RESULTATS DE LA SALLANCHES-VARAN DU 16 MAI 2010

SPECTACLE DE HAUTE VOLEE A L'APLOMB DES AIGUILLES DE VARAN !

Voici les tous premiers résultats !
Temps froid, en particulier au refuge de Varan (1620m) où était juchée l'arrivée.
Terrain humide et glissant.
Panorama exceptionnel sur l'Aiguille Grise de Varan enneigée malgré l'atmosphère brouillasseuse.

Au scratch avec 118 partants et 117 classés (un abandon):
1 Alain Gillet, notre Alain de la Bec bien sûr, 1h08'56'', 1er senior. C'est sa 5e victoire depuis le début de l'année ! Eblouissant dans l'ultime kilomètre montant.
2 Jean-Christophe Dupont, 1h09'02'', 2e senior. La descente de 3km lui a été fatale ! Retrouve doucement son niveau.
3 Jérôme Bosch, 1h09'22'', 1er V1. Phénoménal aujourd'hui ! A quarante ans passés (né le 16 avril 1970), le citoyen de Viuz-la-Chiésaz semble n'avoir jamais été aussi fort ! Mais quelle déception de ne pas le voir aux France de montagne où il aurait pu tailler des croupières à bon nombre d'élitaires !
4 Damien Piquemal, 1h11'09'', 3e senior. Attention, un nom à vraiment retenir ! Ce vététiste de la Roue d'Or d'Annecy a débarqué en Haute-Savoie en 2008, en provenance de la Haute-Marne. Cette Sallanches-Varan constituait la quatrième course à pied de sa... vie, la première remontant au 19 décembre 2009 (Corrida de Metz-Tessy). D'ores et déjà, il donne rendez-vous à la Grimpée du Semnoz dimanche prochain. Ca promet !
5 David Martin, 1h15'50'', 2e V1. Sa 2e place aux Crêtes du Salève dimanche dernier n'était vraiment pas le fruit du hasard !
6 Emmanuel Ancay, 1h17'05'', 4e senior. Ce renommé Valaisan des Trotteurs de Fully découvrait la course de montagne, made in Haute-Savoie. Enchanté par le profil de la course et le décor (mais qui en serait indifférent ?), il a promis de revenir, mais cette fois-ci avec moult compatriotes.
7 Gilles Schenevey, 1h18'09'', 5e senior, en-dedans aujourd'hui, surtout par rapport aux Crêtes du Salève qu'il avait remportées. Mais semblait cependant satisfait de sa prestation.
8 René Amoudruz, 1h18'54'', 1er V2, qui renouait avec la compétition qu'il avait cessé le 11 octobre 2009 à l'occasion de la Perjusienne. Une reprise tonitruante alors qu'il est encore à court de condition. Eternel René !
9 Michel Barralon, 1h19'08'', 3e V1. Pas évident d'alterner trail longue distance (52e et 14e V1 sur la Nivolet-Revard il y a quinze jours), et course de montagne. Eh bien Michel s'en est remarquablement sorti !
10 Nathan Ferreira, 1h21'02'', 1er junior. Cet athlète prometteur a brillamment représenté les couleurs de l'Entente Athlétique de Chambéry.
11 Anis Belhi, 1h21'44'', 6e senior.
12 Jean-Sébastien Daviet, 1h22'22'', 7e senior.
13 Yvan Massonnet, 1h22'31'', 8e senior.
14 Denis Farina, 1h23'44'', 2e V2.
15 Steve Stepanovic, 1h23'51'', 9e senior.

Chez les femmes:
1 Suzanne Perche, 1h38'02'', 1ère V2, talentueuse, souriante et hyper-sympa. Alors quoi demander de plus ?!
2 Dominique Pion, 1h47'43", 2e V2.
3 Sévérine Gaillard, 1h49'54'', 1ère senior.
4 Dany Eusèbe, 1h52'03'', 1ère V1.
5 Sandrine Moy, 1h53'32'', 2e V1.

Les commentaires exhaustifs ce soir ou demain.

Ouh la la !!

Je suis un petit peu inquiet pour la grimpée du semnoz...

Pas pour les coureurs, non, plutot pour les spectateurs. Peut ètre serait il plus prudent de leur faire mettre des lunettes pour éviter les graviers dans les yeux au passage d'Alain...

Avec le moteur qu'il a en ce moment, il va ètre obligé de freiner dans les virages de la montée..

Un peu plus sérieux, félicitation Alain, c'est un sans faute.

Ouais Impressionnant Alain , de plus en voyant les écarts pour le podium il y a du avoir une belle baston

Bsoir à tous et merci à François pour les résultats, voici le lien (il est en pdf)

nico

Celle la je l'affiche sur le frigo em rentrant chez moi ,c'est pas tous les jours que Jean-Christophe termine derriere, mais bon il est pas encore à fond de ses capacités alors faut en profiter ça durera pas !!!!!

