplicité de prime abord : au demeurant, bien dans la tradition de cette terre de labeur qu’est la Vallée de la Maurienne.
Voilà qui est tout à l’honneur des responsables de Terra Modana qui pour un certain nombre d’entre-eux, ne l’occultons surtout pas, intègrent l’élite du trail, Ludovic Pommeret au premier chef, mais qui n’en respectent pas moins le caractère démocratique, désintéressé et populaire de cette discipline.
Alors puisse Terra Modana servir de leçon et de modèle à moult organisateurs, obnubilés le plus souvent par le versant mercantiliste de leur manifestation, n’hésitant plus dès lors à bafouer sans vergogne l’esprit trail, oui qui se fichent du tiers comme du quart des concurrents que nous sommes.
Hier soir, 109 pointaient sur l’épreuve individuelle et 38 sur celle du relais : aussi, les records de participation seront sans nul doute mis à bas.
En solo, distinguons :
Comme grandissimes favoris :
- Guillaume Le Normand, 34 ans, des Teams Quechua et + Watt. Lauréat en 2008 et 2009, ce formidable athlète de souche… normande (trop facile !) a remporté le Restonica Trail (Haute-Corse) il y a quinze jours, de conserve avec Dacchiri Dawa Sherpa. Pour son palmarès 2010, se reporter sur son blog : http://guillaumelenormand.free.fr/
- Serge Barthes, 51 ans, du Team Altecsport. Meilleur V2 en trail longue distance, il est régulièrement dans le top 10, et ce quelle que soit la qualité du peloton. Le 3 juillet, il s’est imposé sur le 56km de la Montagn’Hard avec près d’une heure d’avance ! Voir le site de son escouade pour ses résultats 2010 : http://www.teamaltecsport.com/
Comme outsiders les plus dangereux :
- Alain Guimet, 39 ans (V1 donc), sociétaire des Féroces Trailers du Môle. Son âge n’a pas de prise sur son talent comme en témoignent la myriade de performances enregistrées cette saison, en particulier ses 31e et 9e position, à la Nivolet-Revard en premier lieu, sur le Maratrail de Faverges ensuite. L’ultime ? Sa victoire le 3 juillet sur la Moins’Hard.
- Valéry Chaix, néo-vétéran comme Alain, pensionnaire du Club Alpin Français de Maurienne, coéquipier de Ludovic Pommeret en ski-alpinisme. Victorieux de l’édition princeps et 7e en 2008, il est en pleine bourre à l’heure actuelle, comme l’illustrent ses 3e places au 42km des Deux Alpes Raidlight Trail et sur la Transmontjoie, respectivement les 4 et 11 juillet. Auparavant, il s’était classé 3e au 28km de l’Arbarine et 5e sur le 42km de Faverges. Aux premières loges donc s’il n’accompagne pas, à l’instar du millésime 2009, sa… compagne qui n’est autre qu’Alice Lauga, favorite chez la gent féminine.
- Jean-Pierre Pepey (un de nos forumers), né en 1966, du Team 42km195. Dauphin de Chaix en 2007 et de Le Normand l’an passé, le Belleysan a terminé le 11 juillet 9e au 25km du Trail de la Dent du Chat.
- Nicolas Facin (alias Nico73 sur notre forum), né en 1988, de souche mauriennaise et résidant à la Ravoire. Une des révélations cette année sur trail courte distance : 9e sur le 18km des Glaisins, 7e sur le Malpassant, second au Petit Savoyard à 2’58’’de Julien Chorier, 10e sur le 28km du Trail de Faverges, triomphant au 13km de la Dent du Chat dimanche dernier. Sa prestation sera-t-elle du même acabit sur un 50km qui n’est pas sa longueur de prédilection ? Loin d’être impossible, en se référant notamment à Charles Dubouloz, adepte du petit format et éblouissant 3e sur le Marathon du Mont-Blanc il y a trois semaines.
Comme autres outsiders, citons les autochtones à l’image de Laurent Arnaud, Guillaume Bois, Stéphane Duc, Michel Facin (père de Nico73), Claude Mottard, Yann Gérome et Daniel Rigaud ; mais aussi le Savoyard de Flumet, Romain Marin Lamellet, licencié à l’Elan Voglanais.
Chez les V2, derrière l’intouchable Serge Barthes, la joute devrait opposer l’enfant du pays Gérard Olivetto (encore un de nos forumers), 2e quinqua en 2008, à l’Albertvillois Jean-Louis Périno, 1er dans sa catégorie en 2008, et au Saint-Gervolain Denis Hayetine, père d’Alexandre, qui lui a opté pour le relais avec… chien.
Enfin quant aux filles, il serait bien surprenant de ne pas assister au duel opposant la locale Alice Lauga à la Vauclusienne de Carpentras, Julia Rousset. La première, leader en 2008 et dauphine de Sylvie Negro l’année d’après à Modane, est connue pour être une brillante skieuse-alpiniste des prestigieux Team Sybelles et Groupe Excellence du CAF. Et ce n’est qu’avec parcimonie qu’elle s’adonne au trail, ce qui n’interdit pas les prouesses. Le 4 juillet, elle a ainsi fait parler la poudre en triomphant au 42km des Deux Alpes Raidlight Trail, un mois après son second rang sur le 28km de l’Arbarine.
A l’opposé de la Saintjeannaise, la seconde multiplie les trails, à l’exemple de la Restonica le 3 juillet où elle grimpe sur la plus petite marche du podium. Mais c’est dans l’ultra qu’elle excelle : à l’UTMB 2009, elle s’est tout simplement classée 5e féminine en 33h17’53’’après une 26e place en 2008. Et au Lybian Challenge, toujours en 2009, seconde derrière sa… sœur aînée, la renommée Alexandra. D’ores et déjà, elle est inscrite sur la Grande Traversée des Alpes qui reliera, du 15 au 28 août, le Lac Léman à la Méditerranée après une épopée de 640km pour près de 34000m de dénivelée positive. Equipée sauvage qui verra d’ailleurs Guillaume Le Normand prendre le départ.
Pour le relais à deux, je l’ai évoqué succinctement dans le sujet « Résultats de la Transmontjoie du 11 juillet 2010 ». Favoris :
Chez les garçons, la paire francilienne Joris Gleizal et Etienne Burel, fondeurs émérites, respectivement sur le relais, 3e en 2008 pour Joris, 1er en 2007, 2e en 2008 et 6e en 2009 pour le second. Remarquons la présence de notre forumer Raphaël Neyret-Vachey, associé à Emmanuel Barbier, du Team rhodanien Runista Trail.
En mixte, le combat s’annonce farouche entre d’un côté les Favergiens et forumers Stéphane Avrillon (vainqueur en 2009 avec Aurélien Brun)-Gaëlle Warczareck, et de l’autre les Vauclusiens du Team Altecsport Sandra Martin et Stéphane Le Dû; le binôme de la capitale de la Vallée de l'Arc, Sébastien Merle-Agnès Moreau se contentera sans doute de l'ultime marche du podium.
Chez les filles, l’hégémonie sera sans doute totale pour les duettistes chambériennes d’Activasport, Sylvie Negro et Nadège Cavagna, loin devant les Mauriennaises du Canton de la Chambre, Laure Pion et Sylvie Lore.

