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Attention au surrégime !

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Message par doume58 Ven 1 Juil 2011 - 10:23

Attention au surrégime !



S’entraîner, c’est bien, nous le
répétons suffisamment. Et s’entraîner plus alors, c’est encore mieux ?
Pas si sûr… Démonstration !


Grégory, 36 ans, a tout du coureur heureux. Il s’entraîne
pratiquement tous les jours et enchaîne quelque 50 kilomètres par
semaine. Il aime son sport et son sport l’aime. Bref, tout va bien.
Enfin, presque… Si ce n’était ces grains de sable qui viennent gâcher de
plus en plus régulièrement son entraînement digne d’une carte postale.
Ses résultats d’abord. Grégory a beau fournir toujours plus d’efforts,
ses performances stagnent. Et puis, il y a cette fatigue et cette
irritabilité, qui viennent de plus en plus souvent ternir sa légendaire
bonne humeur. Jusqu’à cette crise récente, au retour d’un entraînement.
« Un rien m’énervait, raconte-t-il. Je perdais patience de plus en plus
souvent, souvent pour des broutilles. Mais, ce soir-là, quand je me suis
mis à hurler sur ma femme, j’ai compris qu’il y avait un truc qui
clochait. » Le grain de sable était devenu caillou. Grégory en parle à
son médecin traitant qui reconnaît tous les signes du surentraînement.Comment et pourquoi ?
Le surentraînement se caractérise par une stagnation ou une baisse des
performances alors même que l’on s’entraîne autant, voire plus. En cas
de surentraînement, l’organisme poussé au-delà de ses capacités ne
parvient plus à récupérer. Mettons tout de suite les choses au point :
n’importe quel coureur peut être touché un jour ou l’autre par le
surentraînement. Oui, n’importe lequel d’entre vous ! Et pas uniquement
le marathonien qui enchaîne les courses ou encore le coureur d’ultra qui
repoussent ses limites. Car le surentraînement n’est pas tant la
conséquence d’un entraînement trop poussé que celle d’une récupération
avortée. Le problème ainsi posé, vous le comprenez bien, tout coureur
est vulnérable.
Un coureur qui fait des sorties tout à fait raisonnables et ne parcourt
qu’une dizaine de kilomètres par semaine peut souffrir de
surentraînement. S’il ne récupère pas correctement, son entraînement
peut le conduire au surmenage, de la même façon que le mordu qui avale
le bitume. Le risque ? En premier lieu, une baisse des performances…
Mais pas seulement. Des blessures plus courantes, aussi. Et tout un tas
d’autres soucis auxquels vous n’auriez même pas pensé : troubles du
sommeil, rhumes plus fréquents, maux de tête, libido en berne et même,
dépression. Heureusement, le surentraînement n’est pas irréversible,
loin de là. En adaptant son comportement, on peut rapidement retrouver
la pêche, sur la piste mais aussi hors piste.