Et c'est clair que de la baston il y en a eu tout le long du parcours et j'en ai bavé mais je pense pas avoir été le seul parce qu' à 6km je retrogradais à la 4eme place et 80 m de retard sur le trio et j'aurais pas cru revenir dans la descente
en tout cas ça fait plaisir de voir de nouvelles vraies courses de montagne sur le calendrier

merci pour les messages ,sur super sympa
Bruno ,je pense que je ferais un bon chpt de France si je finis devant toi parceque en regardant les anciens classements des France , t'es plus souvent devant moi que l'inverse!!!!!

De bossonney denis

Tout d'abord bravo super parcourt .
Une petite erreur pour le classement ,je ne suis pas v2,c'est donc éric qui fini 3ème v2.
Je suis désolé de n'avoir pas pu resté pour pouvoir vous le dire.

Merci encore pour cette belle course en devenir.
Sportivement
Denis

En fait, c'est même plus la peine d'aller chercher bien loin pour faire des courses de haut niveau, quand il y a Alain, J-C, Cyrille, si Jérome franchi un cap, on rajoute Bruno et Ludo Pellé, y a déja de quoi faire dans le coin!!
En tout cas félicitation Alain, quand on gagne avec si peu de marge c'est toujours la preuve d'un super état d'esprit. Et ça promet vraiment pour Dimanche au Semnoz. Gilles Segris, Cyrille, Alain, J-C , Ludo avec Bruno et peut-être Jéome en arbitres, ça va envoyer!

Oui Benoît et d'après Nico, P Thébault va redébouler bientôt et n'oublions pas G Fontaine, un coureur que personnellement j'admire beaucoup (mais que fait il donc ?).

Le jeune chamberien est à n'en pas douter un espoir de la course hors-stade. Sa perf a sallanches (qui ne fait qu'en appelait d'autres) confirme les promesses qu'ils avaient pu faire naitre lors de la montée de Planfray il ya peu de temps...Esperons que ce jeune oiseau, actuellement en 1ere année de STAPS à l'université de Grenoble, prendra son envol ...!

Veuillez excuser l'élan fougueux du jeune grenoblois Pierre ARNOULD, grand espoir du demi-fond français ! (mais pas de l'orthographe)
Sur ce, à bientôt à Murat !

COURSE DE MONTAGNE/SALLANCHES-VARAN

GILLET FIN PRET POUR LES FRANCE DE MONTAGNE !

Sublime, enivrante et indécise jusqu’au clap de fin, telle fut l’épreuve sallancharde de 10,3km assortis de 1400m de dénivelée. Pour son 1^er millésime, elle aura opportunément revivifié le cénacle des courses de montagne, mal en point depuis l’explosion du trail, consacrant in fine deux grands champions : Alain Gillet et Suzanne Perche.

Abasourdis par la beauté du spectacle émaillant leur course dont ils sont les principaux précurseurs, Christophe Doulat et Pierre-Louis Zajac avaient le visage radieux ! Stupéfiant spectacle en effet, à la fois dans les cieux et sur les terres. Le public, clairsemé mais contemplatif et connaisseur, n’en croyait pas ses mirettes, semblant toucher du doigt les Aiguilles de Varan, qui échappaient comme par magie aux nappes de brume somnolentes, enveloppant pernicieusement la vallée de l’Arve.
Grandeur et sauvagerie du décor, légèreté et dextérité aussi des hommes araignées, domptant et avalant ces pentes de catastrophe qui les narguaient en attendant les ordres du starter, à deux pas de l’antique pont de Saint-Martin.
D’emblée, un noyau de quatre coureurs, à la vélocité de l’éclair, prirent résolument les devants. Sur l’attendrissant alpage de Lachat, terme de la rude grimpée de 5km en single-track, pimentés par 1140m de différentiel, la situation se décanta un tant soit peu. Y surgirent et de concert l’ex-tricolore Jean-Christophe Dupont et Damien Piquemal, l’inattendu vététiste haut-marnais de 26 ans, pensionnaire à la Roue d’Or Annécienne depuis 2008. Que collaient cependant à leurs basques l’éternel Annécien Jérôme Bosch et un peu plus loin, à 80m, Alain Gillet, observant scrupuleusement la proue de course. Un Evianais au zénith de sa forme depuis l’orée 2010, dont beaucoup ces deux dernières années ne misaient plus un seul kopeck sur son avenir montagnard.

