PORTRAITS EXPRESS DE TOUS LES EQUIPIERS DU TEAM « TELETHON COURIR EN PAYS DE SAVOIE », OPUS 2009 ET 2010

INTEMPORELLES 24 HEURES, INTEMPORELLE ESCOUADE...

Ce qu’il y a de merveilleux sur « Courir en Pays de Savoie », c’est son extraordinaire hétérogénéité, agrégeant dans une authentique symbiose de multiples ambivalences : adhérents et invités, hommes et femmes, élitaires et sans-grades, vétérans et jeunes pousses, expérimentés et profanes. Ce juste équilibre qui fait la force, le label de notre forum, j’en suis profondément attaché, raison pour laquelle je m’efforce, je dis bien j’essaye, de n’ostraciser aucun athlète, quel qu’il soit.
Récemment, nous ont rejoints de sacrées références pour ne pas dire des étoiles, à l’instar de Lisel Dissler, Fiona Porte (en tant qu’invitée) ou encore Stany Paumier ; mais aussi des observateurs pointus, à l'image de Rodio, Lémurien et autre Photogone ; enfin, ne l’occultons surtout pas, une myriade de quidams. Personnalités apparemment si dissemblables mais tellement unies en réalité par une même passion : celle de la course à pied.
Parmi les éternels anonymes, mettons ainsi en exergue ceux qui ont rallié en 2009 et 2010 l’effectif du détonant Team « Courir en Pays de Savoie », et ce à l’occasion des non-moins détonantes 24 Heures du Téléthon de Bassens.
Le post est à l’heure actuelle en plein chantier, n’ayant brossé le portrait que de neuf équipiers, Galopine comprise, dont la longue biographie se trouve sur un sujet qui lui est spécifique. Mais rassurez-vous, mes chers amis du Team, j’ai bien l’intention d’achever le travail, inlassablement, méthodiquement, intensément, d’autant plus que ce labeur engendre une authentique dynamique par le pullulement de vos réactions.
Une fois ces portraits dépeints, je compte bien d’ailleurs dénicher d’autres idées pour rendre inextinguible sur notre forum cette formidable flamme des 24 Heures bassinotes, et ce jusqu’à la prochaine échéance des 3 et 4 décembre 2011. Et non pas ainsi l’évoquer seulement à l’approche du jour J.
Parallèlement, il serait opportun, je pense, de réunir régulièrement l’équipe à l’occasion de diverses sorties (détente, entraînement, restaurant…), afin de la raffermir et d’y séduire, pourquoi pas, de nouvelles recrues. Et comme l’écrit justement Jesslo dans un autre message, faire ainsi de la manifestation galopinienne, acte 5, année 2011, un exceptionnel millésime humainement et sportivement parlant.
François Vanlaton



LES NEUF PORTRAITS DEJA REALISES :

FREDERIC BIHAN, ALIAS FREDO
De souche finistérienne mais né à Paris le 20 juillet 1972, Frédéric Bihan dit Frédo, s’installe à Chambéry en 2005 lorsqu’il rentre à l’université de Savoie en tant qu’enseignant-chercheur en mathématiques. Renouant avec le sport au printemps 2007 après une quinzaine d’années d’abstinence, excepté pour la… cigarette, cet athlète de corpulence moyenne (1m76,5 pour 63kg), ayant un enfant, s’engage en septembre de la même année à Chambéry Triathlon.
S’il signe une licence de duathlon, il n’étrennera jamais la compétition en raison d’endémiques névralgies aux deux pieds, rédhibitoires pour s’adonner au cyclisme. Parallèlement, il se lance dans la course à pied en raison de l’exceptionnel cadre de vie qu’il découvre et apprécie tout particulièrement, discipline où il est aujourd’hui le responsable à Chambéry Triathlon.
2010 l’a vu réaliser d’excellentes prestations comme l’attestent les résultats suivants :
- Trail Blanc du Semnoz : 55e au scratch et 35e senior.
- Désert Snow Trail : 15e et 14e.
- Trail Blanc de la Féclaz : 21e et 13e.
- Fée Blanche : 23e et 14e.
- Nivolet-Revard : 122e et 78e.
- 22km de la Chambottine : abandon après s’être fourvoyé.
- Odysséa : 22e et 9e.
- 27km de la Saintinoise : 4e et 2e.
- 25km de la Dent du Chat : 23e et 16e.
- Villarinche : 4e.
- 21km de la Ronde des Sapins : 13e et 10e.
C’est quatre fois par semaine qu’il s’entraîne avec deux footings lents sur terrain vallonné (un court d’une heure et un long de deux heures), une VMA courte et une PMA. L’hiver, le skating l’occupe très occasionnellement.
Début septembre, il s’est malheureusement rompu le ligament à l’épaule droite, nécessitant une opération et une indisponibilité d’un mois. Sans compter ses douleurs aux pieds qui entravent désormais la pratique de la course à pied.
Inscrit à la Saintélyon, il y a logiquement renoncé, n’étant pas suffisamment préparé. Il s’est alors rabattu sur les 24 Heures du Téléthon de Bassens en tentant de rameuter les troupes au sein et en dehors de son club. Alertant le forum de sa formation, il transmet par ailleurs un e-mail à sa coéquipière Sandrine Tournay et à Fabien Hobléa qu’il connaît bien pour être collègue à la faculté.
Au final, ces deux athlètes de prestige décident de rallier l’Ecole de la Plaine, intégrant en conséquence l’équipe Perphil qui terminera première. Quant à Frédo, il demeurera fidèle à « Courir en Pays de Savoie » dont il est l’un des plus anciens membres, ayant franchi le Rubicon le 14 septembre 2008. N’assistant plus aux entraînements de son escouade en raison de l’état de ses pieds, notre prof de maths estime que cette absence a porté préjudice à l’adhésion de bon nombre de ses camarades à la manifestation bassinote.
S'étant fixé de cavaler deux heures durant, le Chambérien accomplit au final dix-neuf tours, soit 26,6km. Pour l’an prochain, il n’a pas encore pris de décision, son cœur balançant entre la Saintélyon et les 24 Heures de Bassens. En tout cas, s’il a trouvé l’atmosphère extraordinaire, il trouve que l’épreuve est trop longue pour pouvoir faire connaissance avec un maximum de participants, ceux-ci ne venant pas au même moment. Aussi, il opterait bien pour un 6 Heures. François Vanlaton, 9 janvier 2011.