Des signes qui ne trompent pas
Le surentraînement est un état bien connu aujourd’hui. De nombreux
spécialistes se sont penchés de près sur la question et de larges études
ont été menées. Sur le plan médical stricto sensu, les études ont mis
en avant des similitudes chez les sujets surentraînés : un rythme
cardiaque élevé, un taux d’acide lactique anormal, des chamboulements
hormonaux, un système immunitaire moins performant. Mais, à moins d’être
un rat de laboratoire, difficile de repérer ces signaux d’alerte. Le
diagnostic tombe malheureusement souvent trop tard, après une déchirure
musculaire ou une fracture de fatigue.
Pourtant, il y a quelque chose qui doit vous mettre la puce à l’oreille,
sans que vous ayez besoin de faire une prise de sang : c’est votre
humeur. D’après toutes les études menées sur le sujet, c’est même le
premier symptôme du surentraînement, bien avant les défaillances
physiologiques. Si l’agneau que vous êtes habituellement s’est
transformé, sans raison apparente, en loup enragé il y a quelques
semaines, vous êtes en droit (ou plutôt en devoir) de vous demander si
vous n’êtes peut-être pas surentraîné. Gardez toujours cela en tête,
même si, en ce moment, votre humeur est au zénith. Car il est alors
facile de remettre les choses en place : s’accorder un jour de repos
supplémentaire, réduire un peu le rythme ou la longueur des
entraînements… Plus vous attendez et plus le temps de récupération devra
être important et les changements profonds.
Ce qui ne veut pas dire non plus qu’au moindre découragement ou au
moindre coup de sang, vous devez raccrocher vos baskets. Il est tout à
fait normal d’avoir des périodes où l’on se sent moins en forme, où l’on
est plus taciturne. Interrogez-vous surtout si vos sautes d’humeur
deviennent fréquentes ou si votre mauvaise forme dure plusieurs jours
après l’entraînement. Pour vous donner des pistes sur votre état actuel,
faites notre petit test ci-dessous : « Connaître ses limites ». Et
restez à l’écoute de votre entourage. Bien souvent, les épouses (ou les
époux !), les parents ou les amis vont remarquer que quelque chose ne
tourne pas rond avant le coureur lui-même.

La récupération : la clé du succès
Nadine, 44 ans, une coureuse régulière sans être une forcenée, ne
pensait pas pouvoir être, un jour, touchée par le surentraînement.
Certes, elle débute toutes ses journées par un footing, mais il n’excède
jamais les 2,5 kilomètres. Pas de quoi fouetter un chat tout de même.
Oui, mais… Nadine est aussi une maman solo qui doit assumer 3 enfants,
un boulot prenant… et tout le reste. Debout aux aurores, toujours dans
la course, même en dehors de ses footings, ses responsabilités en tant
que cadre dans la banque, Nadine s’oublie souvent, trop souvent. De
repas sautés en nuits hachées, elle en oublie même de repérer des signes
évidents de surmenage : ses insomnies, cette douleur persistante dans
le bas du dos, ses règles de plus en plus irrégulières. Heureusement,
Nadine a ouvert les yeux avant qu’il soit trop tard et compris que
l’activité qu’elle pratiquait pour être bien était en fait responsable
de son mal. « Je ne courais plus parce que j’aimais cela, je courais
parce que je le devais » explique-t-elle.
Aujourd’hui, Nadine a retrouvé le plaisir de courir et elle sait
dorénavant être à l’écoute de son corps et s’arrêter quand il le faut.
Beaucoup de coureurs investissent la course comme la solution pour
rester en forme malgré tout. C’est oublier que la course induit par
elle-même de la fatigue et ne va pas faire disparaître celle de la vie
courante. Il est donc primordial de s’accorder des temps de pause, avant
l’entraînement et après : se ménager après une course ou un
entraînement plus difficile, se préparer un repas sain et complet après
une sortie… Mais aussi déléguer, ne pas se surcharger d’activités,
conserver une hygiène de vie qui s’allie avec la course, au lieu
d’appréhender la course comme une façon de contrebalancer une hygiène de
vie inadéquate. Et surtout, ne jamais perdre de vue le plaisir de
courir.
Pour Grégory, les choses sont rentrées dans l’ordre dès lors qu’il a
inclus un jour « off » dans son planning. Et bizarrement, en
s’entraînant moins, Grégory a renoué avec la performance. « Je cours
beaucoup mieux maintenant, car je ne démarre pas mes entraînements en
étant sur les rotules. » Son dernier temps parle pour lui : 1 h 12’ sur
un semi. Pas si mal pour quelqu’un qui était au bord de la rupture. Et,
comme un bonheur n’arrive jamais seul, Grégory a aussi retrouvé des
relations harmonieuses avec son entourage. Finalement, Grégory, 36 ans, a
tout du coureur heureux.


articles du site Runner's World
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Message par athletics73 Dim 10 Juil 2011 - 14:40