Epilogue d’anthologie !
L’indécision était à son comble ! La péroraison se joua en réalité bien en amont du refuge de Varan, où prenait fin la poignante et féroce équipée. Sur les 3km de dégringolade rendue bringuebalante par la fange imprégnant la piste, le maçon Bosch, tel un aigle, déposa le binôme de tête, et croyant son heure arrivée prit la poudre d’escampette. C’était mal connaître Gillet, qui revenu du diable vauvert, enclencha la troisième et grilla le fuyard, pourtant un des meilleurs descendeurs qui soient, avant-même l’ultime ascension d’un km. La messe était dite, nonobstant la tentative rageuse et talentueuse de Dupont sur les derniers hectomètres, échouant à 6 secondes du héros du jour. S’ensuivaient à 24 secondes l’admirable Bosch qui avait tout donné en dépit de ses 40 ans, puis Piquemal à 2’13’’, perclus de crampes d’estomac en dévalant cette patinoire.
Cinquième succès en tout cas pour le protégé de Pascal Crouvizier à Evian Off Course, d’excellent augure pour les France de montagne le 6 juin prochain. Le top 10, qui sait ?
Chez la gent féminine, la jeune Séverine Gaillard, 31 ans, dont l’audace est à l’avenant de son minois, sans doute grisée par l’atmosphère envoûtante des lieux, s’envola pour être rejointe… 25 minutes plus tard par l’expérimentée et placide Suzanne Perche. A 50 ans, la Faucignerande licenciée au FAC de Cluses ne laissait pas passer l’occasion pour glaner un succès de prestige. S’accaparant le festin, elle ne concéda que quelques miettes à ses dauphines sociétaires de Chamonix Mont-Blanc Marathon, pourtant valeureuses, Dominique Pion, V2, seconde à 9’41’’, distançant ainsi Gaillard après 55 minutes d’échappée, celle-ci se classant finalement 3^e à 11’52’’.
En quittant le refuge pour regagner leurs pénates, les avaleurs de cime avaient cette fois-ci conscience que cette mémorable journée touchait à sa fin. Qui plus est, en voyant s’éclipser avec regret les Aiguilles de Varan, désormais sous un indescriptible amoncellement de nuages.
François Vanlaton, pour le compte du « Dauphiné Libéré », édition de la Haute-Savoie, en date du mardi 18 mai 2010. Attention, ce message est plus long que la version papier.
Encore un billet sur cette Sallanches-Varan, avec divers commentaires.
Ci-dessous, onze photos. Un grand merci à notre Nico pour leur mise en ligne !



Alain de la Bec (Evian Off Course), en route pour son cinquième triomphe de sa saison ! Proprement ébouriffant ! Cliché Pierre-Louis Zajac.



Jean-Christophe Dupont (Arve Athlétisme Bonneville-Pays Rochois), tentant désespérément de revenir sur le fuyard Alain de la Bec, se contentera de la place de dauphin. Cliché Pierre-Louis Zajac.



Jérôme Bosch, non-licencié, résidant à Viuz-la-Chiésaz, s'accroche à sa troisième position sur l'ultime km, trop peu escarpé pour lui. En outre, il commence à expier ses splendides efforts accomplis durant la précédente descente pour conquérir la tête de course. Cliché Pierre-Louis Zajac.



Gracieuse et talentueuse, telle est Suzanne Perche, la lauréate, licenciée au réputé Faucigny Athlétic Club de Cluses, l'escouade chère à notre Rachel. Cliché Pierre-Louis Zajac.




C'est fini ! Alain de la Bec atteint le premier le refuge de Varan (1620m), où était juchée l'arrivée, authentique nid d'aigle embrassant un panorama de toute beauté, depuis la Pointe d'Areu, extrémité-sud des Aravis, jusqu'au toit de l'Europe. Grandeur du décor, légèreté de l'athlète, un fabuleux moment pardi ! Cliché F.V.



L'homme des Aravis (né à Thônes et ayant élu domicile à Saint-Jean-de-Sixt), Jean-Christophe Dupont, franchit la ligne à Varan à six microscopiques secondes d'Alain de la Bec ! Cliché F.V.



Toute la souffrance et l'abnégation de Jérôme Bosch sur l'aire d'arrivée, 3e à 24 secondes d'Alain. Etincelant de bout en bout, sans doute l'une des plus belles prestations de sa carrière, oh combien prestigieuse. Juste derrière Jérôme, l'Aiguillette des Houches, passage obligé du Trail des Aiguilles Rouges en septembre. Cliché F.V.



Au refuge de Varan: à gauche, Alain de la Bec; à droite, Jean-Christophe Dupont dont le maillot témoigne du terrain fangeux. Cliché F.V.



David Martin, superbe 5e, ce qui justifie pleinement son visage radieux! En pleine bourre à l'heure actuelle, à l'image également de son deuxième rang aux Crêtes du Salève le 9 mai. Athlète talentueux mais trop méconnu encore. Plus pour très longtemps toutefois s'il continue à accumuler les performances. Habitant le chef-lieu de la cité sallancharde, il est pensionnaire de l'escouade locale comme l'atteste son débardeur. Cliché F.V.