Frédo, à l'occasion du 27km de la Saintinoise, le 20 juin 2010, où il finira à une splendide 4e place et 2e chez les seniors.
Cliché appartenant à Frédo.


THIERRY BRUNIER, ALIAS TITOP73
Né le 27 octobre 1963, Thierry Brunier dit Titop73, bossant dans les travaux publics sur Chambéry mais demeurant à Grésy-sur-Isère, au cœur de la Combe de Savoie, aura incontestablement frappé les esprits. Dans les coulisses, son omniprésence ne s’est jamais démentie, de la préparation au démontage via la mise en place. Aussi, il n’a pas usurpé le sobriquet que lui a donné si gentiment Galopine : « l’ange-gardien du téléthon ». Il aura notamment œuvré pour l’ingrat déneigement, conjointement avec Fabien Hobléa et Alain Gentil-Perret dit Léo (« On Va Sortir » Chambéry), et ce sans jamais se départir de sa bonne humeur et de sa modestie comme l’illustrent ses propos qu’il m’a tenus après coup : « Je n’ai apporté en réalité qu’une contribution purement amicale, oui un simple investissement personnel, à l’égal des autres volontaires ; aussi, je n’ai vraiment aucune gloriole à faire valoir ».
Ancien rugbyman, sporadiquement cycliste sur route et vététiste, éducateur sportif encore, Titop est avant tout un amoureux de la montagne, goûtant passionnément à la randonnée pédestre la belle saison et la chasse à l’automne. Depuis moins d’un an, il s’est converti avec enthousiasme à la course à pied, influencé par Franck Chevrier, alias Franckie tit Coyotte sur notre forum, maître d’œuvre de la Bialle dans son village de Grésy-sur-Isère. C’est justement à l’occasion de cette épreuve caritative qu’il s’est laissé convaincre par ce sport où s’affichent ouvertement convivialité et humanisme, des notions auxquelles il est viscéralement attaché.
Membre du notre forum à compter du 3 mai 2010, Titop est issu de la Basse-Maurienne, plus précisément du village de Montsapey. Perché à 1000m d’altitude et surplombé par l’ombre tutélaire du Grand Arc, ce site exceptionnel embrasse un incomparable belvédère sur la Chaîne de la Lauzière, authentique sierra de 26km, qui s’enlève d’un jet par-dessus Maurienne et Tarentaise, comprenant un fantastique gradient altitudinal de 2400m !
A l’évidence, un des derniers sanctuaires de Savoie, encore préservé des agressions humaines, excepté toutefois cet hideux télésiège dégradant son flanc sud, véritable hérésie sur cette terre sacralisée. A compter de 1989, celle-ci fit l’objet d’un projet de réserve naturelle, embrasant ses villages une bonne dizaine d’années durant. Dans le camp de ses détracteurs, un certain Titop ; dans celui de ses partisans, un certain François de la Balme-de-S qui avec le maire-délégué de Celliers, Joël Diernaz, en avaient été les précurseurs.
La virulence du lobby cynégétique aura finalement raison de ce concept novateur. Tellement novateur que moult idées des disciples de la réserve furent reprises bien après que le sort en fut jeté : principalement par la création d’une entité Lauzière via un Syndicat Mixte, également par la protection en site classé de la commune-associée de Celliers où se trouve l'unique glacier.
Mais bon, preuve de leur noblesse, reléguant au second plan leurs dissensions passées, aussi bien Thierry que le scribe sont convenus de randonner de concert en Lauzière dès l’été prochain. A l'avenant de l'atmosphère fraternelle de ce Téléthon.
François Vanlaton, 31 décembre 2010.