Tout est une question d'équilibre, que ce soit dans le sport ou dans son travail et ce n'est pas évident tous les jours n'est ce pas? Un équilibre fragile qui dépend largement de notre esprit avant même celui du corps. L'activité physique est bénéfique pour le corps et l'esprit si elle est au préalable bien pensé. La question c'est quelle activité sportive pourrait me rendre plus en forme, plus heureux, plus en harmonie avec mon esprit ?
Quelqu'un qui travaille en 3X8 à l'usine à celui qui a un poste sédentaire n'aura pas les mêmes réponses. Je suis largement d'accord sur l'attention que l'on doit porter sur l'humeur qui est un signe permanent de notre état mental et physique. Il est régulièrement mis à rude épreuve dans la vie de tous les jours (le stress au travail est le plus significatif) mais le stress "sportif" est plus insidieux, il apparaît bien avant le surrentraînement : par exemple, le coureur qui cherche à faire un chono à chacune de ses sorties. On pourrait débatre longtemps sur le sujet, mais comme dans l'article du Runner's World, je crois que dès que l'on s'écarte de la notion du plaisir, il n'y a plus vraiment d'intérêt à chausser les baskets pour la plupart des gens. Maintenant pour le sportif de haut nivau, c'est different et les erreurs interdites !
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Message par aroche Mar 22 Nov 2011 - 20:15

Plusieurs indicateurs
permettent d'évaluer le niveau de fatigue résiduelle d'une séance ou la
fatigue dite structurelle implantée plus sournoisement dans l'organisme .
On peut citer pêle-mêle :
> La somnolence en journée
> un sommeil agité
> L’irritabilité sur la moindre contrariété
>
l'appétit ( perte ou parfois excès avec besoin "anormal" de sucrerie,
(on constate parfois une aversion soudaine à un aliment pourtant très
bien toléré et appréciée )
> la perte de libido
> la réactivité en baisse des dérives cardiaques sur les séances d'intervalles
> la Fc de récupération prise une heure puis deux heures après une séance à forte charge
(liste non exhaustive)

... on peut également ajouter à cette liste, l'étude de l'évolution des valeurs transmises par le test du Ruffier

Le test de Ruffier ? , Quelle rôle d'idée !! dirons certains ....

Eh oui parmi la batterie de test clinique très fiables mais tous très
sophistiqués ( en particulier l'évaluation de la Vo2Max directe) le test
du Ruffier Dickson fait office de "moyenâgeux".... !!

Alors certes intrinsèquement et pris isolément hors contexte et sans prise en
compte au sein d'une évolution prise par comparaison avec un grand
nombre de valeurs antérieurs il n'a pas trop d'intérêt!

Pour
autant si ce test peut prêter à sourire il reste une valeur
intéressante (parmi tant d'autres) pour évaluer le degré de fatigue du
moment ....

Je vous joins un relevé de valeurs de Ruffier sur une
longue durée incluant une compétition d'ultra longue distance (un 24h
non stop sur route ) , indiqué par la flèche

Les valeurs sont intéressantes à analyser

Attention au surrégime ! Ruffier-1

Première constatation :
La FC de repos n'a pas été affectée par l'ultra (fenêtre bleue) ;
La FC de repos n'est donc pas ici et pour ce coureur, un indice pertinent d'évaluation de sa fatigue résiduelle .
Si le coureur s'était focaliser sur cette valeur il aurait pu se dire que l'ultra est passé "comme une lette à la poste" !!
Ce
qui n'est pas tout à fait le cas lorsqu'on analyse les deux autres
données ( la FC en fin d' effort et la FC 1mn après l'effort) qui elles
grimpent en flèche !

Deuxième constatation :
On observe une grande rapidité sur un retour à la normale après les 2 semaines qui suivent .
Il s'agit d'un des paramètres d'évaluation du niveau de récupération sur cet ultra .
....en
revanche la prudence est de mise car il est impossible d'affirmer avec
ce seul indice qu'il s'agit d'un signe d'une préparation adaptée ...ou
d'un effort qui est resté "en dedans" du potentiel par prudence
"d'exploser en vol " !!