De gauche à droite, Jérôme Bosch, Alain de la Bec et Jean-Christophe Dupont. Formidable podium, illustrant l'exceptionnel niveau du premier millésime de la Sallanches-Varan. Christophe Doulat et Pierre-Louis Zajac, les précurseurs de cette détonnante épreuve, peuvent en être fiers ! Cliché F.V.



Suzanne Perche, resplendissante à Varan, après son écrasant succès ! Cliché F.V.

Nanard a écrit:Le jeune chamberien est à n'en pas douter un espoir de la course hors-stade. Sa perf a sallanches (qui ne fait qu'en appelait d'autres) confirme les promesses qu'ils avaient pu faire naitre lors de la montée de Planfray il ya peu de temps...Esperons que ce jeune oiseau, actuellement en 1ere année de STAPS à l'université de Grenoble, prendra son envol ...!

Effectivement, Nathan avait déjà terminé 8è au 18 km des Glaisins le 3 avril avec un très bon chrono et peut être ambitieux pour les ch de France Junior de Murat

coucou;
quelle joie de te lire ce jour dans " mon " édition du dauphiné ; c est la 1ere fois que je lis un article signé de francois , en page haute-savoie ; superrrrrrr.

francois , tu peux m expliquer ou se prends le chemin de la course?
je suis sure que le parcours me plairait .

Onze clichés sont en ligne sur cette première édition de la Sallanches-Varan: ils figurent dans mon message en date du mardi 18 mai à 5h52.
Merci Rachel, ton billet me fait chaud au coeur ! Effectivement, en plus de l'Ain, du Canton de Genève et de la Savoie, je couvrirai pour le "Dauphiné Libéré" un certain nombre d'épreuves haut-savoyardes, à l'instar de la Montagn'Hard le 3 juillet à Saint-Nicolas-de-Véroce. Sans occulter, toujours dans le 74, quelques portraits d'athlètes et présentations de clubs. La décision a été officialisée hier soir.
Concernant l'itinéraire de la Sallanches-Varan, tu dois, Rachel, te rendre dans le village de Saint-Martin d'Arve, situé sur la commune de Sallanches mais sur la rive droite de l'Arve, opposée donc à celle du chef-lieu.
Dans le bourg, tu empruntes une petite route sur 800m, direction Reninge; puis dans une courbe prononcée, tu prends un chemin qui part sur la droite s'enfonçant immédiatement en forêt. Tu ne peux pas louper le chemin en raison de la présence d'un panneau indicateur où est notamment marqué: "Lachat d'en Haut 3h30", passage obligé pour te rendre au refuge de Varan.
Le parcours, super bien balisé rouge et jaune avec des infos sur chaque intersection, est une portion du Tour du Pays du Mont-Blanc (à ne pas confondre avec le Tour du Mont-Blanc). Malgré le décor sauvage, tu ne peux en aucun cas t'égarer.
Sur un single-track d'un bon 5km, tu passes aux chalets des Nants, Lachat d'en-Bas (ruine), puis Lachat d'en-Haut, faîte de la course (1680m).
A partir de Lachat d'en-Haut, tu dévales une piste 4x4 de 3km, rendant ainsi visite aux chalets de la Zéta. Puis toujours sur cette piste, tu obliques à gauche à 1360m, direction refuge de Varan, en la remontant sur 500m; puis à droite, ascensionnant encore sur 500m, tu empruntes un sentier qui s'achève par un magnifique dévers surplombant la Vallée de l'Arve et aboutissant au refuge.
Au total, un peu plus de 10km pour 1400md+ et 320md-.
La carte topographique IGN au 1/25000 est la suivante: 3530 EST SAMOENS HAUT-GIFFRE.

merci francois ; je vais tester ;
il n y a pas d endroit vertigineux?

Rassure-toi Rachel, il n'y a aucun passage exposé au vide ou à un tout autre danger ! L'itinéraire est on ne peut plus sûr !

hahahahaha "légèreté de l'athlète" ,
Francois trop rigolo ta phrase , légereté ben moi j'aurais plutot dit "collé" parceque pendant les 6ers km mon nez touchaient presque par-terre !!

je veux pas trop parler de ma course mais plus de l'attitude de course , perso j'ai opté pour courir le plus longtemps possible mais dans la 1ere partie c'etait vraiment tres raide ,j 'ai pas osé marcher vite mais Jerome qui le faisait nous a fondu dessus
et j 'ai l'impression de m'etre plus fatigué à courir qu'à marcher

je veux dire dans le fait de lever les pieds plus haut en courant ,on force plus et le terrain qui etait glissant n'aidait pas vraiment et je pense que c'est ce qui m' a couté mon decramponage par rapport au trio à la fin de la " petite colline "

enfin je pense que dans les raidars , faut pas trop avoir peur de marcher plutot que de courir , la prochaine fois je l'essayerai

ah la la Francois , "légèreté de l'athlète"

Merci Christophe Doulat et Pierre-Louis Zajac pour nous avoir offert un si beau parcours! Ca c'est de la course de montagne, de la vraie!!