Titop lors des 24 Heures 2010.
Cliché de Teuf Teuf.


LAURENT GROMBERT, ALIAS LAURENT
Né dans la préfecture haut-savoyarde le 24 août 1973, de père tarin (Longefoy-sur-Aime) et de mère originaire de la Clusaz, Laurent Gombert vit à Saint-Martin-Bellevue, dans le Pays de la Fillière au nord-est d’Annecy. Athlète longiligne (1m87 pour 75kg), il vit en concubinage avec Armelle Hendgen, 37 ans, avec qui il a deux enfants, Ivan (6 ans) et Martin (5 ans). Dans la vie active, il œuvre comme responsable technico-commercial au sein d’une agence spécialisée dans les dispositifs médicaux. Concrètement, il épaule le personnel médical et paramédical au bon fonctionnement des appareils destinés aux malades en fin de vie, à domicile ou bien en chambre d’hôpital à domicile.
C’est en 2000 que le Haut-Savoyard jette son dévolu sur la course à pied, prenant le départ du Marathon du Lac d’Annecy. Se fixant comme objectif de descendre sous le seuil des 3h30, il le termine en… 3h28’, soit 279e et 141e senior. Coup d’essai, coup de maître, dont il s’enorgueillit toujours onze ans plus tard, mais surtout ébauche d’une longue histoire passionnelle avec cette discipline sportive.
D’abord routier, il découvre en 2006 le trail en disputant l’Annécime. A cette occasion, il finit à une honorable 46e place sur 76 finishers, bouclant le tour du Lac d’Annecy en 14h28’24’’. Le déclic est immédiat, la course nature devenant son nouveau domaine. Afin de sauvegarder un minimum de vitesse, Laurent n’en quitte pas pour autant l’asphalte qu’il fréquente toutefois parcimonieusement, ayant comme chronos référentiels :
- Marathon : 3h14’18’’ (Lac d’Annecy, le 19 avril 2009), son pis souvenir, pensant présomptueusement qu’il passera sous la barre des trois heures étant donné ses prestations en trail, ignorant encore que nature et route n'ont rien à voir.
- Semi-Marathon : 1h29’26’’ (Genève, le 10 mai 2009).
- 10km : 38’19’’ (Pays Rochois à Saint-Pierre-en-Faucigny, le 18 octobre 2009).
2007 le voit attaquer les plans d’entraînements qui lui permettent d’accomplir cinq trails dont le must en la matière :
- 30km du Trail Blanc du Nanchez à Prenovel-les-Piards (Jura) : 24e et 17e senior en 2h50'12''.
- 31km du Trail des Reculées à Lons-le-Saunier (Jura) : résultat divulgué demain mercredi 12 janvier après-midi.
- Nivolet-Revard : 103e au scratch et 52e senior en 5h56’30’’.
- Maratrail de Faverges : 104e et 55e senior en 5h46’27’’.
- UTMB : 807e et 286e senior en 40h17’17’’.
Puis de 2008 à nos jours, il enchaîne :
- Trail des Glaisins 2008 : 39e au scratch et 18e senior en 3h34’18’’.
- Nivolet-Revard 2008 : 117e et 59e senior en 6h04’15’’.
- 67km de la Transju’Trail (Doubs et Jura) 2008 : 65e et 41e senior en 8h41’40’’.
- Bélier 2008 : 170e et 110e senior en 2h48’49’’.
- Trail Blanc du Semnoz 2009 : 58e et 36e senior en 56’13’’.
- Montagn’Hard 2009 : 39e et 14e senior en 30h46’54’’.
- Trail d’Albertville 2009 : 77e et 42e senior en 3h18’45’’.
- Saintélyon 2009 : 229e et 124e senior en 6h54’30’’.
- Trail de l’Aigle Blanc 2010 : 18e et 14e senior en 58’11’’.
- 29km du Trail des Glaisins 2010 : 48e et 30e senior en 3h21’50’’.
- Petit Savoyard 2010 : 30e et 20e senior en 2h36’53’’.
- Maratrail de Faverges 2010 : 39e et 20e senior en 4h53’50’’. Quelle progression comparé au millésime 2007 !
- Trail des Aiguilles Rouges 2010 : 50e et 32e senior en 8h36’48’’.
- Grande Course des Templiers (Aveyron) 2010 : 176e et 89e senior en 9h15’09’’. Sa plus belle émotion.
Preuve de son extrême motivation, il s’attache d’août à octobre 2010 les services de Jean-Louis Bal dont la compétence et le talent ne sont plus à démontrer, et ce pour optimiser sa préparation en vue des redoutables échéances des Aiguilles Rouges et des Templiers. Bien lui en a pris, le Saint-Martinois acquérant incontestablement une nouvelle dimension, en particulier dans les Causses qui engendrèrent selon ses dires sa plus belle émotion de trailer. A l’évidence, l’opportune séance de fractionné de côte (10 à 12 X 1’), concoctée spécialement par le coach favergien, n’avait pas été pour rien dans la qualité de ses deux prestations automnales.
Sinon, il s’entraîne en temps normal trois fois par semaine : VMA courte, seuil et sortie longue excédant les 1h30 au Parmelan, dans le Semnoz ou le Veyrier, la dénivelée se raffermissant à l’approche d’une compétition. Sans occulter désormais la PMA initiée en fin de saison 2010. Et quand la bise fut venue, il ne manque pas de rallier chaque week-end le Plateau des Glières pour une longue équipée en ski de fond.
D’ores et déjà, son calendrier 2011 est pourvu du Trail Blanc du Semnoz (5 février), du 29km du Trail des Glaisins (2 avril), du 24km de l'Ultra-Techni Trail de Tiranges (Haute-Loire, 9 mai), de la Maxi Race du Lac d’Annecy (29 mai), et de l’UTMB (26-28 août), son objectif majeur avec celui des… 24 Heures du Téléthon de Bassens !
Car à l’image du Bassinot Jesslo, il y escompte bien tirer son épingle du jeu, contrairement à l’ultime cru où il a dû se contenter de 28km, soit 20 tours parcourus entre 20 et 22h. Performance moyenne en raison d’une douleureuse tendinite à l’aine contractée sur un chemin en dévers à l’occasion des Templiers.
C’est par le biais du forum dont il est adhérent depuis le 14 mars 2010 que Laurent a découvert la manifestation galopinienne. S’il s’y est invité, au demeurant son premier téléthon, c’est que la causalité en fut triple :
- Faire connaissance de visu avec les forumistes, aux antipodes du sempiternel et aseptisé écran.
- S'imprégner de la légendaire atmosphère de l’école de la Plaine qui met aussitôt les participants à l’aise puis rapidement en... transe !
- Enfin, pour épauler un tant soit peu l’Association Française contre les myopathies, bien à l’avenant de son job où il est en contact endémique avec la maladie et la mort. François Vanlaton, 11 janvier 2011.


Le plus beau souvenir en trail de Laurent : la Grande Course des Templiers (Aveyron), le 24 octobre 2010, où il franchira la ligne d'arrivée au 176e rang et 89e chez les seniors en 9h15'09''.
Cliché appartenant à Laurent.


LAURENT JASSERAND, ALIAS JESSLO
Né dans la capitale des Ducs de Savoie le 19 septembre 1969 et demeurant à Bassens, Jesslo, pseudo agrégeant son prénom et celui de sa dulcinée, Jessica, n’a cessé d’être un sportif dans l’âme comme l’illustre son pantagruélique parcours : sept ans de rugby (1981 à 1987), trois ans de triathlon (1988 à 1990), douze ans de cyclisme (1991 à 2002), enfin sept ans de roller (2004 à 2010), avant d’endosser cette saison la tenue de trailer tout en restant rider. Seule entorse à cette extraordinaire trajectoire, une hernie discale survenue en décembre 2003 qui le contraint à interrompre définitivement le cyclisme et à étrenner le roller. C’est cette discipline californienne faisant irruption dans l’Hexagone dans les années 1980 qui va lui ouvrir la plus belle page de son épopée sportive.
Cuisinier à la Taverne Saint-Léger à Chambéry, morphologiquement robuste (1m80 pour 79kg), ayant un enfant de 19 ans, Jesslo va d’abord se spécialiser dans le roller-hockey où il sera le président du club Macadam Roller, situé dans la préfecture savoyarde. Comme complément à sa préparation, il se met à courir à compter de 2004 de novembre à mars, s’adonnant également mais avec parcimonie au ski de fond.
En 2008, délaissant le roller-hockey, il opte pour le roller de vitesse, ralliant par ricochet une nouvelle escouade chambérienne, le Racing Roller. Dès lors, ce rider va enchaîner un impressionnant nombre de km, 6800 en 2009, 7400 l’année passée. A l’occasion des 24 Heures du Mans des 26 et 27 juin 2010, plus grande course européenne de roller, il crève l’écran en arrachant une inespérée 9e place sur 81 classés, parcourant 448km. Exploit d’autant plus remarquable qu’il s’agissait de son baptême du feu, ayant renoncé au millésime 2009 après s’être fracturé le coude quinze jours avant le jour J.
S’il escompte bien figurer en 2011 aux 24 Heures du Mans des 25 et 26 juin, il ne fera plus du roller sa priorité, s’engageant résolument dans le trail qu’il a découvert lors du 20km de la Chambérienne, le 24 octobre 2010 (66e au général et 16e V1). Titulaire d’un pass’running délivré par la FFA, Jesslo a d’ores et déjà programmé sa première partie de saison jusqu’en mai :
- Sacré Trail des Collines à Tullins (Isère) le 20 mars.
- Duo Nature de Saint-Sulpice le 10 avril.
- Nivolet-Revard le 1er mai.
- Maxi Race du Lac d’Annecy le 29 mai.
Il envisage même de tirer sa révérence concernant le roller en 2013, non sans avoir disputé une ultime fois les 24 Heures du Mans en 2012.
C’est en 2009 qu’il prend connaissance des 24 Heures du Téléthon de Bassens en partant s’entraîner dans les parages de l’école de la Plaine le jour de la manifestation. Rejoignant notre forum le 12 novembre 2010, il découvre alors l’existence d’une escouade en son sein dévolue à cet événement. Le pas est vite franchi pour intégrer le team, d’autant plus qu’il a fréquenté les Frison, en particulier Jean-Luc, époux de Galopine, quand ils étaient de concert à la Motte-Servolex Cyclisme où encadrement des jeunes pousses et pratique de la compétition étaient à son menu.