Troisième constatation :
On
constate une diminution globale de la valeur du Ruffier au fil de la
préparation . Elle n'est pas linéaire, les "pics " sont somme toute
assez logique puisque la programmation de ce compétiteur est construite
sur le principe de la surcompensation avec la rupture entre les temps
forts à forte charge et les temps de récupération en charge modérée


relevés des données :
Attention au surrégime ! Ruffier2


Il
est important de bien se dire que le test pris comme indicateur de
niveau de fatigue doit être analyser uniqument sur ses propres valeurs
en étudiant leurs propres progressions...
On peut avoir des Ruffiers moins bons que le copain en global et être devant lui sur les courses...

Voila à titre d'exemple les valeurs de Ruffier de Romain, un jeune cycliste Elite
Les valeurs sont exceptionnellement basses , on observe , là encore, l'impact des compétitions sur les valeurs

Attention au surrégime ! File

Le protocole de passation du test

> >> étape 1
S'allonger au calme 5 minutes minimum avec son cardio
prise de pulsation au repos au cardio après cette préparation
>>> valeur : P1

> >> étape 2 :

> 30 flexions complètes sur les jambes, bras tendus et pieds à plat , en 45 secondes
Voir ici le tempo :
Attention au surrégime ! Ruffier
prise de pulsation immédiatement après la dernière flexion
>>> valeur : P2


> >> étape 3 :
S'allonger pendant 1mn
respiration lente et profonde
prise de pulsation à la fin de cette minute de repos
>>> valeur : P3



Le calcul de la valeur du test (ID)

Nous prenons l'indice Dickson

ID = [(P2-70) + 2(P3-P1)] divisé par 10

*******************************************

L'analyse de l'ensemble des valeurs

> analyse de l'Indice global

Indice < 0 = excellent
Indice 0 à 2 = très bon
Indice 2 à 4 = bon
Indice 4 à 6 = moyen
Indice 6 à 8 = faible
Indice 8 à 10 = très faible
Indice 10 < indice = mauvaise adaptation


> analyse de la valeur P1

P1 est révélateur de la qualité de la filière aérobie
(Ce que l'on appelle "endurance fondamentale" ou encore "entrainement en aérobie" ou encore "travail foncier"


> analyse de la valeur P2

P2 est révélateur de l'adaptation à l'effort

un sujet particulièrement entrainé au travail en zone proche de la PMA verra les fruits de son travail sur cette valeur
La qualité de l'entrainement se manifeste par une valeur P2 qui ne dépasse pas P1 + 1/2 de P1


> analyse de la valeur P3
P3 est le révélateur du niveau de récupération de sportif
Si le sportif est particulèrement bien sur ce registre , P3 sera même inférieure à P1
En tout état de cause il ne doit pas dépasser P1 + 10 pour pouvoir "encaisser" de nouvelles charges d'entrainement

C'est cette valeur qui doit être prise avec une très grande attention

>> si elle monte à P1 + 15 la récupération est faible il faut ralentir l'intensité des entrainements

>> si elle monte à P1 + 20 on doit alors soupçonner une forte fatigue , le surentrainement n'est plus très loin ....

*******************************************

AVERTISSEMENT :


Ce post reprend des infos issues du site de diet-sport-coach qui restent incomplètes
Il existe de très nombreuses sources d'informations (internet et ouvrages) sur le sujet qui complèteront le sujet.

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Message par Benoit Mer 23 Nov 2011 - 9:07

Malheureusement on s'est aperçu il y a des années que la réponse de nombres d'individus n'est pas interprétable sur le test de R-D. Le test de Variabilité de la Fréquence Cardiaque a permis d'en expliquer les raison. L'analyse de l'état de fatigue par la VFC permet de mesurer de façon précise les niveaux d'énergie des 2 systèmes ortho et parasympathiques, quelle que soit le biotype de chacun (tendance para ou ortho sympathique), même si pour certain la fréquence respiratoire doit être imposée afin qu'elle n'interfère pas avec les trains d'ondes... On avait largement expliqué ce test il y a quelques mois sur un post.
Benoit
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Message par aroche Mer 23 Nov 2011 - 13:08