Tout était parfait! balisage, accueil, ravitaillement, parcours, sécurité.....du travail de pro! Bravo à vous deux et à très bientôt.

Le Valaisan de la course :

Manu Ançay

[quote="Alain de la Bec !!"]hahahahaha "légèreté de l'athlète" ,
Francois trop rigolo ta phrase , légereté ben moi j'aurais plutot dit "collé" parceque pendant les 6ers km mon nez touchaient presque par-terre !!

je veux pas trop parler de ma course mais plus de l'attitude de course , perso j'ai opté pour courir le plus longtemps possible mais dans la 1ere partie c'etait vraiment tres raide ,j 'ai pas osé marcher vite mais Jerome qui le faisait nous a fondu dessus
et j 'ai l'impression de m'etre plus fatigué à courir qu'à marcher

je veux dire dans le fait de lever les pieds plus haut en courant ,on force plus et le terrain qui etait glissant n'aidait pas vraiment et je pense que c'est ce qui m' a couté mon decramponage par rapport au trio à la fin de la " petite colline "


salut alain ;
je suis loin d etre une championne donc je ne sais pas si mon opinion doit etre pris en compte mais moi aussi , j' ai remarqué que parfois il est préférable de marcher :

j ' avais remarqué cela pour la 1ere fois, lors de la taninge pras de lys en 2007 : je m obstinais a eesayer de courir et j ai essayé de marcher : des lors , j ai " largué " une bonne partie de mes adversaires , avec mes grandes jambes , je peux faire de grandes enjambées ...le coeur monte moins et on garde du jus pour le reste ;
par contre , il faut s ' entrainer a marcher puis recourir après lors des entrainements; enfin voila mon " humble " opinion...

en tous les cas , sur les trails longs , je marche beaucoup dans les dures montées.

Sacré Alain ! J'espère en tout cas que tu as bien reçu les dix-huit clichés que je t'ai transmis tôt ce matin. Dans le cas contraire, fais-le moi savoir !
Concernant la posture à adopter sur les fortes pentes au-delà de 20%, j'ai toujours adopté, à mon modeste niveau, la marche, allant bien plus vite en conséquence qu'en courant. Sur terrain escarpé, j'ai déjà choisi les deux allures sur une même distance et le temps marche a toujours été inférieur, sensiblement même, au chrono course. C'est ce que viennent de prouver d'ailleurs Jérôme Bosch sur les cinq premiers km d'ascension de la Sallanches-Varan dimanche dernier, ou encore Jean-Christophe Dupont ou notre forumer brunosaulet sur le Défi de Fort-l'Ecluse, respectivement en 2007 et 2010.
La marche me semble à la fois plus véloce, et plus économe de nos efforts. Plus rapide en effet, en majorant l'amplitude de notre pas. En réalité, les deux aspects les plus difficiles sont:
- A quel moment opter pour la course ou la marche, bref savoir évaluer le profil du versant.
- Alterner fréquemment course et marche suivant le profil de la côte, donc modifier son rythme, ce qui est assez éreintant !
Mais bon, ce n'est pas souvent que j'évoque l'entraînement, n'ayant nullement la prétention d'être coach ! Humblement, je parle de mon expérience personnelle, dénuée d'interventions extérieures. Il est clair que les spécialistes, athlètes ou entraîneurs, de notre forum sont mieux à même de répondre...

