LES CONTROLÉS POSITIFS LES PLUS INCROYABLES

Quand des sportifs sont pris par la patrouille, ils se lancent parfois dans de curieuses explications.
Petite sélection. (lu sur lequipe.fr)

DENNIS MITCHELL
TROP DE SEXE

En 1998, le sprinter américain, médaillé d'argent aux Jeux d'Atlanta avec le relais 4X100 m, est contrôlé positif avec un taux trop élevé de testostérone. Il confie avoir bu la veille du contrôle cinq bouteilles de bière (attention :alien:Bruno et Rachel) et fait au moins quatre fois l'amour à sa femme. « C'était son anniversaire, elle méritait bien de telles faveurs », s'est-il justifié. La fédération américaine a cru à la belle histoire et l'a blanchi. Pas la fédération internationale. Mitchell a été suspendu pour deux ans en avril de la même année.


RAIMONDAS RUMSAS
TROP SERVIABLE

En 2002, Edita Rumsas, la femme du coureur de la Lampre, est arrêtée à la douane française, le coffre de sa voiture plein de produits interdits. Le coureur justifie aussitôt la prise par la générosité de son épouse : « Elle ramenait de Lituanie des médicaments à ma belle-mère malade. » Les époux seront condamnés à quatre mois de prison avec sursis en 2006.


FLOYD LANDIS
TROP D'ALCOOL

À l'issue d'une chevauchée vers Morzine, où il relègue ses principaux adversaires à six minutes, sur le Tour de France 2006, le coureur américain est contrôlé positif à la testostérone. Il se défend en expliquant avoir trop arrosé sa soirée de la veille avec des amis et des membres de son équipe : il aurait ingurgité deux bières et au moins quatre verres de whisky. Landis a été suspendu deux ans et disqualifié de ce Tour qu'il avait remporté.


MARIANO HOOD
TROP COQUET

Contrôlé positif à Roland-Garros en 2005 à la Finastéride, un produit masquant, le joueur de tennis argentin raconte qu'il consomme depuis neuf ans des pilules censées ralentir la chute des cheveux. Un produit anticalvitie miracle, en quelque sorte. Il a été suspendu un an.


MARCO BORRIELLO
TROP SENSUEL

L'attaquant de l'AC Milan, fiancé du célèbre mannequin brésilien Belen Rodriguez, est contrôlé positif à la cortisone en 2007. Il se justifie par un rapport sexuel avec sa compagne. Celle-ci aurait été victime d'une infection vaginale et aurait utilisé, pour se soigner, une crème à usage intime qui aurait contenu de la cortisone. Il a été suspendu six mois.

Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon...