coupure annuelle

ce qui m est arrivé lundi , me pousse a couper 10 jours environ ; s ce n était pas un cas de force majeur , je ne coupe jamais ; capied , ski de fond , vélo etc...

l entraineur du FAC m a dit que c était bien que je coupe 10 a 15 jours.

et vous qu en pensez vous ? coupez vous dans l année?
si oui quand et pourquoi faut il couper?

rachel a écrit:ce qui m est arrivé lundi , me pousse a couper 10 jours environ ; s ce n était pas un cas de force majeur , je ne coupe jamais ; capied , ski de fond , vélo etc...

l entraineur du FAC m a dit que c était bien que je coupe 10 a 15 jours.

et vous qu en pensez vous ? coupez vous dans l année?
si oui quand et pourquoi faut il couper?

Salut Rachel,

Content de te réentendre après ton accident.

On entend souvent dire qu'une blessure n'arrive jamais vraiment par hasard. faut-il y voir un signe de fatigue ?

Un peu de bla-bla La coupure

Bonne récup,coupure !!!

Ivan

salut et merci ; tres bel article

jl , tu fais faire une coupure a tes athletes?

combien de jours?

moi j'arrête après ma dernière course de la saison, (qui correspond à la corrida de Metz-Tessy, aux environ du 15/20 décembre)
15 jours d'arrêt total ça fait du bien partout, pas seulement dans le chassis, le moteur, mais aussi dans l'ordinateur de bord.
ensuite, je rattaque le 1/2 Janvier au matin ce qui correspond à mon programme Marathon de mi-avril. et là, je suis tout 9.

Bonjour Rachel,

Comme souvent il n’y a pas qu’une réponse, aux commentaires que tu auras pu trouver sur le site d’Ivan, il faut ajouter qu’en course à pied il faut ajouter les lésions des tissus musculaires et des tendons. Après doit on couper de la même manière entre celui qui aligne 25 courses par an et s’entraine moins ou celui qui en fait 7 ou 8 mais qui s’entraine beaucoup …. celle qui travaille en équipe, élève 4 gamins et le célibataire qui travaille à temps partiel dans un bureau ?

En tout cas j’ai eu 2 cas de surentrainement, une coureuse qui s’est trouvée saturée en octobre 2006 et qui n’a pu retrouver son niveau de performance qu’au printemps … 2008, un autre qui par excès de volume (par ma faute) durant l’automne,
s’est retrouvé ‘’out’’ toute la saison de ski …. Pour finalement ‘’péter la forme’’ le printemps suivant en course à pied !

Actuellement et selon les cas de figure, les coupures sont les suivantes :

1 traileur (courses de 2 à 10h) : 3 s de coupure complète.
1 coureuse de montagne/trail court : 3 s de coupure mais avec activité modérée (ballades montagne).
1 coureuse cross/10 km/montagne : 3 s de coupure avec activité modérée.
1 skieur 1 + 1 skieuse alpiniste qui s’entretiennent l’été par la course à pied mais dont ce n’est pas la priorité : 3 s le printemps + 3 s fin 09/déb 10 avec activité modérée (marches montagne).
1 skieur l’hiver et coureur l’été qui aligne 2 saisons : 10 j le printemps + 3 s fin 09/déb10.

Personnellement je préfère pêcher par excès de prudence plutôt que le contraire. Et nous avons appris à guetter les premiers signes de fatigue.
Ouàlà

..... pour compléter il faut s'entendre sur ce que veut dire ''couper'', pour certains c'est simplement ne pas faire de compètition, quitte à s'entrainer tous les jours. On ne peut pas appeler cela du repos

je ne coupe vraiment jamais sauf blessure mais j'allège quand je sens que je fatigue netement( régression des chronos à l'entraînement, manque de jus ect.) Dans ce cas je nage , grimpe ou marche en montagne. Cependant j'ai remarqué qu'après une coupure parfois longue, donc forcé, je revenais bien mieux qu'en pleine période d'entraînement. la conclusion est facile à tirer. ..Mais empêchez un âne qui a envie de boire.

jl a écrit:..... pour compléter il faut s'entendre sur ce que veut dire ''couper'', pour certains c'est simplement ne pas faire de compètition, quitte à s'entrainer tous les jours. On ne peut pas appeler cela du repos

Ok avec jl, la coupure annuelle dépend de tous les facteurs que tu as cités, auxquels j'ajouterai l'âge. Avec les années et pour ma part :
- le volume d'entrainement diminue ( c'est lié autant aux vies professionnelles et familiales qui priment qu'au bénéfice qu'on peut tirer des années d'entrainement précédentes )
- le nombre de courses diminue ( de 25 il y a quelques saisons à....plus beaucoup maintenant )
- le nombre de vraies coupures diminue aussi : en effet chaque coupure si elle est totale ( aucune activité physique pendant 10 jours par exemple ) est accompagnée d'une blessure à la reprise ( inflammations diverses, tendinites par exemple ). Donc parfois, il me semble que pour certains, ça peut être utile de garder 1 footing ou 2 par semaine...surtout qu'avec l'âge la reprise doit se faire de plus en plus progressivement ( fini le bon temps ou la séance VMA s'enchainait sans problème après la fiesta du samedi soir...).
( Bon là je vais couper quelques jours car une entorse de cheville vient traîtreusement modifier mon programme de courses ).