Né le 14 septembre 1983, de souche haut-marnaise (à proximité de Chaumont précisément), Damien Piquemal aura été la grande révélation sur cette 1^ère édition de la Sallanches-Varan, en terminant 4^e au scratch et 3^e senior à 2'13'' d'Alain de la Bec.
Damien est un vététiste renommé, pensionnaire à la Roue d’Or Annécienne depuis 2008. Après cinq ans d’absence, il y est retourné en affichant clairement ses ambitions : revenir à son meilleur niveau, en l’occurrence le top 20 français.
Le 19 décembre dernier, à l’occasion de la Corrida de Metz-Tessy (59^e et 39^e senior en 25’16’’), le Champenois étrenne la course à pied. Depuis, il alterne ses entraînements, les trois-quart dévolus à la petite reine (VTT comme route), le restant en chaussant ses running où il excelle en montagne. Ignorant le B.A.-BA de la préparation, il fait tout au feeling et brillamment. Ainsi, le mercredi précédant la compétition sallancharde, il parvenait au Mont Veyrier (1291m) en 39’30’’en partant du Petit Port d’Annecy-le-Vieux (448m). Les connaisseurs apprécieront ! Du talent, cet athlète longiligne, n’en manque surtout pas. Motif pour lequel il se met à enchaîner témérairement trails et courses de montagne :
- Le 2 mai, tel un défi, il dispute la Nivolet-Revard où malheureusement il est contraint à l’abandon après le 30^e km sous le Revard, et ce en abordant la descente alors qu’il figurait aux alentours de la 25^e position, absolument remarquable vu le plateau. Abdication en raison de terribles crampes d’estomac, exactement les mêmes que celles qui l’ont assailli dans la seule dégringolade présente sur la Sallanches-Varan, alors qu’il pouvait encore envisager la victoire, préemptant à cet instant-là la proue de course avec Jean-Christophe Dupont.
- Le 9 mai sur les Crêtes du Salève, bis repetita, des douleurs analogues dans la descente finale lui interdisent le succès alors qu’il occupait seul la 1^ère place, profitant il est vrai de l’égarement de Jean-Christophe Dupont et Pascal Thébault. Il ne s’en classe pas moins 5^e au général et 3^e senior, juste devant l’ex-tricolore des Aravis.
Les examens qu’il a subis jusqu’à maintenant n’ont rien donné. En attendant d’en savoir davantage, mais également en raison de son jeune âge et de son inexpérience, il renonce dans un premier temps au trail longue distance.
Espérons qu’il arrive promptement à résoudre ce problème qui intervient uniquement en dévalant, parce qu’il pourrait bien tailler des croupières à moult adversaires aussi réputés les uns que les autres. Par exemple à la Grimpée du Semnoz ce dimanche dont il prendra le départ, bonifiant du même coup la qualité du peloton : Dominique est déjà aux anges ! Mais quel dommage qu’il ne vienne pas sur le 28 km du Trail de Faverges, où il aurait été intéressant de le voir se mesurer sur une épreuve du Trail Tour National court. C’est que Damien bosse tous les matins, six jours sur sept, à Carrefour Annecy, préfecture où il a élu domicile.

D’autres infos sur cette Sallanches-Varan dans un ultime billet !



Malgré ses crampes d'estomac, le vététiste Damien Piquemal (Roue d'Or Annécienne), 26 ans, s'adjuge la 4e place. Ici, franchissant la ligne d'arrivée, visiblement heureux. Cliché F.V.



Au Refuge de Varan, avec de gauche à droite: Jérôme Bosch (3e), Alain de la Bec (lauréat) et Damien Piquemal (4e). Cliché F.V.

Alain de la Bec !! a écrit:
je veux pas trop parler de ma course mais plus de l'attitude de course , perso j'ai opté pour courir le plus longtemps possible mais dans la 1ere partie c'etait vraiment tres raide ,j 'ai pas osé marcher vite mais Jerome qui le faisait nous a fondu dessus
et j 'ai l'impression de m'etre plus fatigué à courir qu'à marcher

je veux dire dans le fait de lever les pieds plus haut en courant ,on force plus et le terrain qui etait glissant n'aidait pas vraiment et je pense que c'est ce qui m' a couté mon decramponage par rapport au trio à la fin de la " petite colline "

enfin je pense que dans les raidars , faut pas trop avoir peur de marcher plutot que de courir , la prochaine fois je l'essayerai

C'est le problème des "cuisseux" Alain ça donne l'avantage d'être très polyvalent et de passer partout mais ça coince aussi parfois.
Je n'ai plus les mêmes capacité de grimpe d' il y a quelques années alors je compense avec l'expérience. D'abord quand je grimpe c'est comme en vélo, plus c'est raide plus je mouline et quand musculairement ça tétanise je marche en gardant un bon rythme. Du coup je limite le lactique dans les jambes et ça fait descendre les pulsations et dès que possible je relance la machine (du 30/30 en côte en somme). Sur un trail c'est efficace, mais sur une course de grimpe express, si il y a devant des gaillard taillés fins et légers c'est certain qu'il vont s'en aller devant.
Concernant la descente ( qui est loin d'être mon point fort ) j'ai vécu deux fois la même chose ce printemps sur des courses vallonnées :
A chaque fois après quelques kilomètres surgissait de courtes descentes suivies de bon replat voire de côte (que je connaissais en ayant étudié le parcours). Donc à chaque fois mes poursuivants se sont "autodétruits" en revenant comme des dingues sur moi qui gardait le même rythme, et quand surgissait le replat ou la bosse........ils avaient les cuisses en bois pendant que je relançais après avoir géré ma descente .
Conclusion: les descentes "aux taquets" ne vous feront jamais gagner beaucoup de place ( sauf bien sur si il s'agit d'une descente finale !). Si il y en a qui veulent faire le test au maratrail de Faverges en avant ! sinon optez pour la société protectrice des cuisses en descente .