Je partage ton avis Benoit. La variabilité de la fréquence cardiaque est l’indicateur objectif physiologie le plus fiable que j'utilise pour apprécier le niveau de fatigue et de récupération d'un compétiteur. Mais cette donnée physiologique nécessite un cardio avec la fonction type OwnIndexde chez polar. De plus, tout comme n'importe quel indicateur du niveau de fatigue, il ne se suffit pas à lui-même même s'il a le mérite d'apprécier le tonus sympathique.
Cela étant, en comparant régulièrement chez plusieurs coureurs qui se prêtent au jeu des deux tests, j'observe une corrélation évidente entre la VFC et le Ruffier.

Pour ma part, j'inscris le test du Ruffier au sein d'une méthode "mixte" pour évaluer le niveau de fatigue d'un compétiteur.

En effet, si les méthodes dites "objectives" (comme la VFC) autour de tests sont précises, elles présentent le défaut non-négligeable de ne pas prendre en compte l’état psychologique du compétiteur, ses soucis, ses émotions... Bref, ce qui fait son environnement !!

Les perceptions subjectives de la fatigue ont aussi leur intérêt !
A mon sens, l'évaluation de l’état de forme d'un compétiteur doit nécessairement prendre en compte un faisceau de paramètres susceptibles de pondérer un état de forme et indirectement une optimisation des entraînements.
Ceux-ci seront certes physiologiques mais liés au contexte qui environne le coureur.

Voilà pourquoi, dans le cadre d'une optimisation suivie d'une préparation physique, je pense que l'essentiel est le contrôle d'un maximum de variables possibles.

Au sein de cette réflexion, le Ruffier m'apparaît comme un des outils complémentaires, simples et efficaces pouvant se mettre en place avec un simple cardio basique à la portée de tous sur le plan financier.

C'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle je ne compare jamais des valeurs de Ruffier d'un compétiteur à l'autre... cela n'ayant aucun intérêt et d'une subjectivité totale.
Pas plus d'ailleurs que je ne m'interesse à 3 ou 4 Ruffier d'un même individu...
Là encore, la lisibilité me paraît par trop subjective.

En revanche, la courbe d'un ensemble de valeurs sur un mois au minimum me paraît intéressante.
A l'expérience des nombreuses courbes de progression que je peux suivre au quotidien à chaque fois qu'un sportif se trouve en situation de fatigue, cela s'observe immanquablement sur les valeurs du Ruffier...
Enfin sur la VFC, il faut rester prudent car la variabilité de fréquence cardiaque ne fait pas consensus.
A titre personnel (et donc complètement parcellaire et insuffisant pour en déduire une assertion), les paramètres de lecture chez "mes" compétiteurs Elite à forte charge d'entrainement (au-delà de 20h hebdomadaires), les paramètres de lecture des systèmes ortho et parasympathiques ne sont pas du tout concordants... et donc crédibles.

aroche

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Message par Benoit Mer 23 Nov 2011 - 20:00

aroche a écrit:Je partage ton avis Benoit. La variabilité de la fréquence cardiaque est l’indicateur objectif physiologie le plus fiable que j'utilise pour apprécier le niveau de fatigue et de récupération d'un compétiteur. Mais cette donnée physiologique nécessite un cardio avec la fonction type OwnIndexde chez polar. De plus, tout comme n'importe quel indicateur du niveau de fatigue, il ne se suffit pas à lui-même même s'il a le mérite d'apprécier le tonus sympathique.
Cela étant, en comparant régulièrement chez plusieurs coureurs qui se prêtent au jeu des deux tests, j'observe une corrélation évidente entre la VFC et le Ruffier.

Pour ma part, j'inscris le test du Ruffier au sein d'une méthode "mixte" pour évaluer le niveau de fatigue d'un compétiteur.