Malheureusement, il n’a pu boucler que quatre tours, soit 5,6km, en raison d’une insidieuse entorse à la cheville contractée début novembre qui ne s’est nullement résorbée lors de ces 24 Heures. Et sa compagne, Jessica Allay, 30 ans, originaire de Challes-les-Eaux, n’a pu en faire davantage, toujours mal remise de l’opération d’une hernie discale en novembre 2009.
Il sera naturellement présent pour l’édition 2011, comptant bien y faire cette fois-ci un tabac.
François Vanlaton, 9 janvier 2011.


Grand moment de détente pour Jesslo, au cœur du Beaufortain.
Cliché appartenant à Jesslo.


PATRICK JOASSARD, ALIAS LETOCHE
Le jovial Patrick Joassard dit Letoche, a rallié « Courir en Pays de Savoie » la veille du jour J. Vu le parcours partiellement enneigé, cet athlète longiligne n’a voulu prendre aucun risque, optant avec célérité pour la marche dont il était autrefois sectateur. Effectivement, ma pomme s’en est très vite rendue compte le dimanche matin où nous avons alors fait connaissance. Ayant toutes les peines du monde à lui emboiter le pas, je dus alors m’employer à courir régulièrement pour revenir au niveau de ses impressionnantes enjambées. Il entrevit ainsi le rêve des 100km qui hélas ne fut pourtant pas exaucé, « se contentant » de 67 tours, soit 93,8km.
Né le 22 mai 1972, Patrick s’il est né à Massy (Essonne) n’en est pas moins de souche bourguignonne, de la Nièvre plus précisément. Résidant à Sonnaz près de Chambéry, il bosse à Poisy dans l’agglomération annécienne, dans une PME de deux cents salariés spécialisée dans la distribution de produits d’emballage. Il y occupe un poste de commercial sédentaire auprès des imprimeurs de la région parisienne. Il compte à l’orée 2011, pour limiter ses déplacements et ceux de Marie-Pierre, sa compagne oeuvrant à Annecy-le-Vieux, emménager à… la Balme-de-Sillingy.
Notre cher Letoche a d’abord été un marcheur athlétique durant une dizaine d’années, entre 16 et 26 ans. Après une abstinence de sept ans, il s’est orienté vers les 24 Heures à compter de 2006. Ses meilleures performances ont été accomplies à Villennes-sur-Seine (Yvelines, 26-27 mai 2008) et Plouvorn (Finistère, 19-20 août 2006), avec respectivement 143km et 130km. Pour 2011, il ne fera pas des 24 Heures son objectif majeur, celles-ci lui servant de simple préparation pour les Six Jours (épreuve officielle) et les Huit Jours (épreuve non-officielle), à l’image de ceux de Feucherolles (Yvelines) les 21 et 22 mai. Ses deux grands rendez-vous auront pour cadre l’Angleterre avec Six Days Lingfield Ultrafest en août (Six Jours), et No Finish Ligne à Monaco en novembre (Huit Jours), qu’il a disputé en 2006 avec 478km au compteur.
Enfin d’ici deux-trois ans, Patrick escompte sillonner la France à travers tous ses départements afin de récolter des jouets de Noël pour le compte d’une association. Le périple effectué en courant en solo, mais accompagné en camping-car par Marie-Pierre, devrait perdurer trois à quatre mois.
François Vanlaton, 31 décembre 2010.