Après le vététiste annécien Damien Piquemal, David Martin aura été la seconde révélation de cette Sallanches-Varan en se classant 5^e, à 6’54’’d’Alain de la Bec. Ses prestations, pourtant loin d’être négligeables, passent hélas le plus souvent inaperçues. Agé de 40 ans, pensionnaire du Sallanches Passy Athlétic Club, il avait ainsi terminé l’an passé 12^e sur le Challenge National Salomon ; et cette saison, il s’est déjà fait remarquer, en l’occurence sur les Crêtes du Salève, devenant le dauphin du Genevois Gilles Schenevey, profitant il est vrai d’une erreur de parcours de Jean-Christophe Dupont et Paskal Thébault.
Derrière les quatre intouchables hommes de tête, il aura animé l’épreuve au sein d’un noyau où on trouvait les Suisses Schenevey, 27 ans, et Emmanuel Ançay, né en 1972, ainsi que les vétérans René Amoudruz, 52 ans, et Michel Barralon, 44 ans. C’est ce dernier qui menait la danse devant respectivement Schenevey et Martin avant que celui-ci, au terme de 900m de dénivelée, peu avant Lachat d’en-Bas, ne prenne la direction des opérations pour ne plus la lâcher jusqu’au terme de cette formidable équipée.
Cette année, il a pris la décision de mettre l’accent sur la course de montagne et le trail courte distance n’excédant pas les 30km, un peu décontenancé par l’excès kilométrique qui prévaut dans le milieu de l’endurance, et son corollaire pas toujours positif selon lui pour l'organisme.
On le verra ainsi au départ de la Grimpée du Ruisseau, le 30 mai, 5^e manche comptant pour le Challenge Oxygène haut-savoyard, et se disputant chez lui, sur ce versant sallanchard des Aravis qu’il affectionne tant ; et également sur la Nuit de Saint-Jean, trail de 56km à Brignais, dans l’ouest lyonnais, qu’il concourra les 19 et 20 juin en relais avec sa compagne, l’excellente Claire Bressot-Perrin, 29 ans.
Certes, on pourra l’observer sur deux manifestations au long cours, le Trail du Gypaète le 5 juin, et Sur les Traces des Ducs de Savoie le 27 août, mais essentiellement pour se faire plaisir, accompagnant pour ne pas dire coachant sa dulcinée, qui renouera avec la compétition, suite à son congé de maternité.
Intéressons-nous un instant à René Amoudruz, qui après sa traditionnelle saison de ski de fond sur les plateaux du Praz-de-lys et de Sommand, rechaussait ses runnings qu’il n’avait plus mis depuis la Perjusienne, le 11 octobre dernier. Comme à l’accoutumée, le forestier des Carroz d’Arâches aura été éblouissant, se classant 8^e et 3^e vétéran (lauréat chez les quinquas bien évidemment !). Son objectif majeur dans l’immédiat : les France de montagne le 6 juin où il visera la 2^e ou 3^e marche du podium V2. Car il sait que la première est d’ores et déjà préemptée par notre Echirollois et brillantissime Bruno, néo-quinqua pour être du millésime 1960, 17^e et 2^e V1 dans les Pyrénées, rien que çà ! Le sociétaire de la Foulée d’Annemasse devra néanmoins prendre le dessus de sky-runners confirmés à l’instar de :
- Yves Saurat (Jeunesse Sportive de Lézignan Corbières, Aude), 58 ans, 33^e et 1^er V2 aux France de Luchon le 14 juin 2009. Cette saison, 35’29’’sur 10km le 1^er mai et 1h14’30’’sur semi-marathon le 20 septembre dernier.
- Yves Berlioud (pote échirollois de Bruno au sein de l’Entente Athlétique de Grenoble), 53 ans, 38^e et 2^e V2 aux France 2009.
- Christian Vignaud (Union Perpignan Athlé 66), 51 ans, 51^e et 3^e V2 aux France 2009. Excelle avant tout en trail comme l’illustre sa 43^e position aux Templiers le 25 octobre dernier.
- Enfin, Robert Aso (Club Multisports de Pau), 52ans, 54^e et 4^e V2 aux France 2009. Cette année, 35’21’’sur 10km le 21 mars.
D’ores et déjà, il fera mieux que l’an passé où il s’était adjugé un médiocre 85^e rang (6^e V2), en raison d’une sciatique qui l’avait handicapé un mois et demi, retrouvant pleinement ses moyens que lors de la Grimpée du Môle le 5 juillet (6^e et 1^er V2). En tout cas, il a pris la sage décision de mettre un terme à sa carrière en trail, où là aussi il fut étincelant (par exemple 19^e et 4^e V2 sur l’édition 2005 de la 6000D, à l’exceptionnel plateau international). Et il prépare activement sa succession, son second fils, Anthony, 18 ans le 29 juin et fondeur comme lui, accaparant la 46^e place au Refuge de Varan (4^e junior).