En effet, si les méthodes dites "objectives" (comme la VFC) autour de tests sont précises, elles présentent le défaut non-négligeable de ne pas prendre en compte l’état psychologique du compétiteur, ses soucis, ses émotions... Bref, ce qui fait son environnement !!

Les perceptions subjectives de la fatigue ont aussi leur intérêt !

A l'expérience des nombreuses courbes de progression que je peux suivre au quotidien à chaque fois qu'un sportif se trouve en situation de fatigue, cela s'observe immanquablement sur les valeurs du Ruffier...
Enfin sur la VFC, il faut rester prudent car la variabilité de fréquence cardiaque ne fait pas consensus.
A titre personnel (et donc complètement parcellaire et insuffisant pour en déduire une assertion), les paramètres de lecture chez "mes" compétiteurs Elite à forte charge d'entrainement (au-delà de 20h hebdomadaires), les paramètres de lecture des systèmes ortho et parasympathiques ne sont pas du tout concordants... et donc crédibles.

Tu trouves aussi le matériel adequat chez Suunto, la montre T6 permet l'enregistrement de l'intervalle R-R.

Quant à la prise en compte des émotions et tout autre sorte de stress par la VFC, on retrouve directement leur influence par une modification du tonus orthosympathique à la baisse, avec un affaiblissement de l'énergie spectrale des ondes LF, c'est flagrant. Cela m'amène à demander parfois à un athlète (niveau mondial) quelle a bien pu être ses activités de la veille en dehors de son entrainement... On voit par exemple une nette modification du rapport LF/HF la veille d'une grande compétition là où il avait été très stable pendant plusieurs jours, ce qui traduit par exemple l'influence de la "montée en pression" juste avant l'épreuve...

Chez les athlètes de très haut niveau (si on se réfère au post consacré antérieurement à la VFC, s'en était un en exemple), les paramètres de lecture des 2 systèmes sont identiques à ceux de tout un chacun, sauf que les cinétiques de réactions de chacun des 2 systèmes sont différentes par rapport au sportif lambda. C'est ce qui peut en perturber la lecture dans une 1ère approche.
Benoit
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Message par aroche Jeu 24 Nov 2011 - 8:16

Je trouve vraiment très sympa et enrichissant cette discussion !
Pour une fois l'échange est vraiment très constructif !!

Je suis sur ta longueur d'onde, lorsqu'un compétiteur dispose d'un cardio permettant l'enregistrement de l'intervalle R-R , c'est cet outil qui me semble effectivement apporter la méthode, à ce jour, la plus objective en matière de dépistage de la fatigue (et suspicion de surentrainement dans le pire des cas) , en effet la mesure permet de repérer rapidement l'équilibre éventuel des systèmes sympathique et parasympathique

Cela étant, lorsque le compétiteur avec de forte charge d'entrainement
ne dispose pas d'une montre type T6 ou RS 800 faute de pouvoir investir sur ce type de cardio, j'utilise alors tous
les moyens mis à sa disposition pour surveiller son niveau de fatigue
et parmi les moyens le Ruffier en est un .


Pour ceux et celles que cela intéresse voila quelques exemple de montres capable de procéder à cet enregistrement

> le T6 de Suunto,

> la FRWD W600 ( un des musts en terme d'autonomie avec une durée de 10h en mode enregistrement toutes les secondes ( R-R ).... et 60h d'enregistrement en mode un top toutes les 6 secondes )


> la RS 800 de polar

aroche

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Message par Benoit Jeu 24 Nov 2011 - 16:41

aroche a écrit:Je trouve vraiment très sympa et enrichissant cette discussion !
Pour une fois l'échange est vraiment très constructif !!


> la FRWD W600 ( un des musts en terme d'autonomie avec une durée de 10h en mode enregistrement toutes les secondes ( R-R ).... et 60h d'enregistrement en mode un top toutes les 6 secondes )


Ah, celle là je ne la connaissais pas Question Laughing
cool, je viens de découvrir un nouveau produit!! merci pour l'info!
Benoit
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