L'expérienté Letoche sur le parcours des 24 Heures, le 4 décembre 2010.
Cliché de Teuf Teuf.


MARIE-PIERRE PRUDHOMMEAUX
Marie-Pierre Prudhommeaux, adhérente de notre forum depuis le 10 décembre dernier est la compagne de Patrick Joassard. Fait extraordinaire, elle a vu le jour pareillement que son jules, en l’occurrence le 22 mai 1972. Née à Soissons dans l’Aisne, elle est cependant d'origine francilienne. Elle travaille à la SOPRA, située dans la zone des Glaisins à Annecy-le-Vieux, comme ingénieur d’étude en informatique. Contribuant à développer les logiciels auprès des banques européennes, elle mène une astreignante vie de nomade, la conduisant principalement outre-Rhin.
Accourue à Bassens uniquement pour encourager sa moitié, elle s’est vite prise au jeu, décrochant au final la timbale chez les féminines en bouclant 40 tours, soit 56km, et ce en marchant essentiellement. Un stupéfiant coup de maître pour cette ravissante femme qui pour l’occasion étrennait ses… running. En conséquence, elle est bien décidée à imiter Patrick, à l’avenant du couple fusionnel qu’ils composent tous deux. On la retrouvera ainsi lors des 12 Heures de Feucherolles (Yvelines), les 21 et 22 mai prochains, son ami prenant le départ des 24 Heures.
François Vanlaton, 31 décembre 2010.


Marie-Pierre lors des 24 Heures, le 5 décembre 2010, grimpant à sa plus grande surprise sur le faîte du podium féminin, en compagnie de Galopine à gauche (seconde), et Pascale Siauvaud (Gym'Form'Détente de la Galopp' Bassens) à droite.
Cliché de Teuf Teuf.


ALEXANDRE PARPILLON, ALIAS PARP
Né le 15 mai 1987 à Chambéry, Alexandre Parpillon dit Parp réside près du centre ville de la capitale des Ducs de Savoie. Notaire stagiaire, il bosse du lundi au jeudi, continuant ses études le vendredi à la Chambre départementale du Notariat à Pringy, près d’Annecy. Il en aura définitivement terminé avec ses examens en 2012.
Etrennant la course à pied en 2007, Parp est dénué de club. C’est à l’occasion du 20km de la Chambérienne, le 24 octobre 2010, qu’il a découvert et adulé le trail, s’adjugeant la 31e place au scratch et la 25e chez les seniors. D’ores et déjà, il prépare activement la saison 2011 où il a coché dans son calendrier la Course Blanche des Aillons-Margériaz (26 février), le Trail des Glaisins (2 avril), le Malpassant (1er mai) et Montagnole (13 novembre).
Parallèlement, il escompte bien participer à quatre des cinq manches du Challenge de l’Amitié et de la Générosité, challenge qui n’est toutefois pas encore sur les rails : Trail des Glaisins, Odysséa le 28 mai, 24 Heures du Téléthon de Bassens les 3 et 4 décembre, Corrida pour Armande le 17 décembre.
Aussi, Alexandre s’entraîne en conséquence, accomplissant chaque semaine trois séances consacrées à la course à pied :
- Deux fois en nature : seuil et sortie longue.
- Une fois sur piste : VMA pour sauvegarder a minima sa vitesse qui n’est pas négligeable au demeurant (39’59’’ lors du 10km de Grenoble le 5 septembre dernier).
Et il complète ces trois jours par de l’escalade (une séance hebdomadaire) et de la natation (une à deux fois). L’hiver, il s’adonne chaque week-end au skating à la Féclaz.
Le téléthon, c’est en 2009 qu’il y participe pour la première fois avec la promo master 2 notarial, vendant des produits alimentaires place Saint-Léger à Chambéry. Et les 24 Heures de Bassens, c’est sur notre forum qu’il en apprend l’existence, peu de temps avant la manifestation, nouvelle preuve de l’opportunité et de la vitalité de « Courir en Pays de Savoie ». Officiellement, il rallie notre site la veille du jour J alors qu’il l’avait découvert en juin.
Sur le plan de la performance, en raison d’une semaine précédant le jour J intense au niveau de l’entraînement, le futur notaire s’est retrouvé en difficulté, ne bouclant que 20 tours, soit 28km. Ayant déjà pris rendez-vous avec le Galopinothon, opus 2011, il aura à cœur de changer de braquet l’an prochain, d’autant plus qu’il a raffolé de l’atmosphère envoûtante qui y prévalait. En particulier d’apprendre à connaître des athlètes de tous niveaux, humainement et sportivement parlant, d’échanger avec eux sur moult sujets, ce qu’il n’a jamais observé jusqu’à maintenant dans les compétitions officielles.
Cette ambiance de feu, cette convivialité, cette osmose entre cadors et anonymes, c’est assurément l’authentique marque de fabrique, l’éclatant label de ces 24 Heures du Téléthon de Bassens. Qu’adhère avec enthousiasme notre forumer, âgé seulement de 23 ans, ce qui est plutôt rare dans ce genre d’événement dominé par des athlètes beaucoup plus anciens.
François Vanlaton, 5 janvier 2011.