Au sujet des juniors, encensons son lauréat, le Chambérien de l’Entente Athlétique, Nathan Ferreira, bientôt 19 ans (né le 28 juin 1991), qui arrache héroïquement la 10^e position. Son éclectisme ne l’entrave nullement de s’illustrer un peu partout comme en attestent ses probants résultats :
- Aux France de montagne 2009, 7^e junior. Il en fera derechef l’une de ses cibles majeures dans un peu plus de quinze jours.
- En trail, outre son 8^e rang sur le 18km des Glaisins (bien vu jl !), il se classe 5^e à la Grimpette au Fort le 27 septembre 2009.
- Sur route, un très joli chrono de 33’52’’sur le 10km de Chambéry le 28 mars dernier (17^e).
A propos des France de montagne, Alain de la Bec s’y attelle méthodiquement, mais sans puiser profondément dans ses réserves, étant désormais au cœur de sa phase compétition. Ainsi en mai, il n’a programmé que trois séances spécifiques en côte : deux entre le Cross Vallorbe-Dent de Vaulion le 1^er, et cette Sallanches-Varan le 16 ; et l’ultime, après la Grimpée du Semnoz, pas plus tard que le week-end du 29-30, à une semaine de l’échéance. Une Grimpée du Semnoz où il sera l’un des grands favoris avec l’Aubois Gilles Segris, le Saint-Juliennois Cyrille Hanriot et le Clermontois Philippe Charasse.
Jean-Christophe Dupont, s’il sera bien présent dans le Cantal, n’en fera pas cette saison son aboutissement, à l’image de l’an passé où il avait glané une inespérée 6^e place. En réalité, il se concentre sur la Course des Deux Bains (le 29 mai entre Saillon et Ovronnaz, dans le Canton du Valais), peut-être le 28km du Trail de Faverges (12 juin), et surtout le Marathon de Zermatt (10 juillet dans le Haut-Valais, 4^e en 2009 à 20’34’’de Jonathan Wyatt).
Quant à Jérôme Bosch, à son grand regret, il n’a finalement pas trouvé d’escouade pour pouvoir arpenter les Monts du Cantal. Du coup, il prendra part à deux nouveaux kilomètres verticaux, le 29 mai à celui du Grand Serre (Isère), le 6 juin au Môle, concocté par nos amis forumers des Féroces Trailers.
Enfin, Suzanne Perche alternera entre le Challenge Oxygène et les trails. Pour les courses de montagne, Grimpée du Semnoz (8^e et 4^e V1 en 2009) et, une semaine plus tard, du Ruisseau (2^e et 2^e V1 l’an dernier) sont au menu de la citoyenne de Thyez. Sur les épreuves d’endurance, après le 29km des Glaisins (6^e et 1^ère V2), elle s’est engagée pour le Gypaète et la CCC (24^e et 11^e V1 sur l’ultime millésime). Férue de multisports (également ski de rando, vélo et plongée sous-marine), la licenciée du FAC de Cluses (sponsorisée par Sport 2000 Pays Rochois) se prépare au feeling, se faisant avant tout plaisir dans la nature, réfractaire ainsi aux fractionnés et autres séances spécifiques de son club, totalement étouffée dans l’enceinte d’un stade.

Concernant notre forumer Alain de la Bec, je préciserai, cet après-midi et sur ce même billet, la nature de ses sorties en fractionné.

Merci François pour tes commentaires avisés, cette première édition de Sallanches-Varan a tenu toutes ses promesses malgré un temps frais succédant à une semaine de pluie et de neige. Avec Christophe nous espérions une participation plus forte, mais la météo a sans doute découragé pas mal de monde. L'accueil, le parcours, l'organisation ont plu aux coureurs et randonneurs présents, avec un bon casse-croûte à Lachat et à Varan, c'est là l'essentiel. Nous avons dû toutefois modifier le début du parcours en raison de la trop forte humidité qui rendait le sentier glissant et dangereux, mais cela n'a pas changé les données hormis 400 m supplémentaires avec la suppression du "mur" entre les km 1 et 2. Merci à tous les coureurs de montagne d'être venus, à lire les commentaires ils n'ont pas regretté leur déplacement, nous essaierons de les accueillir encore mieux l'an prochain, la date devrait être inchangée autour de la mi-mai, avec une météo que nous espérons meilleure, en tout cas moins humide.
Pierre-Louis