les habitudes diététiques des kényans

Salut ,

Un petit lien qui détaille leurs habitudes alimentaires :

C'est en anglais malheureusement ,mais l'on peut quand meme tenter une traduction de la page ,et comprendre l'essentiel...

http://www.active.com/running/Articles/Eating_practices_of_the_best_endurance_athletes_in_the_world.htm


L'auteur de l'article est Owen Anderson ,qui a pas mal écrit et publié sur le running et la physio...

http://www.educatedrunner.com/About.aspx

(je vais me mettre à "l'ugali" moi ... )

L'article est en effet intéressant, mais déjà ancien (je l'avais lu il y a quelques années) et certains de la connaissance de la physiologie ont évolué depuis, mais globalement les fondamentaux sont là et pour l'essentiel il semble qu'on soit proche de ce qui se doit d'être appliqué, pour autant qu'on passe 1,5h heure à courir tous les jours, dont une bonne proportion (1/3) à des vitesses élevées. Si l'on diminue (un peu!!) le volume et l'intensité, on réduit automatiquement la quantité d'hydrates de carbones (les sucres) et donc ça augmente de fait la proportion de protéines et lipides,mais pas le ratio quantité/kg de poids de corps..

Ils mangent quand meme beaucoup de sucre ,mais apparemment il leur faut çà pour arriver à 10g/kg de poids corporel...et refaire les reserves.

Est-ce que les apports sont aussi exigeants (g/kg de poids) pour les autres sports d'endurance (là ,on a l'ex pour des coureurs à 1h30/2h par jour) ,mais qu'en est-t-il par ex pour les cyclistes pros ,ou les triathlètes ,en prépa intensive?

En fait il a peu de sports d'endurance dans lesquelles la dépense énergétique est aussi importante car peu disciplines implémentent autant de travail à de si hautes intensités (33% c'est énorme),, et c'est ce qui explique une telle déplétion du glycogène. La courbe de consommation du glycogène étant croissante de façon exponentielle par rapport à la vitesse..

Donc ,meme avec un volume horaire beaucoup plus important ,les proportions d'apport glucidique restent à peu près identiques pour les autres sports ? (9 à 10g/kg de poids corporel). L'apport calorique est donc complété par les lipides et les protéines? Car la dépense énergétique journalière doit quand meme etre bien plus élévée pour un cycliste ou un triathlète qui s'entraine 5 ou 6h/jour,meme si l'intensité est moindre...

L'apport total sur une journée de 5 ou 6h d'entrainement peut atteindre ces niveaux là effectivement, mais c'est pas systématique, car certaines journées se font à des niveaux d'intensité où la lipolyse est quand même conséquente!

Autre considération, si le ration quantité d'hydrates de carbone/kg de poids de corps parait élevé, c'est aussi parce que ces athlètes sont légers... et donc chez quelqu'un de plus corpulent on aura peut-être à diminuer le ratio..On calculera alors plus en fonction de la ration apporter pour compenser la déplétion glycogénique.

Interessant çà :donc meme pour quelqu'un de plus lourd, les besoins musculaires en glycogène ne suivent pas forcément la règle de 10g/kg de poids de corps? On calcule comment alors ? c'est la proportion de masse maigre(muscles)/poids total du corps qui va guider l'estimation de la dépense énergétique ?