Le benjamin du Team, notre cher Parp.
Cliché appartenant à Parp.


ALAIN RASSAT, ALIAS TEUF TEUF
Né le 15 octobre 1955 à Paris mais d’origine baujue, Alain Rassat dit Teuf Teuf passe toutes ses vacances d’enfance dans son village de Saint-Offenge-Dessous, adossé à 600m d’altitude au versant ouest des Bauges surplombant l’Albanais. Cet univers rural qu’il sait apprécier pour en connaître toutes les arcanes va l’inciter à opter pour des études d’ingénieur en agronomie.
Puis en homme cultivé et désintéressé qu'il est, il s’envole pour le Gabon, petit Etat côtier de l’Afrique Centrale, où il rejoint pendant deux ans un village au cœur de la forêt équatoriale pour le compte d’une ONG humanitaire, spécialisée dans le développement agricole. C’est là qu’il prend conscience des ravages sur les populations du Sud de la mondialisation, orchestrée et contrôlée par les puissances de l’argent.
De retour dans l’Hexagone, Alain devient professeur d’économie rurale au lycée d’enseignement agricole privé situé à Miramas dans les Bouches du Rhône, département qui le voit résider à Salon-de-Provence. Périodiquement, il retrouve ses racines saint-offenginoises auxquelles il a écrit un livre intitulé : « Portraits des Champs. La Savoie de mon enfance », publié à compte d’auteur en 2009. Dans cet ouvrage, il focalise son attention sur tous ceux qui ont fait vivre son village et entretenu son terroir il y a un demi-siècle.
Côté Sportif, après plus de quinze ans intensifs dans le sérail de la course à pied, Alain a rangé à titre pérenne ses running, ne pouvant plus courir en raison de substantielles douleurs arthrosiques au genou. Aussi, il privilégie d’autres disciplines plus adaptées à sa situation médicale, à l’instar de la marche. Mais il n’en tourne pas pour autant la page, tant l’athlétisme lui a procuré des sensations, en particulier cet esprit de camaraderie engendrant des amitiés indestructibles. Mais laissons-le s’exprimer : « Cet esprit, je voudrais le sauvegarder. Motif pour lequel j’ai rallié, sur les conseils avisés de Galopine, « Courir en Pays de Savoie » le 23 octobre 2009. Je ne peux apporter que ma bonne humeur avec mon humour décalé. C'est sans doute très peu mais j'ai plaisir à le faire. »
Son site internet : http://alain-rassat.e-monsite.com/album.html
François Vanlaton, 31 décembre 2010.


Teuf Teuf à gauche, sur la boucle des 24 Heures, le 4 décembre 2010. Hormis le comptage des tours auprès de Jean-Luc Frison, époux de Galopine, il aura surtout mitraillé avec toute l’aptitude qu’on lui connaît ce cru 2010. Sur cette photo, il est accompagné par Grany, immédiatement à ses côtés, et Skipi à droite.
Cliché appartenant à Galopine.


BERNADETTE FRISON, ALIAS GALOPINE
Se reporter dans cette même rubrique des portraits à sa biographie, intitulée « Galopine : une sacrée nana », qui lui est inhérente.


Eclatante Galopine, au moment du cru 2010 des 24 Heures.
Cliché de Teuf Teuf.



LES AUTRES PORTRAITS A DEPEINDRE OU A COMPLETER :

ALAIN BASSET, ALIAS ALAIN LA RAMAZ
Leader naturel du Club des Cinq, Alain Basset dit Alain la Ramaz est encore l’un des quatre administrateurs de notre forum, qui se classera 3e après avoir effectué 62 tours et 86,8km. Confirmant ainsi ses belles qualités athlétiques qu’il déploie chaque saison, aussi bien sur route qu’en trail, de la courte distance à l’ultra.
Né le 17 septembre 1963, galvanoplaste de profession, Alain, s’il vit à Chambéry, n’en éprouve pas moins le week-end le désir de s’évader chez Dame Nature, aux antipodes de la fureur urbaine et d’un certain monde futile. Là-bas, isolé dans son hameau de la Ramaz dominant le Col de Tamié à 950m d’altitude, il peut enfin avec Marie-Paule, sa tendre moitié, se ressourcer après une semaine menée tambour battant.
Alain, c’est le symbole même du type adorable, de la simplicité, des parties de plaisir, de la bonté du cœur, un gars en effet capable de se mettre en quatre pour vous extirper de l’ornière. Pas étonnant dès lors qu’il est comme un poisson dans l’eau à l’occasion de ce Galopinothon.
François Vanlaton, 31 décembre 2010.


