se préparer à une montée sèche en plaine

Préparation sur le plan oxygénation  au kilomètre vertical et aux courses de type "montées sèches" (ski alpinisme par exemple)
 
Analyse d'une séance sur terrain plat préparatoire à l'objectif de performance sur un KMV , pour un "citadin" ....

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Voilà une séance d'entrainement d'un maintien à haut niveau du volume d'oxygénation  
Après la phase de  démarrage à une vitesse déterminée, et l'inertie de la l'augmentation de la consommation d'oxygène  la réponse de l’organisme pour parvenir à un état « stable » arrive assez vite chez cet athlète  expérimenté . 

>>>> une inertie des mécanismes d'ajustement 
Certes la mise en route et/ou l’adaptation dans le temps des différentes filières énergétiques à la demande n’est pas immédiate et un certain délai est inévitablement  nécessaire. 
C'est pourquoi  on  parle alors de "cinétique de VO2" qui est ce   temps de réponse que va mettre  l’organisme pour arriver à une stabilité de  son niveau de volume d'oxygène (VO2)  consommé ... le tout bien sûr par rapport à une vitesse maximale imposée.

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>>>>  phase  d' échauffement  
Pour optimiser la séance il est utile d'aider l'organisme à  s’adapter au mieux et au plus vite à la demande voilà pourquoi l'échauffement en progressivité se terminant près de la vitesse ascensionnelle  maximale aérobie est nécessaire .

Plus le coureur démarrera son entrainement spécifique près de cette vitesse voir légèrement au dessus  plus les chances seront augmentées ( si la durée de l’exercice dit  "exténuant" est suffisante) pour atteindre un véritable état stable … à un plateau très proche du Volume d'oxygène maximum possible pour lui (VO2max)

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>>>>  une vitesse ajustée 
La vitesse qui permet de maintenir ce plateau du VO2max le plus long temps possible se situe ente  90% et 100%   de la vitesse relevée en test d'effort quand le VO2max est atteint 

(idéalement pour optimiser la maîtrise  de la foulée sur pente raide il est intéressant de réaliser ce type de séance sur montée )

Je m'appuie sur les infos croisées de Hill (1997) puis  Billat (2000) faite pour cette dernière à des intensités calibrées à l’aide de différentes épreuves à vitesse constante, maintenue  jusqu’à épuisement, en traçant la relation entre l’intensité relative (% vVO2max) et le temps passé à VO2max (tlim VO2max).

>  info sur cette notion de temps passé à VO2max Tlim VO2max ; ici :
http://www.diet-sport-coach.com/pages/content/info-entrainement/le-tlim-vo2max-une-nouvelle-approche-du-fractionne.html

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sources :
Billat (2000) 
Oxygen kinetics and modelling of time to exhaustion whilst
running at various velocities at maximal oxygen uptake. 
édition Eur. J. Appl. Physiol. 

Hill(1997). 
Responses to exercise at 92% and 100% of the velocity associated with VO2max.
édition  Int. J. Sports Med