Si je comprends bien tu ne pourras pas courir ton marathon Olivier ?

Et non, je me suis décidé aujourd'hui après un seul footing d'une heure en 10 jours...je pourrais y aller ( juste une entorse bénigne ) à condition de ne pas courir encore quelques jours, et se présenter au marathon de Nice avec seulement 3 footings en 3 semaines, ça passerait mais même si le décor là bas doit être superbe, je n'ai pas envie d'en profiter trop longtemps non plus
Dommage, la préparation était bonne mais il y a pleins d'autres courses à découvrir.

ah les boules pourtant aux 10 d'Annecy tu étais déjà bien. Alors ce sera pour 2010

merci beaucoup messieurs; vos commentaires me remonte le moral ; sans ma blessure , pas possible de couper ; l anesse a soif...

dommage olive pour ton marathon mais comme tu dis , il y a plein d autres courses;
moi j ai renoncé a la sange run et c est pas grave;
je suis ressortie de l hopital avec une lecon de vie : ma petite blessure était infime par rapport a ce que j ai vu en 2 jours ; meme ma voisine de chambre , une mémé qui a ronflé et ( exusé du terme ) pétée toute la nuit , m a bien fait mal au coeur


et en ce moment , mon oncle qui se bat contre le cancer et on refuse de lui donner des fortifiants car " ce n est plus la peine " d aprés eux , et bien quel moral il faut avoir ...les médecins ne vont pas par 4 chemins ; t es foutu et on te le dis ...

jl a écrit:Bonjour Rachel,

Comme souvent il n’y a pas qu’une réponse, aux commentaires que tu auras pu trouver sur le site d’Ivan, il faut ajouter qu’en course à pied il faut ajouter les lésions des tissus musculaires et des tendons. Après doit on couper de la même manière entre celui qui aligne 25 courses par an et s’entraine moins ou celui qui en fait 7 ou 8 mais qui s’entraine beaucoup …. celle qui travaille en équipe, élève 4 gamins et le célibataire qui travaille à temps partiel dans un bureau ?

En tout cas j’ai eu 2 cas de surentrainement, une coureuse qui s’est trouvée saturée en octobre 2006 et qui n’a pu retrouver son niveau de performance qu’au printemps … 2008, un autre qui par excès de volume (par ma faute) durant l’automne,
s’est retrouvé ‘’out’’ toute la saison de ski …. Pour finalement ‘’péter la forme’’ le printemps suivant en course à pied !

Actuellement et selon les cas de figure, les coupures sont les suivantes :

1 traileur (courses de 2 à 10h) : 3 s de coupure complète.
1 coureuse de montagne/trail court : 3 s de coupure mais avec activité modérée (ballades montagne).
1 coureuse cross/10 km/montagne : 3 s de coupure avec activité modérée.
1 skieur 1 + 1 skieuse alpiniste qui s’entretiennent l’été par la course à pied mais dont ce n’est pas la priorité : 3 s le printemps + 3 s fin 09/déb 10 avec activité modérée (marches montagne).
1 skieur l’hiver et coureur l’été qui aligne 2 saisons : 10 j le printemps + 3 s fin 09/déb10.

Personnellement je préfère pêcher par excès de prudence plutôt que le contraire. Et nous avons appris à guetter les premiers signes de fatigue.
Ouàlà

Ce qui est bien avec JL , c'est quà chaque fois qu'il écrit quelque chose , on se sent concerné par son message
Quelle expérience !!

salut alain

on a de supers spécialistes dans chaque domaine sur ce forum; moi c est la biere ; une par jour et pas d autre alcool mais il me faut une biere par jour

J’utilise souvent cette phrase : Au plus tu écoute ton corps au moins il t’obéit !
Mais c’est si en partie vrai, il n’empêche que pour durer il faut ménager sa monture ! Bon c’est encore une phrase toute faite mais pleine de bon sens.
La récupération est capitale du moins aussi importante que l’entraînement. Personne n’aurait à l’idée de faire des séances intenses tous les jours. La planification des séances d’entraînement tient compte de périodes de travail et de repos en cycle, méso-cycle, macro cycle etc.
Une saison peut avoir plusieurs objectifs (hiver ou estival) Pour moi un seul objectif me parait plus raisonnable. On peut avoir deux objectifs mais il ne faut pas les reproduire tous les ans. De même que le repos au terme de ces objectifs doit être relatif. Exemple si on coupe 15 jours : c’est supprimer les séances de fractionnés à haute intensité et plutôt favoriser les footings en réduisant le volume et pratiquer d’autres activités comme la natation, les balades.
Souvent on s’aperçoit au travers des médias que telle marathonienne réalise une performance de haut niveau au retour d’une grossesse ou d’un athlète au sortir d’un repos forcé qui en quelques séances retrouve son niveau initial avec beaucoup de fraicheur. Je sais les tentations sont grandes tout au long de l’année, on voudrait être performant tout de suite et le rester longtemps mais on le s’est bien, c’est impossible! Ne voyez pas en ces mots quelqu’un qui pense avoir la réponse à toutes les questions que l’on se pose en tant que pratiquant, mais de quelqu’un qui cherche aussi au travers son vécu d’athlète et d’entraîneur ses propres réponses.