Alain la Ramaz, tout sourire à l’occasion des 24 Heures, opus 2010.
Cliché de Teuf Teuf.


MARIE-PAULE BASSET, ALIAS SKIPI


Skipi, la tendre amoureuse d'Alain la Ramaz, aura été omniprésente dans les… coulisses des 24 Heures 2010 : la preuve, la voici à gauche, taillant une bavette avec Grany au centre, et Franckie tit Coyotte à droite.
Cliché de Teuf Teuf.


OLIVIER BEAUDET, ALIAS OLIVIER73


A droite, Olivier, portant le célèbre maillot bleu de l'Athlétique Sport Aixois avec qui il s'est réengagé le 28 septembre dernier. La photo a été prise aux Championnats de France de course de montagne à Courchevel, le 20 août 2006, où il terminera 146e et 36e quadra.
Cliché de Richard Beaudet, père d'Olivier.


ALAIN CARRE, ALIAS ALAIN BZH


Alain BZH, sur l’édition 2009 des 24 Heures.
Cliché de Teuf Teuf.


CLAUDE CARRON, ALIAS BLABLATOR


« Soeur » Claude, priez pour nous ! Acolyte du Club des Cinq, Blablator, ici lors des 24 Heures 2010, n'est autre que le fidèle et exquis tourtereau de Bridgett.
Cliché de Teuf Teuf.


BRIGITTE CARRON, ALIAS BRIDGETT


Bridgett, égale à elle-même, c'est-à-dire rayonnante, sur les 24 Heures 2010.
Cliché de Teuf Teuf.


FRANCK CHEVRIER, ALIAS FRANCKIE TIT COYOTTE
Franck Chevrier dit Franckie tit Coyotte, qui bien qu'adhérent à notre forum cavalait sur les 24 Heures 2010 sous les couleurs d'« On Va Sortir », association de la Capitale des Ducs de Savoie qui regorge de jolies filles... Sacré Coyotte va ! Avec Galopine et Titop, il aura été en tout cas l'un des personnages clefs dans l'insolente réussite de ces manifestation. Incontournable pour les éditions futures !
Pour en savoir davantage sur Franck, se reporter à son interview à l'occasion de la Course de la Bialle 2010 dont il est le génial architecte, et ce dans cette même rubrique surnommée « Le Don de Soi en Courant » : https://coursensavoie.1fr1.net/t2059p25-la-bialle-au-coeur-de-la-combe-de-savoie-ce-dimanche-19-septembre-2010
François Vanlaton, 31 décembre 2010.


Lorsque Franckie enflamme les 24 Heures 2010.
Cliché de Teuf Teuf.


NADINE GONZALEZ, ALIAS GRANY73
Née le 24 mars 1954 et sœur aînée de Bridgett, Nadine Gonzalez dite Grany est d’origine berrichonne, de la Brenne plus exactement, surnommé « le Pays aux Mille Etangs » à l’ouest du département de l’Indre. Sociétaire de notre forum depuis le 20 février 2010, elle est à la fois routière et traileuse, s’investissant également dans le cyclisme et la natation. Ayant élu domicile à Chambéry, cette figure haut en couleurs du Club des Cinq est cette saison montée à quatre reprises sur le podium des quinquas : le 27km de la Saintinoise (3e), le 16,1km de la Grésylienne (2e), le 17km des Foulées de Drumettaz-Clarafond (3e) et le 8km de la Cépienne (1ère). Mais ce qui retient encore davantage l’attention chez elle, c’est à la fois son hyperactivité qui aura été vraiment précieuse pour le Téléthon, son caractère bien trempé aussi, son humour caustique qui fait florès, enfin son adorable minois singulièrement dévastateur chez la gent masculine, je puis vous le témoigner...
François Vanlaton, 31 décembre 2010.


A droite, Grany, en compagnie de Schtroumphette en bleu, sur l'un de ces frénétiques moments galvanisant sans répit le millésime 2010 des 24 Heures.
Cliché de Teuf Teuf.


JOEL PELLICIER, ALIAS PELLOCHE


Pelloche s’essayant au hand-bike sur les 24 Heures 2009, sur les conseils avisés de Galopine.
Cliché de Teuf Teuf.


RACHEL BONTAZ, ALIAS SCHTROUMPHETTE


Quand Schtroumphette découvre enfin l’atmosphère enivrante des 24 Heures, dans leur ultime version. Puisse-t-elle l’an prochain délaisser son sacro-saint ski de fond pour rallier avec son André l’école de la Plaine, et ce dès le samedi après-midi ! Oui, croisons déjà les doigts…
Cliché de Teuf Teuf.