En solo, on compte désormais 113 inscrits dont les deux noms suivants :
- Alexandre Hayetine, né en 1983 et résidant à Saint-Gervais-les-Bains, lauréat le 3 juillet dernier de l'Ardennes Méga-Trail (80km pour 4000md+), qui abandonne en conséquence... son chien. Il sera l'un des plus dangereux outsiders.
- Jean-Hugo Huarau, né en 1981, de l'Entente Athlétique de Chambéry. Particulièrement affûté en ce moment : le 28 juin, avec ses trois camarades du 13e Bataillon de Chasseurs Alpins (BCA) de Barby, il enchaînait les 14 sommets excédant les 2000m du Massif des Bauges en 23h47', pulvérisant le précédent record des 18-19 septembre 2009 en 27'35''. Et le 11 juillet sur le 25km du Trail de la Dent du Chat, il se classait 3e ex-aequo à 25 secondes de Thierry Lippi, second. Sera naturellement aux avant-postes.
Concernant le relais à deux où il y a maintenant 44 équipes, on observe:
En mixte :
- La paire Guillaume Le Normand-Julia Rousset, tous deux délaissant l'épreuve individuelle.
- Le duo Jean-François Delamarre (Avignon)-Alexandra Rousset (Saint-Genest dans la Loire, soeur aînée de Julia).
Deux escouades, surtout la première, qui viseront le podium.
Pour la gent féminine :
- Le binôme Cynthia Borot-Amandine Novero-Borot, toutes deux de Bramans en Haute-Maurienne, la dernière skieuse-alpiniste, pensionnaire du Team Sybelles, qui aura les faveurs des pronostics pour la seconde place.

Bonsoir, une petite rectification concernant la paire Raphaël Neyret-Vachez / Emmanuel Barbier ( en fait le vergnolain sur le forum )qui est une équipe 100/100 Savoyarde, mais je n'en veut pas du tout à François qui fait un travail de recherche remarquable et l'erreur est humaine.
Désolé , je n'ai pas pensée à prendre une copie des résultats.

Bonjour Emmanuel,

Equipe à 100% savoyarde (et non rhodanienne, mea-culpa !), escouade également à 100% forumeuse, puisque aussi bien toi (dont j'ignorais en réalité ton identité !) que Raphaël (inscrit à compter du 15 juin dernier) adhèrent à notre forum. Enfin, formation talentueuse comme en témoigne votre 4e place au scratch, synonyme de 3e marche du podium masculin : toutes mes félicitations !
"Errare humanum est" : heureusement mon cher Emmanuel ! Car l'acquisition d'un savoir, et ce dans tous les domaines, y compris la course à pied, intervient souvent au terme d'un processus long, complexe, qui n'est jamais linéaire, bref émaillé d'erreurs. C'est justement les modalités de ce processus qui rendent enivrante cette acquisition ! En effet, si tout nous était acquis, où se trouverait alors la passion, quel sens pourrrait-on donner à la vie ? En substance, l'erreur est humaine dans le sens où elle contribue à la recherche d'une connaissance; c'est une vérité en gestation en quelque sorte...

Merci françois et bravo pour toutes les anecdotes et commentaire que tu nous fournis